Rachel Elizabeth Forbes

❝ LA VIE EST LOIN D'ETRE UN LONG FLEUVE TRANQUILLE ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Bien évidemment je pourrais mourir pour mes parents, les personnes que j'aime mais également pour des convictions dans lesquelles je crois. J'ai un fort esprit critique et je suis loin d'être naïve, je ne me jetterai pas aveuglément dans le danger pour satisfaire les ambitions de personnes de pouvoir. Néanmoins je pourrais le faire pour une cause que je trouve juste. Je pourrais également mourir pour défendre une personne innocente ou pour me défendre moi. Les possibilités sont tellement infinies que je ne saurais vraiment le décrire. Avant tout et pour ce qui me concerne le plus, je serais prête à mourir dans les Hunger Games si mon nom était tiré au sort mais je serai prête avant tout à me battre pour tenter d'aller le plus loin possible, voire même gagner pour le bien être de mes parents, pour ne pas leur infliger de la tristesse. Toutefois, je pourrais tout aussi bien mourir pour que ces stupides jeux cessent et que plus un parent n'ait à voir son enfant mourir ou devenir un meurtrier pour le plus grand plaisir et la plus grande joie du Capitole.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Marc, mon meilleur ami depuis toutes petite puisque nous étions voisins. Il a été désignée comme tribu aux 74ème Hunger Games. C'était un petit blond chétif qui était d'une santé fragile. On savait qu'il n'allait pas aller très loin dans les jeux mais ce qui m'a le plus touché c'est qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour tenir le coup et qu'il n'a jamais oublié d'où il venait. Malheureusement, il est mort dans les tous premiers instants des jeux, ne sachant comment se défendre contre les tribus de carrière. J'en ai été très attristée comme beaucoup dans le district et je porte toujours sur moi le collier qu'il m'avait si gentiment offert avant de partir pour les Hunger Games pour que je ne l'oublie pas. Comment le pourrais-je d'ailleurs? Cette tragédie a provoqué chez moi une véritable hantise de ces jeux et chaque année me rappeller que moi également je peux toujours être désignée comme tribut des Hunger Games et tomber face à des tribus entraînés pour gagner. C'est pourquoi j'ai demandé 6 mois après sa mort, à mon père d'enfin m'apprendre à manier des armes, non pas pour nécessairement gagner mais au moins pour ne pas être démunie, même si je sais que contre des tribus de carrière je n'aurai toutefois aucune chance.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

J'estime que comparé à beaucoup dans le District 12, j'ai de la chance. Nous sommes loin d'être fortunés mais entre le travail de mon père comme médecin à la mine et le travail de ma mère, nous vivons bien et nous pouvons même souvent nous faire plaisir. Néanmoins je ne peux oublier ceux qui ont moins de chance que moi, qui ont perdu un de leurs parents, voire les deux. J'aide beaucoup mes parents qui font du bénévolat à l'orphelinat mais je trouve la vie parfois injuste. Je me sens presque coupable de dire que pour moi, la vie est belle dans le District 12 quand je vois tous ces gens qui doivent subir des privations extrêmes. Mon père fait ce qu'il peut et en soigne un maximum gratuitement mais ses moyens sont limités. Je sais qu'il aimerait en faire plus. Ainsi je dois souvent subir les méchancetés de certains qui me reprochent cette vie de privilégiée ou que mon père n'en fasse pas plus mais je pense que c'est leur souffrance, voire l'envie qui parle et non leur bon sens. Papa m'a appris à faire la différence. De manière générale, on respecte beaucoup mes parents qui ont toujours su se montrer aimables et ce peu importe la catégorie sociale des personnes à qui ils s'adressaient, tout en sachant également où est leur place. Ainsi ils ont su se fondre dans la population et gagner le respect de tous, peu importe leurs idéaux ou leur catégorie sociale.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Je me sens toujours très nerveuse à l'approche de la moisson. Je sais que chaque année je suis susceptible de dire adieu à mes parents et à tout ce que je connais pour un monde fait de calculs, de stratégies et de violences. J'essaye depuis 2 ans de m'y préparer du mieux que je le pouvais. Mon père m'a appris quelques astuces pour pouvoir se soigner avec du matériel rudimentaire puis depuis 1 an il tente de m'apprendre à me battre pour ne pas être démunie. Même si ce n'est pas dans ma nature, je ne veux pas non plus servir de pâture aux carrières ou aux éléments comme ce fut le cas pour Marc. J'ai mis beaucoup de temps à me faire à cette idée et à me décider à me préparer malgré les demandes répétées de mon père. Voir la tristesse des parents de mon amie suite à leur perte (bien qu'ils aient d'autres enfants) m'a fait réaliser celle qu'auraient mes parents pour qui je suis leur seule et unique enfant (ma mère ayant eu des complications lors de mon accouchement, elle ne peut avoir d'autre enfant. C'était la contrepartie de la maintenir en vie). Je ne veux pas leur infliger ça, même si je sais que si ça doit arriver, eh bien, ça arrivera. Ainsi, je suis tellement terrorisée comme tous ceux de mon âge par ces jeux, que j'ai du mal à voir pour moi un autre avenir. Je sais bien que certains ont réussi à passer au travers et ce sera peut être mon cas, si cela arrivait j'en serai bien sûr heureuse et soulagée mais je ne réfléchirais à un avenir dans le District 12 que le moment venu, comme tout le monde je pense.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Tout dépend des circonstances à vrai dire. Tuer pour tuer n'est pas dans ma nature comme tuer pour accéder à un job ou préserver mes secrets. Néanmoins tuer pour rester en vie ou pour gagner les Hunger Games me posent moins de soucis éthiques dans le sens où c'est eux ou moi. Je pense que si ma liberté ou des convictions profondes que je défends m'amènent à devoir me battre, alors oui je serais capable de tuer. Néanmoins je n'ai pas encore profondément conscience des implications qu'entraîne ce genre de décision. Je me doute bien qu'on n'en sort pas tout à fait soi-même et que c'est un acte grave. Néanmoins parfois on n'a malheureusement pas le choix et si ma vie ou celle de ceux que j'aime en dépendait, je n'hésiterais pas un seul instant. Toutefois je considère que c'est une mesure qui se doit d'être exceptionnelle. Ôter la vie à quelqu'un n'est pas une chose futile et l'importance du geste doit être gardée en tête.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ne manque pas tout en restant raisonnable. DU COUP, MON NOM A 5 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

PROPOSITION 1: La vie est loin d'être facile au District 12. J'ai beau faire partie des privilégiés, je vois bien la pauvreté qui m'entoure. Mes parents m'ont même interdits l'accès à certains quartiers de peur que je sois trop affligée de voir la maladie, la pauvreté extrême de certaines personnes. De peur que je ne vois les méfaits de faim sur les gens mais tôt ou tard il faudra bien que je m'y confronte et c'est pourquoi en cachette, je me suis tout de même rendue de moi-même dans la Veine, le quartier le plus pauvre du District 12 et ce que j'ai vu était pour moi indescriptible. J'avais d'ailleurs dû vomir dans un coin tant ce que j'ai vu était horrible. Ainsi, même si je fais partie de ceux qui n'ont pas à prendre des tesserae, à me prostituer, à braconner ou mê^me à me priver pour nourrir ma famille, j'ai néanmoins conscience du monde qui m'entoure et ce par choix. Je ne suis pas comme ces autres filles de ma classe qui prennent tous ces gens de haut. J'ai fort heureusement hérité de mon père l'altruisme et j'en suis fière.

Je suis née dans la maison familiale, près du palais de justice du District 12 il y a 16 ans. Mon père est médecin dans la Mine du District 12 et ma mère, par choix, est couturière. Elle a repris ses activités lorsque j'ai commencé à aller à l'école du District 12. Ayant eu de sérieuses complications durant mon accouchement, mon père a dû prendre la difficile décision de sauver la vie de ma mère contre la possibilité d'avoir de nouveau des enfants. Ainsi, je suis chouchoutée par mes parents mais raisonnablement, tous deux ayant pour volonté de m'inculquer avant tout de bonnes valeurs et surtout celle de l'argent. En avoir suffisamment est une bonne chose, en fait étalage, une autre.

Ainsi je dois subir régulièrement les moqueries et autres bassesses de certains frustrés à l'école et parfois mes journées sont assez difficiles. Heureusement jusqu'à maintenant, j'avais mon ami Marc pour égayer mes journées mais depuis qu'il a été sélectionné aux Hunger Games et qu'il y est mort. Il avait 14 ans et moi 12. Il m'avait dit ce jour là que tout se passerait bien, qu'il ne fallait pas s'inquiéter puisque c'était mon tout premier Hunger Games, qu'il y avait très peu de chance que mon nom sorte de l'urne et ce fut malheureusement le sien qui en est sorti. Il était trop jeune, trop chétif. Il n'avait aucune chance face à des tributs de carrière plus vieux et surentraînés depuis leur plus jeune âge. Il était mon meilleur ami, mon frère même, celui qui me protégeait par son intelligence et sa ruse de tous ceux qui me voulaient du mal et qui m'aidait à me montrer telle que je suis, à me voir telle que je suis. Depuis, je vis dans la hantise à chaque moisson. Je ne dors plus, je fais des cauchemars dans lesquels je revois l'acharnement bestial que le tribu de carrière a eu pour tuer Marc. Je revois ses beaux yeux bleus devenir globuleux et figés au sol. Comment peut-on faire ça à des enfants innocents, si jeunes ? Je ne comprends pas le fondement de ces jeux et je crois que jamais je ne les comprendrais.

Alors, une fois mon deuil de mon ami fait, j'ai bien vu que la vie serait plus dure pour moi. J'ai tenté de m'ouvrir aux autres à l'école, de suivre le conseil de mon père et de ne pas rester seule dans mon coin avec l'absence de Marc toujours à mes côtés où que j'aille mais le cap ne fut pas facile à passer. Je ne fus acceptée que par le groupe des filles privilégiées. Je les apprécies sans toutefois me sentir vraiment proche d'elles. Je les trouve très superficielles, inconscientes de ce qui les entourent et souvent assez snobes mais au moins je ne suis pas seule. J'ai essayé de m'entendre avec quelques enfants de travailleurs de la mine et bizarrement je me sens plus à l'aise avec eux mais je fus assez vite rejetée par les autres. C'est incroyable que dans un monde censé être sans classe au sein des districts, la différence entre un monde privilégié ou non soit aussi frappante et aussi hermétique. Une partie de mes camarades me juge mal si je suis amie avec l'autre et certains me jugent mal de toute façon du fait que je n'ai jamais eu faim de ma vie. Où est ma place dans tout ça ?

Lorsque j'en ai parlé à mon père dans la forêt interdite du District 12 lors de l'une de nos sorties hebdomadaires où maintenant on ne fait plus guère autre chose que ramasser des pièges et m'entraîner. Il m'a donné pour toute réponse que toute ma vie je me poserai sans cesse cette question et que lorsque j'aurai enfin trouvé ma place, elle cessera de me hanter. Pour lui ce ne fut pas simple non plus. Il était tout comme moi un enfant privilégié et se découvrit assez vite un amour pour prendre soin des autres. Déjà petit, il s'efforçait de soigner des animaux blessés ou malades qu'il rencontrait. Parfois avec succès, d'autres fois non et c'était pour lui une véritable tragédie. Alors durant l'école, il avait réussi à obtenir de son prédécesseur qu'il le forme pour devenir médecin à son tour, ce qu'il fut. Rares étaient les personnes dotées d'une véritable vocation à vouloir aider son prochain et ce, peu importe sa catégorie sociale. Il fut vite embauché à la Mine pour soigner les travailleurs blessés et remarqua assez vite que outre les éventuels accidents dans la Mine ou explosions, le manque de nourriture était leur premier problème. Ainsi il tenta de se montrer ouvert et dans son temps libre, d'apporter gratuitement des soins à ceux qui venaient le trouver. Beaucoup n'ont pas osé frapper à sa porte mais il l'a toujours ouverte pour ceux qui le sollicitaient. Le respect ne fut pas difficile à gagner mais lorsque ce fut le cas, il su où était sa place et le but que sa vie devait poursuivre. La paix alors prix possession de lui et il s'est toujours efforcé depuis à être fidèle à cet homme qu'il était devenu et qu'il aimait être.

Dire que je suis plus proche de mon père que de ma mère ne serait pas véritablement faux mais je dirais plutôt que nous avons avec ma mère d'autres relations. Elle est mon cocon maternel. Elle soigne mes pleurs comme mes blessures mais elle n'a jamais été une grande bavarde. Elle aime profondément le silence et souvent nous n'avons pas besoin de mots pour nous comprendre. Je ne sais donc pas beaucoup de chose de l'enfance de ma mère. Tout ce que je sais c'est qu'elle n'était pas comme papa. Elle a connu la faim et la misère. Cette mésalliance a d'ailleurs provoqué une rupture entre mon père et ses propres parents qui n'admettaient pas qu'il ne s'élève pas socialement dans le District par un beau mariage avec une de ces filles de la caste des privilégiés mais papa voulait rester fidèle à lui-même et a toujours aimé profondément ma mère depuis tout petit. On ne parle pas beaucoup de la famille de maman car ils sont tout simplement tous morts et leur souvenir est trop pénible pour elle. Je n'aime pas la voir pleurer même si quand elle y repense, elle ne peut empêcher des larmes de couler sur ses joues. Je sais que son père est mort lors d'un accident à la mine, je crois qu'il s'agissait d'un de leur chargement qui avait été mal fixé et qui lui avait foncé dessus. Sa mère en est peu à peu morte de chagrin. Il ne restait plus qu'elle et son petit frère. Maman a alors travaillé et fait des ménages chez les personnes privilégiées mais très vite, d'autres femmes qui faisaient des ménages l'ont calomniée et plus personne alors n'a voulu l'embaucher. Très vite la faim la toucha. Elle perdit la maison car elle n'avait plus de quoi payer le loyer et avec le froid de l'hiver son petit frère mourut dans ses bras. Elle allait connaître le même sort lorsqu'un commerçant qui connaissait sa famille et son histoire l'emmena finalement à la maison du médecin de la mine. Il ne voulait pas s'en occuper mais lorsque papa, attiré par la discussion, vit dans quel état elle se trouvait et entendit son histoire, il convainquit le médecin qui vivait seul, d'accepter. Il passa tout son temps libre à la soigner et à rester auprès d'elle. Il était fasciné par ce beau visage paisible, même s'il était marqué par la souffrance. Lorsque maman alla enfin mieux, il l'aida à se remettre. Il l'emmenait se promener et tentait de lui faire voir une autre image du District, toute sa beauté. Finalement le prédécesseur de papa s'attacha beaucoup à ma mère et s'occupa d'elle comme de sa fille. Il sermonna ceux qui avaient cru les ragots sans pour autant avoir de preuve des allégations portées contre elle et tâcha de lui donner toute l'affection et l'éducation qu'il aurait donné à ses propres enfants, s'il en avait eu. Mon père quant à lui, ne cessa pas de lui rendre visite. Lorsqu'il fut malade, elle lui rendit la pareille et resta à son chevet comme il l'avait fait mais plus par affection que par nécessité. Ainsi lorsqu'il lui fit sa demande, ce fut tout naturellement qu'elle l'accepta. Elle savait, elle sentait que maintenant qu'il était entré dans sa vie de cette manière, elle ne le laisserait pas en partir.

Je suis forte de cet amour qui existe entre mes parents et j'ai autant de respect pour mon père que pour ma mère, même si je pense que tout simplement, mon père me comprend mieux. C'est je pense pour ça que je n'aime pas me moquer ou faire du mal à plus faible que moi comme les autres filles privilégiées de l'école. J'ai bien trop de respect envers ceux pour qui chaque jour est un combat de plus contre la faim et j'aimerai sincèrement pouvoir être en mesure de faire quelque chose pour eux.

Toutefois, je suis paralysée par la peur de ces jeux et je doute que cette peur ne me quitte d'ici mes 18 ans, la dernière année durant laquelle je pourrais être sélectionnée. Je ne sais pas si je le serais et je ne sais pas si j'arriverais à y survivre mais toujours est-il que je ferai tout ce que je peux pour ne pas être une souffrance de plus pour ma mère qui s'est tant battue pour survivre et pouvoir vivre en paix. C'est pourquoi, suite à la mort de mon ami Marc, j'ai demandé à mon père de commencé à m'apprendre des choses qui pourraient me servir pour les Hunger Games, si jamais j'étais choisie. J'ai beaucoup de chance car étant médecin, il a pu m'apprendre à savoir me soigner éventuellement avec des outils rudimentaires. J'ai pu apprendre à me faire un garrot, à utiliser des plantes médicinales si j'étais malade ou si j'avais une infection. Toutefois pendant longtemps, je n'ai pas voulu qu'il m'apprenne à me servir d'armes. L'idée de tuer des animaux innocents me révoltait déjà assez mais un jour, alors que je rentrais de l'école, un groupe de filles de la Veine me tomba dessus. Elle m'encerclèrent et me passèrent à tabac jusqu'à ce que l'arrivée d'un passant les firent fuir. Maman m'aida à soigner mes égratignures et à cacher à papa ce qu'il s'était réellement passé. Je ne pense pas qu'il ait pu en être bien dupe, depuis le temps, il doit bien savoir reconnaître des marques de coups de poings mais j'ai compris à quel point la nature humaine pouvait être complexe et que dans la vie tout n'était pas noir ou blanc et encore moins les gens. Je revins alors sur ma décision et demanda la fois suivante, à mon père de m'apprendre à me battre ou tout du moins, à me défendre efficacement. Il m'appris alors les parties du corps à toucher pour pouvoir prendre la fuite ainsi que les endroits du corps humain qui saignent le plus quand ils sont touchés pour impressionner l'assaillant et avoir une chance de pouvoir m'échapper. Il m'apprit également, en dernier recours, où je devais frapper et comment pour donner la mort la plus rapide et indolore possible. Je ne devenais pas une machine à tuer, l'entraînement de mon père étant loin de celui des tribus de carrière mais je ne serais pas démunie pour autant. Il tenta de me faire tirer à l'arc mais sans succès. Je suis assez habile avec un couteau mais c'est avec un bâton que je suis la plus douée. Toutefois même si je tente de me rassurer en apprenant tout ce que je le peux tant qu'il en est encore temps, il n'est pas pour autant certain que j'aurai à me servir de tout ça un jour.

Ainsi, on ne peux pas dire que je me connaisse vraiment je suis partagée entre la fille insouciante qui respire la joie de vivre et la jeune fille déterminée à se battre pour préserver le bonheur de ses proches avec abnégation. Qui sait ce que l'avenir me réserve ?