| Sujet: Katelia au pays des rebels Mar 24 Mar - 9:11 | |
| Katelia Brianna Dashwood❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m’appelle Katelia Brianna Dashwood, mais on me surnomme Kate ou Kat. Je suis née dans le district sept, le 17 janvier 2284 et suis donc âgée de trente ans, je vis dans une auberge qui appartient à mon oncle et à ma tante, je n’ai jamais eu de frères et sœurs, même si j’en voulais, de ce fait, j’ai toujours été très proche de ma cousine, plus jeune que moi de quelques mois. Je ne suis pas très grande, j’ai les cheveux bruns, je suis plutôt menue, le genre de personne capable de se faufiler n’importe où sans qu’on la remarque. J’ai intégré le groupe des rebelles à l’âge de quinze ans. Laissez-moi vous raconter pourquoi, j’ai voulu les rejoindre. Ma mère était malade, elle avait cette maladie aux poumons depuis longtemps, mais elle s’est déclenchée tardivement, trop tard pour que les médicaments trouvés à la pharmacie puissent faire leur effet. Il nous fallait l’aide du Capitole, je suis donc allée trouver un Pacificateur pour lui demander de conduire ma mère là-bas, pour la sauvée, mais il s’est contenter de rire, d’un rire gras, un rire sans joie, avant de me bousculer pour que je reparte d’où je venais. Ma mère est morte quelques mois plus tard. J’ai alors rendu le Capitole responsable, je ne leur avais jamais vraiment fait confiance à cause de la barbarie des jeux, mais je me tenais tranquille. Là, j’étais furieuse, je voulais que sa cesse, alors j’ai rejoint les rebelles, en secret. J’avais surpris une conversation un jour, lorsque je rentrais de l’école. J’avais repéré ce que je pensais être des rebelles, je suis donc allé les trouver et je leur ai exposé les faits, ils d’abord hésité, à cause de mon jeune âge, mais je crois que ma détermination à su les convaincre. Je me débrouille très bien avec un couteau, mais je maîtrise également très bien le tir à l’arc, j’ai appris seule, à l’abri dans les bois. Malgré mon tempérament tempétueux, je sais me montrer calme et prudente. Intelligente, je réfléchis aux conséquences avant d’agir. J’ai toujours détesté que l’on me donne des ordres, l’autorité, ce n’est pas pour moi, mais je fais comme si de rien n’était pour ne pas révéler ma véritable nature. Je fais toujours attention à ce que je dis, un propos mal interpréter peut se révéler dangereux, et je n’hésite pas à mentir quand cela est nécessaire. J’ai de l’humour, je suis plutôt agile et sportive, je n’ai jamais aimé perdre, et je ne supporte pas le désordre, j’aime retrouver chaque chose à sa place. Au sein des rebelles, j’ai gravi déjà pas mal d’échelons puisque je suis désormais sous-lieutenante, ce qui veut dire que je suis chargée des détails du service et de l'instruction, moi qui n’aime pas recevoir des ordres, je suis obligée d’en donner. Au sein du district sept, je travaille à l’auberge, comme serveuse. Ah et j’oubliais un détail qui peut paraitre sans importance au milieu de tout ça, j’ai quelqu’un dans ma vie, un rebelle également, mais je ne sais pas si c’est une bonne chose, vu qu’il ne vient pas du même district, il est du Dix, résultat, nous nous voyons peut. about games and relative.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Oui, ma cousine, Gargaria, pour la 65ème édition des jeux. Cette année-là, je n’étais plus éligible, car j’avais fêté mon dix-neuvième anniversaire quelques mois plus tôt, je n’appréhendais donc pas la moisson, car je pensais, à tort, que puisque je n’avais pas été tirée au sort pour ma dernière moisson, il en serait de même pour elle. Grossière erreur. J’ai passé les semaines qui ont suivi l’annonce de son nom à me ronger les ongles, je n’y croyais, je voyais ces jeux comme une conspiration, comme une trahison, presque quatre après la mort de ma mère, on voulait m’enlèver un proche, on voulait du mal à ma famille, à mes amis, on me voulait du mal. Par chance, ma cousine est sortie victorieuse de cette édition, mais cela n’enlève rien à la haine que je ressens envers le Capitole. ➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Non, j’ai toujours détesté ça et depuis que ma cousine a été moissonnée, c’est encore pire. Je sais que nous vivons en pleine dictature et que si je n’étais pas ce que je suis, je pourrais trouver ça normal ou presque, mais ce n’est pas le cas. Je trouve cruel d’enlevé des enfants à leur famille, de les condamner à mort pour quelque chose dont ils ne sont pas responsable, je trouve sadique de nous obliger à regarder, et je trouve ridicule de nous imposer des rediffusions à répétition. On a ces gosses se faire massacrer une fois, pourquoi nous infliger ça plusieurs dizaines d’autres fois ? N’est-ce pas suffisant comme torture ? Je ne comprends pas davantage comment les citoyens du Capitole peuvent apprécier le « spectacle de l’arène », mais je suis loin d’être sotte, je sais que s’ils étaient à notre place, ils n’apprécieraient pas davantage. Pour autant, je ne les envie pas, si ils apprécient autant les jeux, c’est parce qu’ils manquent de personnalité et n’ont aucun but dans la vie. QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? Je les ai toujours admirés, c’est pourquoi j’ai choisi de rejoindre le mouvement, à seulement quinze ans. Ils font quelque chose de juste, de beau, je suis persuadée que si tout le monde s’y met, nous parviendrons à renverser la dictature de Snow. S’ils ont échoués, il y a 78 ans, c’est parce qu’ils étaient en minorité, ils n’étaient pas assez préparés, pas assez organisés, pas assez discrets. Aujourd’hui, on a l’avantage du nombre, même si ce n’est pas encore assez selon moi, mais on a aussi l’avantage d’agir dans l’ombre, et puis nous, les rebelles, nous savons que le treize à survécut, ce qui nous permet de préparer une riposte qu’ils ne verront pas venir. On joue un double jeu, c’est dangereux, mais c’est gratifiant. ➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? On pourrait facilement penser qu’une fille qui à grandit dans le district sept se sente mal à l’aise dans les souterrains du treize, pourtant, ce n’est pas le cas. Bon, je l’admets, il n’en a pas toujours été ainsi. Au départ, lors de mes premiers voyages là-bas, je ne me sentais pas bien. L’éclairage artificiel me donnait la nausée, j’avais besoin de respirer de l’air frais et non pas de l’air vicié, la nature me manquait. Et puis, avec le temps, j’ai fini par m’y faire, parce que lorsque j’évolue dans le treize, je jouis d’une certaine liberté, une liberté que je n’ai pas lorsque je suis chez moi. Et puis, là-bas, je sais que je fais quelque chose d’utile, quelque chose qui au final profitera à tous, alors j’oublie les mauvais côtés des souterrains pour la bonne réussite de ma mission. ➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Je ne sais pas. Si le bonheur, c’est se marier, fonder une famille et vivre heureux jusqu’à la fin des temps, alors je pourrais effectivement dire que j’y crois. Seulement, de nos jours, ça ne marche pas comme ça. Si je me marie, alors on s’attendra à ce que j’ai des enfants et comme beaucoup, je sais que faire naitre un ou mêmes plusieurs enfants dans ce monde, serait un acte égoïste, et je n’ai pas envie qu’on me le reprenne de force. Je pense que de nos jours, le bonheur se trouve ailleurs. Il se trouve dans les choses simples de la vie, comme un repas simple, mais bon, réalisé avec amour, un bonjour, un merci de la part d’un inconnu, un éclat de rire avec un proche. Si on cherche bien, on a régulièrement tout ça, il suffit de creuser un peu et alors là, oui, le bonheur existe. ➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ? Envie, orgueil ou colère, lequel de ses trois péchés capitaux me représente le mieux ? Quand j‘étais gamine, c’était l’envie, je voulais une petite sœur entre autres choses, mais j’imagine que tous les gosses ont ce péché. Il disparait quand on grandit, ce qui a été mon cas. J’ai perdu mon insouciance quand ma mère est morte. Bien sûr, j’avais toujours mon père, mais avec son travail à usine de transformation de bois, je ne le voyais que le soir lorsqu’il rentrait après ses heures de travail, de ce fait, j’étais constamment en colère, contre maman parce qu’elle était partie alors qu’elle m’avait promis de toujours veiller sur moi, à papa qui n‘était jamais là et surtout envers le gouvernement, qui aurait pu sauver la sauvé, mais n’a pas voulu s’en donner la peine, car elle ne représentait rien pour eux. Aujourd’hui, cette émotion ne m’a pas vraiment quitté, mais je la maitrise mieux, et j’ai tendance à manquer d’humilité, je suis fière de ce que je fais et de ce que je suis devenue, c’est pourquoi entre l’orgueil et la colère, je ne sais quel péché me représente le mieux.
JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, mais je ne fais pas partie des privilégiés, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ne manque pas, mais elle reste plus difficile à trouver pendant l'hiver. DU COUP, MON NOM N'A plus aucune de CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE serveuse dans une auberge ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime, mais sans plus. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 30 ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES MAIS j'appréhende toujours lorsque vient le temps de la moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. - Spoiler:
01. Une révolte se profile dans votre district. Vous n'en faites pas partie mais vous démasquez un rebelle dans la rue, un soir après le couvre-feu, alors que vous sortez de chez vous quelques secondes. Une patrouille de pacificateurs est sur le point de passer devant votre habitation et de le découvrir. Que faites- vous ? Vous le dénoncez ? Vous l'aidez ? Vous ne faites rien ?
Travailler dans une auberge, c’est épuisant, mais je ne m’en plains jamais, car je sais que le travail à l’usine est bien plus fastidieux. Et puis, au moins, nous travaillons pour nous, pas pour le pays. Nous ne recevons d’ordre de personnes et les clients sont agréables. Certes, ils font partis des plus aisés du district, mais comme nous, ils travaillent et viennent chez nous pour se détendre après une journée de labeur. Le dimanche est généralement synonyme de repos, ou, dans mon cas, c’est le jour que je consacre à mes missions pour le compte des rebelles. C’est justement ce que je suis supposée faire aujourd’hui. Je me trouve à un ou deux kilomètre du Sept, dans les terres sauvages, perchée sur un arbre, à attendre. J’attends. Quoi, je ne sais pas, mais je sais, nous savons que des pro-capitole doivent se rendre ici, et je suis là pour intercepter leurs paroles. Du moins, c’est ce que je ferais si je n’étais pas en train de dormir. Car oui, je dors, comme une bienheureuse, ou presque. Pendant tout la semaine, j’ai occupé mes soirées à consulter des plans, des notes, j’ai dormis que quelques heures et je suis épuisée, si bien qu’à peine avais-je terminé de m’installer en haut de ce pin, je me suis écroulée de sommeil, bercée par la brise, et je rêve … Je suis dans l’auberge, j’ai quelques années de moins, cependant, mais je ne saurais pas dire combien avec précision. Ce que je sais, c’est que je suis différente, plus détendue, plus heureuse aussi et je sais pourquoi, parce que ma mère est là. Elle n’est pas dans la pièce, je ne la vois pas, mais j’entends sa voix et son rire lorsqu’un verre se brise. Je n’ai pas le poids de mes activités illicites sur les épaules, je n’ai pas rejoint les rebelles et je n’ai jamais eu l’occasion de le faire puisque Maman est là. La nuit est presque tombée et je sais que l’heure du couvre-feu approche à grand pas, dans quelques minutes, les Pacificateurs passeront dans les rues pour vérifier que personne n’enfreint le règlement. Comme chaque soir, après avoir débarrassée toutes les tables et apporter la vaisselle en cuisine ou ma tante s’occupe à nettoyer, je passe le balais. J’entrouvre légèrement la porte pour pousser les salissures au dehors et je le vois. Une silhouette vaporeuse dans la nuit. Je ne vois pas son visage, mais je sais déjà qu’il s’agit d’un rebelle. Sait-il que les Pacificateurs approchent ? Je pourrais faire comme si je n‘avais rien vu, refermer la porte et laisser les hommes du gouvernement faire leur travail, mais je n’en suis pas capable. Dès qu’ils le trouveront ils lui logeront une balle dans la tête ou le changeront en Muet. Je ne sais pas ce qui est le pire, mourir ou devenir un esclave ? Je n’ai pas beaucoup de temps devant, aussi je lui fais discrètement signe d’entrer. Je vais le cacher. Ce n’est pas prudent, je le sais bien, mais je refuse de laisser mourir un innocent. Lorsqu’il se montre à la lumière, je constate qu’il est jeune, dix-huit ou dix-neuf ans, pas plus et il n’est pas d’ici, il n’est pas du Sept. D’où peut-il bien venir ? Comment est-il arrivé jusqu’ici ? Que cherche-t-il ? Tant de questions qui resteront sans réponses parce que je ne peux pas me permettre de les lui poser car ma famille est dans la maison. Je me hâte de le faire entrer dans un placard à balais. C’est stupide comme cachette, j’ai envie de me réveiller, de m’obliger à trouver quelque chose de mieux, mais je ne suis qu’une simple spectatrice. Une fois le placard refermé, on entendrait une mouche volée. Je reprends mon activité, comme si de rien n’était, mais surtout pour ne pas paraitre suspecte. Je n’ai plus qu’à attendre que l’escadron de Pacificateurs passent devant l‘auberge et je pourrais recommencer à respirer. Mais les choses ne se passent pas comme prévu et la porte s’ouvre. C’est eux ! L’un d’entre eux prend la parole. Je m’agite dans mon sommeil, car je le reconnais, c’est celui que j’ai supplié de conduire ma mère au Capitole, mais dans cette réalité onirique, je ne lui ai jamais adressé la parole. Froidement, il m’explique qu’un homme potentiellement dangereux erre dans le Sept et il me demande si je l’ai vu. Je réponds non, bien évidemment, ajoutant que je n‘ai pas mis les pieds dehors de toute la journée. J’espère m’en tirer à bon compte, il n’a pas l’air de me croire, mais des bruits de pas, dans mon dos, se font entendre et maman prend la parole. Le chef des Pacificateurs réitère sa question, cette fois, à l’adresse de ma mère et celle-ci répond la même chose que moi. Normale, ce n’est pas elle qui a fait entrer cet homme, c’est moi. Il semble la croire, je me dis que tout n’est pas perdu, qu’ils vont sortir et nous ficher la paix, mais l’homme se tourne vers moi avant de s’avancer vers ma mère. Sur la défensive, je m’apprête à m’interposer, mais deux autres Pacificateurs m’en empêche, là, l’autre sort son arme et tire sur Maman qui s’effondre sur le sol. Morte. Sous le choc, je n’ai pas le temps de prononcer le moindre mot qu’il pointe ensuite son arme sur moi et tire …Je me réveille en hurlant. J’ai sursauté si fort que j’en suis tombée de mon arbre, la respiration coupée. Fort heureusement, je n’ai rien, mes jambes tremblent et je ne saurais dire si cela vient de ma chute ou de mon cauchemar. Ce cauchemar. Après la mort de ma mère, il revenait en boucle, je venais d’intégrer les rangs des rebelles et j’étais jeune à l’époque, alors j’avais sans cesse peur d’être découverte. Avec le temps, les cauchemars ont cessés. Pourquoi est-il revenu aujourd’hui ? Parce que je suis épuisée serait une réponse envisageable, mais je suis persuadée que mon inconscient me prévient que nous avons mis le doigt ou la main, sur quelque chose de gros. Alors, quand ma respiration redevient normale et aussi parce que je ne crains rien ; si j’avais été découverte on m’aurait déjà arrêté ; je ramasse mon arme et la pomme que j’ai emporté et je remonte dans mon arbre, bien décidée à ne plus me laisser surprendre par le sommeil.
reality is here.
Hello, je me prénomme Jade, j'ai 22 ans (depuis le 22 mars), je suis une grande fan de littérature dystopique et Hunger Games (que je suis justement en train de relire) reste ma préférée, autant en bouquin, qu'en film, ceci dit, je ne suis sans doute pas très objectif, JLAW étant mon actrice favorite, j'adore tout ses films ... Je travaille comme secrétaire dans une association et je vis dans le Sud de la france.
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Dernière édition par Katelia B. Dashwood le Mer 1 Avr - 6:49, édité 8 fois |
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