djidane baggins

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Il aurait bien envie de répondre « pour rien au monde, mais dans le fond, Djidane pourrait mourir pour sauver la vie d'un autre être humain, en particulier s'il est plus jeune que lui. Sa mère est morte en lui donnant la vie, par conséquent, il a sa propre façon de penser sur la chose. Évidement, il ne le fera pas pour n'importe qui, car il est un peu lâche et très craintif ; il tient un minimum à la vie, mais dans une certaine situation, il n'hésiterait pas à la sacrifier au dépend d'une autre. Un sacrifice demandant énormément de courage, cela signifierait qu'il mettrait beaucoup d'importance mais surtout énormément d'espoir en la personne qu'il sauverait. M'enfin, si on pouvait éviter cette situation, ça serait quand même préférable.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Clairement : non. S'il en avait les tripes, il se crèverait même les yeux pour ne pas à avoir affronter cela. Il regarde parce qu'il y est obligé, et qu'étant donné son métier, il connaît pas mal de monde dans le district douze et donc, souvent, des tributs qui y participent. Les voir mourir le rend très mal à l'aise et la plupart du temps, à la fin, il sort pour rejeter le repas précédent qu'il a ingurgité. Il pleure et sa sœur le rejoint à chaque fois pour tenter de le consoler. Bref, c'est une véritable torture qui accroît sa peur vis à vis du Capitole.  

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Bien que cela soit difficile, oui, il y croit. Il a envie d'y croire. Quelque part en lui, une voix lui dit qu'il est idiot de penser à ça, que jamais ça ne se produira et que même s'il fait quelque chose, le Capitole est beaucoup trop puissant face aux district. Mais dans un autre, il se plaît à penser que rien ne lui arrivera et qu'un jour ou l'autre, la situation s'arrangera. Il ne sait pas du tout laquelle des deux options finira par trancher mais voir en positif lui permet de mieux tenir le coup. Il médite beaucoup à ce sujet, se pose pas mal de question. Il essaie de trouver une solution, même s'il sait qu'à lui tout seul, il n’arrangera absolument rien.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Tout aussi mal. Quand il était en âge de participer comme tribut, il était terrorisé. Il se préparait psychologiquement à mourir au cas où son nom serait prononcé et à chaque fois, c'était un « soulagement » qu'il en échappe. Cela dit, ça ne l'enchantait pas non plus car cela voulait dire qu'une autre personne était qualifiée pour y aller et qu'il était à peu près certain de ne jamais la revoir. Maintenant qu'il est assuré qu'il ne pourra pas y participer, il se sent tout de même mal à l'aise parce que cet instant est terrible et qu'il se met à la place de tous les jeunes susceptibles d'être appelés.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

A une vie plus sereine ? Évidement, il est conscient qu'en décidant de ne pas agir pour que les choses changent, il n'est en aucun cas crédible. Il se doute bien qu'il y a des rebelles et il les admire pour cela. Son plus grand rêve serait de pouvoir grandir, vivre et peut être avoir à son tour une famille dans le meilleur des monde. Ça paraît assez utopique mais pas impossible non plus. Il a de grandes conversations à ce sujet avec sa sœur, même si habituellement, ils essaient de ne pas trop en parler.

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas! - remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. J'EXERCE LE MÉTIER DE boulanger ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime sculpter du bois et me dégourdir les jambes. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT vingt et un ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson sans impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Il regarde sa sœur, l'espace d'un instant. La voir s'atteler à son travail le rend à la fois admiratif et triste. Depuis cinq ans, elle assure à elle seule le bien être de toute la famille. Julius, son petit ami, l'a rejointe il y a maintenant un an et par conséquent, l'ambiance est un peu moins pesante. Il s'occupe de faire le pain avec lui et les deux hommes s'entendent plutôt bien. Julius n'a qu'une pauvre mère dont il s'occupe et qu'il rejoint chaque soir, après le boulot. La vie n'est pas celle dont on pourrait rêver ici, mais il y a vraiment dire.
Voir des tas de gamins dont on voyait les os ressortir passer chaque matin, attiré par l'odeur, n'a rien de plaisant. Au début, il essayait de leur donner un petit quelque chose, parce que la vue est trop insupportable. Finalement, il a apprit à se cacher. A force de faire des cadeaux, les gens prennent l'habitude de venir encore et encore. C'est mal, et il se déteste agir ainsi, mais la situation l'en oblige. Pour ne pas se sentir coupable, il rejette la faute sur le Capitole, sur le gouvernement et tout ce qui s'en suivait. Peut être qu'il n'a pas tort après tout. Peut être que si le gouvernement se montrait était un peu moins égoïste, plus égal, moins... comme il était, il y aurait beaucoup moins d'enfant cadavérique devant les magasins. La situation le fait vomir à chaque fois. Pourquoi devoir subir de telles choses ? Ni ses parents, ni sa sœur, ni lui ont fait quoique ce soit qui mérite punition. Pas même la population des différents districts... tout ce qu'ils ont fait est d'hériter des conséquences qu'une des générations avant eux ont causées.

-Qu'est ce que tu regardes comme ça Djidane ? Il y a des clients qui attendent, va les accueillir ! Gronde Leyla, sa sœur, alors qu'elle vient de mettre au four une fournée de pain tout juste fabriqué.
Il s’exécute, s'excuse en bafouillant et parvient à vendre deux pâtisseries et un grand pain. Il s'agit de gens assez aisé à l'échelle de la situation du district qui sont venus acheter. Ils viennent régulièrement d'ailleurs.
Puis il les regarde disparaître, la boutique devient de nouveau vide de client. Ça n'est pas souvent qu'il y en a de toute façon. Bien que les prix ne sont pas beaucoup haut, il y a encore beaucoup de monde qui ne peuvent se permettre de mettre les pieds souvent ici. L'important est qu'ils puissent vivre avec un minimum de confort. Rien n'importe plus sa famille, ils ont toujours fonctionné ainsi.


La moisson approche et bien qu'il ne peut plus être appelé, il a toujours une boule au ventre. Loin d'être rassuré, il rejoint la foule pour assister à l'appel des noms des tributs. Une année auparavant, il avait prié pour qu'il soit épargné pour la dernière fois. Une année auparavant, sa prière avait été entendue. Mais un autre garçon y est allé à la place, comme à chaque fois. Que pouvait-il se dire au fond ? Avait-il sauvé la vie ou condamné celle d'un autre ? On ne peut pas vraiment avoir de réponse ici. Quand la mort nous provoque, il n'existe plus rien d'autre que nous. Même si elle est misérable, on tient encore à une petite partielle de vie, sans doute par espoir. C'est l'espoir qui l'a fait grandir de jour en jour. Peut être ne vivra-t-il pas assez longtemps pour pouvoir connaître une heureuse vie. Mais il se plait à croire que ça existera un jour. Sa famille n'a jamais eu de soucis particulier, du moins, avec le gouvernement. Ils ont toujours agis comme de braves petits moutons, ne demandant rien d'autre que d'être tranquilles. Malgré cela, la mort a emporté sa mère alors qu'elle le mettait au monde. Et puis son père a suivi, décédé d'une maladie incurable. Heureusement, il n'était pas seul. Sans sa sœur, il n'aurait pas su comment gérer la situation. Si elle n'avait pas été là, peut être aurait-il trouvé la mort lui aussi, à moins qu'une famille prise de pitié l'aurait accueilli. Peut être que sa sœur pensait la même chose, s'il avait été emporté lui aussi par la Mort.

Au jour d'aujourd'hui, la situation n'a pas changé pour lui. Il y a bien des choses qui se passent, mais il est encore trop... dans ses conditions. Il essaie de ne pas trop penser, pour ne pas avoir de responsabilités à tenir. Il sait que c'est mal, il aimerait changer quelque chose à cela. Comme Leyla lui dit : tiens toi à faire ton travail et tout se passera bien. Peut être qu'un jour, il rencontrera quelqu'un avec qui faire sa vie. Pourtant, ça n'est pas sa préoccupation, non. En plus, il ne fait pas beaucoup de rencontre. Quand il sort de la boulangerie, il se promène, mais il n'a pas vraiment fait de rencontre ou ce genre de chose. Ses camarades d'école... il les voit encore parfois, mais pas assez pour faire une amitié.  

La fin de journée arrive. Le dernier client repars avec un pain et après avoir rangé et fait le ménage, ils rentrent. Dîner habituel. Puis Djidane Baggins s'enferme dans sa chambre, sous sa couverture. Il regarde une dernière fois les sculptures qu'il a faite. Une jolie petite collection. Chaque soir, il les compte. Cela lui permet de ne penser à rien, et de trouver peu à peu le sommeil. Il se réveillera sans doute plusieurs fois, parce que cela fait longtemps qu'il n'a eu une nuit complète. La dernière fois, il ne s'en souviens pas. Cela fait beaucoup trop longtemps désormais...