petites annonces à ne pas rater
✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici.
✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6.
✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

fermeture du forum
le forum ferme ses portes après six ans d'existence.
merci pour tout, on vous aime.
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alexiane R. Hawthorne
DISTRICT 11
Alexiane R. Hawthorne
△ correspondances : 11154
△ points : 75
△ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory)
△ à Panem depuis le : 08/05/2011
△ humeur : indifférente
△ âge du personnage : vingt-deux ans
△ occupation : mentor


can you save me?
statut: célibataire, coeur occupé par un revenant
relationships:


AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitimeMar 25 Oct - 21:09

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Tumblr_lthd8kZCnz1qip7vjo1_500

« Alexiane Hawthorne. » La voix aigüe et profondément insupportable de l'hôtesse résonnait dans ma tête sans s'arrêter, depuis que mon nom avait été tiré. Je ne savais plus quoi faire pour stopper cette voix. Mes jambes tremblaient, mes joues devenaient humides et un haut le coeur me saisit l'estomac. Je restai dans cet état physique durant de longues minutes, jusqu'à ce que deux Pacificateurs viennent enfin me retirer de la scène, sans manquer de me bousculer au passage. J'avais l'impression d'être un bout de viande prit entre deux lions. Je ne réalisai pas et me laissai faire, telle une marionnette, glissant de droite à gauche, tenant à peine sur mes jambes. Ils me placèrent dans une petite pièce, peu chaleureuse, avec juste un petit canapé et une fenêtre qui permettait de voir sans être vu. Je me plaçai devant celle-ci, attendant que les deux Pacificateurs quittent enfin la pièce pour me laisser seule. Instantanément, dès que la porte eut claqué, je laissai mes larmes couler le long de mes joues. Je pouvais enfin me permettre de craquer. Je n'étais plus face aux caméras, à mes proches ou même face à cette stupide hôtesse. Je lassai échapper un long soupir, réalisant que la vue qui s'offrait à moi grâce à cette petite fenêtre serait mon dernier souvenir du district onze. Le hasard avait signé mon arrêt de mort, j'en étais consciente. J'allais me battre, mais je n'avais aucune envie de tuer. C'était impossible dans mon esprit. Je ne pouvais clairement pas ôter la vie à un semblable. Et pourtant, je devrais me résoudre à cette idée. Je voulais revoir mon district. Mon frère. Mon meilleur ami. Et si cela impliquait de tuer des humains, je devais me faire à cette idée. Une nouvelle larme roula le long de ma joue. Mon cher district onze. Ma maison. Plus jamais je ne retournerais à la maison. Face aux carrières entraînés depuis leur plus tendre enfance, je n'avais absolument aucune chance. S'ils avaient déjà la gentillesse de m'abattre rapidement, je pourrais m'estimer chanceuse. Qu'allait-nous réserver l'arène cette année ? Je priai pour qu'il y ait des arbres. Ainsi, j'aurai un endroit où je pourrais me cacher. J'espérai également qu'il n'y aurait pas de bestioles lâchées à nos trousses, j'étais rapide, mais pas endurante. J'espérai survivre. J'espérai revenir ici, afin de reprendre mes proches dans les bras. Je laissai encore quelques sanglots échappés, tandis que je jetai un oeil à la fenêtre. Quand je serai au Capitole, la seule vue que j'aurai, ce sera celle de tous ces gens qui font la fête, sourire aux lèvres, fêtant notre mort annoncée. Au district onze, je voyais simplement des gens rassurés, mais qui cachait cette émotion. Ils affichaient des visages fermés, malgré le fait que la plupart d'entre eux étaient soulagés de réaliser que leurs enfants n'allaient pas à l'abattoir cette année. Qu'une autre avait été choisie pour mourir aux mains du Capitole. Moi.

Je fus tirée de ma tristesse par un bruit de grincement. Je me retournai presque immédiatement. La porte s'ouvrit, me laissant apercevoir un Pacificateur. Je ronchonnai intérieurement, soupirant déjà à l'idée qu'il m'ordonne de faire quelque chose. Étonnamment, il se tût et se décala sur le côté afin de faire apparaitre une petite chose fragile qui se cachait derrière lui. Le Pacificateur me regardait, attendant un quelconque signe de ma part. Je me contentai de hocher la tête et ce dernier disparut avant de fermer la porte. Je m'avançai vers ma visiteuse, restant silencieuse durant de longues minutes. Puis, essuyant mes larmes d'un revers de main, je déposai une tendre bise sur le front de la demoiselle. « Amanda... » dis-je simplement, avec un sanglot dans la voix. Je m'attendais à une visite, mais pas à celle-ci. Je m'attendais à découvrir mon frère ou même mon meilleur ami, mais certainement pas à Amanda. Cette gamine d'à peine quatorze ans qui me rendait visite. Une amie proche, certes, mais une pauvre enfant qui avait déjà assez de soucis en dehors de la moisson. Cela me faisait plaisir, mais était-elle assez forte pour cela ? Pour supporter des adieux, et réaliser que plus jamais elle ne me reverrait ? Amanda n'avait que quatorze ans. Elle était jeune, trop jeune pour faire face à la réalité des jeux. Fort heureusement, son nom n'avait pas été tiré au sort, elle ne subirait pas la violence de l'arène. Mais des adieux n'étaient-ils pas bien pire ? Je plongeai mon regard dans le sien, et lui dit, d'une voix douce : « Tu n'aurais pas dû venir. » Il n'y avait aucune colère dans ma voix, c'était une simple constatation. Je tentai malgré tout d'afficher, péniblement, un sourire sur mes lèvres gercées.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Invité



AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: Re: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitimeMar 25 Oct - 22:25

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. 2922899247_1_121_xU1eTFsT

J'avais envie de prendre Amanda de mes bras, de lui dire que tout irait bien, qu'on se reverrait, qu'elle ne devait pas m'enterrer trop vite... mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas lui mentir ainsi, faisant des promesses que je ne pourrais pas tenir. Elle était jeune, mais pas idiote. Elle devinerait très bien que je mentirais pour la rassurer. Elle n'était pas dupe. Amanda savait très bien que rien n'irait, que j'avais peu de chance de revenir en vie. De plus, avec cette édition des jeux, celle d'expiation, j'avais quelques concurrents en plus des vingt-quatre habituelles. Mes chances étaient encore plus réduites qu'au départ. Amanda n'était pas en meilleur état que moi. Ses joues étaient humides, elle avait certainement craqué, tout comme je l'avais fait quelques minutes auparavant. Je ne pouvais pas la blâmer. Si j'avais été à sa place, je n'aurai pas supporté de voir une amie partir aux jeux. J'aurai craqué, même si j'avais voulu rester forte. J'avais de nouveau des sanglots dans la gorge et je luttai pour ne pas me laisser aller. Et à croire sa peine à émettre la moindre phrase, buttant sur les mots, elle était bouleversée. J'étais mal, horriblement mal de voir cette dernière dans cet état. « Je ... Je donnerais tout ... Tout pour être à ta pla ... Place. Tu peux pas partir, tu peux pas, t'a pas le droit ! » À ses paroles, mon regard devint plus dure et le maigre sourire que j'affichai sur mes lèvres disparut. Il était absolument hors de question qu'Amanda se retrouve à ma place. Ce n'était pas possible et hors de question. Je ne voulais pas entendre cela et surtout, pas de sa propre bouche. Amanda n'était pas faible, elle supportait les épreuves de la vie avec un courage indéniable, mais elle ne survivrait pas à l'arène. Elle est jeune, beaucoup trop. La jeune fille n'aurait jamais tenu face aux carrières. Elle était si maigre, si douce et si petite. Les carrières n'auraient fait qu'une bouchée d'elle. Quant à moi, j'avais déjà un peu plus de chance. J'étais grande et pesait à peine plus lourd qu'elle, ce qui était déjà bien. Travaillant dans les champs depuis plus longtemps, je pouvais, sans me tromper, être sûr d'avoir plus de force physique qu'elle. Loin d'être suffisante pour arriver à bout des carrières, mais assez pour parcourir un bout de chemin plutôt important.

« Je ne veux pas entendre de telles paroles ! » répliquai-je, plutôt sèchement je dois l'admettre. Je ne voulais pas lui faire peur, mais elle devait comprendre que de telles paroles étaient horribles à entendre pour moi. « Amanda, je n'aurais jamais supporté de te voir à ma place. Je me serais portée volontaire s'il le fallait. » À une telle pensée, à savoir d'imaginer le nom d'Amanda tiré au sort lors de la Moisson, des frissons parcoururent ma colonne vertébrale. Connaissant mon impulsivité, j'aurai effectivement été capable de me porter volontaire. Tout comme si le nom de Kamaria avait été tiré. Elles étaient tellement jeunes, que je n'aurai pas supporté de voir leur mise à mort en direct à la télévision. Parce que le simple fait d'être plus âgée était plus supportable ? Je m'agenouillai aux côtés d'Amanda, qui s'était laissée tombée dans le fauteuil. J'entourai délicatement sa main de la mienne, avant de serrer celle-ci, sans pour autant lui faire mal. J'avais besoin de cela, de cette chaleur humaine, de ce contact doux et délicat avant de ne connaitre plus que la violence. Je restai silencieuse durant quelques instants, espérant que cet instant se grave dans ma mémoire. Ce serait ma petite chaleur à moi dans l'arène, quand rien n'irait. Je pourrais fermer les yeux et me souvenir de ce moment. « Je n'ai pas le choix Amanda. » commençai-je, faisant allusion à ses précédentes paroles. « J'aimerais rester ici, chez moi. Oh oui, tu ne sais pas à quel point. » Je baissai la tête quelques secondes, tentant de ravaler mes larmes. « Promets-moi une chose. Je sais que tu es obligée de regarder les jeux, mais quand cela se ... » Je réfléchis longuement au terme que j'allais utiliser. Quand on me tuerait ? Quand on me torturait ? « Quand cela se corsera pour moi, ne regardes pas. Je t'en supplie, cache-toi les yeux. Tu me le promets ? » Si Amanda devait garder un souvenir de moi, ce ne serait pas celui d'une jeune femme agonisant à terre, hurlant de douleur, un poignard dans le ventre. Si elle devait garder un souvenir, ce serait celui d'une protectrice souriante et enjouée, qui l'aidait à se faire à la vie dans les champs. Ou même une image de cette rencontre. Je n'étais pas particulièrement heureuse à ce moment-là, mais je n'étais pas encore dans un état déplorable. N'importe quel souvenir, mais pas celui de ma mort.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Invité



AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: Re: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitimeMer 26 Oct - 22:52

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. 2922899247_1_121_xU1eTFsT

Je guettai constamment la porte, ayant peur que le Pacificateur entre pour m'enlever Amanda. J'avais encore mon frère à voir, et j'espérai secrètement qu'Ethan viendrait à son tour. Cependant, si on m'enlevait Amanda maintenant, cela me rapprochait encore plus de mon départ pour le Capitole. J'étais totalement apeurée et j'appréhendai ce moment. Mais je pouvais distinguer une pointe d'excitation entre les sentiments de peur et d'horreur. J'étais curieuse. Curieuse de découvrir à quoi ressemblait le Capitole, mais surtout de prendre le train. Je n'avais jamais pris le train pour me rendre dans un autre district. Je n'avais même jamais quitté mon district. Et là, j'allais sauter dans un train des plus luxueux. Un changement complètement radical. Je jetai un nouveau regard vers la porte, mais celle-ci était toujours fermée. Je pouvais encore profiter de parler avec Amanda pendant quelques minutes. Mon visage passait d'un sourire à une expression de colère, d'une voix douce à une voix sèche, de geste doux et une froideur venant de ma part. C'était très bizarre. Je ne m'étais jamais disputée avec Amanda. Enfin, on ne se disputait pas, mais l'ambiance n'était pas à la joie, par ma faute. « Je ... Je suis dé ... Désolée je ... Je voulais pas ... Ex ... Excuse moi ... » J'eus un soupir d'exaspération. Non pas à l'encontre d'Amanda, mais de moi-même. C'était la dernière fois que je voyais ma jeune amie, et voilà que je pourrissais l'ambiance en n'arrivant pas à me contrôler. Je n'avais jamais été dure envers Amanda, j'avais toujours été douce, tout comme je l'étais avec tout le monde. Et voilà que je me mettais à presque lui hurler dessus. J'étais soudainement très gênée, et je regardai Amanda dans les yeux. « Du calme, Amanda. Je suis un peu tendue. Ne le prends pas pour toi si je m'énerve. Tu n'y es absolument pour rien. » Je lui caressai délicatement la joue. Quand j'étais malade petite, ma mère pouvait me caresser la joue durant des heures jusqu'à ce que je m'endorme. Cette sensation était tellement apaisante pour moi. Je ne savais pas si c’était le cas pour Amanda, mais je m’en fichais, ça l’était pour moi. Cela m’apaisait.

« J'aimerais te le promettre, mais si je le faisais cela signifierais que j'admettrai de ne plus te revoir. Et ça, ça ... ça n'arrivera jamais. Je euh ... Je vais te donner quelque chose d'important. » Mon poing se resserra brusquement à l'entente de ses premiers mots. Il m'était totalement inadmissible d'imaginer cela. D'imaginer Amanda devant sa télévision, à me soutenir puis à me regarder agoniser. Les morts aux jeux sont rarement paisibles. On ne s'endort pas simplement, sans souffrance. Elles sont cruelles, violentes et dures. Mais ce n'est pas tout. Avant d'en arriver là, il y aura les combats face aux autres adversaires. Et généralement, les tributs faisant face à une situation pareille ressortent rarement en bon état. Ils ont un œil crevé, le visage déformé, des parties du corps en moins... Et après, seulement, la mort apparait telle une délivrance. Et finalement, ce n'est pas le cas. Aussi loin que mes souvenirs remontent, plus de la moitié des morts étaient horribles à visionner. Dignes des plus grandes tortures. Et j'allais y passer. Mes traits du visage s'endurcirent. Non, je ne pouvais pas concevoir cette idée, qu'Amanda puisse regarder cela. « S'il te plait Amanda ! » J'hurlai presque et mon corps tout entier tremblait. Et voilà que je remettais ça, après m'être justifiée quelques minutes auparavant. « Dé... désolé. Mais, s'il te plait, Amanda... réfléchis. Quoi qu'il en soit, si je meurs là-bas, et cela arrivera très probablement, tu ne me reverras plus. Sois réaliste, que préfères-tu ? Te souvenir de moi jusqu'à aujourd'hui, celle qui t'a aidée quand tu as commencé dans les champs, la fille souriante et optimiste qui discutait avec toi pendant des heures ? Ou est-ce que tu tiens à te souvenir de moi quand mon visage sera déformé par les coups, que ma peau sera couverte de sang et que mes bras ne tiendront plus que grâce à des lambeaux de chaires ? » En évoquant cela, je frissonnai. M'imaginer dans un état pareil me faisait peur. Et me donnait encore plus envie de survivre. « Je ne serai pas là pour vérifier que tu regardes les jeux ou non, mais j'ose espérer que tu seras censée. Tu n'as que quatorze ans, Amanda. Tu n'as pas à voir cela. Et encore moins à me voir ainsi. Ce sont des images qui vont être dures et violente. Même à mon âge, certaines morts des éditions précédentes continuent à me hanter. C'est ce qui se passera pour toi, à la différence que c'est mon visage que tu verras. » Je m'arrêtai quelques instants, reprenant mon souffle au passage. Mon petit discours était très sombre, mais c'était inutile de parler à Amanda comme si elle avait cinq ans. J'espérai que mes paroles aient un impact sur elle. À choisir entre elle, mon frère ou mon meilleur ami, je préférai épargner les images à elle. Ce ne serait pas beaucoup plus agréable pour Avery et Ethan de regarder cela, mais ils étaient forts, ils s'en remettraient. Ils sont plus âgés, ont plus l'habitude de voir des choses choquantes. Je préférai épargner cela à Amanda. Me rendant compte de la tournure dramatique qu'avais pris la conversation, j'esquissai un maigre sourire. « De toute manière, je m'arrangerai pour que ton père m'écoute, lui, et te prive de télévision ! » J'eus ensuite un léger rire, avant de reprendre mon sérieux.

Un niveau silence s'installa entre nous et je repensai à ses derniers mots. J'avais été tellement choquée par sa première phrase que j'avais oublié qu'elle n'avait pas que cela à me dire. Qu'allait-elle me donner ? Cette interrogation fut résolue par ma jeune amie au bout de quelques instants, lorsque celle-ci détacha le collier qui pendait à son cou. J'étais toujours accoudée au fauteuil, près d'elle. Elle me contourna afin de l'attacher délicatement à mon cou. « Au moins, comme ça je pourrais t'accompagner. Quand tu sera triste, tu y pensera et je serais avec toi. Je serais toujours avec toi. » J'adressai un sourire à Amanda. Cette fois, il était sincère et ne se voulait pas rassurant. C'était simplement le signe d'une joie retrouvée pour quelques instants. Je baissai ensuite la tête, faisant glisser le collier entre mes doigts afin de l'observer. Cela ressemblait à une perle venant d'un coquillage. Ce n'était pas un bijou extravagant, mais plutôt simple tout en étant très beau. C'était exactement ce que j'aimai. Mon sourire n'avait pas quitté mes lèvres, et je laissai même une larme couler sur ma joue. « Merci. Merci beaucoup. Il est magnifique. » Cela faisait si longtemps qu'Amanda portait ce collier que j'avais un peu honte de lui le prendre. Mais je savais pertinemment que cela ne servait à rien de négocier avec elle, et qu'elle ne le reprendrait sûrement pas. Et je devais avouer qu'un objet personnel n'était pas de trop. Seren m'avait confié un bracelet, et j'avais désormais un collier. Deux choses qui me rattacheraient à mon district dans les pires moments. Je relevai la tête après avoir fini mon observation, puis prit doucement Amanda dans mes bras. Je la serrai contre moi en silence durant quelques minutes. J'avais besoin de cela, d'un dernier acte d'amitié, d'amour. « S'il m'arrive quelque chose, je ferai en sorte que ce collier te revienne. » lui chuchotai-je à l'oreille. Si je mourais dans l'arène, j'allais certainement finir brulée après qu'il m'ait exposé dans un beau cercueil. Ce collier était tellement joli que je préférai qu'il revienne à sa propriétaire. « Bon, nous avons assez parlé de ces foutus jeux ! » dis-je avec un léger rire. Il est vrai que nous passions nos derniers instants ensemble, et je n'allais pas laisser la mauvaise humeur que nous avions chacune en évoquant les jeux détruire notre dernier rendez-vous. « Comment va ton père ? » D'accord, ce n'était pas le meilleur changement de sujet au monde, mais ce n'était plus celui des jeux.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Invité



AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: Re: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitimeSam 29 Oct - 14:45

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. 2922899247_1_121_xU1eTFsT

Et dire que quelques minutes auparavant, j'avais dit à Amanda qu'elle n'aurait pas dû venir. Finalement, j'étais plus que ravie qu'elle soit là. Sa présence me faisait beaucoup de bien, même si je ne m'étais pas montrée toujours très douce durant les quelques instants de notre rencontre. Je comptai sur elle pour comprendre que ma réaction n'était pas personnelle à son encontre, simplement un moyen d'évacuer la pression et le stress. C'était assez drôle avec le recul. Que je sois quelques secondes très gentilles, et plutôt agressive celles d'après. Je n'avais aucune colère contre Amanda, pourquoi en aurais-je ? Ainsi, j'essayai d'être le plus douce possible pour rattraper l'attitude que j'avais eu auparavant. « Je suis tellement heureuse de t'avoir connue Alexiane, et je veux que tu sache que quoi qu'il arrive, je t'aimerais comme maintenant. Quoi qu'il arrive. » Cette phrase sonnait au passé. Comme si Amanda avait enfin réalisé qu'elle ne me reverrait probablement jamais. Les derniers souvenirs qu'elle aurait de moi, elle les aurait grâce à la télévision. N'est-ce pas malheureux ? Peut-être irait-elle voir mon corps après ma mort. Quoi qu'il en soit, ces derniers souvenirs de moi ne seraient pas joyeux. À moins qu'elle décide de se rattacher à nos moments partagés avant la moisson, avant que je sois choisie pour aller me battre jusqu'à la mort. Ses paroles m'arrachèrent un bref sourire. J'étais presque ravie. Je m'imaginai peut-être le véritable sens de ses paroles. Ce n'était pas grave. J'avais l'impression qu'elle acceptait enfin la situation, c'était tout ce que je voulais comprendre. « Tu vas me faire pleurer ! » dis-je pour légèrement dédramatiser la situation. Je repris ensuite une expression plus sérieuse. « Moi aussi, Amanda. Tu es comme ma petite soeur. Je me souviendrais de tes paroles. Quoi qu'il arrive. » dis-je en référence à ses derniers mots. J'avais ensuite haussé le ton. Je n'étais pas prête à abandonner ma position, à savoir qu'Amanda regarde ma mort en direct. Je n'étais pas prête de lâcher l'affaire tant qu'elle ne dirigeait pas les mots que je désirai entendre. Bien évidemment, mes paroles avaient dépassé ma pensée puisque je m'étais laissée emportée par l'image d'Amanda, assise dans son salon, me regardant mourir. C'était une image inacceptable pour moi, et cela devait également l'être pour Amanda. Je voulais que ça le soit. Et qu'elle accepte enfin ma requête. J'envisageai donc la solution de chantage, de dire à Amanda que j'allais m'arranger avec le père de cette dernière pour qu'elle détourne le regard. « Tu n'auras pas à te donner cette peine, je te promet de sortir de la pièce si je sens que tu est en mauvaise posture. Mais si jamais c'était le cas, tu devra me promettre à ton tour de te dire que je pense à toi quand même. Même si ça ne te sert à rien, n'oublie pas que le district Onze est derrière toi. » Ses paroles me rassurèrent immédiatement. J'avais enfin cette promesse tant attendue. Amanda quitterait la pièce si je venais à être à quelques instants de ma mort. Cela me décrocha un sourire ravi. Enfin des paroles censées ! Au moins, je partais aux jeux avec cette ultime satisfaction. Il n'y avait aucun doute à avoir quant au fait que j'allais penser à elle quand je rendrais mes derniers soupirs. Et encore moins quant au soutien du district onze. Pour la plus grande partie du district, je représentai rien d'autre qu'une potentielle source de nourriture. J'en étais bien consciente. Ils ne me voyaient pas comme une amie, mais comme un espoir. C'était également le cas pour Brody, mon co-tribut. Je ne lui avais pas encore réellement parlé. Il faut dire que je m'étais fait la promesse de garder mes distances avec lui, ne préférant pas m'attacher à lui plus que je ne l'étais déjà. « Merci. Sincèrement, merci. Et ne t'inquiète pas, je penserai également à toi. Chaque jour. Je sais que le district onze est derrière moi. Cela m'aidera à tenir. » Je n'ajoutai pas que c'était surtout le fait qu'ils comptaient sur moi qui m'aidait à tenir. Que je n'avais pas le droit à l'erreur. Que sans moi, des gens allaient crever de faim durant une année, en espérant que les prochains tributs soient meilleurs que moi et rapporte enfin de la nourriture.

« Et dit toi bien que si tu revient, tu sera en position de force, une leader respectée; et si un jour une rebellion est possible, tu pourrait peut être nous représenter et nous mener droit contre le Capitole, s'allier aux autres District quand ils en auront assez de voir le sang couler et ... » Instinctivement, je collai ma main à la bouche d'Amanda. Je regardai silencieusement cette dernière durant de longues minutes. Si je revenais ? Quelques secondes auparavant, elle m'avait parlée comme si elle réalisait enfin que je n'allais très probablement pas revenir. Et désormais, elle imaginait ma potentielle victoire ? J'étais perdue. Je n'avais même pas envisagé la victoire sérieusement. Quelques petites idées par ci, par là, mais rien de sérieux. À la limite, ce n'était pas cela qui m'avait le plus perturbé dans ses paroles. C'était le fait qu'elle évoquait une rébellion. Réalisant que je m'étais égarée dans mes pensées, je retirai ma main, faisait un signe en direction de la porte. Il ne fallait pas oublier que notre conversation était probablement écoutée. Parler de rébellion était risqué. « Non. Si je reviens, je ne rejoindrai jamais la rébellion, si rébellion il y a. Il faudrait vraiment une bonne raison pour que je risque une nouvelle fois ma vie. » Je chuchotai, par peur d'être entendue. Je n'avais aucune envie de rejoindre une quelconque résistance, du moins pour l'instant. Il est évident que je souhaitai voir le Capitole tomber, mais je n'étais pas assez forte pour me battre aux côtés de fortes personnalités tels que les rebelles. Qui plus est, j'allais déjà risquer ma vie pour le divertissement du Capitole, je n'avais absolument aucune envie de retenter l'expérience pour mener une bataille qui allait très probablement foncer droit dans un mur, emportant avec elle son lot de cadavres et ses litres de sang. Il ne faut jamais dire jamais, mais pour l'instant, ma préoccupation n'était pas de m'imaginer dans le rang des rebelles. Inutile de donner de faux espoir à Amanda quant à mon avenir si j'avais la chance de revenir au district onze. « De rien, ça me fait plaisir. » Je lui adressai un nouveau sourire, en guise d'ultime remerciement quant à son cadeau. Aucun doute, j'allais l'aborder fièrement lors des jeux. Et si le Capitole décidait de m'interdire d'entrer dans l'arène avec ce cadeau, je me fâcherai. Oui, bon, je ferai pas le poids face aux Pacificateurs. Mais c'était tout de même important pour moi que je puisse accéder à l'arène avec cet objet. Pour me souvenir de mon district, d'Amanda. Pour montrer que je n'oubliai personne. Et pour me redonner le sourire lors des coups de blues. J'avais voulu changer de sujet. Les jeux me pesaient déjà bien assez avant que j'y sois directement confrontée. Le sujet était grave, et je désirai désormais protéger Amanda. Mes paroles précédentes avaient été bien assez dures, pas besoin d'en rajouter une couche. Le seul sujet qui m'était venu à l'esprit était la famille d'Amanda, ou plutôt son père. J'ignorai si cela était un sujet trop sensible pour elle, mais je n'avais pas réfléchi, préférant parler d'autre chose le plus vite possible. De plus, je connaissais le père d'Amanda, et cela m'intéressait de savoir comment il allait. J'écoutai attentivement la réponse de mon amie. « Il se porte bien. Se comporte comme d'habitude, reçoit la nourriture, mâche, dort. Il se lève à l'aurore, travaille en prenant garde de ne pas trop s'épuiser; il vit, il respire, il parle comme n'importe qui. Cependant j'ai l'impression qu'il ... Qu'il est un peu comme une coquille de noix. D'apparence solide mais creuse à l'intérieur. Comme un fantome, une ombre de lui même. » Je resserrai la main d'Amanda. Elle était forte. À son jeune âge, elle avait déjà un grand poids sur les épaules. « Il est donc plutôt en forme, du moins d'apparence. Tant mieux. Il va aller mieux, Amanda. Je l'espère sincèrement. » répondis-je avec un léger sourire. Cependant, malgré le fait que j'étais ravie d'avoir des nouvelles de son père, je désirai avoir des nouvelles d'une autre personne, également importante à mes yeux. « Comment va Kamaria ? » Kamaria était également une jeune fille du district onze dont j'étais très proche. Elle n'était pas venue et n'allait pas venir. Heureusement. Je n'aurai pas supporté de devoir à nouveau dire au revoir, à nouveau batailler afin que cette amie ne regarde pas ma mort. Cela avait déjà été une épreuve avec Amanda, je n'avais aucune envie de repasser par là avec Kamaria. « Tu peux t'assurer qu'elle ne regarde pas ma mort ? Et, surtout, peux-tu lui dire adieu ? » J'en demandai peut-être trop de la part d'Amanda, mais je ne pouvais pas partir au Capitole en sachant que je n'avais pas pu dire au revoir à Kamaria. Si je l'avais pu, j'aurai voulu faire mes adieux au district entier. Je me rendais enfin compte à quel point ma maison allait me manquer. Mon district, ma vie. Celle qu'on allait me prendre.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Invité



AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: Re: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitimeMer 14 Déc - 14:48

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. 2922899247_1_121_xU1eTFsT

La gentillesse d'Amanda, son cadeau, ses paroles, ses gestes prévenants, tout se déroulait pour le mieux pour notre dernière rencontre. Quelques larmes avaient coulé, mais quelques sourires compensaient celles-ci. Evidemment, ce n'était pas facile de converser comme auparavant en sachant le destin funèbre qui m'attendait. Mais cela aurait pu être pire. Je tentais de m'en persuader. La présence de ma jeune amie était rassurante, agréable, calmante. Cela me faisait un bien fou. Malgré tout, je m'emportais presque quand elle évoqua la possibilité que je me joigne à la Rébellion qui se prépare. Pour l'instant, ceci n'est qu'au stade de rumeur, mais si cela est concret, je n'avais aucune envie de me battre aux côtés des rebelles. Le Capitole aura toujours le dessus. C'est un fait, et il faut l'assumer. Et j'étais la première à le faire, bien que je voue une haine sans limite à notre gouvernement. « Désolée ... Je suis désolée ... » La culpabilité semblait prendre entière possession de moi. Je me sentais stupide, incroyablement stupide. « Non, ce n'est rien, t'en fais pas. » Elle n'avait aucune raison de s'excuser de sa maladresse, sa question ne semblait pas si hors sujet. Mais évoquer la possibilité que je revienne, ça, c'était du délire. La conversation dévia sur l'état de santé de son père, un homme que je connaissais peu, mais que je respectais. Je voulais simplement changer de sujet, penser à autre chose qu'à cette Rébellion qui se met en place. « Merci. » répondit-elle simplement. On se comprenait, il n'y avait rien d'autres à ajouter. Amanda savait aussi bien que moi que cette question n'était qu'un leurre.

Kamaria était également un de mes préoccupations. Son statut dans mon coeur égalait celui d'Amanda. Elle représentait toutes deux mes petites soeurs, deux jeunes filles auxquelles j'étais réellement attachée. Et encore une fois, je remerciais le ciel que leurs noms n'aient pas été tirés au sort. Je m'inquiétais sur son état, et j'avais posé la question à Amanda, également dans le but de changer de sujet. « Eh bien cela fait un petit moment que je ne l'ai pas vue. Elle a sûrement été affectée sur un autre champs pendant quelques temps. En tout cas j'ai eût l'occasion de la voir une seule fois après la ... La moisson. Soit assurée qu'elle a réagit de la même façon que moi, et que même si elle n'a peut être pas eût l'occasion de te parler jusqu'à aujourd'hui; je suis persuadée qu'elle songe à toi. » Bien. Cette réponse était celle que j'attendais, même si cela me brisa le coeur de savoir Kamaria dans un pareil état. « Oh... Très bien. Merci. » dis-je, simplement, ne trouvant pas d'autres mots. J'avais besoin, avant mon départ, de m'assurer que Kamaria n'assisterait pas à ma mise à mort, tout comme Amanda. Je ne voulais pas que cela soit leur dernière image de moi. Or de questions. Autant je pouvais accepter l'idée que mon frère soit confronté à cette image, autant je voulais préserver les dernières lueurs d'innocence qui brillaient dans les yeux des deux jeunes filles. Elle était déjà confrontée aux Jeux, et je voulais leur éviter cette ultime pensée à propos des Jeux. Je n'étais pas sûre que Kamaria vienne me dire adieu. À vrai dire, j'espérai qu'elle ne franchisse pas cette porte. Cet adieu serait celui de trop, et je ne le supporterais pas. Ma fierté m'empêchait de craquer, surtout pas devant Kamaria qui devait être assez perturbée pour le moment. « Je m'en assurerais, je te le promets. » Sa main entra en contact avec la mienne, et ce geste, bien que n'était pas le premier, était une nouvelle fois agréable. Rassurant, même. « Oui, je te le promets. » Ses paroles me touchèrent. Je savais que je pouvais faire confiance à Amanda, et elle m'en donnait une nouvelle fois la preuve. J'esquissai un sourire chaleureux, et surtout, reconnaissant. « Merci. » eus-je le temps de dire avant que les premiers pas se firent entendre. Je jetai un bref coup d'oeil à l'horloge accrochée au mur. Effectivement, il était temps. La rencontre semblait avoir filé en quelques secondes, et, pourtant, ce n'était pas le cas. Le Pacificateur fit son entrée dans la pièce, et son regard valait mille mots. Les Pacificateurs du Onze s'étaient toujours montrés particulièrement durs, et celui-ci semblait se réjouir d'avance de constater mon désarroi durant les quelques secondes durant lesquelles je verrais une dernière fois Amanda. Je serai cette dernière longuement dans mes bras, avant que le raclement de gorge de l'homme me renvoie sur terre. « Prends soin de toi » mumurai-je à la demoiselle en déposant un baiser sur son front. La poigne de l'homme s'abattu rapidement sur le bras de mon amie, l'a faisant disparaitre à une vitesse éclair de la pièce. Je repris ma place sur le fauteuil, regardant dans le vide, profitant de ces quelques secondes de répit pour déverser quelques larmes. Chaque seconde qui passait m'approchait un peu plus de ma mort.

TERMINÉ


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
Contenu sponsorisé



AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Vide
MessageSujet: Re: AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.   AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

AMANDA&ALEXIANE ► how do you find the words to say goodbye.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» IV,2 - goodbye to you, goodbye to all (ethan)
» HULK&ALEXIANE ► say what you want about me
» CATALINA&ALEXIANE ϟ You're going to pay for what you did
» (Asmae) “In three words I can sum up everything I've learned about life: it goes on.”
» ZOÉ&ALEXIANE ► until the very end l J7
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MOCKINGAY - rpg inspiré de Hunger Games ::  :: Archives :: Volume 1 :: anciens rps-
© MOCKINGJAY-RPG.NET (2011-2017)
L'INTÉGRALITÉ DU FORUM APPARTIENT À SON ÉQUIPE ADMINISTRATIVE.
TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU TOTALE DE SON CONTENU EST INTERDITE.