Constance  Ashes

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je ne la vois plus, je la sens. Je ne la vois plus, je la sens. Tous les jours, toutes les nuits. Autrefois, je voyais ma mort dans les jeux, tuer par quelqu'un de plus fort que moi. Maintenant que je suis sorti de l'arène, je pense que ma mort va être lente, douloureuse. Je vivrais avec ces souvenirs, et je mourrais avec. J'aimerais pouvoir mourir âgé, avec des enfants et des petits enfants, dans un monde autre que celui-ci. Mais, je ne fais que rêver. Cela n'arrivera pas. Qui sait, peut être que je mourrais pour la cause rebelle.  

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Je pense tout d'abord à ma facilité avec les couteaux et autres petites armes. Ca m'a beaucoup aidé lors des jeux. Le fait aussi que je me débrouille pas mal au combat corps à corps même si je n'ai pas de force à proprement parler, j'arrive tout de même à frapper au bout endroit au bon moment. Mon père me disait que j'étais aussi agile qu'un chat et ça, je veux bien le croire. Quand on voit avec quel facilité je peux grimper sur un arbre. Lors de la corne d'abondance également, mon agilité m'a permis d'éviter quelques armes et quelques coups. En plus du fait que je cours assez vite.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Non, je n'apprécie pas le visionnage des jeux. Et encore moins y participer. Mais je joue le jeu, du mieux que je le peux. Je sais ce que c'est de regarder ces proches dans une arène, et je sais aussi ce que c'est que d'y participer. Je ne comprends même pas qui est le cinglé qui a osé avoir cette idée de jeux. Il s'est levé un matin et s'est dit 'tiens ! et si on envoyait des gamins dans une arène pour qu'ils s'entrent-tue tous ?'. Vous ne préférez pas un jeu de carte ?

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Ce sont tous des idiots. Certain(e)s se croient au-dessus de tou le monde. D'autres sont des petits chouchous au capitole et d'autres encore se terrent dans leurs maisons. La plupart deviennent des mentors et aident les jeunes enfants qui partent aux hunger games. Je ne suis pas non plus la meilleure pour en parler, j'en suis une. Et je fais partie de ces cas de figure. Mais est-ce que le fait d'avoir tué des enfants nous permets tous ? Je ne crois pas. Mon père me disait qu'ils étaient des sortes d'élus. Mais pour moi, le fait est, que ces gens-là on ne peut les qualifier que d'un seul mot : Etrange.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Non, je n'y ai jamais cru. Et je n'y croirais jamais. Pour ma part, je ne peux pas qualifier un moment de ma vie en me disant 'c'était un moment de bonheur'. Enfin, je dramatise peut-être, j'ai eu quelques petits moments heureux entouré de mon frère et ma mère. Mais le bonheur pour moi serait la fin des Hunger Games, peut être même la fin du capitole, tout simplement. En réalité, je pense que tous le monde le cherche, mais jamais personne ne le trouve. Alors moi, j'ai décidé de ne pas le chercher.
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JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE ton métier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime cela.. JE SUIS DANS LE numéroÈME DISTRICT. AYANT age JE aie déjà PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'ai gagné. ENFIN, JE N'ATTESTE PAS    QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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tell us your story.

'Aleksandr Ashes !' Le silence, plus un bruit, aucune une respiration ne s'entend à travers toutes les personnes réunies sur la place. Aujourd'hui, jour de moisson pour les jeux de la faim, tout le district s'est réuni. Et aujourd'hui, c'est mon frère qui est choisi comme tribut. Les yeux embués par les larmes, je vois mon frère qui s'avance vers l'estrade. Marcher d'un pas tremblant, les épaules avachi comme s'il transportait toute la misère du monde, il y va. Alek' regarde ces pieds, il ne veut pas être là, tout ce qu'il veut s'est rentré à la maison. Il nous cherche nerveusement, son regard croise d'abord celui de mon père, heureux comme un paon que son fils soit choisi. Celui de ma mère, son petit sourire qui se veut apaisant, qu'Alek connaît tellement bien. Ce sourire qui veut dire : tout va bien aller, même si s'est dure, tout va aller. Et moi, les yeux embués, prête à hurler et courir pour l'attraper et m'enfuir. Mais mes jambes ne veulent pas bouger. Non, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas le sauver des jeux de la faim. 'Je vous présente les tributs du district 3 pour cette année !' Autrement dit idiote, tu nous présentes les futurs morts de notre district ? Quand on en vient aux adieux, mon père le regarde, lui dit qu'il va gagner et il s'en va. Ma mère ne lâche pas son fils, son seul et unique fils, la prunelle de ses yeux. Et moi, moi je le regarde, en pleurs. Et la seule choses qu'il arrive à dire pour me consoler c'est 'je vais gagner, tu verras, je les battrais tous'. Idiot, si tu savais ce qui t'attendait, tu ne dirais pas ça. Le bourrage de crane de papa t'a rendu idiot. Tu y croyais, toi à ces comtes et merveilles ? Ces comtes où les Ashes sont destinés à faire de grandes choses à Panem ? Tu y crois ? Crétin. Il ne disait cela que pour que les jeux ne nous fassent pas peur . Car mon tendre frère, au corps si frêle, à l'esprit dans les nuages, quand tu es mort tuée par un tribut du 12 devant tout Panem, Papa nous a fait jurer de ne plus parler de toi. Aux yeux de tous, tu as existé, aux yeux de tes parents, ta vie n'a jamais commencé.

'Le tribut féminin de cette année est ... Constance Ashes !'
Cette phrase résonne dans ma tête. Elle joue en répétition. J'ai été choisi, moi. 4 ans après mon frère, c'est moi. C'est moi qui me tiens sur l'estrade. Je suis la tribut de cette année. Je n'arrivais pas à le réaliser. Même quand ma mère m'avait dit au revoir, je ne réalisais pas. Même arriver au capitole, je ne réalisais pas. Je crois réellement avoir réalise lorsque je suis arrivé devant le présentateur, avec ma robe rose et blanche à frou frou. Ridicule, mais il fallait à tout prix me vendre. "Voici, le tribut féminin du district 3, Constance Ashes. Assis toi je t'en prie." "Me..Me..Merci" arrivais-je à sortir en bégayant. C'était une sorte d'interview il me semble, j'ai répondu machinalement, souriante et essayant de paraître le plus possible normal. "Mais dis-moi, Ashes, ton nom me dit vaguement quelque chose ..." entendis-je, alors que j'étais fasciné par les tenues des capitoliens assis devant moi. "Oui, beaucoup de personnes de ma famille, ont été tribut depuis le début des jeux de la faim. Des arrières grands-parents. Et tout récemment mon frère. C'est un honneur pour nous d'être choisi et que notre famille puisse, par les jeux, divertir le capitole et faire honneur à notre district." Je connaissais ces phrases par coeur, celles que mon père m'avait si souvent dites afin que le jour J, je puisse montrer la fierté de ma famille. "Hé bien ! Quelle joie d'entendre cela ! Aucun gagnant ?...Non ? Nous te souhaitons tous de même Bon courage, qui sait peut-être que TU vas gagner" me dit-il en riant. Il avait dit la même chose à mon frère auparavant. Et mon frère n'avait pas gagné.

J'étais entraîné pour ne pas être faible, du moins je pensais l'être. J'étais préparé à tous les scénarios possibles. J'avais la tête sur les épaules, mon père m'avait forgée afin de gagner ou de mourir avec dignité. Mais je n'étais pas préparé à tous ce sang, ces enfants qui courent pour sauver leurs vies. Aucun jour ne se ressemblait dans cette arène. J'étais affamé, mes vêtements remplis de boue. Mais pour autant, je ne me laissais jamais attraper. J'avais en tout tué plus de 4 enfants plus jeunes ou plus âgées que moi, je ne sais plus réellement.

Il ne restait plus que nous trois, à la corne. Plus que trois tribut pour une seule place. Un petit garçon et un garçon plus costaud que moi. Nous nous regardions, attendant que l'un d'entre nous fassent un mouvement sur les autres. Ce fut le petit garçon qui acheva cette situation crispante pour nous. Il tomba sur ses genoux et prenant sa tête dans les mains se mit à pleurer 'Je veux seulement rentrer chez moi...Je veux seulement rentrer chez moi...." répéter-t-il inlassablement. Je regardais la scène, prise au dépourvu comme le tribut du 12. Je ne savais pas réellement quoi faire ni quoi dire, alors j'ai agi en faisant ce que j'ai pensé le plus judicieux pour moi. Je l'ai égorgé froidement et j'ai planté mon couteau dans le tribut du 12, encore choqué et paralysé par la scène. 'Moi aussi, je veux rentrer...' dis-je tous bas, pour moi-même 'MESDAMES ET MESSIEURS, LA GAGNANTE DES JEUX DE CETTE ANNEE : CONSTANCE ASHES !'

Du sang, des os qui craquent, des visages morts. Des coups que je ressens encore comme si cela se passait à ce moment-là. Non, ce n'est que dans ma tête. Ce n'est que dans ma tête, pour autant ça m'effraie. Alors, je crie pour chasser ces pensées, j'ai peur. Je ne veux pas y retourner, je ne veux pas non. Alek, reviens s'il te plait ne monte pas dans l'arbre sans moi. Je suis si petite, je ne vais pas y arriver. Je crie encore, comme pour l'alerter d'un danger. "Mais je suis déjà mort ...." entendis-je comme écho à ces images. Je me remets à crier pour la vingtième fois, je suffoque. J'ouvre les yeux d'un coup, secouer par des mains chaudes, douces. "Constance ! réveille-toi ! je suis là, je suis là..." entendais-je hurlais ma mère pour me sortir de mon rêve. Ce rêve que toutes les nuits je fais."... Mon bébé, tout va bien se passer, ne t'inquiète pas... Ca va aller" me répétais-elle en me tenant la tête contre sa poitrine, comme si elle voulait m'insuffler de sa chaleur. Je ne bouge plus et je me rendors, bercer par les paroles rassurante de ma mère aimante.

"Comment va-t-elle ?""A ton avis idiot ? Tu crois qu'elle va comment? Constantin ! ta fille à côtoyer la mort, tu crois qu'elle est en train de faire une partie de carte dans sa chambre en chantant des chansons joyeuses ?""Ca va ! je sais !" "Non, non tu ne sais pas..." Encore une fois mes parents se disputaient. Depuis mon retour, ma mère prenait soin de moi comme une mère oiseau, je ne sortais plus sans elle. Je n'en avais pas réellement la volonté ou la force. Quant à mon père, il restait toujours le même : un pro-capitolien, heureux que sa fille ait gagné les jeux. Sauf qu'au yeux de beaucoup, il était un père ignoble. Un jour, notre voisine lui a dit "Votre fille est allé au Hunger games et ça vous rend heureux?" je crois que c'est à ce moment-là qu'il a compris. Depuis, mon retour ils se disputent, oui. Mais pas à cause de moi, mais parce que le spectre de mon frère règne à présent entre eux. Mon père vit dans le district, et quant à nous, nous vivons dans la maison de vainqueur que j'ai. Je sortis de ma cachette, enveloppé dans un drap. "Oh tu es réveillé ma chérie ? J'allais t'apporter ton déj...." Avant même qu'elle ne finisse sa phrase, j'avais courrue pour plaquer mon père contre le mur, le tenant par la gorge de toutes mes forces. "Sors de chez moi." mes parents ouvrèrent grand leurs yeux, ne comprenant pas la scène qui se jouait." Sors de chez moi, sors de nos vies, et plus jamais ne prononce mon prénom. Ne dis plus jamais que tu es mon père. Tu n'es plus rien, tu m'entends ?" Je pleurais à présent, enfonçant mes ongles le plus possible et hurlant "Tu m'as pris mon frère, tu m'as laissé aller à la mort, et tu t'en félicites...Tu es un monstre et je te hais !". Je ne l'ai plus jamais revu.