gabriel mckenzy

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Il évite à tout prix ce sujet parce qu'il n'a aucune envie de mourir et aime plutôt beaucoup la vie. Il sait qu'il a eu la chance de naître dans l'un des districts favorisés par le Capitole et s'en contente. Le brun évite souvent ce genre de sujet parce que ça le met mal à l'aise, il arrive même qu'il réponde carrément à côté pour simplement pouvoir d'autre chose choses. Il est possible même qu'il n'y réponde pas du tout et hausse simplement les épaules : ce qui ne veut rien dire et tout dire à la fois.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Il y a 11 ans, pendant les 68 th Hunger Games. Il avait 14 ans lorsque son frère Phils (16 ans) et sa soeur Kim (18 ans), ont été tiré au sort la même année. Alors qu'il regardait des jeux d'un regard angoissé, la perte de ses deux proches presque simultanément n'a fait que confirmer sa hantise des yeux. Sa mère n'a pas tellement réagi à l'appel de leurs deux noms. La surprise s'était lue sur son visage. Pourtant le bonheur et la fierté avaient tôt fait de reprendre le dessus. Son père était dans les rangs de pacificateur ce jour-là. Il avait applaudi, d'après ses dires, fier de sa progéniture. Moins fier du petit dernier qu'était Gabriel et qui ne portait pas aussi bien les couleurs du 2 que ses frères et soeurs. Le massacre de ses deux propres a fait retomber sur lui une pression énorme qu'il a eu beaucoup de mal à cacher à ses parents lors de la diffusion des jeux.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Il déteste clairement regarder les jeux. Les massacres et la barbarie menés par ces jeunes le rendent malade et il prend parfois le temps de détourner les yeux. Il s'est même entraîné depuis que son frère et sa soeur ont été assassiné à ne plus entendre ni ne plus voir tout en regardant fixement la télé. Il serait donc incapable de retranscrire et même porter les louanges de certains animaux de son district pendant les jeux puisqu'il... ne les regarde plus vraiment. Il suffit de fermer son esprit et d'oublier qu'on est en vie. Gabriel a appris à se vider l'esprit, et c'est ce qui lui permet de ne pas perdre pied.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Une des nombreuses raisons pour lesquels il trouve que cette cause est peine perdue. La défaite du 13 et des rebelles a été suffisamment cuisante et dévastatrice pour que les gens réfléchissent à ce sujet. Certes, le gouvernement en place est mauvais, mais cela a toujours fonctionner comme ça et changer de trajectoire est compliqué. Extrêmement. Trop de gens ont vécu toute leur vie dans ce bain de conneries, sortir ces gens d'un formatage relève de l'exploit. Les exploser n'étant pas une solution appropriée, il n'est pas forcément pour la manière de faire des rebelles.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Il est ravi de ce qu'il a et de la chance d'avoir le droit de manger à sa faim. Il se prend toutefois à s'imaginer sa vie dans un district plus pauvre. Comment aurait pu être sa vie, sa manière d'être et de pensée ? Aurait-il eu envie de se rebeller contre cette mascarade également ? Ces questionnements ne le font pas pour autant bouger et il préfère largement profiter de ce qu'il a à fond.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Il ne les aime pas parce qu'ils sont les chiens du capitole et que son père en est un. Il ne déteste pas son père mais il a toujours eu peur de son éducation. Son père est professeur entraîneur, il n'a pas été clément avec ses enfants et a été peut-être même pire pendant ses entraînements. La dureté de leurs jugements et leurs sentences qu'il trouve toujours excessives lui font craindre davantage d'être percé au grand jour.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Il a beau avoir été entraîné à se battre et à tuer, il n'a jamais ressenti l'envie de faire ce genre de chose. L'une des raisons de sa crainte à s'investir dans les jeux. Contrairement à son frère et sa soeur, il a eu la chance de ne pas être tiré au sort pour prouver sa valeur devant des millions de téléspectateurs. Dans l'urgence, par contre, peut-être l'instinct de survie lui dirait de prendre le couteau et de suivre ce que lui dicte son corps. Ou alors, peut-être fuirait-il ? Ce dont il est sûr, c'est qu'il serait capable d'utiliser le corps de quelqu'un comme bouclier. Il est trop jeune pour mourir.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

Dessiner, flemmarder, vivre avant qu'on ne décide de lui retirer le pain de la bouche.

➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?

La paresse n'a pas toujours été très clémente avec ses parents. C'est bien pour cela qu'il n'a jamais suivi aussi rigoureusement les entraînements du deux que ces deux frères et soeurs. Gabriel a toujours apprécié de rester assis, attendre, regarder, se prélasser. Il aime particulièrement perdre son temps à rien faire et n'aime pas qu'on le dérange lorsqu'il est en train de ne rien faire. Il n'est pas un adepte de la multifonctions et n'aime pas particulièrement rendre service. Ce n'est que par manque d'envie.[/spoiler][/size]

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM AVAIT UNE UNIQUE RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D’ aide-architecte ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n’aime pas construire des plans et je dessine d’autres choses à coté. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 24 JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j’avais été entrainé. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Être le dernier avait ses avantages et ses inconvénients. Il était dans l'ombre de Phils et Kim, presque inexistant aux yeux du père bien trop occupé à faire d'eux de parfait soldat. Il valait mieux mettre toutes les chances de leur coté pour honorer le 2 et la famille par la même occasion. Cela avait toujours été une question d'honneur, et même les voisins n'avaient que ce mot à la bouche. Gabriel y a longtemps cru, malheureusement, avant de comprendre que ces propos étaient d'un illogisme. Il n'avait pas eu à se soucier de ce que Panem leur offrait, parce qu'il avait l'habitude que tout lui tombe dans la main. Très tôt il avait passé la porte de la salle d'entraînement. Il avait été mauvais, tout au long de sa petite carrière de futur tribut. Cette idée l'effrayait clairement, mais il avait appris au fur et à mesure à garder la tête haute et froide. Ne te laisse jamais dominer par tes émotions primaires.

Et, lorsqu'il versait une larme lorsqu'un coup trop puissant lui avait été porté ou qu'il se savait blessé aux côtes, c'était plutôt du : S'il pleure, continue de frapper là où ça fait mal.Il ne faut pas s'abaisser à subir la douleur mais la dominer, s'élever au-dessus.[/i] Gabriel avait eu cette chance, de s'entraîner pour avoir un atout supplémentaire. Considéré comme les plus faibles, il n'a jamais autant plus à son paternel que ses deux autres frères et soeurs. Il s'entendait d'ailleurs bien plus avec Kim qu'avec Phils. Ce dernier n'hésitait pas à le rabaisser plus bas que terre pour lui faire comprendre qu'il ne pourrait pas briller comme lui. Il n'a jamais réellement alimenté cette rivalité et est toujours resté en retrait. Gabriel n'était pas réputé pour avoir beaucoup d'amis, mais il connaissait un peu tout sur tout le monde. Du moins sur ceux qui voulaient bien parler d'eux. Jusqu'à ce que ses frères et soeurs disparaissent en même temps et périssent pendant les jeux. Il avait eu l'espoir qu'un d'eux survive. Mais comme d'habitude, les jeux choisissaient son gagnant.

Il ne dit rien, ne prononça pas de discours devant ses proches à propos de la valeur de ses frères et soeurs et de ce qu'ils avaient possiblement apporté au district 2. D'ailleurs, qu'avait-il réellement apporté comme honneur ? Exploit ? Gabriel était resté muet devant les propos de sa mère et de son père, et ne devint pas le fils modèle tant espérer. Il se renferma au fur et à mesure, choisissant toujours ses mots avec soin. Se fondre dans la masse a été sa première façon de se défendre contre les autres, contre l'oppression. Les actes de rébellions et les mouvements que provoquèrent certains événements n'attirèrent son attention que brièvement en surface. Il fit de son mieux pour ne plus donner son avis, certain que cela pourrait changer le courant de sa vie si quelqu'un venait à comprendre qu'il ne suivait pas le chemin de son père. Devait-il faire partie de la rébellion alors qu'elle était peiné perdue ?

Une fois, un vieillard du deux était venu lui parler. Il s'était posé près de lui et avait plus échangé avec lui-même qu'avec Gabriel qui n'avait pas prononcé un mot. L'homme lui avait parlé de l'importance de la rébellion et de l'impact que cela avait sur la vie des gens ici. C'est-à-dire peu. Les pacificateurs étaient encore plus efficaces ici même et trouvaient de façon efficace les insurgés. La masse grouillante du deux était uniforme, qu'il disait, tout le monde se mouvait de la même manière, réfléchissait de la même manière, buvait de la même manière, riait même en coeur. Une masse parfaitement conditionnée par la tête d'affiche. Snow tenait les rênes et il n'avait pas besoin de les serrer et de tirer pour se faire obéir. Chacun se tournait vers lui et se plier en deux. Es-tu réellement de ceux qui plient ?

Des questions qui restèrent en suspension dans l'air. Gabriel avait tourné la tête sans dire un mot. Il ne s'y risquait pas. L'homme avait continué à parler, détournant de nouveau la tête vers cet horizon sombre. Son regard s'était éteint une seconde alors qu'il parlait de ces vies arrachées. Fallait-il mourir pour cette cause ? Fallait-il se battre alors qu'ici ils avaient tout ? Ne fallait-il réellement rien faire et attendre que la rébellion engloutisse tout panem. Était-ce une bonne chose de renverser cet équilibre ? Gabriel avait fini par en avoir la nausée. À ne rien pouvoir dire, les mots avaient commencé à ronger son esprit. Il s'en était voulu, d'être ici, d'être comme ça, d'avoir tout et de déposséder les autres districts qui n'avait rien et manger la terre.

Ce malaise qui assombrissait sans doute le regard du vieil homme. Pourquoi lui parlait-il de tout ça ? Gabriel ne le connaissait pas réellement, c'était simplement un voisin silencieux et attentif chaque année aux mouvements des jeux. Il avait perdu l'un de ses fils dans ces sacrifices humains. si tu ne fais rien, tu fais partie d'eux. Ça me va. Je ne veux pas mourir. Avait-il fini par siffler. Vaut mieux mourir qu'être spectateur de tout ça. Je préfère être acteur. Si tous ces propos auraient dû lui mettre la puce à l'oreille. Il n'aurait pas dû être surpris le lendemain de voir les pacificateurs l'embarquer et le tirer de sa maison pour le fusiller sur place publique avec tant d'autres. Et il eut peur, peur pour lui, peur d'en avoir trop dit, peur de vivre la même chose, peur de se soulever comme l'aurait certainement voulu le vieillard en lui adressant la parole. Il avait vu clair en lui, il avait vu ce double jeu, cette manière de pensée et cet éclat dans son regard différent de la majorité du deux. mais je refuserai toujours d'en être. Tant que ça ne m'atteint pas.

A. Bloom Rajaël a écrit:

Coucou et rebienvenue !
Viens dans le 2 c'est plus près du capitole je passerai te faire un petit coucou ! Bref Aaron est top et encore bienvenue !
Si tu veux faire un vainqueur il faut que tu ailles consulter le registre pour voir les disponibilités