✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
« Rapport journalier du vingt-huit décembre 2311, neuf heures quinze du matin, par le docteur Jeffrey Dawkins. Le retour de la jeune Harper parmi nous semble porter à controverse. Le sergent Andreis-Wheeler a délibérément défié l'autorité du Président Coin pour obtenir le droit de la ramener dans nos souterrains. La jeune fille a été ramenée la nuit dernière, blessée. D'après le rapport du sergent, il y a eu confrontation directe, durant laquelle la patiente a eu le coude brisé. Après rapide examen, il semblerait que ce ne soit pas sa seule blessure physique depuis sa disparition il y a six mois. De nombreuses nouvelles cicatrices ont été ajoutées à sa collection, entre son temps passé au Capitole, et son retour ici. Et j'ai bien peur que ça ne soit malheureusement pas notre principale source d'inquiétude. Pour avoir eu à faire aux méthodes du Capitole, nous savons que si elle est toujours en vie, c'est qu'elle avait une quelconque utilité à leurs yeux. Sans doute étaient-ils heureux d'avoir réussi à mettre la main sur l'un des tribus sauvés suite à l'annonce de notre mouvement. Ainsi, en mettant en ralliant Harper à leur cause, ils montrent aux Citoyens qu'ils sont eux aussi capables de bonté. »
...
Les médecins disent que tu souffres de trouble de stress post-traumatique complexe. Une gentille façon de dire que t'es tarée. Tu es impulsive et instable. On t'a toujours dit que tu avais le sang-chaud, que tu avais souvent tendance à t'emporter facilement, et de répondre de manière assez violente. Utiliser tes poings a toujours été une échappatoire plus simple que la parole pour toi. Tu n'offres plus ta confiance. Tu n'en a plus envie. C'est plus fort que toi, mais tu repousses la plupart des mains tendues vers toi, préférant t'isoler, et garder ce comportement asocial qui te caractérise si bien aujourd'hui. C'est une putain de mauvaise idée, tu le sais ça. Mais bon, t'es tout aussi bornée que t'es dérangée, alors les gens peuvent te le pardonner. Ou faire semblant. Aujourd'hui, ton monde tourne autour de cette zone restreinte qu'est l'aile médicale du district 13. Les rares nuits où tu dors comme il fait, tu rêves de ces grands espaces de chez toi. Les forêts immenses où tu passais des heures à chasser d'abord avec ton père, puis plus ou moins seule. Le district 9 te sembles si éloigné aujourd'hui. Tu as ce sentiment permanent de vide, et rien de ce que tu puisses faire ne semble capable de le combler. Par moment, tu sembles absente, comme déconnectée de la réalité. Peut-être est-ce pour le mieux ? Comme un vague moment de répit durant lequel tu n'as plus à souffrir de ce monde cruel qui t'entoure.
Quand tu relèves les yeux, le reflet que tu aperçois dans le miroir te terrifie. Normal. Après tout cette fille est morte lors des soixante-quinzièmes hunger games. Le sort ne t'a pas vraiment été favorable, hein ? Toi, tout ce que tu vois, ce sont toutes ces cicatrices, trop visibles à ton goût. Une véritable oeuvre d'art à toi toute seule. Une fois, tu t'es amusée à les compter. Enfin, celles que tu pouvais voir, en tout cas. Tu en a dénombré prêt d'une vingtaine. Sur tes poignets. Ton coeur. Ton visage. Tes bras. Tes épaules. Tes jambes. Bon nombre d'entre elles datent d'avant tes jeux. Après tout, tu étais une véritable casse-cou dans tes jeunes années, et des blessures, tu en a accumulé au fil des années. Est ensuite venu le temps des jeux. Puis celui du Capitole. Quelle belle époque. Tes yeux azurs autrefois brillants et espiègles, sont aujourd'hui mornes et ternes. On dit que les yeux sont le reflet de l'âme. Si c'est vrai, c'est encore une preuve que la tienne t'a été arrachée. Tes sourires ne sont plus que des rictus forcés, tu fais semblant d'aller bien, mais au final, tu ne trompes personne. Sauf peut-être toi.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
Amusante question que vous me posez là. Comment je vois ma mort... Ce qu'il faut réellement se demander dans mon cas, c'est comment je l'ai vécue. Comment j'ai vécu ma mort ? C'est plutôt paradoxal, avouons-le. Mais pour répondre à votre question, je n'arrive pas à visualiser ce moment fatidique de ma vie. Pas dans un futur proche ou lointain. Je peux même aller jusqu'à dire que ça ne me fait ni chaud, ni froid. Pas après que j'ai eu à passer par là par deux fois. Alors une de plus, une de moins... Je suis plus à ça près à vrai dire. Ma mort, je l'ai acceptée. Tout comme j'ai accepté celle de mes proches au fil des années. Je l'attends à bras ouverts, cette délivrance tant attendue. Et pourtant, elle semble être là uniquement pour me narguer. Elle prend ceux qui me côtoient, et me laisse regarder, totalement impuissante. On pourrait croire que dans un lieu tel que Panem, la mort est une délivrance, qu'elle est une ultime et sans doute unique forme de liberté. Qu'ils sont naïfs, ceux qui croient à ces chimères. Il suffit de regarder ces tributs récupérés dans l'arène au fil des années. Leur a-t-on demandé leurs avis, avant de leur arracher cette ultime délivrance ? Bien sûr que non. Ces enfants n'avaient après tout, aucun droit. Ils n'étaient que des tributs, rien de plus. Et moi, j'ai regardé mon âme mourir, ne laissant derrière qu'une coquille vide de toute envie de se battre. Si tels étaient les desseins du district 13, qu'ils soient acclamés, ils ont réussi à créer des abominations pires que celles mises aux point par le Capitole. Ils m'ont créée, moi. Une entité meurtrie, et vide.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
Mes meilleurs amis. Mon frère. D'autres gamins que je connaissais et qui n'avaient pas mérité ça. Moi-même. Je crois que c'est déjà bien suffisant comme liste, non ? Année après année je les ai regardé partir jusqu'à avoir à y aller à mon tour. C'est comme si on avait décidé que me prendre tout ce qui comptait le plus pour moi, avant de finalement m'achever. Une sorte de machination sordide destinée à... J'en sais rien. A me faire souffrir avant de porter le coup fatal ? Je ne vois que ça, honnêtement.
QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?
J'ai pas réellement d'opinion là-dessus. Après tout, j'ai été dans les deux camps. L'un par choix, l'autre par contrainte. Et tout ce que j'ai gagné, c'est d'être traitée comme une paria aux yeux de tous. C'est vrai que c'est dommage. Il y a eu des pertes. Beaucoup de pertes. Donc certaines irremplaçables. Et moi... Je suis toujours là, sans aucun rôle à jouer. J'aurai pu être une perte acceptable, contrairement à d'autres.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?
Comme une étrangère. Comme un sale rat de laboratoire. Ni plus, ni moins. J'ai l'impression d'être une bête curieuse, qui fascine le corps médical, et qui terrifie le restant de la population. Vous verriez ces regards que me lancent tous les patients. Le genre de regard que je réservais aux Pacificateurs quand j'étais petite. Un mélange de peur et de mépris. Et la manière dont me parlent les médecins... Comme si j'étais une enfant. “ Alors Kathleen ? Comment ça va aujourd'hui Kathleen ? On se sent mieux ? Bah alors, on prend pas ses médicaments. ” ... Ca va pas mieux que d'habitude. On ne se sent pas mieux, et non, on veut pas prendre ses médicaments parce qu'ils endorment nos sens. Juste... La ferme. Foutez moi la paix.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?
Oui. Et non. Enfin, les derniers événements auxquels j'ai pris part, datent d'il y a plus d'un an. Entre temps... Disons simplement que mon engagement envers Coin et les rebelles, a plus ou moins été mis à rude épreuve. J'ai ouvert les yeux, et me suis rendue compte que leur cause n'était pas aussi juste que ce qu'ils prétendaient. Après tout, ils n'hésitent pas à sacrifier les leurs. Des dommages collatéraux acceptables. C'est ce que nous, tributs avons été. C'est ce que des gens comme Miléna ont été également. Une pièce remplaçable dans l'armée du treize.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A plus aucun RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. JE N'EXERCE aucun MÉTIER ET POUR TOUT VOUS DIRE, ça me convient parfaitement. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 21 ans J' ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je me fiche totalement de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Coucou je suis nouvelle et je suis perdue :kathleen:
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 1:04
tell us your story.
✗ ✗ ✗
bastille ; things we lost
❝ the little girl i once knew. ❞
Je courais à m'en déchirer les poumons. Il fallait que j'aille prévenir Rumer, que j'aille prévenir Aiden, que j'aille prévenir n'importe qui de chez les rebelles. Malheureusement pour moi, quand j'étais passée chez les Sweenage, il n'y avait qu'Avalon, et il était absolument hors de question que je la mêle à tout ça, sa sœur avait été assez claire sur ce point. De toute manière, on ne s'entendait pas si bien que ça, la plus jeune Sweenage et moi. Alors je n'avais plus vraiment le choix. Il fallait que je trouve Aiden. Il saurait m'aider. C'était une... Crise que je ne pouvais gérer seule pour une fois. Alors de nouveau, je me retrouvais en train de courir comme une enragée. J'avais actuellement du sang partout et les vêtements en lambeaux, et mieux valait être rapide. J'aurai préféré évité de courir jusque chez Bregstone, mais j'avais plus le choix maintenant, c'était une question de vie ou de mort. Le chemin jusqu'à l'hôtel de ville ne m'avait jamais semblé si long. Alors que j'étais si proche... Si proche du but, une voix caverneuse me fit me stopper net. « Hola jeune fille. J'peux savoir où tu cours comme ça ? » et merde. J'avais pas le temps pour lui là. Et j'devais absolument trouver une raison valable à un tel empressement. Alors que je freinais brutalement ma course, j'effectuais un léger dérapage sur les pavés de la place centrale, manquant de peu de me retrouver face contre eux. J'amenais une main fébrile sur mon épaule droite, y essuyant le sang que j'avais sur la main. J'affichais une grimace de douleur en me retournant complètement essoufflée vers le Pacificateur qui m'avait interpellée. Je n'eus même pas besoin de réfléchir à un mensonge pour paraître crédible. « Je dois... » l'homme afficha de gros yeux en voyant mon état. « Bon Dieu Kate, y t'es arrivé quoi ? » dit-il en s'approchant l'air presque concerné. Je reculais d'un pas. « Écoutes Torìn, j'ai vraiment besoin d'aller chez le doc là dans l'immédiat. On... » je lâchais un faux grognement. « On peut en reparler plus tard ? » le Pacificateur me regarda de la tête aux pieds en acquiesçant. « Je t'accompagne. »« Non non non non! » j'ouvris la bouche pour parler mais protester ne ferait que confirmer les soupçons qui pesaient déjà sur moi. Alors, je dû me résoudre à docilement le suivre jusque chez monsieur Chesterfield. Mon Dieu, ça faisait des années que j'y avais plus remis les pieds. Je me risquais à lancer un regard au Pacificateur à mes côtés. Dieu que je haïssais cet homme. « Tu m'as toujours pas dis le pourquoi de ton état. » dit-il simplement tandis que nous avancions vers le cabinet médical. « J'ai rencontré un petit soucis à la chasse. » un petit soucis, oui c'était le cas de le dire. Et il allait finir par se vider de son sang si on le faisait encore attendre. « Mais encore ? » demanda-t-il, sceptique. Je soupirais en resserrant ma prise sur mon épaule. « T'as déjà essayé de copiner avec un puma ? » je questionnais en lui lançant un regard consterné. « Tu devrais, ils sont très affectueux. » lançais-je, acide. Il se contenta de hausser les épaules, et d'ouvrir la porte du cabinet. Il y avait déjà plusieurs patients dans la salle d'attente. Des parents là pour accompagner leurs enfants malades, des vieillards. Tous me lancèrent un coup d'oeil curieux. Vu la dégaine que je devais traîner, ça m'étonnais pas. Je me laissais tomber sur une chaise en grognant, essayant d'occulter leurs regards inquisiteurs. Il n'était pas rare que je me blesse. Et d'habitude, je me débrouillais très bien toute seule. Merde je perdais du temps là. Nerveusement, mes jambes tremblaient. J'en pouvais plus de cette attente insupportable, et ça faisait à peine cinq minutes qu'on était arrivés. « Tu sais quoi ? » lançais-je soudain à l'attention de Torìn qui arqua un sourcil en me regardant. « Finalement je vais me débrouiller seule. » dis-je en acquiesçant et en me relevant de cette maudite chaise. Le pacificateur plaça sa main sur mon épaule non endommagée et me força à me rasseoir tandis que je lui lançais un regard indigné. « Non. Tu restes là et tu attends. » Pour toute réponse, je grognais et croisais les bras sur ma poitrine.
J'avais passé la matinée dans les bois, à traquer un magnifique cervidé qui m'aurait valu un beau paquet de pièces si seulement je l'avais eu. Il était enfin immobile et avait baissé sa garde, profitant du silence des environs pour manger quelques touffes d'herbes. J'étais perchée dans un arbre à quelques mètres à peine de ma proie, et mon angle de tir était plus que parfait. J'avais ramené mon arbalète contre mon épaule et avait visé le cerf, prête à lui décocher un carreau. Juste avant que je ne presse la détente, un coup de feu avait retenti. Vu la puissance du son, c'était tout près. La bête avait relevé son énorme tête, aux aguets, avant de finalement déguerpir. Je lâchais un juron avant d'essayer de déterminer la provenance de ce coup de feu. Un autre chasseur ? Un pacificateur ? Malgré mon cerveau qui me hurlait de rentrer à la maison, que je risquais d'avoir des problèmes, ma curiosité maladive me poussait à aller voir de quoi il s'agissait. Rapidement, je descendais de mon arbre, et me mis à courir vers l'endroit que je pensais être le bon. Une fois assez proche, je pouvais me guider au son des cris d'un homme visiblement en mauvaise posture. Et ces grognements... Un puma. Ho ho.
Je fus sortie de ma rêverie lorsque la voix de monsieur Chesterfield m'interpella. Visiblement, j'allais devoir passer avant tous ces pauvres gens. Et le regard que me lançait Torìn me déconseillait clairement de ne pas refuser. Peut-être qu'en expliquant la situation au père d'Elyas, il voudrait bien m'aider à contacter Aiden. J'entrais alors dans la salle d'examen seule. Et rapidement, Chesterfield senior pris en charge mon épaule. Une simple griffure de puma, c'était plus méchant que ça n'en avait l'air. En fait, je préférais ne pas le mêler à cette histoire non plus. Ni lui, ni sa famille. Alors que mes yeux étaient fixés sur divers objets médicaux, je sentais le regard du médecin sur moi. Tout ce que je voulais, c'était qu'il termine de suturer ces plaies, et qu'il me laisse déguerpir d'ici. « Alors, que nous vaut le plaisir de ta visite ? Toi et moi on sait très bien que tu n'es pas du genre à venir faire soigner tes petites blessures de guerre. » je sentais comme une légère touche de reproche teintée d'amusement dans le son de sa voix. Je me mordillais nerveusement la lèvre inférieure. « Disons que j'ai pas vraiment eu d'autre choix. » lâchais-je en grimaçant. Cette blessure était plus douloureuse que prévu. Il saurait certainement de quoi je voulais parler. « Ton oncle s'inquiète pour toi, c'est tout. » Je ricanais sèchement tandis que le doc terminait son chef d’œuvre. S'il s'inquiétait tant que ça pour moi, il aurait pas laissé ses charmants collègues me prendre mon père, et il aurait levé le petit doigt quand sa sœur était à l'agonie. « Sois sérieuse une minute, tu veux. Dis moi ce qu'il s'est passé. Virani a dit t'avoir vu courir comme une enragée tout à l'heure. Pourquoi jusque sur la place ? » Je dévisageais le médecin quelques instants. « Je suis navrée mais c'est pas vos affaires. Merci pour les sutures. » je me relevais et attrapais ma chemise que je remis rapidement avant de me diriger vers la sortie. « Si c'est le jeune Bregstone que tu étais venue chercher, il est absent. Il avait des affaires à régler avec ce... Julian. » je me figeais, la main sur la poignée. Pardon ? Julian était au neuf ? Pourquoi Chesterfield savait et pas moi ? Je jetais un regard interdit au médecin, la bouche entrouverte. « On peut parler, maintenant ? » Le père d'Elyas, un rebelle ? Jamais... Ce... C'est certainement la plus grosse révélation à laquelle j'avais dû faire face. Devant ma méfiance naturelle, il avait sourit avant de me parler de plans auxquels seuls les rebelles avaient eu vent.Et j'avais alors dû lui avouer à propos de l'homme trouvé en forêt. Un jeune rebelle qui avait fuit son district et avait préféré tenter sa chance en forêt. Il espérait gagner le treize. Et je l'avais sauvé in extremis des griffes d'un puma affamé – au risque de me prendre un coup de griffes dans l'action. Et actuellement, il avait besoin de soins. Pas sûre qu'Aiden ou Rumer aient été aussi efficaces qu'un homme de métier à vrai dire.
✗ ✗ ✗
skillet ; rise
❝ time of dying. ❞
Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged.
✗ ✗ ✗
skillet ; whispers in the dark
❝ can't you hear the whispers in the dark ? ❞
Mes doigts autour de ton cou. C’est l’unique chose sur laquelle je suis focalisée maintenant. Ma prise se resserre. Je les déteste tellement. Regarde ce qu’ils me font faire. Regarde ce qu’ils ont fait de moi. J’ai l’air d’une démente. Les yeux exorbités, mon faciès déformé par une expression haineuse, je te hurle dessus. Je peste après le Capitole. Après ces gens qui veulent me faire croire que tu es en vie. Faiblement tu essayes de me supplier d’arrêter. Tu essayes de me faire revenir à la raison. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas laisser ce clone de toi se balader librement. Ils n’ont pas le droit de se servir de toi, tu comprends.
Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged.
✗ ✗ ✗
dido ; day before we go to war
❝ little soldier goes to war. ❞
Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged. Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been the industry's standard dummy text ever since the 1500s, when an unknown printer took a galley of type and scrambled it to make a type specimen book. It has survived not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting, remaining essentially unchanged.
Dernière édition par Kathleen S. Harper le Ven 21 Mar - 10:56, édité 23 fois
Kathleen S. Harper
△ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011△ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 1:05
tell us your story.
✗ ✗ ✗
digital daggers ; the devil within
❝ all our hopes are fast asleep. ❞
Tic. Toc. Tic. Toc. Tu entends cette horloge dans la pièce voisine à celle où tu te trouves ? Il est temps pour toi d'abandonner. Laisse toi aller. Laisse moi te venir en aide. Tu le sais, qu'ensemble nous sommes plus efficaces. Regarde toi, tu ne peux plus lutter. Ils t'ont déjà retiré toute volonté de te battre pour la cause que tu défendais avec ferveur autrefois, maintenant tu n'es plus qu'une pauvre loque humaine. Ta seule délivrance sera la mort. Du moins c'est ce que tu t'imagines. Je peux te sauver. Je peux NOUS sauver. Tout ce que tu as à faire, c'est avoir confiance en moi. Regarde où t'a mené ton entêtement jusqu'à maintenant. Ils viennent te briser les os jusqu'à ce que tu les supplies d'arrêter, ou plus simplement jusqu'à ce que tu perde conscience à cause de la douleur. Et le temps que tu te réveilles, tes os sont réparés comme par magie. Encore douloureux, mais intacts. Ils te laissent quelques jours de répit, jusqu'à ce que tu pense être en sécurité, puis ils reviennent à la charge. Ils sèment le doute en toi. Je t'avais bien dit de ne pas avoir confiance en ce... District treize. Tu ne m'a pas écoutée, et maintenant, nous en sommes réduites à l'état de punching-ball. Tu es fière de toi j'imagine ? Si tu continues d'essayer de lutter tu vas devenir folle. Ah non, c'est déjà fait depuis bien longtemps ça. Pardonne moi.
C'est avec beaucoup de difficulté que tu ouvres les yeux. Tu as les paupières lourdes, et un évident manque de sommeil creuse des cernes sur ton visage amaigri et blafard. Tu as tellement envie de dormir, de te laisser aller... Mais tu sais que c'est impossible. Ils t'en empêchent. Tous. Dès qu'ils voient que tu commences à faiblir, ils inondent la salle d'un bruit strident, qui chasse toute forme de concentration de ton esprit, et t'empêche de fermer l'oeil. Tu ne sais même pas depuis quand tu es ici. Deux jours ? Deux semaines ? Deux mois ? Tu as complètement perdu la notion du temps. Tu es là, enfermée dans cet endroit clos, éclairé par une simple fenêtre bien trop haute pour que tu puisse regarder au travers, sans aucune possibilité de sortie. Et les seules visites que tu reçois... Disons qu'elles ne sont pas de la meilleure compagnie qui soit. Tous les jours, à des heures fixes, un geôlier vient t'apporter quelque chose qui s'apparente à de la nourriture. On ne peut pas vraiment dire que ce potage insipide son accompagnement de pain rassi soit un repas très équilibré et nourrissant. Et la plupart du temps, tu n'as même pas la force de manger quoi que ce soit. Si bien qu'il repart, emportant la seule chose qui pourrait te faire tenir encore un peu. Mais à quoi bon ? Tu sais pertinemment que tu n'as aucune chance d'être secourue, et de revoir un jour le soleil autrement qu'à travers des barreaux. Un violent frisson te parcourt l'échine alors que tu bouges légèrement, histoire d'essayer de trouver une position plus confortable. Le moindre geste te coute énormément. Tu adoptes une position foetale, à même le sol. La froideur du sol semble soulager un peu la douleur qui te parcourt le corps, et pourtant ce n'est clairement pas assez. Tu te demandes pourquoi tu as accepté cette mission pas vrai ? Pour une première sortie officielle, ce n'est clairement pas ce à quoi tu t'attendais. En fait, tu ne sais même pas comment ça a pu tourner de la sorte. Tout ce qui te reviens en mémoire, ce sont les ordres donnés avant le départ pour le district dix. C'était une simple mission pour aller récupérer de la viande fraiche bordel ! Ta mission d'examen. Quelque chose de simple, pour voir si tu étais apte à aller sur le terrain. Il faut croire que non. Mais ils étaient là. Les Pacificateurs. Ils vous attendaient. Les autres et toi. Vous étiez trop peu nombreux, vous n'aviez pas la moindre chance. Tu as bien essayé de fuir, mais tu as bien vite été rattrapée. Pauvre créature.
Te voilà désormais à pourrir dans leurs geôles, tu es devenue leur jouet. Tu ne comprends pas pourquoi ils te gardent en vie. Ils te font du mal, sans pour autant t'achever. Parfois tu entends quelques bribes de conversations, dans lesquelles tu apprends qu'il y a une taupe au treize. D'autres fois, tu entends que c'est Coin elle même qui vous a vendus au Capitole, histoire de pouvoir avoir un sursis dans sa rébellion. Tu ne sais pas vraiment ce que tu dois croire. En tout cas, tu sais que l'animosité que tu portes à la Présidente est de plus en plus forte. Elle a fait en sorte de sauver des tributs l'an dernier, avant de l'annoncer publiquement. Si elle vous a sauvé, c'est parce qu'elle avait des plans pour vous. Elle voulait sans aucun doute se servir de vous. De Catalina, de Billie, de Skyler, de toi. Seulement il s'est avéré que tu n'étais pas des plus aptes à servir ses intérêts. Ta folie l'a exaspérée, et elle t'a envoyée dans un guet-apens pour se débarrasser de toi. Un boulet en moins dans les pattes. Tu entends un bruit en dehors de ta cellule. Quelqu'un vient. Ça va recommencer. Ils arrivent. Ils viennent pour toi, encore. Tu sers les poings contre ta poitrine, et tu te replies comme pour te protéger. Tu sais bien que c'est inutile, s'ils veulent te faire du mal, ils le feront. Tes muscles endoloris se crispent lorsque tu entends la clef tourner dans la serrure. Tu te mets à trembler de tout ton être en la voyant s'ouvrir. Une paire de bottes se tient dans l'encadrement, tu relèves les yeux, et tu découvres avec stupeur que ce n'est pas l'un de tes bourreaux habituels. Il semble... Plus jeune. Presque plus gentil. Bien sûr, un Pacificateur et gentil, ça ne se trouve pas dans la même phrase. Tu ferme les yeux de toutes tes forces, priant pour qu'il parte, avant de déglutir avec difficulté en l'entendant approcher. Ça recommence. Ça recommence.
✗ ✗ ✗
icon for hire ; watch me
❝ - what are you so afraid of ? - me. ❞
A une époque, j'avais encore de bonnes intentions, des rêves de grandeur et de liberté, j'étais prête à tout pour la rébellion, et même à donner ma vie. Ma naïveté avait pour ainsi dire causé ma perte. Peu avant le début des derniers Jeux, mon équipe et moi avions eu pour mission de nous occuper du ravitaillement de nourriture, aux alentours du district dix. De la viande fraîche, de la viande séchée, et conserve, bref. De quoi préparer encore ces immondes ragoûts qu'ils nous servaient dans les souterrains. Une mission tout ce qu'il y avait de plus banale, et à priori sans aucun danger. Le rendez-vous avec le contact était supposé avoir lieu dans un hangar désaffecté, à la limite nord du district. Entrer en silence, repartir sans un bruit, et le travail était fait. Certes, ce n'était pas le genre de missions auxquelles j'escomptais en rejoignant l'armée du treize, mais c'était toujours mieux que de passer mes journées entre quatre murs. Malgré mon aversion pour le treize, je participais activement aux tâches qu'on nous confiait. Rendre le monde meilleur. Quelle blague. La mission s'était déroulée de manière tout à fait imprévue. A peine avions nous mis les pieds dans le hangars, que nous nous étions retrouvés encerclés par les forces de l'ordre. Pendant ma détention au Capitole, on m'avait confié que c'était Coin elle même qui avait laissé filtrer les informations de notre venue à cet endroit. Nous n'avions été que des pions dans un plan plus grand. Pendant que les Pacificateurs s'occupaient de nous, une autre équipe, mieux entraînée et mieux préparée s'était occupée d'aller récupérer des armes de contrebande, à quelques kilomètres de notre position. Nous n'avions été que des leurres, des appâts. Pour gagner une guerre, il faut savoir supporter des dommages collatéraux. C'est comme ça que le treize nous voyait. De simples pions sur la grande partie d'échec qu'ils se livraient avec Snow. Après environ un mois complet passé dans les geôles sombres du Capitole, on m'avait fait sortir pour suivre une formation poussée auprès de Phoenix. Le seul homme qui avait fait preuve d'un peu de bonté à mon égard. Un autre mois et demi avait passé, et il disait que j'étais prête pour rentrer chez moi. Je n'aurai qu'un rôle secondaire au sein des Pacificateurs du district, mais ma seule présence suffirait à rappeler aux gens que le Capitole gagnait toujours, au final. Après tout, il y a un an, j'étais morte dans l'arène, et aujourd'hui, je réapparaissais en portant les couleurs du gouvernement. Cela faisait à peine deux semaine que j'étais rentrée, et j'avais pu assister à la diffusion en direct de la finale des Hunger Games. J'avais eu du mal à croire que Skann était encore en lice à ce stade des jeux. Automatiquement, ça me ramenait à lui. Elyas. Encore une fois, il venait de perdre ses tributs. Dieu seul savait comment il allait réagir, et à quel point il avait pu changer depuis un an.
...
Tout est pourtant si confus. La notion du temps et de l'espace, c'est quelque chose qui semble si chimérique.
...
« Elle me hante. Chaque jour un peu plus. Chaque jour pire que le précédent. Je suppose que c'est mérité. Après tout, je l'ai tuée. J'ai traîné sa mémoire dans la boue. Elle est en colère, je le sens. Elle ne me laissera pas en paix. Elle estime que c'est quelque chose que je n'ai pas le droit d'avoir. Que je n'ai plus le droit d'avoir. Déjà toute petite, elle était rancunière. Elle avait un sens aigu de ce qui était bien et mal. Moi, je sais à peine discerner cette ligne. Cette limite. Est-ce bien de se battre pour des idéaux ? Certes. Et de le faire au prix de nombreuses vies humaines ? Des dommages collatéraux. C'est ce qu'ils étaient tous. Ce qu'elle a été. Ce que je suis. Quand je ferme les yeux, je la vois, cette gamine. Elle rit, elle court. Elle semble heureuse. Puis, quand je crois que tout va pour le mieux. Elle se met à hurler quand elle me voit. Je... Je n'ai aucune idée de la raison qui la pousse à faire ça, mais je crois bien que c'est de ma faute. Le ciel s'obscurcit, et il se met à pleuvoir. Du sang. C'est du sang. Il coule sur son visage, et elle sourit de nouveau. Enfin, ça ressemble plus à un rictus qu'à un sourire. Puis tout devient noir. Atrocement noir. J'ai froid. Je suffoque. Bordel, je suis complètement perdue. Qu'est-ce que je dois faire ? Rester ici et attendre ? Mais attendre quoi ? Ou alors bouger vers l'inconnu si terrifiant ? Je l'aperçois là-bas. Elle me tend la main. Je suis complètement tétanisée. Elle me terrifie. Putain je suis morte de trouille. Laisse moi tranquille. Laisse moi, par pitié. Kathleen, fiche moi la paix. »
...
Elle courait. Depuis quand ? Plusieurs minutes ? Plusieurs heures ? Le temps semblait lui échapper, et il lui était impossible de le situer ne serait-ce qu'un instant. Pourquoi fuyait-elle alors ? Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle devait le faire. Qu'elle devait partir d'ici le plus vite possible. N'importe où serait mieux que cette pièce froide et noire sans fin. Devant elle, une lueur dans la pénombre environnante. Elle cherchait à l'atteindre depuis tout ce temps. Mais plus elle avançait dans cette direction, plus la tâche lui semblait insurmontable. Elle était à bout de souffle, tout ce qu'elle voulait c'était faire une pause. S'arrêter, le temps d'une seconde. Reprendre ses esprits. Mais cette oppression qui la poursuivait ne la lâcherait pas, et elle le savait. Même en ignorant de quoi il s'agissait. La seule certitude était que si elle avait le malheur de se retourner, elle serait happée dans le néant, sans possibilité de s'en sortir. La lumière, elle semblait être proche, sans s'arrêter, elle tendis le bras dans sa direction, presque certaine de pouvoir l'atteindre. Sa rédemption, sa libération. Malheureusement pour elle, ses jambes se dérobèrent, l'entraînant dans une chute douloureuse. Pendant combien de temps encore allait-elle devoir fuir ? D'ailleurs... Que fuyait-elle, finalement ? A peine relevée, une main vint lui saisir le poignet, l'empêchant ainsi de reprendre sa course. Un froid glacial se diffusa dans tout son corps, n'épargnant aucun muscle. Sa respiration était difficile, et rauque. C'était d'ailleurs l'un des seuls sons qu'elle pouvait entendre. Ça, combiné aux battements frénétiques de son cœur. Elle ne voulait pas regarder en arrière. Elle ne voulait pas voir la personne qui la retenait. Et pourtant... Elle lâcha un hoquet de peur en relevant les yeux, faisant ainsi face à son propre visage. Deux, elles étaient deux. Si semblables, et pourtant si différentes. L'Autre. Elle lui souriait de ce rictus mauvais qui la terrifiait tant. Ses yeux étaient déformés par une folie certaine. Tout en elle était mauvais. Absolument tout. Son aura malsaine était suffocante, sa poigne d'acier empêchait tout mouvement, ou même toute pensée cohérente. C'était elle qu'ils avaient créé au Capitole. Elle qui avait pris le dessus. Pendant que... Kathleen était allée se terrer dans un recoin de cette pièce immense. Pour lui échapper. La douleur ressentie dans son poignet était de plus en plus lancinante. L'Autre était en train de lui arracher les chairs, à vouloir la retenir contre son gré. Elle serrait de plus en plus fort. C'est alors qu'elle sembla murmurer quelque chose. Cependant, Kath resta sourde aux paroles de son Dopplegänger. Préférant se recroqueviller sur elle-même, et tenter d'oublier. Tout ce qu'elle voulait, c'était se laisser aller. Ne plus avoir à endurer tout ça.
...
C'était ce néant qui la terrifiait. Qui la faisait suffoquer. Elle avait toujours peur de la revoir. Cette entité mauvaise et malsaine. Ce que les efforts conjugués du treize et du Capitole avaient créé.
✗ ✗ ✗
blue stahli ; throw away
❝ just pieces on the border waiting to be moved. ❞
Une pièce close, sans fenêtre. Sans éclairage autre que celui des néons au plafond. Un homme assis sur une chaise, Harper assise en face de lui dans un fauteuil trop dur pour être confortable. Elle avait les jambes ramenées contre sa poitrine, le bras enserrés autour de ses genoux. Elle n'avait pas l'air particulièrement perturbée par sa présence ici. Il fallait dire qu'elle avait l'habitude, et que, même si ses premières séances avaient été chaotiques, elles se déroulaient sans accrocs la plupart du temps. « Alors, Kathleen, ça fait quelques semaines que tu es rentrée maintenant. Comment ça se passe pour toi ? » demanda Dawkins, un homme d'environ la quarantaine, grisonnant à certains endroits de sa chevelure, une barbe soigneusement entretenue. Il avait un air assez sévère, et pourtant qui inspirait la confiance. Pourtant, la jeune fille face à lui ne lui faisait pas confiance. Sans relever la tête, la jeune fille soupira un vague. « Ca va. » Un mensonge, encore. Mais que pouvait-elle dire de toute manière ? Elle était la seule responsable de sa situation. Et elle ne souhaitait pas... Elle ne souhaitait plus blâmer les autres pour ses erreurs passées. « Je vois. » il se gratta la barbe du bout de son stylo, avant de griffonner quelques mots sur son carnet. « Kath. Je peux t'appeler Kath ? » à dire vrai, il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde. Elle n'était pas spécialement du genre éloquente, cette gamine. C'est pourquoi, il fut coupé avant d'avoir l'occasion de reprendre. « Non. » elle ne voulait pas de familiarité avec qui que ce soit. Surtout pas avec un homme qui était là pour juger de sa santé mentale. Il lui adressa un sourire bienveillant. « D'accord, désolé. Donc, Kathleen, dis moi... Il n'y a rien dont tu aurais envie de parler ? Comme par exemple... Ce que sont ces marques sur tes bras ? » Il la vit serrer ses mains sur son pantalon gris terne, avant de rabattre les manches de son sweat jusqu'à cacher ses mains, et se renfrogner sur elle même, dans le fond de son fauteuil. « En quoi ça vous intéresse ? » demanda-t-elle d'une voix à la limite de l'agressivité. « Tu sais que je suis là pour t'aider, pas vrai ? » elle ricana en secouant la tête. « Oui, sans doute. Prévenez moi juste quand vous commencerez. » lâcha-t-elle sur d'un air à peu près innocent. « Ecoute, ça ne peut marcher que si on travaille ensemble. » comme à son habitude, il utilisait beaucoup la gestuelle des mains, et en posa une sur l'épaule de la jeune femme, d'un air amical. Un frisson mélangeant la frayeur, le dégoût et la colère se propagea dans le corps d'Harper, provoquant un sursaut assez violent à ce contact. Ne voulant pas lui faire peur, le médecin retira sa main, en signe de bonne volonté. Ce qu'il ne pouvait pas savoir, c'était à quel point elle répugnait à ce qu'on la touche. Ne serait-ce que par un simple geste amical ou consolateur. Elle ne pouvait s'empêcher de reproduire les supplices qu'elle avait subit, et de les transposer en direct. A chaque instant, elle s'attendait au pire. Qu'elle soit de nouveau attachée à cette fichue chaise électrique, qu'elle soit battue à mains nues jusqu'à perdre conscience, qu'on menace ses proches de mille morts... C'en était trop pour elle. Elle ne supportait plus ça.
...
« Paraît qu'y a eu une victime lors de la dernière mission. T'en as entendu parler ? » Bribe de conversation qui ne m'est pas destinée. Mon oreille se tend pour essayer d'en apprendre plus. « Qui ça ? » Oui qui ça, je suis curieuse de savoir. En fait non, mais leur conversation est bien plus intéressante que ce livre que Dawkins m'a demandé de lire, alors... « Un sergent de ce que j'en sais, tu sais, cette femme qui a eu un enfant y a pas longtemps ? » Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, et ma respiration se bloque. Bien malgré moi, je me tourne vers les deux personnes qui discutent et m'en approche d'un pas mal assuré. Ca ne peut pas être vrai. Ca ne peut pas être elle. Ils ne semblent pas avoir remarqué mon soudain changement d'attitude, et continuent donc naturellement leur conversation. « Andréis-Wheeler ?! Arrêtes tu déconnes là ! Elle est carrément increvable cette nana ! » Oui il a raison. Il a tout à fait raison. Miléna ? Morte ? Impossible. Elle était pire qu'un cafard. Une explosion nucléaire n'en serait pas venue à bout. Je me sens nauséeuse. Je prends quelques secondes pour m'appuyer contre le mur et reprendre mon souffle. « Ouais c'est ça ! Quand Abernathy s'est ramené à l'infirmerie tout à l'heure, il portait le corps, et avait ce regard vide. Les guérisseurs ont commencés à aboyer des ordres et j'me suis fais virer avant d'avoir pu soigner ma cheville. » je les regarde s'éloigner tranquillement, les écoutant à peine dire à quel point ces missions sur le terrain devenaient de plus en plus dangereuses, qu'il y avait de plus en plus d'orphelins, et ce genre de conneries. Il fallait que j'en ai le cœur net. Je ferme les yeux quelques instants, histoires de me remettre les idées en place. Il est tout à fait possible que je vienne d'imaginer cette scène. Pour une fois je priais pour que ça soit le cas. Cela DEVAIT être mon imagination. Il ne devait pas en être autrement. Je me mets à courir en direction de l'infirmerie, effectivement il y a de l'agitation. Tant bien que mal, je rentre dans l'infirmerie en jouant un peu des coudes, restant sourde aux protestations du personnel de l'infirmerie, je cherche désespérément une réponse à ma question. Mes yeux se posent sur Billie, en plein travail, mais pour une fois, ce n'est pas elle que je suis venue voir ici. Et c'est alors que je le vois. Raven. Prostré, devant un lit où repose un corps inerte, à moitié dissimulé derrière un de ces rideaux hideux qui sert à donner un semblant d'intimité aux patients. Non. Tout semble se dérouler au ralenti, même les sons deviennent trop saturés pour que je comprenne quelque chose. De toutes mes forces, je prie. Je prie pour que ça ne soit pas vrai. Pour que tout ceci ne soit qu'un énième cauchemar. Mon bras se tend vers le rideau. Je déglutis avec difficulté. Mes doigts se saisissent du tissus et le font glisser sur le côté. Le corps apparaît. C'est elle. C'est Miléna. Je reste plantée là. Incapable de bouger. De parler. De penser. De respirer. Et même de pleurer. Vide, cette sensation que je ressens, c'est le vide. La seule chose que je puisse faire dans l'immédiat, c'est me souvenir. Me souvenir de ces mots affreux que je lui ai dis. De la manière dont je l'avais rejetée. Comme je l'avais blâmée pour tous mes maux, alors que j'étais la seule coupable. Bon Dieu, j'ai envie de la secouer pour la réveiller. De renverser chaque objet qui se trouve dans cette salle jusqu'à ce que ça aille mieux. De hurler. De pleurer. Le regard inquisiteur de Raven se pose sur moi. Je n'arrive pas à déchiffrer son expression, mais je vois bien qu'il a mal. J'ai déjà connu ça, mon père avait le même regard lorsque ma mère avait succombé à sa maladie. Un regard éteint, les yeux bouffis d'avoir pleuré. J’entrouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort. Je réessaye, en vain. Quelqu'un vient s'interposer entre nous et me prend la main. Je lève les yeux pour croiser l'azur de ceux de Billie. Rapidement, elle m'entraîne à l'écart, jusqu'aux portes. Alors qu'elle m'emmène dehors, je ne peux m’empêcher de jeter un dernier coup d’œil au corps inerte de Miléna. Je ne fais plus attention à rien. Je sais que Billie me parle, mais je n'écoute pas. C'est comme si mon cerveau refusait d'enregistrer toute autre information que la mort de Miléna. Réveille toi Kath, réveille toi putain. Rien de tout ça n'est vrai. Rien. On s'arrête. Je ne sais pas où on est, et c'est bien le dernier de mes soucis, en fait. Deux paumes viennent se poser sur mes joues pour tourner ma tête. Je croise le regard de Billie. Elle a l'air inquiète. Cette sale habitude qu'elle a. Je sens ma mâchoire trembler, alors que mon cerveau laisse finalement l'information de ce qu'il vient de se passer se diffuser dans le reste de mon corps. Je sens des larmes venir brouiller ma vue. J'essaye de parler à nouveau, mais toujours rien. Elle me serre dans ses bras, et je lui rend son étreinte, enfouissant mon visage dans son cou. « Elle est partie... » je souffle d'une voix rauque d'être utilisée trop rarement ces derniers temps. Elle me murmure que ça allait. Je veux la croire. Comme j'aimerai la croire. Je resserre mon étreinte, et elle commence à nous bercer doucement, tandis que je pleure silencieusement. Miléna est partie, et j'aurai même pas fait l'effort de lui pardonner. Maintenant il est trop tard, et je vais devoir vivre avec ça pour le restant de mes jours. Pour la deuxième fois de ma vie, je me retrouvais orpheline. Pour la deuxième fois de ma vie, je perdais cette figure maternelle qui me manquait tant. Et bordel, ça faisait toujours aussi mal.
...
Dernière édition par Kathleen S. Harper le Ven 21 Mar - 11:00, édité 24 fois
Swain Hawkins
△ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012△ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
can you save me? statut: It doesn't hurt me anymore. relationships:
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 1:16
Bienvenue sur MJ petite mignonne :kathleen: *vengeance*
Kathleen S. Harper
△ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011△ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 1:19
grand fou
Invité
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 1:48
Bienvenue parmi nous, une rebelle Mais ... Je crois que ton avatar est déjà pris par quelqu'un
Invité
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 5:03
Tu me dis quelque chose
Fin bref, t'es trop sexy, jotem, remarie-moi
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 20:26
aaaaaw vous êtes chous (sauf toi Jyle, va bouffer ton frère mort :kathleen:)
Invité
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 20:41
Kathleen S. Harper a écrit:
aaaaaw vous êtes chous (sauf toi Jyle, va bouffer ton frère mort :kathleen:)
nah merci, c'est pas moi le nécrophage
Raven H. Abernathy
△ correspondances : 2104 △ points : 1 △ multicomptes : thybalt, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/01/2012△ humeur : la mort de Coin, dont les idées commençaient à lui déplaire, a donné un nouvel élan à son implication dans la lutte contre le Capitole △ âge du personnage : trente-six ans △ occupation : lieutenant-colonel dans l'armée du 13 (chef de section, tireur d'élite) ~ membre du conseil de décision post-Coin
Sujet: Re: KATHLEEN ◤ the outsider. Dim 3 Nov - 21:00
NOT YOU AGAIN :kathleen:
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08