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Sujet: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:40
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B. Gadriel Rosenthal
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
DARKNESS FILLS MY HEART
AND I'M LAUGHING LOUD.
Nous n'avons pas besoin de ce qui se lève comme une marée de mort. Un bourbier noir, un cloaque ou s'échaude à gros bouillons une mauvaise onde, une longue veine d'eau sale qui s'appesantit sur le monde, qui rentre par une petite trouée dans le creux des poumons. Nous ne voyons plus la couleur de ces flots qui s'alourdissent et se lèvent avant de s'écrouler, le dur de ces murailles brisées sur un sol qui s'érode et se dérobe. Les membranes de nos yeux se couvrent de poussière. Nos doubles pupilles se remplissent de rouille. Nous n'avons plus le temps pour la douleur, plus le temps pour les longues attentes qui fendent le ventre et vrillent le coin des os, nous avons trop de nœuds dans nos intérieurs pour le supporter encore. Nous nous répandons sur le tapis. Le babil d'une âme qui disparaît sous les coutures de la nuit s'approche à pas zébrés, déliée dans le sombre, nimbée dans l'argent d'une lumière qui blesse la rétine. Nous rampons pour lui échapper mais la terreur semée dans nos poumons se fait déjà trop dure. Alors le voilà auprès de nous, de notre viande tremblante ; et entre lui et nos yeux, un souffle. Une fatigue cendrée qui ne veut pas s'éteindre : « - Des rebelles. » C'est notre nom qui résonne dans le murmure qui lui dépasse de la bouche - c'est notre éponyme souffrance, quelque chose qui roule depuis sa langue jusqu'à ses cheveux noirs en traversant les nôtres.
Nous ne sommes plus sûrs d'être vivants dans ce vacarme qui s'étouffe. Nous ne nous sentons ni exister, ni être, ni moins que ça. Dans l'éclat du silence nous disparaissons sans faire résistance ; nous nous avalons nous-mêmes, debout dans une inerte solitude. Nous respirons avec une peine qui déchire, par petites embardées qui étouffent, par des coups du cœur qui pulse et se perce lui-même. Nous cherchons de nos yeux aveugles quelque chose à toucher de nos mains de monstres. Nous ne voulons pas ça. Nous voulons tout sauf ça. Nos yeux sont sculptés aux ténèbres. Ils se polissent sous la pression toxique d'un noir absolu. Quelque part en nous, un cri séculaire nous exhorte à prendre dans nos poings la chair habitée de ce garçon. Les griffes inexorables poussent au dessus des ongles. Les crocs veulent ajourer dans cette pliure de peau une arabesque vive. Tous ces jours dans un enfer doucereux passés à oublier le goût vermeil de cet interdit n'y ont rien fait du tout : « - Voyons, ne me faite pas cette tête. Que diriez-vous que nous nous amusions un peu ? » Toutes les bêtes de la terre convergent vers ce point primal, cet instant de vice au creux d'une main qui redresse notre tête échevelée. Les nuits que nous avions enterrées, les fauves que nous avions ensevelis, toutes les choses reprennent un goût de vie ; toutes nos chimères ressuscitent. Sous leurs linceuls qui se teintent d'un pourpre glaçant il ouvre doucement la voie dans notre sentier de terreur, dans le chemin de croix qui serpente de notre pauvre cœur à nos lèvres de cire. Il tait notre refus. Nous nous fendons d'un grognement. Notre poitrine se soulève avec une frayeur surinée de crocs agonisants. Ce sont les nôtres. Nos bras possédés se referment autour de lui dans un spasme. Au fond de nos yeux qui se dilatent ce sont nos rêves blessés qui se coagulent. Que les bêtes nous escortent jusqu'au bout de tes ombres, Gadriel. Bourreau de notre paix.
ALL MY HOLLOW HOPES
AND WRONG PRAYS FOR GOD.
J’éteins la lumière et j’ouvre grand les yeux. L’obscurité m’enveloppe de son lourd manteau sombre, absolument impénétrable. Et je réalise enfin. Que cette noirceur telle que je la perçois ou telle que je la vois, plutôt, n’existe pas. Elle ne m’est ni étrangère ni extérieure. Cette obscurité est en moi. Comme elle l’a toujours été. Et comme je l’ai toujours nié en m’abreuvant de lumières artificielles. Pour la première fois aujourd’hui, j’ai étouffé l’éclat des étoiles et j’ai contemplé mon propre néant. L’angoissante inexistence. J’aurais préféré que mes yeux n’aillent pas plus loin. Que leur vision réduite dissimule à tout jamais le grand vide de mon être. Je sais maintenant. Je ne suis rien de plus qu’une âme errante. Sans couleur ni saveur. Un jour viendra où je finirai par me confondre avec les murs. Et à cet instant, je ne ferai plus qu’un avec mon absence.
Gadriel le Monstre, ignoble, infâme, atroce, démon. Les mots ne manquent pas, non. Des mots sales qui me collent à la peau. Moi, naguère si beau. Magnifique enfant, sublime adolescent ; J’ai sombré plus profondément encore, dans la noirceur et la douleur. Pourtant, il m'arrive de me souvenir des jours heureux. Du rose de ma peau. De leurs sourires honnêtes. Je me souviens. Et tantôt je crie. Tantôt je pleure. Contre toutes ces réminiscences qui ne veulent pas me laisser dormir. C’est une tourmente sans fin. À la fois sucrée et désespérément âpre. Finalement, ce n'est peut-être que le goût du sang sur le bout de ma langue.
Plus jamais de rêves où les morts s'entassent comme une masse sépulcrale de pantins désarticulés. Plus jamais de rêves aux corbeaux aussi noirs que l'ébène, porteurs de mauvaises nouvelles. Plus jamais de rêves pour un corps réduits en cendres depuis trop longtemps. Je ne veux plus rêver. Je cherche le repos à présent. Je suis chaos.
Spoiler:
NOM & PRÉNOM. Gadriel le démon. C’est l’âme hideuse et vile, c’est l’amour du vice pour le vice. Le bourreau de votre paix. Obscur maître masqué, sourire carnassier, de ses litanies sans fin que crachent ses lèvres. Un cœur d’une laideur infinie comparable qu’à la beauté de son corps. Beau ; le monde subjugué quand il est né. ÂGE. Officieusement vingt-cinq ans, officiellement : ce qu'il vous plaira d'entendre. Tricher n'est peut-être pas jouer, mais c'est la victoire qui lui importe. PHYSIQUE. Pile. Je suis masculinité. Ce long visage aux traits anguleux et cet air parfois sévère ne sont pas sans rappeler les attributs caractéristiques d’un beau jeune homme. Une étincelle vive dans l’œil et un sourire charmeur au coin viennent parfaire ce faciès de Don Juan moderne. Mais son corps n’est pas en reste. Du haut de son mètre soixante-quinze, ses membres sont élancés et ses muscles fins. Sous cette fragilité apparente, existe bel et bien une force cachée. Insoupçonnée certes mais surtout tranquille et agile. Un aigle rusé dissimule toujours ses serres. Et cet oiseau-là, aime se jouer des apparences et se soucie du moindre détail. TRAVAIL & GROUPE. Membre de l'Escouade des Masques d'Argents - Peacekeepers.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
❝ Et la fin pour moi c’est un goût de poudre, la froideur métallique qui se mêle à la chaleur humide.
D’aucuns disent que se terre un loup sous les nippes de haut de gamme que porte le jeune homme. L’élégance pointilleuse et le verbe adroit camouflent efficacement la personnalité délétère du dandy, mais à qui savait bien observer, une lueur fallacieuse n’avait de cesse de brasiller dans les âtres d’acier du diable et colportait un avertissement, celui de nourrir ses distances. Gadriel a ce très pénible feu dans les prunelles qui lancent des volées de tisons. Tous ses regards finissent en incendies. On dit comme pour les chiens qu'il ne faut pas regarder ce Félon dans les yeux trop longtemps. Gadriel est est une bête. Il n'attend pas la tourmente pour s'attiser. Gadriel s'est rompu à toutes les ténèbres : sous ses paupières ignobles flotte la chair de très vieux songes qui se caramélisent et deviennent fatalement résidus de violence. Violence a toujours été le nom commun, le premier tenant, le seul aboutissant, la réponse.
Des échos de toutes les fois où il avait frappé vibraient dans son crâne. Il n'hésitait pas. Il n'essayait pas de comprendre. Au travers du voile trouble qui lui couvrait la tête, et par ce prisme atroce avec lequel il voyait toutes les choses, la haine était si dense qu'elle ne se traversait pas. Elle était le dur radical, le monolithe devant sa peau, dans sa peau, dans le bastion absolument froid qu'il appelait son corps et qui était sa seule église. Il donnait toute son horreur sans jamais recevoir. Il crachait toutes ses cendres au goût de mort. Gadriel n'était pas à couper au couteau, il n'y avait rien à couper ; il n'était pas habité. Il était son propre parasite, le seul à vampiriser les scories de son sang, à transmuer ses aversions en amour unilatéral. Heureusement que Gadriel s'aimait aveuglément - il n'y aurait jamais personne pour le faire à sa place.
➺ QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?
❝ Nous faisons tous des choix. Mais à la fin ce sont nos choix qui nous font. On ne garde que l’aboutissement des choses, le commencement n’a pas d’importance quand c’est son dénouement qui nous marque le plus et qui prévaut. La route aussi sinueuse soit-elle ne peut se mesurer à l’apothéose du dernier acte.
Gadriel comprenait les écarts drastiques entre la provocation et l'offense. Il différenciait ce qui n'en valait pas la peine de ce qui était très important. Il n'était pas l'idiot que voyaient de leur petite place ceux qui essuyaient son courroux. Seulement Gadriel avait, au bord des lèvres, tous ses organes au même niveau. Et il crachait en même temps son cœur, son foie, ses poumons, ses reins, son intestin avec la même colère, le même dégoût macéré dans la bile, dans la crasse de son ventre, la mauvaiseté native qui dormait tout au fond de ses pores et bien plus loin encore. Gadriel était mauvais de la surface à la lie et il ne fallait espérer de lui qu'une implosion qui de toute évidence, vous aurait dans son souffle comme premier dommage collatéral. Il n’y a pas l’once d’une pitié qui fendille son fard d’indifférence. Pas la caresse d’un regret pour alléger le marbre de son cœur. Il voit rouge, partout, et cette couleur lui plait diablement.
Il est plus humain qu'il en a l'air pourtant, Plus humain que vous, plus humain que tous, plus terrestre que la chair, plus mortel que le cœur. Il ne craint pas de prétendre et ne craint pas d’affirmer. Lui - il sera le déluge.
➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ?
❝ Je me retourne dans mes apparats de meurtrier et grogne, animal que je suis. Plus irrité que jamais, je suis à la veille de perdre ma raison dans ce cauchemar insensé.
L’alchimie du désespoir opérait dans un silence qui découpait le noir. Il voyait le monstre à l’estomac bouillant et à la gorge anthracite, il voyait les traits qui se déconstruisaient, il devinait les ires secrètes qui lui rongeaient les lombes. À l’intérieur de lui, la colère se transposait, décalquée sur la peau brûlante de l’autre. Il ne s’inspirait pas de ce qui traversait le cœur de - il le devinait. Il le ressentait. Cela s’appelle l’empathie.
Dans ses veines, il y avait un poison particulier qu'on ne trouvait ni dans le cœur d'un fauve, ni dans les fibres des livres les plus noirs. Il n'y avait pas de problème chez Gadriel, et son sang n'était pas moins rouge ou plus vert selon la lueur d'une fenêtre. On coupait le mal à ses radicaux pour qu'il n'étouffe pas les bocages ; mais il n'y avait rien à couper chez lui. Gadriel n'avait pas de mal enraciné. Il était le mal. Il l'était. Il le respirait. Il était son propre mal, celui des autres, celui de tous. Il ressentait le silence plus qu'aucune autre chose. Dans les heures du noir où il n'arrivait pas à dormir, lorsqu'il se demandait si ce qu'il faisait était juste, lorsqu'il sentait dans le lit de ses artères un sentiment incontrôlé grandir, les choses devenaient limpides. Elles tombaient sous le sol comme un homme tombait sous les coups.
Gadriel n'était pas récupérable. Il n'était pas soignable, pas curable - pas de topique à infuser dans son corps, pas de cataplasme à appliquer sur sa peau, rien, le néant, un vide personnel et absolu partout et nulle part à la fois, un trou noir de souillures et de vice qui n'essayaient même pas d'être latents. Il n’avait pas cherché la solitude - c’était elle qui, insidieuse, s’était glissée dans ses fissures. Son être délabré, son cerveau malade, toutes ces choses en lui avaient été frappés de cette foudre évidente. La solitude était venue à lui, et avait prit place en silence. Gadriel était un hôte patient : il offrait à cette solitude qu’il avait laissé entrer le gîte et le couvert, il la nourrissait de ses litiges et de ses combats. Alors, avec un naturel frappant, elle était restée. La solitude était une amie tenace, agrippée jusque aux fonds de ses os. La solitude était une tache indélébile qui lui tatouait le squelette. Elle était son ombre et son amante, et l’unique chose qu’il lui restait.
Il est cette hécatombe à petite échelle. Il est cet assassin jamais désolé de son crime et ce fou sanguinaire qui ne boit que du sang. Il est cet animal aussi bête que ses pattes, aussi bête que sa queue, qui poursuit celle d’un rêve, cet être aux longs bras mous qui veut manger le monde. Il est ce roi ridicule, ce roi qui sombre : ce roi pantelant qui regarde une ombre, et l’écoute, et qui ne répond rien. Il n'a pas d'autre Gadriel à présenter au monde que celui-là.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?
❝ Un musc familier happe mon esprit lorsque ma truffe surplombe son crin ; ce parfum gratte-t-il dans le capharnaüm de ma mémoire pour y dénicher un ou deux bonheurs d’antan ? La liberté et le temps ayant fait son œuvre, ne restent plus que des miettes sur une page blanche.
Observe, l’œil frappé de dépit, le faste de son empire fondre dans l’urgence d’une rédemption. Exit les fioritures et les ornements. Il a scalpé les murs, annihilé les dernières empreintes de ton existence. Les voix de tous résonnaient dans son crâne, elles fusionnaient en un seul et même écho qui vrillait sa tête jusqu'au fond de ses tympans. La vindicte se répandait le long de son épine dorsale, terminait sa course dans ses vertèbres - une résine d'insultes et de rancœurs infinies avait pris son corps dans un ambre sordide. Gadriel ne sentait plus ses os. Ses centres nerveux ne répondaient plus, ses extenseurs étaient figés, il ne pouvait faire un geste sans avoir l'impression de le commettre.
Lorsque ses lèvres se décollaient l'une de l'autre, sa bouche s'ouvrait sur un brasier. Un brasier et des mots perdus dans une gorge caverneuse. Quand Gadriel parlait, c'était toujours pour mettre une menace à exécution, ployer des genoux outrecuidants, faire ses adieux à un condamné. Désormais ce n'était plus une voix qui résonnait au-delà des lèvres, c'était un silence qui n'avait pas de limites. Le vide dans sa plus grande finitude. Il avait toujours été celui qui agitait la peur dans les organes des autres : après cette peur intense, la chair gourde doit se désinfecter de tout ce qui l'entoure. Elle est frêle, et minable ; et dans cet instant où elle est offerte, où elle ne peut se défendre, Gadriel arrive. Il sent quelques spasmes sur la peau, il sent ce qui est vulnérable et à la merci. Alors, sans cérémonie, il brise. Il sait qu'une égratignure suffit.
Ce soir Gadriel n'est pas la peur. Il n'est rien, sinon cette petite fraction minimale de silence, ce corridor fait de néant, ce passage à vide entre la terreur et le retour à la terre. Ce soir, Gadriel n'est pas grand-chose - et personne ne veut de lui. C'est exactement ce qu'il veut, c'est très bien. Dominer seul, panser ses blessures seul, se relever seul. Il sourit. Et il hurla. Il hurla de tous ses poumons. Il hurla de toutes ses forces, et toutes ses forces ébranlèrent la salle. Son cri de mort n'était pour personne. Avalé, suffoqué, il se perdit dans le gouffre ouvragé, éclata sur les mosaïques des thermes, se fit millions d'étincelles réduites au néant le plus noir. C'était le dernier cri d'un roi - embrasé aussi vite qu'éteint.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?
❝ Lorsque tu as commis l’irréparable, cette autre première et dernière fois, tu es devenu ce Mr impétueux, impérial. Ce Mr respecté, ce Mr polémiqué auquel répond un meurtrier.
Litanies de mensonges, tissus d’insanités. Comment y démêler la vérité ? Gadriel est-il démon, prophète des Enfers, venu délivrer le peuple de ses vertus mensongères ? Gadriel sait le monde être un brasier, la sève qui l’anime être un élixir. On ne fait rien de bon avec cet élixir. Il suinte et gicle comme l’acide, il sort de son lit et ronge ce qu'il touche. Il est le mal qui rampe sur les sillons de la terre. Mais Gadriel est le mal supérieur, il est le mal qui dira aux autres de se coucher plus bas encore que dans l'abîme.
Lorsque l'on regardait Gadriel, on voyait un empire stagnant, infusé de rouille et de cendre, un vieux royaume menteur construit sur des trous noirs. On voyait le bancal, l’endormi et le latent, on voyait la paresse dans l’ombre d’une promesse et l’inaction dans la commissure de ses lèvres. On voyait de vieux pylônes usés qui ne supportaient rien. On voyait rancir l’embrasure de la porte qui ne s’ouvrait que sur du néant. Des discours vérolés s’élèveraient du sable, et retomberaient dans le sable. Dans leur chute ils feraient un petit nuage de silence - et les choses reprendraient doucement. En Gadriel, on n'y voyait rien, juste le vide, l’oxyde, le mort futur, dans son suaire. L’échec et la punition qui tomberont tel un couperet.
Cependant, il ne faut pas déshumaniser Gadriel pour se rassurer et se dire que les humains normaux sont incapables de choses horribles. Il a des organes oxygénés par du sang, il aime les dessins animés et les livres d’image. Il n’aime pas les légumes et pleure en lisant des livres. Les monstres sont humains.
Spoiler:
Nous les appelons "monstres" parce que les sentons loin de nous, et donc nous les voulons "différents". Au contraire, ils nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l'idée qu'un de nos semblables est capable de telles atrocités. En partie pour absoudre notre nature. Les anthropologues appellent ça la "dépersonnalisation du coupable", et cela constitue souvent le principal obstacle à l'identification d'un tueur en série. Car un homme a des points faibles et peut-être capturé. Pas un monstre.
Le Chuchoteur ▬ de Donato Carrisi
JE VIENS D'UN MILIEU DÉFAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE TIENT BIEN PLUS DE LA LÉGENDE.. DU COUP, MON NOM N'A PLUS AUCUN RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE PACIFICATEUR ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AIME BIEN. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT VINGT-CINQ ANS, J'AI DÉJÀ PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J'APPRÉHENDE. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story.
Distillons nos haines,
ET BUVONS A NOS SOUVENIRS
Silence funèbre. Il invite, impose, aboie au corps et à l’esprit de trouver fissa repos avant que les spectres de mes affres s’esbignent du frimas de ma mémoire pour déambuler dans les méandres de mes tristes pensées. Ces maudits fantômes qui guettent sous le même suaire la première faille pour rosser l’âme de leur sac plein de remords, attendent et cherchent résolument un moyen pour ébrécher le roc de mon cœur. Mes pensées ? Rien qu'une vague pique cérébrale, la dague de la pensée qui fuse, comme une évidence trop refoulée, alors que je marche, paisible en apparence. Mes pas ? Pesanteur dérangeante sur la Nature en valse charmante. A la nitescence flamboyante d'une torche murale, ma gueule de jeune lion est ravinée, un voile de désenchantement jeté sur les babines au rictus exaspéré, un autre morne sur les iris de givre troublées par les noirceurs qui rôdent, à peine brimées par les faibles striures d’une lune timide. La laideur est habilement mussée sous les nippes, terrée sous une beauté hypocrite. Et s'ensuit alors une chute pérenne dans les sibyllins abysses de mon subconscient, je me souviens.
Il devient possible, lorsque l'on a plus rien, de tout entreprendre. Au plus bas du bas, sur le dur de l’abîme, rien ne peut plus se perdre. Alors il y a deux choses à faire : se relever et grimper, ou creuser encore ; Le sol ne sera jamais plus tendre pour moi.
Il n'y a pas d'enfant qui puisse naître sans mal. Personne n'échappe à la bêtise et aux idées imbéciles. Mes parents ont toujours endossé le rôle de parfaits marionnettistes. Des filaments ont été accrochés aux organes de leur unique pantin pour en contrôler et le cœur, et l’esprit. Quoiqu’ils ont toujours tenté de m'inculquer de bonnes valeurs afin que je devienne à la fois un homme aimable et responsable, ils n’ont réussi qu’à me hisser aux seins des ressacs d'une folie flambant neuve, des cris de démons transfuges qui ont trouvé en moi un confortable logis, des tremblements d'une charogne parasitée de petites bêtes invisibles qui ensemble font en moi un essaim de douleur. « - Il faut que tu l'acceptes. » Ça commençait toujours par "il faut". Il faut beaucoup de choses. Il faut faire attention. Il faut être silencieux. Il faut se ressaisir. Parfois il y avait "Il ne faut pas", mais c'était bien plus rare. Il ne faut pas crier. Il ne faut pas toucher. Il ne faut surtout et absolument pas s'énerver. L'impératif pendait à la bouche de mon beau-père, qui pas une fois dans son errata de vie de chef de famille ne m'avait regardé en face. « - Tu t'y habitueras, tu sais. Tu en es tout à fait capable. Il faut être fort. » Énoncer sans en penser un mot une flopée de lieux communs avait toujours été la spécialité de cet homme simplet et quelconque qu'avait fini par épouser ma mère au printemps dernier. Pour la première fois, la pudeur ne m'étais pas étrangère, et j'ai sentis s’appesantir sur moi les retombées d’un cataclysme. On m'avait juste recouvert comme une tombe qu'on ensevelit.
J'étais las. Las de toute cette insipidité, de cette pauvreté, par les autres acceptée, par les autres appréciée même. Ce que je voulais ? L'excitante danse du nouveau, le vrai nouveau ! Pas ce renouveau stérile que l'on nous impose chaque année. L'unique renouveau qui ne perd jamais de son luisant est celui des écosystèmes qui l'entourent ; Et mon vœu fut exaucé. Voilà que l'étalon que je fus, pour la première fois de son histoire, s'était retourné pour mordre la poigne qui tenait ses brides, et dans un élan de vésanie salvatrice, s'esbignait au triple galop vers le point cardinal qu'il aurait lui-même choisi. Vers un horizon où luisait une aurore polaire, porteuse d'énigmes et de mystères qu'il était paré à confronter, l'aisance en guise d'opiacé ; Le Capitole. Un libre arbitre salutaire.
Aujourd'hui je claque des doigts, aujourd'hui je tape du pied, cogne sur mes dents tous mes ongles arrachés, et dans chaque geste tempétueux fait rugir une colère aux mille millions de nerfs. Aujourd'hui, il y a un désastre qui repose à l'intérieur de moi. De ses mains ravagées par des éclairs spasmodiques, je tente de me reprendre et de me mettre debout. Avec ma colère solide, je colmate mes fêlures, étale toute ma salive pour recoller les morceaux, gratte avec mes dents la rouille de mes jointures. Mais comme piégé par l'ineffable, je m'effondre toujours. On ne peut pas exister à nouveau quand on a cessé d'être un homme. A l'ombre repoussante de mes propres délires, je déconstruis le royaume que je n'ai jamais su finir, et mâchonne la couronne qui ne s'est pas faite à mon crâne. Plus bas que le chantier de ma tour de Babel, dans la poussière d'un silence qui ne s'érafle que de quelques cris, je ne demande à personne à quelle heure le roi est mort. Je l'inhume derrière des cheveux fous qui calfeutrent tous mes vides. Il n'y a plus de désirs écrasants, de triomphes inventés et de fantasmagories de pouvoir ; Le temps a éviscéré mes vœux de règne comme on écartèle un condamné, et je regrette.
Lorsque je les ai abandonnés, ils ne m’ont rien dit. Je crois qu’ils me haïssent. Je crois qu’ils ont peur en voyant le tréfonds de moi. J’ai tacheté une famille gentille et aimante de tous mes vices et de toutes mes frasques. J’ai tiré sur des innocents qui se rendaient et j’ai exécuté ceux qui n’avaient rien fait. J’ai massacré l’amour avec ma jalousie et mon égoïsme. J’ai suicidé les espoirs qu’ils avaient pour moi.
Par cet act, je n’ai jamais tant prouvé que j'étais par ici le plus détestable.
reality is here.
Heyy Moi c'est .Heàrtless, ravie de me compter parmi vous Je suis une rpgiste depuis quelques années, mais n'est réellement commencé les forums qu'il y a deux ans de cela. Que dire ? J'aime les pommes Et je suis une grosse bouse pour les présentations, aussi... Bref, n'ayant jamais vu/lu les Hunger Games (néanmoins j'ai flashé sur le forum :bla: ) j'espère être à la hauteur de vos attentes et que mon ptit personnage vous plaira
Dernière édition par B. Gadriel Rosenthal le Sam 7 Fév - 13:25, édité 22 fois
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:47
Je t'aime. Tu vends du rêve. Je veux un lien ok.
BIENVENUE PAR ICI Bon courage pour la suite, j'ai hâte de tout lire
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:49
Merciii toi Aucun soucis pour le lien, je t'en garde un bien au chaud héhé (Je ne vois pas souvent ta célébrité sur les forums, j'aime beaucoup )
Dernière édition par B. Gadriel Rosenthal le Jeu 5 Fév - 21:12, édité 2 fois
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:50
Welcome, mysterious man
Bon courage pour finir ta fiche
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:57
Wah, personnage très sombre incoming, c'est magnifique ce que tu écris
Et puis... JACK, BITCH, JACK J't'aime aussi, voila ! XD
Bienvenue sur MJ, hâte de voir la suite de ce personnage :D
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 20:57
Merci beaucoup, moi aussi je l'aime beaucoup ce monsieur qui n'est pas chinois hein Je repasse juste te faire ça parce que j'aime vraiment ton style d'écriture:
*s'enfuit en courant maintenant 8DDD*
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 21:15
Rahhh, stop les compliments, vous allez me faire rougir ! J'en mérite pas autant
Mercii beaucoup, vous êtes des chous Je vous aime déjà Seeley > On fait des bébés si tu veux
Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011△ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 21:36
Bouuuh, un pacifi faut les éradiquer Non je plaisante quand ils sont sexy comme ça on fait des exceptions (et on vous transforme en esclave sexuels )
Bienvenue sur sur MJ en tout cas Ton début de présentation est trop intéressant, j'ai hâte de lire la suite Et on dirait pas que t'as jamais lu les bouquins, tu l'aurais pas dit je l'aurais pas deviné perso
Bon courage pour la fin de ta fiche du coup, elle promet
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 21:46
Ok alors toi je t'aime bien, ta fiche est trop classe, l'apparence, le contenu... Je vais te dire, ça m'a même reboostée à écrire Et puis Jack, on en parle ou bien ? Bienvenue, j'ai trop hâte de voir le reste de ta fiche Edit : Et puis ta signature aussi Edit 2 : Et ton pseudo aussi j'ai oublié
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Jeu 5 Fév - 23:08
Merciiiii beaucouppp Vous me gâtez Je suis ravie que le début de ma fiche vous plaise et j'espère vraiment que le reste vous charmera tout autant
Thybalt > Vraiment ? Pourtant je t'assure, je ne connais que de nom, mais mercii ça me fait plaisir de savoir que je ne fais pas fausse route pour le moment Léo > Ohhh c'est vraiment chou ce que tu dis Je suis contente de t'avoir reboostée en tout cas Puis, on parle de Jack quand tu veux, je suis à fond sur lui en ce moment
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Ven 6 Fév - 10:03
Ok. Je t'aime. Déjà de 1, Jack, superbe choix qu'on ne voit que trop rarement. HTGAWM c'est genre ma série fav du moment. De 2, ce début de fiche qui tue. De 3, toi + moi = lien qui déchire.
Bienvenu sur MJ et bon courage pour ta fiche
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Ven 6 Fév - 12:37
Merciiii Tu as tout mon amour
Je ne pensais pas que Jack était un choix rare, pourtant je le voyais souvent sur les forums (du moins, ceux qui me faisaient de l'oeil ) Je te réserve un lien sans problème mon beau J'essaye de terminer ma fiche au plus vite, j'avance bien pour le moment
Jaime F. Walker
△ correspondances : 856 △ points : 0 △ multicomptes : alaska t. rhodes : pearl i. whything △ à Panem depuis le : 05/03/2014△ humeur : contrôlé par la folie de la mort △ âge du personnage : 39 ans
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Ven 6 Fév - 18:08
Ce personnage envoie tellement du paté .... Je veux un lien avec Jaime ou Alaska étant donné que tu traînes parfois au capitole a cause de ton statut de vainqueur
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Ven 6 Fév - 18:31
Merciii, je suis ravie qu'il te plaise, je me donne du mal Pas de soucis pour le lien, je te le réserve de ce pas ! Avec les deux même, si tu le souhaites
EDIT ; Petite question J'ai mis mon personnage garde, ne le voyant que très peu chef, cependant y aurait-il d'autres postes intéressant chez les pacificateurs qui pourrait accueillir un tel excentrique ? Quelque chose à promouvoir ?
Invité
Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity. Ven 6 Fév - 18:58
Il n'y a rien de précisément défini sur le forum mais je pense que tous les grades et statuts de l'armée (je dirai plutôt de voir du côté de l'armée US vu que Panem vient des USA) sont valables
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Sujet: Re: GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity.
GADRIEL ▬ I'll start again with a brand new name and eyes that see into infinity.