Isaac Ravenwood

❝ NO MORE PRIDE ❞

about games and relative.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Il ne sait plus qu'en penser. Beaucoup de bonnes choses sont arrivées depuis la mort du Président Snow. Si à l'époque il pensait que c'était que folie de rejoindre les Rebelles car le Gouvernement était beaucoup trop répressif et sévère dès qu'il s'agissait de leur organisation, il se demande aujourd'hui si la cause des Rebelles est défendable, réalisable, acceptable. Cette année les jeux ne sont plus, ils ont des rations de nourriture, beaucoup de changements sont prévus dans ce nouveau Gouvernement. Cependant il n'est pas forcément dupe. C'est étrange. Il ne fait pas forcément confiance à ce nouveau Président. Il leur a balancé plusieurs réformes avant d'arrêter d'un coup sec. Peut-être est-il entrain de les adoucir, de les rendre plus prompt à l'obéir pour quand les mesures seront plus sévères. Il n'est pas contre les rebelles mais n'est pas pour autant pour leur cause. Il y a eu beaucoup de morts à cause d'eux, de leur tentative de renverser Snow. Ces derniers n'étaient pas forcément dans leur camp ni forcément de grands défenseurs du Capitole : son père, pour ne pas citer le nom de chacun des corps retrouvés morts. Isaac a très mal vécu ces révoltes contre le président Snow parce que ces derniers œuvraient pour un idéal presque impossible à atteindre sous le pouvoir de ce Président cruel et avide de pouvoir. Il comprend leur volonté de vouloir changer cette vision du monde de ceux qui ont fait beaucoup plus de morts que la cause Rebelle. Il a beau être en colère, c'est une colère mesurée lorsqu'il se rappelle des Jeux, des milliers de personnes tuées, assassinées par la volonté d'un seul homme.

Aujourd'hui, il reste sur ses gardes. Ce n'est pas dans ses projets de rejoindre les rebelles de sitôt. Il ne veut pas perdre quelqu'un pour sa folie. Il ne veut pas perdre le seul membre de sa famille parce que les Pacificateurs, qu'ils soient là pour les protéger ou non, auraient revu leur jugement sur cette réforme quand ils le décideront. Il est un peu perdu avec tout ces changements et en même temps se doute que les choses redeviendront à la normale plus vite qu'ils ne le pensent. Le nouveau Président n'a t-il pas précisé que son but serait de faire honneur au Président Snow pendant toute la durée de son règne sur Panem ? Pour le moment il reste plutôt neutre et attend de voir quelle prochaine tuile leur tombera sur la gueule.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Même s'il est contre le Capitole, il s'est appliqué à rester dans son coin, à ruminer sa colère sourde plutôt que d'esquisser un geste qui signerait son arrêt de mort ou celui de sa mère. Cela se voit pourtant qu'il exècre les personnes qui vivent au Capitole tout comme leurs Présidents. Le nouveau tend cependant à revoir son jugement même s'il se méfie. Il déteste l'idée qu'une poignée d'élus puissent vivre dans la luxure et la richesse sur le dos des plus pauvres qui rament pour survivre. Il se doute que ce n'est pas aussi beau et joyeux qu'ils le prétendent que de vivre au Capitole.

Il a regardé de loin les films que l'on projetait sur la 'chance' qu'avaient pu avoir ces quelques citoyens d'aller au Capitole pour la journée. Snow voulait montrer la générosité du Capitole ? Laissez-le rire. A l'annonce de l'évènement il s'est retenu de lever les yeux au ciel parce qu'ils étaient surveillés par les toute la clique des Pacificateurs. Il le savait quand ils ont découvert avec stupeur que les plats étaient empoisonnés. Que Snow les invitent au Capitole était louche. La vie dans les district est dure, pleine de crainte et de peur mais même si les hivers sont rudes, que la nourriture n'est pas souvent sur la table, mieux vaut être d'ici que du Capitole. S'il a su s'habituer à cette vie difficile, il sait qu'il n'aurait pas eu les épaules pour supporter cette vie qu'ils mènent. Sûrement se serait-il tué avant qu'ils ne le fassent pour ses faux-pas qu'il aurait à coup sur réalisés. Il est assez réaliste pour ne pas se voiler la face et prétendre ne pas être quelqu'un d'autre, prétendre être quelqu'un capable de vivre sous autant de pression.

➺ QUEL EST TON OPINION SU R LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Si Isaac n'a pas la meilleure des opinions sur le Capitole, c'est qu'un euphémisme d'établir le même constat pour désigner son avis sur les Pacificateurs. Ces derniers sont les soldats du Capitole, soit. Mais ceux-là semblaient apprécier un peu trop la façon qu'avait le Président Snow de visualiser leur rôle dans la société. Pendant tout un temps, la répression était le seul terme qui lui venait en tête en pensant à ces casques blancs. Blancs. Pourquoi les stylistes n'avaient-ils pas choisi le noir pour désigner l'ampleur de leur noirceur ? Avant cette année, ils jugeaient vite, éliminaient à la chaine tout élément qui leur semblait gênant plutôt que de réellement chercher à savoir qui était actif au sein du groupe de Rebelle ou non. Ce n'est pas qu'il voulait leur mort mais, du moins le croit-il toujours, son père était innocent et ils l'ont exécuté : comme ces cent trente-sept autres morts en ce mois d'avril 2312. Isaac ne l'oubliera jamais. Quoique le le Président Deverel ait décidé à leur sujet, les Pacificateurs resteront signification de crainte et de colère, jamais ils ne deviendront les Protecteurs du peuple à ses yeux. Il se méfie d'eux comme la peste sans pour autant oser faire un geste qui pourrait le compromettre. Les Pacificateurs ont été des oppresseurs pendant tant d'années qu'il doute que cette nouvelle réforme change grand chose dans leur comportement. Il ne comprendra jamais ceux qui décident de s'enrôler.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Il ne sait pas. C'est une question qui trouvera sa réponse devant le fait accomplit. Si il découvre qui a tiré la balle mortelle dans la tête de son père, peut-être agira t-il sous un coup de folie au risque de s'en prendre une à son tour. Peut-être pas. Isaac reste quelqu'un de calme qui sait comment agir pour se garder en vie, pour garder sa mère et ses proches en vie. Il n'aurait jamais pu participer aux Jeux. Sans doute se serait-il terré dans un coin de l'arène pour entendre les coups de canon annonciateurs de morts jusqu'à ce que les réalisateurs de ces Jeux de la Faim le fassent sortir de sa cachette. C'est pas un tueur. La culpabilité l'emporterait dans son ouragan sans qu'il puisse s'en sortir et espérer vivre. Il n'a pas la rage de vivre ni l'envie de mourir, est dans l'entre-deux, ne devra pas trop hésiter lorsque le moment se présentera au risque que la Faucheuse ne l'emmène rejoindre son père et son frère.

➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?

La colère est le péché capital qui lui colle à la peau. C'est une colère sourde, muette, latente mais présente. La paresse ralliée à la lâcheté le représente tout aussi bien dans le sens ou il n'agit pas. Il reste passif malgré ce qu'il s'est passé, ce qu'il se passe. Il ne sait pas réellement quel évènement parviendrait à le faire sortir de cet état de léthargie. C'est comme si, au fond, il n'était qu'un fantôme déambulant dans le District Sept. Il n'est pas le seul à avoir souffert, ne rabâche pas sa peine à toutes les oreilles qui voudraient bien l'entendre. Il est juste mortellement silencieux, attend que la vie passe comme elle doit se passer. Agile, il passe sa vie sur les toits des maisons qu'il a aidé à bâtir et regarde la vie d'en haut. Il est absent, n'a pas vraiment pris conscience que la vie continuait, que son père aurait détesté mourir pour que rien ne se déroule dans les rouages du cerveau du dernier fils qui lui reste.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende même si elle a eu une saveur plus que réelle ces derniers mois. . DU COUP, MON NOM A 0 CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE Charpentier ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEl'exerce par nécessité même si j'ai appris à l'apprécier, s'il m'est nécessaire pour penser à autre chose en plus que de ramener de quoi manger tous les jours . JE SUIS DANS LE septième DISTRICT. AYANT 21 ans JE ne peux heureusement plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson comme chaque année. . ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

RP 1

Il n'aime pas ce qu'il va se produire, bientôt. Il ne sait pas quand. D'en haut, il voit les gens se réunir, parler, peut-être un peu plus fort lorsqu'ils pensent être en sécurité sans fouine pour les balancer. Isaac se demande comment ils peuvent encore penser pouvoir mener une quelconque rébellion. N'ont-ils donc pas retenu la leçon ou sont-ils carrément suicidaires ? Que fait-il d'ailleurs lui-même dehors alors qu'il est déjà bien passé le couvre-feu... Il secoue la tête, agacé par l'excitation de certains habitants du District 7 qu'il ressent comme s'il avait été frappé par la foudre. Ils ne devraient pas garder cet espoir et recommencer sans relâche leurs attaques contre le Capitole. Sa mère va le traiter de dingue de ne pas avoir vu le temps passer mais il est là et si la température était plus ou moins clémente dans l'après-midi, le jeune homme sent le froid lui mordre la peau. Il jette frénétiquement des regards autour de lui pour être certain que personne ne le suive, qu'il n'y ait pas de Pacificateur dans le coin. Il s'en tape de cette réforme auquel il ne croit pas. Ils se méfie des Pacificateurs comme il se méfie des Rebelles même si la haine qu'il ressent reste dirigée vers ceux qui font la loi. Personne. Un soupir de soulagement lui échappe lorsqu'il aperçoit cette maison en bois qui est la sienne quand un bruit le surprend à sa droite. Il se fige. Ce n'est pas un Pacificateur. Il ne se serait pas fait aussi discret. Et même s'il est pétrifié par la décision qu'il doit prendre, il sait qu'il ne peut le laisser là. C'est peut-être quelqu'un qu'il déteste, quelqu'un qui va le remballer en disant qu'il est capable de se débrouiller seul mais c'est également peut-être quelqu'un qui ne passera pas la nuit s'il reste ainsi tapis entre deux maisons. Où se trouve la sienne ? De l'autre côté du village ? Quelles étaient ses intentions ? Isaac ne peut pas se permettre de rester inactif plus longtemps et malgré la crainte de croiser des Pacificateurs sur sa route, il se dirige vers la source du bruit sans savoir précisément ce qu'il va faire une fois face au personnage. Le temps qu'il arrive à lui, si cela se trouve, il aura déjà déguerpit. C'est ce qu'Isaac espère pour ne pas avoir à prendre la responsabilité de le ramener chez eux pour donner à sa mère des raisons de lui poser des questions sur ça et tout le reste. Mais il est toujours là à attendre il ne sait quoi. Le blond roule des yeux même si l'étranger ne peut le voir. Tout ce qu'il peut voir c'est qu'ils ont plus ou moins la même taille et qu'il n'a pas la stature d'une fille. Il hausse les épaules. Sa mère comprendrait tout comme son père aurait compris qu'il ne pouvait le laisser dehors même s'il se méfie des rebelles et de tous les autres. "Viens.", chuchote t-il sans savoir si l'interpellé va le suivre. Ce dernier ne sait pas ce qu'il lui en coute d'agir ainsi, de l'emmener dans cette maison qui n'a vu passer que peu d'étrangers. Qu'il se dépêche de le suivre, c'est tout ce qu'il lui demande. Qu'ils passent inaperçus et que l'inconnu reparte le lendemain. Il ne veut pas s'impliquer d'avantage dans leurs combines.

RP 2

Demain c'est le jour J. La moisson. Et comme chaque année il est terrifié pourtant, il a eu la chance de ne pas être sélectionné. Jamais. Pas même ces fois-là lorsqu'il a pris des Tesserae. Il a une chance inouïe, il le sait mais ne peut en profiter quand bien même il n'est pas sélectionné. Chaque année c'est presque une honte que d'être chanceux d'avoir eu la vie sauve, de ne pas avoir été sélectionné parce qu'il sait lui, ce que cela signifie. Tous. Ils sont morts. Alors même s'il devrait dormir sur le maigre matelas qui lui sert de lit, Isaac garde les yeux grands ouverts, incapable de s'endormir, des images affreuses plein la tête. Il revoit les films qu'on leur impose chaque année, tous ces morts, ces jeunes qui sont obligés de s'entretuer par le dictat que leur impose le Capitole. Certains n'attendent que cet évènement pour devenir le vainqueur que tout le monde attend et pour les autres, c'est la peur au ventre qu'ils avancent vers l'échafaud. C'est son état d'esprit lorsqu'il parvint difficilement à s'endormir cette nuit-là, l'esprit  peu tranquille à l'idée de rejoindre trop tôt son frère et son père, de laisser sa mère seule face à leur monde qui se dégrade jours après jours.

Il a la trouille lorsque vient le moment du prélèvement de cette goute de sang qui scellera son destin. Parfois, il se dit qu'il voudrait fuir, aller ailleurs, ne jamais se présenter à la Moisson mais il ne peut pas. S'il a peur, il sait que tout manquement occasionne des répercussions, s'en doute. Plus les étapes avancent dans la sélection des tributs, plus Isaac se sent fébrile. La panique le gagne comme à chaque fois. Il ne peut s'en empêcher. Il a peur d'être sélectionné, d'être envoyé dans l'arène, peur de mourir. Et alors que tous n'osent respirer à l'attente du verdict final, ce n'est qu'à lui qu'il pense. Sur le moment, tant que son nom n'est pas prononcé avec la jovialité dont seuls les gens du Capitole peuvent faire preuve dans ces moments-là, c'est le soulagement qui l'étreint. Égoïstement. Il n'a pas fait attention au nom de la fille qu'il ne connait pas, n'a pas fait attention au nom du garçon sélectionné et pourtant, c'est avec crainte qu'il attend, qu'il guette le moindre mouvement à ses côtés.

Un mouvement à sa droite. Obstinément, il garde la tête baissée pour ne pas le voir mais ne peut s'empêcher de le reconnaître à sa silhouette lorsqu'il s'arrête un moment à ses côtés. Il lève la tête et reconnait la frayeur dans ces yeux qui doivent refléter ce qu'il ressent. Un frisson de dégoût l'enveloppe en réalisant qu'il ne fera rien même si des larmes silencieuse sillonnent son visage. Ils se l'étaient promis de ne pas faire ce geste inconsidérément courageux, inconsidérément stupide, qui reviendrait à rendre coupable l'autre d'être encore en vie. Sauf que même sans cette promesse, Isaac sait très bien qu'il se serait tût alors que Will aurait trahit sa promesse, le libérant d'une mort certaine et il s'en veut, il en veut au Capitole, il en veut à la moindre personne ici présente de ne pas avoir été sélectionnée à sa place. Il ne supporte pas la Moisson, ne supporte pas les Hunger Games et pourtant n'esquisse pas un geste de révolte contre ce gouvernement qui les leur impose. Son regard ne le lâche pas lorsqu'il se déplace jusqu'à l'estrade et c'est son coeur qui s'arrête subitement de battre lorsque d'un regard, ils se disent adieu. Il ne le lui dira pas ces deux mots tant attendus, pour qui Will aurait pris sa place sans hésiter dans l'arène. Ce n'est que lorsqu'on l'emmène de force hors de la place qu'il comprend ce qu'il vient de se passer. Liam ne reviendra pas, la vie n'aura plus la même saveur sans cet homme à ses côtés parce qu'il auraa compris trop tard tout le sens de ce sentiment qu'il a tant détesté dans un monde tel que celui-ci.

Bienvenue à toi !!