cleopatra elphaba tenenbaum

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Flamboyante, accidentelle si possible. c'est que j'ai une fascination morbide pour ces questions là. Étonnant, j'aime être imaginative. Nous côtoyons la mort une fois par an, n'est-t-il pas intéressant d'y penser ? A l'instar de ma vie, je veut que ma vie soit un éclat, un véritable tremblement de terre. Accompagnée d'une ou deux heures de souffrance ? Pourquoi pas ? Après frôler la mort à plusieurs reprises, accidents malencontreux, on finit par y songer. Puis il faut savoir être réaliste, ces choses là arriveront... d'une manière ou d'une autre. Je ne succomberais pas dans l’arène, cela est certain, mais je ne m'empêcher d'espérer secrètement une mort aussi glorieuse que celle que vivent certains tributs. Mort par vieillesse ? Non merci.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Un petit plaisir, comme pour tant d'autres, mais aussi un moment d'attente. Etant hôtesse du district 7, je suis de prés, même de très prés les jeux, et cela depuis le lancement de chacune des éditions. Avant même que je ne frôle ce monde, je le vivais comme tant d'autres par la diffusion télévisuelle. C'était un moment que j'appréciais, et depuis que j'accompagne les tributs, depuis l'appel de leur nom, celui-ci à redoubler d'intensité. Je ne peut m'empêcher d'écraser une larme lors que mes tributs périssent dans l’arène.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Certains profitent d'une victoire bien méritée, le résultat d'un entrainement de plusieurs années, d'autres sont les réceptacles d'un heureux jeu du destin... chaque cas est différent, et je préfère regarder chacun d'entre eux avec une attention tout à fait particulière. La seule chose que je déplore est l'état brisé dans lequel finisse la majeur partie d'entre eux, dis-je avec innocence lorsque l'on me pose la question. Petite, je dévorais les cérémonies, les préparations puis les jeux en eux même. Je scrutais chacun des visages pour percevoir la pluralité de caractère, osant émettre quelques suppositions quand à la survie de tel ou tel individu. La question de leur statut a été loin de laisser qu'une trace éphémère au creux de mon esprit. Leur existence ? Loin du simple divertissement, les jeux sont là pour une bonne raison : permettre au Capitole de témoigner de son statut de maître.

➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ?

Comme chacun le sait, je suis née au sein du cœur de Panem, une cuillère d'argent dans la bouche, au creux d'un couffin brodé de fils d'or. J'ai tout eut : nourriture, vêtements, éducation, une vie insouciante dont je continue de profiter. Pourtant, je suis loin de m'en contenter, je recherche plus, plus que la richesse ou la gloire. C'est la perspective du pouvoir qui m'attire. Si les précédents sont à la portée de tous - ou presque, du moins au sein du Capitole, la possession de celui-ci ne concerne qu'une petite minorité d'individus. J'aspire au plaisir et à la renommée qui m'ont été offert il y a longtemps, mais c'est sans aucun doute  le pouvoir qui motive mon intérêt.

➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?

La gourmandise avec une pointe d'avidité. Je n'ai pas peur ou honte de mes défauts, ils font partie de moi, alors pourquoi faire l'hypocrite ? J'aime le luxe, le grandiose, l'éclat. Je ne parle pas ici de la consommation, du palpable, du facilement appréhendable. Exit les beaux vêtements, les bijoux, même si je ne crache pas dessus l'objet de ma fascination se trouve ailleurs. Ce que je recherche est dans l'air, à peine perceptible : le pouvoir, la renommée, tout cela. Et je suis rarement  rassasiée.

reality is here.

beujour les gens. mon ptit nom c'est nono, noé'. j'ai la vingtaine d'années, et j'aime squatter les forums, il s'agit d'ailleurs du premier fo hg sur lequel je m'inscris. j'ai lu les bouquins, à l'époque de leur sortie donc je m'excuse si je suis rouillée, et c'est un univers qui m'a vraiment attiré étant fan d’œuvres d'anticipation.

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tell us your story.

born to blossom, bloom to perish.

Petite ingrate. Le regard vitreux de sa mère ne collait pas avec le ton accusateur. Sur la table, devant elle, un petit tube. A l'intérieur de celui-ci, quelques cachets généreusement prescrits par l'amant de la vieille femme. Vieille oui, épouvantablement, pensa-t-elle. Oh bien entendu la trace des années passées n'est perceptible sur les traits de l'ancienne muse. Tes opérations ont fait des merveilles, gloussaient la plupart de ses amies. Pourtant le passage des ans a laissé sa trace. Has been, l'oubliée, qui vit à travers la gloire éphémère d'avoir pondue une des étoiles du capitole. Garce. Traînée. Pauvre droguée, siffla-t-elle en guise de réponse. D'un geste léger, elle envoya sa chevelure brune en arrière avant de se diriger vers la porte, esquivant le vase hors de prix qui vint frapper le mur à côté d'elle. Aucune autorité. Trop faible. Le dégoût était amer dans la bouche de sa fille. Un parent un peu plus digne aurait su s'imposer un tant soit peu, le recours à la violence et aux insultes c'était si... c'était si faible. Difficile de croire qu'elle avait quoique ce soit à avoir avec cette loque. Du bout des doigts, elle toucha la poignée métallique avant de s'engouffrer à l'extérieur. Toujours, tout ce qu'elle avait possédé, Cleopatra l'avait dû à sa mère ; ses jouets, ses robes, ses conquêtes, sa position...

Désormais, Cleopatra serait seule maîtresse de son destin. La harpie n'aurait plus son mot à dire. Que le diable l'emporte.

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Cleopatra. Un nom royal pour une petite princesse. Glinda avait toujours été une pile électrique, une fille si simple à saisir, prêtre à s'enticher du dernier venu. On ne comptait plus, sans un petit rire, tout les lits qu'elle avait réchauffé. Quelle réputation. La honte de sa famille... pas vraiment. On s'y était habitué, sans être aux mœurs trop légère au sein de la maison Tenenbaum, on n'était pas vraiment du type donneur de leçons. Chacun évoluait, à son rythme. La liberté des cœurs et des corps étaient chéries et privilégiées. Après tout celle-ci permet la création ! La jeune femme avait profité du don que la nature lui avait fait; un visage parfait, qui insufflait l'inspiration aux stylistes, et autres artistes.  Sa seule apparition savait déchaîné les foules, et rares étaient les hommes qui n'étaient pas prêts à manger au creux de sa main. Alors qu'elle fêtait sa vingt-cinquième année, l'ayant célébré quelques jours auparavant dans le stupre, et un luxe que l'on pourrait juger excessif même pour le Capitole - c'est pour dire - la jeune femme apprit son état : en cloques, d'un de ses multiples amants, lequel eh bien l'information ne serait pas divulgué. Apprenant le sexe de l'enfant, elle décida sur un coup de tête de le conserver. Les choses vint s'arranger d'elles-même, lors qu'elle finit par céder aux avances d'un de ses nombreux courtisans.  Le bougre n'avait pas pris pitié. C'était un trophée, un beau joyau. Si accepter le bâtard était un prérequis pour la seule perspective de l'avoir à son bras, il accepterait. Dur, rigide, il n'hésitait pourtant pas à céder aux caprices de sa nouvelle épouse. Le mariage fut célébré à la hâte, le futur rejeton serait déclaré comme le sien, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. 

Le poupin était à ses yeux, parfait. On ne tarissait pas d'éloges : de bons gênes disaient-t-on. On promettait déjà la petite aux podiums, et Glinda, des étincelles au creux des yeux, ne nia pas ce fait. Elle le précipiterait. Taillerait ce joyau brut, et cela à son image. A peine née, on la glissait dans des robes dessinées pour elle, la matrone n'épargnait aucune dépense. Du fait de sa renommée, les capitoliens savouraient les péripéties de la nouvelle mère à travers les nombreux magazines. Le père était présent. Pas trop. Sur les photos principalement, il fallait sauver les apparences. Il finit par sortir aussi vite qu'il était venu de la vie de la Tenenbaum, reportant son attention sur un autre jouet; alors que Cleo venait à peine d'entrer dans sa seizième année.

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« Coupez lui la tête.» brailla-t-elle, calée sur les épaules d'un gamin trop grand pour son âge. Ziggy. Elle agitait un bras en direction d'ennemis imaginaires alors que celui-ci tâchait de garder un équilibre déjà bien précaire. Le gosse de la demeure la plus proche de la leur. Alors que sa mère la gardait la plupart du temps, confinée à l'extérieur, l'enfant était un véritable souffle d'air frais. Quelque chose ne l'attirait de toute manière pas vers les gamines de son âge. Autant se lier d'amitié avec un garçon aussi extravagant qu'elle. Et pas bête pour deux sous, contrairement aux autres morveux. Ils se passionnaient pour les petits jeux de guerres, si jamais Glinda n'aurait permis à la petite de tomber dans la case garçon manqué (en l’agressant à coup de robes, rubans multicolores, et de collections de poupées) cela n'empêchait pas la paire de mimer les combats, la mise à mort au même moment que d'autres gamins expiraient dans l’arène.

Ils avaient faits les idiots, grimpant sur le toit de la demeure, elle avait dégringolé presque à s'en briser le cou. Ce n'était pas la première. Qu'elle bravait si stupidement la mort. La noyade l'avait presque emporté, habitante d'un district, elle n'aurait sans doute pas vu sa neuvième année à force de braveries inutiles.

Elle ouvrit les yeux avant de les cligner. « Maman, je suis presque morte, comme les enfants des jeux.» un sourire s'étira sur son visage enfantin. Glinda la gifla avant de l'enlacer, secouer de sanglots puis de partir en trombe de la pièce. Dans le coin, Ziggy lui souriait, assis sur une chaise trois fois trop grande pour lui. Brave-la-mort, lui chuchoterait-t-il plus tard ce jour là.

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« tu dois être si fière, Glinda» à ses côtés la petite Cleo, vêtue d'une robe ornée d'inutile froufrou. Elle avait tapé du pied mais rien n'y avait fait. Bleu pastel la mère avait voulu, et bleu pastel ce sera. Prudente, la gamine n'avait pas tenté de déchirer la robe, comme la fois où elle s'était appliqué à la destruction d'une tenue qui l'avait fortement déplu. Armée d'une paire de ciseaux, elle l'avait violemment tailladée avant de la faire tomber sur le sol, repartit dans sa chambre pour s'asseoir sur son lit et attendre le hurlement familier de sa mère et la gifle. Mains sur les genoux, elle profitait du soleil qui tapait depuis quelques jours déjà. Devant elles,  une journaliste du capitole spécialisé dans l'artistique, et la découverte de nouveaux talents. Sa voix avait su charmer les critiques, puis la population du capitole. La petite poupée au visage d'ange et aux pensées pourtant bien plus sombres.

We were the kings and queens of promise.

Ses doigts glissèrent sur la gorge d’albâtre. Empêtrée dans des draps de satins. Tous intéressés par le luxe, les visages connues. Aucun pour ne vraiment s'imposer. Des filles cherchaient  de la compagnie, voir une éventuelle promesse d'épousailles chez les plus riches, pour l'argent, Cleopatra pour la perspective que ceux-ci ne recherchaient rien de plus. « croqueuse d'hommes » l'accusait quotidiennement Ziggy en souriant. Les années avaient beau avoir passé ils continuaient à être comme cul et chemise. Son ami, son pote, son compagnon de mésaventures, son ancre et ce qui ressemblait le plus à une famille lorsque sa mère (qu'elle n’appelait désormais plus que par son prénom) était un putain de boulet au pied. Elle l'avait modelé à son image, enfin... tel avait été son désir. Finalement la créature lui avait échapper. Alors que sa mère tenait plus de la garce au cœur d'or, qui multipliait les amants, "parce que celui-ci serait le bon", Cleopatra n'hésitait pas à aligner les conquêtes sans leurres. Et le mot ici convient parfaitement. Chaque tête, un défi.

« A la prochaine ?» lui cria le blondinet, qui tâchait tant bien que mal à enrouler le drap autour de sa taille, trébuchant à moitié, alors qu'elle tâchait de remettre de l'ordre dans sa chevelure d'une main, et de chausser un de ses talons de l'autre. Elle se contenta d'un léger geste princier de la main avant de claquer la porte derrière elle. Bien entendu de telle péripétie lui valait parfois se s'attirer les foudres de quelques individus. Les fiancées de ces hommes. Alors qu'elle se rendait à une quelconque fête, accrochée au bras de son ami d'enfance, l'une d'entre elles, une fille aux cheveux striées de mèches roses et vertes (le summum du mauvais goût quand on regardait la façon dont elle avait agencé coiffure et tenue) vint la bousculer. Jalouse ? Elle écarquilla les yeux. Pas vraiment. La fille était une véritable furie. Le malheur d'avoir invité son homme dans ses draps. Elle eut le malheur de répliquer que celle-ci aurait du le tenir en laisse et la folle manqua de lui bondir dessus. Heureusement que l'ami de Cleo vint à la ceinturer. Une femme bafouée était un peu trop dangereuse pour Cleopatra. Elle patienta quelques instants, le temps que l'éconduite se calma avant de continuer son chemin.

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Les années avaient passées, les petites provocations envers sa mère avaient fini par déclencher une véritable guerre froide entre les deux femmes. Celle-ci ne se dérangeait pas pour rappeler à celle-ci qu'elle lui devait tout. A ces mots, la fille modèle se contentait de murmurer quelques insultes inaudibles avant de partir vers ses quartiers. Ses talents naturels lui avaient permis de gagner une place sur la scène publique. Toujours dans l'ombre, sa mère veillait à la perfection. Le moindre faux pas faisait l'objet de réprimandes. La fillette courait se cacher pour laisser libre court à ses larmes, jusqu'au jour où la rivière se tarit. S'endurcir, s'entêter restait la meilleure des solutions. Arrivée à l'adolescence, elle commença à fréquenter au plus grand dam de sa mère qui n'avait pas fini de rêver à la place de sa fille. Il lui fallait un prince charmant, alors que Cleopatra cherchait désespéramment le méchant de l'histoire. Les privations de sorties n'y fit rien, elle faisait le mur grâce à l'aide de l'astucieux Ziggy qui venait hebdomadairement délivré la princesse de sa tour d'ivoire. Glinda pouvait admirer les déboires de sa fille dans les magazines du surlendemain, pestait, hurlait. Et c'était repartit pour un tour.

La liberté se fit attendre mais vint assez rapidement en la personne de Macha, tante maternelle de l'adolescente. Alors qu'elle atteignait ses dix huit ans, celle-ci, par miracle, réussi à convaincre son aînée de laisser Cleopatra à ses bons soins. Elle viendrait rendre visite à sa mère tout les deux jours, un petit manège que la jeune fille redoutait tellement la vie était agréable chez Macha. Elle fit un geste équivoque et un tantinet vulgaire pour soutenir son propos, ce qui eut pour résulter de déchaîner l'hilarité du petit attroupement présent. La vie chez sa tante, plus proche en âge de la jeune fille que de sa sœur aînée, était plus douce. Aucune chaîne. Le paradis.

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« T'es folle. » beugla une des filles qui les accompagnait. « Ta gueule » répliqua-t-elle. Les mots étaient maladroits dans sa bouche, un peu mal placé pour cette petite princesse. La petite créature jetait un regard déphasée au duo dépareillé. Soirée district, on s'habillait comme le petit peuple. Cela donnait lieu à des tenues assez détonantes, principalement des haillons. C'était amusant, on imaginait la lie de Panem. La main soigneusement démanucurée de la jeune femme vint le cou du jeune. Elles repartent en gloussant, courant à tout allure, attirant les regards meurtriers des adultes alentours. Leur petit groupe, le petit cercle des favorisés, Ziggy, deux amies, et un cinquième larron qui détonnent par leur comportement, à chaque fête où ils se pointent. Infernal.

who really cares, cause it's your life.

Elle craquelait. L'armure. La carapace. C'était odieux, c'était vile mais c'était la réalité, toute nue. Entre ses mains, elle serre fermement la lettre, à en froisser le papier, l'amertume la submergea. La rage lui brûlait le ventre , au point que des larmes viennent inonder ses yeux sans pourtant vouloir couler. A quoi bon répété les mots qui aujourd'hui se troublent dans sa mémoire, évoquant l'illégitimité la honte et la peur secrète. Elle avait réussi à obtenir l'information, après des journées à tanner la darronne. L'origine, elle voulait savoir. C'était existentiel, l'information, c'est le pouvoir après tout. Il n'y avait pas à tortiller sur l’émetteur de la missive. Glinda pouvait être folle à lier quand elle s'y mettait, cherchant désespéramment à taper là où ça fait mal. L'ex-époux s'était toujours voiler la face en public, mais Cleopatra n'avait jamais ignoré  qu'elle était la fille d'un autre. Et quel autre. Un gosse des districts. Un vainqueur, qui grâce à ce statut à eut la possibilité de traîner ses basques au Capitole. L'histoire était bien trop glauque, la fière petite fille du Capitole préféra éviter de penser à une histoire tenant du ridicule. Les yeux vides de sa mère qui parlait d'une de ces multiples histoire. La grande romantique qu'elle était. C'était à en écœurer Cleopatra.

C'était triste et tragique à en crever. Ces jours qui ne vous sourit pas. Même au sein du cocon de diamant du Capitole. Peut-être l'avait-t-elle chercher pour une quelconque raison ? S'approcher un peu plus de la mort, une nouvelle fois : une fascination morbide qui lui collait à la peau. Un peu trop de substances douces, et elle s'effondra au pays des rêves alors qu'autour d'elles les cris de panique retentissaient. Overdose. Mais même pas morte, c'était que la ténacité coulait apparemment avec insistance dans ses veines.

**

Engoncée dans une robe fourreau, métallique qui soulignait avec grâce ses formes, elle passa le seuil, un sourire fin glissé sur les lèvres. Une véritable armure, un petit bijou de sa styliste personnelle. Les chuchotements se turent. Elle était de retour. Un visage familier se dirigea vers elle avant d’agripper son bras, de lui sourire et de lui plaquer un baiser bruyant sur la joue. Ziggy. Toujours à ses côtés malgré les années. Le frère de cœur, le seul à ses côtés désormais, si l'on omettait Macha. La réception où elle se trouvait était sobre. Peut-être était-t-il temps de grandir finalement. Elle n'avait rien perdu de son charme et du bagou qui la caractérisait. L'infâme sourit. « Une gamine. La politique... » il laissa échapper un léger rire. Elle se retient de l'éborgner de ses ongles impeccables. Si c'était des armes qui lui fallait, Cleopatra les dénicheraient.

C'est donc en tailleur, sur son lit, elle avait dévoré les quelques ouvrages, rapports et autres sur tout les sujets possibles. Sa stylistes - et coiffeuse, lui avait remonter les bretelles sur son laisser aller. Elle était en pleine forme pourtant, mais un peu de temps à elle n'était pas de trop. Un peu de repos et le doigté des médecins du Capitole l'ont remit sur pied en peu de temps, toutefois assez pour que l'absence soit noté malheureusement. Un petit passage qui lui fit l'effet d'une renaissance. L'occasion s'était présenté à elle quelques temps plus tard. Plusieurs postes d'hôtes étaient vacants, mais seraient certainement vite occupé. Un mélange de relation, le charisme et la beauté que l'on avait tant vanté, et son appartenance à une des grandes familles du Capitole lui avait ouvert les portes. Sa mère l'avait conduit à accepter ce poste, et pour la première fois depuis des lustres, Cleopatra avait fini par suivre les instructions de celle qui l'avait étouffé pendant tant d'années. Toute une vie de préparation eut raison des décidants qui la nommèrent au poste tant désiré. Sa prochaine destination serait le district 7.  

may the odds be ever in your favor.

Tenue impeccable, cheveux mauve pâle une coiffure élaborée, loin d'être élaborée, Cleopatra a privilégié le sobre et le distingué. Aujourd'hui, c'est par sa présence qu'elle tachera d'éblouir. Elle s'avança sur le podium. Du bout des doigts, elle farfouilla dans la bulle en verre pour en sortir un petit papier qu'elle déplia fébrilement. L'angoisse du premier jour, des premiers pas. De mal faire, de trébucher. Stupide certes, mais bien présent. Au fur et à mesure que les secondes passaient, la nervosité se dissipait. Ses "premiers jeux", Cleopatra les avaient vécu avec appréhension. Elle avait regarder les deux tributs du district 7 se faire tuer, et déjà pensait-t-elle à l'an prochain. Bien entendu qu'un vainqueur aurait été inespéré. Il s'agit de sa première expérience, et puis, le 7 ne faisait pas partie des tanières à carrières. Ni bon, ni mauvais, un entre deux.

Le coup d'éclat entre sa mère et elle était survenu quelques jours à peine après la fin des soixante-dix huitième jeux. Alors, que les choses s'étaient figés, que les visites s'étaient faites rares, une petite partie de Cleo avait espéré des compliments. Quelque chose qui aurait pu flatter son ego alors que ce qui l'attendait n'étaient que des remontrances . Elle avait fini par subir les insultes, en avaient elle même lancé quelques bien sentit avant de s'esquiver. Alors que la brune quittait la résidence, un poids quitta sa poitrine. L'avenir s'étendait désormais devant elle. Aujourd'hui, hôtesse et demain.... qui sait ?

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Très cher habitant du Capitole, il te faudra premièrement recenser ton métier à cet endroit. Si jamais tu fais parti d'une équipe de préparation pour les Hunger Games, tu ferais bien de recenser ton poste ici pour éviter de te faire chiper ton rôle.
Tu peux ensuite recenser le lieu de vie de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay