Alessia Sigrid Wickham

❝ Until the end... ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

« Depuis mon enfance, j'ai toujours souhaité intégrer l'armée du treize et combattre au sein de la révolte pour renverser le gouvernement et faire tomber le Capitole. Pour atteindre cet objectif, je me suis coupée de toute émotion que je jugeais inutile et dangereuse. Je sais que je pourrai mourir pour la révolte et pour la chute du Capitole, tout comme je vis uniquement dans ce but. Cette idée ne me fait pas peur. A vrai dire, bien que je ne le montre pas, mes cauchemars prouvent que je crains plus pour la mort des autres que pour ma propre mort, même si je refuse de l'exprimer ou de m'y attarder. »

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

« La révolte échouée a été très dure à vivre. Ce fut un véritable échec après tous les efforts fournis, mais également la cause d'une immense douleur. Après cela, j'ai tenté de remettre chaque chose en cause, de comprendre la faille dans les plans. Mais, malgré la déception, cela ne suffira pas à me décourager. Au contraire, ma haine, ma rage, n'a fait que décupler pour atteindre ce pourquoi chaque rebelle se bat et moi avec encore plus de radicalité. »

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

« J'ai appris à me faire à cet environnement étrange, particulier, uniforme et déstabilisant auquel les nouveaux arrivants ont du mal à s'habituer puisque j'y vis depuis ma naissance. J'ai passé chaque jour sous terre sans me poser de question en suivant le programme qui m'était imposé et sans jamais rêver à autre chose. Néanmoins, j'estime que notre district  a été obligé de se cacher pendant trop longtemps. C'est pourquoi le Capitole doit payer et la gouvernement actuel doit être renversé. »

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

« En tant que membre actif de l'armée du district treize, j'ai pris par aux événements contre le Capitole. Comment ne pourrais-je pas le faire ? J'accepte déjà très mal lorsque je ne prend pas part à une mission. J'ai donc participé activement à la Révolte bien que celle-ci ait fini tragiquement. Toutefois, je suis plus que déterminée à continuer à me battre contre le Capitole. »

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

« Les pacificateurs sont pour moi des soldats corrompus, des pions  du Capitole qui mettent leur force, leurs connaissances au service de la lâcheté. Leur choix de vie est inacceptable et ne mérite aucun pardon, seulement la sanction. Je ne ressens que du mépris et du dégoût à l'égard des pacificateurs. Ils agissent tels qu'on le leur ordonne mais sans volonté propre et pour les mauvaises raisons. Pour le moment, ils font encore les fiers mais je crois que nos forces cachent encore bien des surprises et des atouts qu'ils risquent de ne pas apprécier le moment venu et plus ils auront à nous faire face. »

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

« Non. J'ai arrêté d'y croire dès que j'ai pris conscience de la réalité du monde qui m'entourait. C'est à dire à à peine cinq ans. Si le bonheur existe, alors c'est une illusion et un caprice qui ne sert qu'à rendre chaque déception encore plus dure à supporter. Je ne m'y attarde pas car cela serait une entrave à ma réussite et constituerait une grande faiblesse. »
Alessia a voué toute sa vie au combat et n'aspire à rien d'autres, à telle point que, si tout se terminait comme elle l'espère avec la libération de tout Panem, elle perdrait peut-être l'unique but de sa vie et sa raison d'être.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

« J'ai réussi à me forger une apparence dure et froide, et je n'hésite pas à mettre la vie de mes équipiers en péril si cela s'avère nécessaire. Je suis donc capable de tuer pour parvenir à mes fins, c'est à dire à l'aboutissement positif de la Révolte. Je fais mine de ne rien ressentir à chaque vie prise et je crois fermement ne pas m'en soucier mais mes rêves sont emplis d'images de missions où j'ai dû tuer et peut-être que mon inconscient ne le supporte pas si bien alors que ma volonté et ma crainte de faillir luttent. »

➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?

« La colère. Je suis animée par une grande colère qui me pousse à être comme je suis et à me comporter comme je le fais. De plus, je suis inflexible et désire que tout se passe toujours selon mes plans. Si ce n'est pas le cas, je peux être très en colère. C'est, de plus, la colère face à l'enfermement et à l'injustice qu'a connu mon district qui me pousse à me lever chaque jour et à ne pas m'écarter du chemin que je me suis tracée et imposée de suivre. »

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé mais méthodique et organisé qui a permis d'assurer tranquillement sa survie, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est seulement un apport nécessaire.  J'EXERCE LE MÉTIER DE major dans l'armée du 13 ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime mais ne songe qu'à continuer à monter en grade. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 34 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES.

tell us your story.

PROPOSITION 1:

« Mon premier entraînement au sein de l'armée du district treize allait commencer. J'étais grande maintenant. Finie l'école. Je pouvais enfin me former vraiment pour ce à quoi j'aspirais. J'étais au milieu du rang des nouvelles recrues, bien droites sur mes jambes et le regard fixée vers notre formateur, prête à mémoriser la moindre de ses paroles. Tout comme à l'école, je voulais être la meilleure. La plus rapide, la plus forte, la plus perspicace. J'étais une fille, oui. Mais je ne me laisserai pour rien intimider. J'étais prête et comme jamais encore je ne l'avais été. Bien que le décor soit constitué d'ateliers d’entraînements et d'armes en tout genre, il m'était familier. Je reconnais l'aspect lisse et sans extravagance des murs tels qu'ils étaient dans l'ensemble du district. Dans ces souterrains qui constituaient notre protection, notre refuge.  
Tournant la tête, je regardais les personnes autours de moi. Non loin, j'aperçus Raven Abernathy. L'unique personne dans cette promotion qui pouvait remettre en cause ma place de première et qui était capable de me surpasser, bien qu'il faudrait me torturer pour que j'ose le dire. Je reportais alors mon attention sur notre professeur. Un homme à l'aspect sévère et bien batti. Il ne me faisait pas peur. Plus il serait dur et intransigeant et mieux ne serions formés.

Nous l'écoutâmes pendant encore presque une heure, restant ainsi debout. Je n'avais pas bougé jusqu'à ce qu'il nous ordonne de nous répartir en groupe devant des ateliers. N'est-ce pas ainsi qu'ils formaient les tribus à leur arrivée au Capitole ? Pendant un instant je me sentais insultée jusqu'à ce que l'on place pour la première fois une arme dans ma main. C'était un simple pistolet mais je le soupesais un instant avec fierté, puis je le pointais vers la cible placée devant moi. J'avais un casque sur les oreilles mais je me souvenais de chacune des instructions donnés par l'instructeur resté debout à ma droite. D'autres jeunes soldats attendaient derrière moi. Je me concentrais seulement sur la cible. En cet instant, elle n'était pas seulement un objet pour moi. C'était en réalité bien plus que ça. C'était la représentation concrète du but que je m'étais fixée. A savoir, vivre pour la Révolte et combattre pour renverser le gouvernement. Je respirais un grand coup. « Le Capitole, le Capitole, le Capitole... », pensais-je. Je voulais faire bonne impression dès le départ. Enfin, je tirais. La balle atteint presque le centre de la cible. Je reposais le pistolet sur la table devant moi et enlevais mon casque. Le formateur me montra comment ranger l'arme puis me donna une tape dans le dos. Je souriais intérieurement. Ma formation commençait plutôt bien. Ensuite, je me détournais pour partir en direction de l'atelier de pistage. Regardant droit devant moi, je faisais fît de mes camarades. Je n'étais pas là pour me faire des amis et encore moins pour perdre mon temps.

L'atelier de pistage m'avait occupé pendant plusieurs heures et déjà nous devions aller déjeuner, ainsi que l'emploi du temps imprimé sur notre poignet nous l'imposait. Je mangeais vite ; m'excluant volontairement de toute conversation. J'avais hâte de commencer les ateliers de l'après-midi. Je n'imaginais pas à quel point ce serait difficile et éprouvant. Nous revînmes avec discipline et en silence vers les quartiers d'entraînement. Une fois arrivés, nos formateurs nous séparèrent en deux groupes et, tout de suite, ils nous confrontèrent à ce qui nous attendait vraiment. C'était un test pour trier dès le départ entre ceux qui étaient aptes à continuer et ceux qui ne le pourrait pas. Nous devions courir, ramper, sauter, passer des obstacles et tellement d'autres choses. Devant moi, j'avais déjà vu deux personnes abandonner et une autre s'évanouir. Je voyais flou et la tête me tournait. J'avais l'impression de ne plus avoir aucun air dans les poumons et que mes jambes ne pourraient bientôt plus me porter. Je ressentais également une douleur atroce sur le côté droit. Un point de côté me faisait serrer les dents mais je continuais. Je franchissais un nouvel obstacle. Grimpant, grimpant... J'entendis quelqu'un tomber dans mon dos. Mes bras me brûlaient et je manquais de glisser avant de me rattraper de justesse à une prise. « Ne pas faire attention aux autres ! Ne pas se laisser perturber ! », me répétais-je. Je franchissais le mur pour descendre de l'autre côté. Une fois en bas, je reprenais ma course. Le formateur criait, criait. Si fort et depuis si longtemps que je ne comprenais plus un mot de ce qu'il disait. Puis, je me sentais tomber. Je m'étais pris les pieds. Avec un craquement sonore, je m'écroulais au sol. Quelqu'un me dépassa. Ma cheville me faisait horriblement souffrir mais je me relevais. Des larmes plein les yeux, je me remettais à courir. Je ne voulais pas échouer... Je devais continuer... Il me sembla atteindre la fin du parcours un million d'années plus tard... J'avais le souffle coupé et toutes mes forces m'avaient abandonné mais je restais debout. Je ne voulais pas montrer ma douleur ou paraître faible. Une fois que tous ceux qui n'avaient pas abandonné ou n'avaient pas été forcés d'arrêter eurent terminé, on nous fit asseoir. Les effectifs avaient presque diminué de moitié. Une nouvelle sélection venait d'être faite et nous étions à présent répartis en niveaux.

Ce soir-là, je partais me coucher épuisée mais fière. Je m'écroulais dans mon lit en pleurs. Je ne sais toujours pas si c'était de fatigue, de joie, de soulagement ou de peur, mais je n'en ai jamais parlé à personne. Tout comme je garderai par la suite pour moi chacun de mes rares moments de faiblesse. Ma formation commençait et je rêvais de la carrière qui s'offrait à moi. Pour sûr, personne ne pourrait se mettre en travers de mon chemin... »

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay