Riley Dana Grayson

❝ En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. ❞ Marc Aurel

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

 Oh vous savez ma mort… ça fait 3 ans que je vis avec cette optique que la mort est partout autour de moi. Mon espérance de vie est pas très longue, les médecins me donnent tout au plus encore 7 ans… Et oui… mourir à 25 ans, dans ma toute première jeunesse ! On pourrait quoi que je me plains là mais non, il n’en est rien, je suis plutôt ironique. Je dois bien avouer que les premiers temps j’ai eu très peur et puis… et puis je me suis souvenue de ma sœur et de tous ces jeunes morts durant les Hunger Games… Je suis déjà plus âgée qu’eux et je mourrais sans doute avant que le Capitol me prenne définitivement tout… De nos jours, je pense que c’est un luxe de mourir d’une maladie comme la mienne… Bon ok c’est de l’humour noir, mais on peut bien rigoler un peu non ? Et puis je pense que je suis l’une des seule qui n’a, de ce fait, pas vraiment peur de la moisson. Je suis déjà condamnée alors un peu plus ou un peu moins… Je sais que je ne tiendrais sûrement pas très longtemps dans l’arène, pas avec ma bonbonne qui me suit partout… Mais je pense aussi que ce serait le moyen de sauver une autre fille, peut-être plus jeune que moi et qui a encore toute la vie devant elle… C’est peut-être l’unique geste de rébellion donc je suis capable donc même si maman et papa appréhende ce jour, je sais que si je dois me faire choisir, je ne me défilerais pas.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui… Ma grande sœur d’après maman. Ma demi-sœur pour être exacte. Maman n’en parle jamais. La seule chose que j’ai réussi à savoir, c’est qu’elle avait 12 ans à l’époque et ce que j’en ai déduis, c’est que c’est à cause des tesseraes qu’elle a été envoyée là-bas. Pourquoi ? Et bien parce qu’on ne roule pas sur l’or, que maman tous les boulots possibles pour subvenir à nos besoins en plus de la paye de mineur de papa, mais que jamais  au grand jamais je n’ai eu le droit de payer des tesseraes. Au fond je trouve ça stupide, maintenant qu’on sait que je suis condamnée, autant me laisser faire mais bon… Avec maman, on évite toujours de parler de ma sœur, je vois bien à quel point c’est dur pour elle et à quel point elle fait tout pour éviter le sujet… Alors je mets ma curiosité de côté et je me tais. Ce ne dois pas être évident de survivre à la mort de son enfant…

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Oh oui ! Je suis une grande fan, une très grande fan même de ces jeux ! C’est vrai quoi, observer le Capitol faire de nous de la chair à canon pour une idéologie complétement stupide et dépasser, c’est juste un bonheur pour les yeux… Plus sérieusement, je crois que nous n’aurions pas pu tomber plus au fond du gouffre… la barbarie humaine est pleine de ressources ! Ces gens ont entre 12 et 18 ans, ils sont encore à l’éclosion de leur vie et elle leur est arrachée avec une telle brutalité que ça me donne juste envie de vomir… Tous ces gamins qui s’entretuent, certains y prennent même goût et le Capitol se délecte du spectacle tous les ans… Alors oui, comme on ne veut pas de problème, nous regardons tous les ans, mais avec les yeux plissés, les poings serrés et la gorge nouée.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

Un grand homme a dit un jour « Nous n’avons perdu une bataille mais nous n’avons pas gagné la guerre »… Panem n’existait pas encore à l’époque, c’était il y a fort longtemps mais je pense que cette phrase est toujours d’actualité pour les rebelles. La révolte a été avortée mais ce n’est que par manque de préparation. Je suis convaincu qu’un jour, ils y arriveront et que le Capitol se renversera… J’aimerais tellement être encore en vie pour le voir. Mieux ! J’aimerais tant faire partie des rebelles… Mais malheureusement, je ne pense pas qu’une de ces deux phrases se révélera vraie… Mais tant que les rebelles l’emportent, c’est tout ce qui compte…

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Je sais qu’ils répugnent maman… Quand j’étais petite et que nous passions à côté du village des vainqueurs, la main de maman se resserrait plus fermement autour de mon poignet et son pas augmentait l’allure. Elle n’a jamais voulu que je traîne « avec ces gens-là » comme elle les appelle. Je ne sais pas pourquoi elle les hait autant… Sans doute parce que leur réussite lui rappellent que sa fille a échouée et qu’elle n’est plus de ce monde…
Une chose est sûre, c’est que je ne partage pas son avis. Non. Moi j’ai plutôt de la pitié pour ces pauvres gens. Souvent le soir, quand je n’arrive pas à dormir, je me pose toute sorte de questions, les yeux fixés sur le plafond. Celle qui revient le plus souvent est celle-ci : « est-il préférable de mourir ou de survivre aux Hunger Games ? ». Je dois bien avouer que je n’ai pas encore la réponse. Non seulement les vainqueurs ne s’en remettent jamais vraiment, ils vivent reclus dans leur village et parfois leurs cris d’angoissent sont portés par le vent de la nuit dans tout de district… A jamais il leur sera gravé le visage des victimes qu’ils ont causés… Non content de les avoir traumatisé, le Capitol les forcent en plus à revivre ça chaque année en leur faisant devenir mentor, en les interviewant… Ils ont peut-être l’argent, mais ils ont perdus leur âme, et ça me touche profondément.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE essaye d'être présente sur notre table tous les jours, mais pas grâce à moi. DU COUP, MON NOM A 7 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE étudiante ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup ça car je ne vois pas quoi faire d'autre. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET cela ne me fait ni chaud, ni froid. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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tell us your story.

Maman n’a jamais aimé que je tienne un journal intime. « Si un des pacificateurs tombe dessus, tu risques gros Riley »… Elle n’a pas tort maman, elle me connaît par cœur et sait très bien que j’écrirais pleins d’horreurs sur le Capitol dans mon journal intime. Alors je n’en ai jamais écris, je n’ai pas envie de lui faire des cheveux blancs… on lui en a assez fait, ma demi-sœur et moi.
Mais aujourd’hui, j’ai absolument besoin d’écrire, de m’exprimer, de faire un point sur ma vie parce que je sens qu’elle est sur le point de basculer irrémédiablement et qu’elle ne sera jamais plus la même. Je sais que déjà « basculer » est un mot fort, que j’aurais pu en rester là, « ma vie est sur le point de basculer »… mais je trouve que la suite rajoute du point dramatique et tragique à la situation et c’est exactement comme ça que je me sens en ce moment… J’ai l’impression de vivre dans une tragédie grecque où l’on sait pertinemment que quoi qu’on fasse, on va tous mourir parce que c’est notre destin. Moi et mon optimisme quoi… Du coup, j’écris à toute allure sur ce bout de papier chiffonné et je le brûlerai à la fin. Comme ça, plus de traces et moi, j’aurais dit ce que j’ai sur le cœur.



Commençons par le début. Je m’appelle Riley Dana Grayson. Je crois que maman et papa avait choisi ce prénom « Riley Dana », un seul prénom qu’il faut toujours prononcer ainsi… Mais je n’aime pas trop et c’est bien trop long alors avec le temps, c’est juste devenu « Riley » et « Dana » est devenue mon second prénom. Mon père s’appelle Clyde Grayson, il est mineur et c’est le deuxième mari de maman. C’est un type bien, je l’aime, c’est mon père et je sais qu’il fait tout pour que je ne manque de rien, même s’il n’est pas très expressif et qu’il ne dit pas grand-chose… Un grand réservé, comme moi… Sauf que moi, je ne le suis qu’en publique, dans l’intimité je peux parfois être une vraie pipelette… Enfin bref. Maman, elle s’appelle Anna Lockhart, c’est une femme forte et courageuse, qui cumule pleins d’emplois sans jamais se plaindre. Elle a plus de cheveux blancs qu’avant depuis ma maladie et ses traits sont toujours plus tirés. Elle s’inquiète beaucoup pour moi et elle ne me parle pas souvent de ses secrets qui la rongent pourtant, je le vois bien. Je suis fille unique, j’ai une demi-sœur dont on ne parle jamais qui a participer aux Hunger Games quand elle avait 12 ans et qui y est morte… Je n’en sais pas plus et on évite d’en parler. J’ai toujours vécu dans le district 12 avec mes deux parents, dans une bicoque de fortune.
C’est pas la joie tous les jours mais même si on mange rarement à notre faim, on se débrouille toujours pour avoir quelque chose sur la table… Enfin… quand je dis « on », je veux surtout parler de mes parents… Depuis mes 15 ans, je suis plutôt inutile comme fille. Avant, il m’arriver d’aller cueillir de quoi manger en bordure de bois, tout prêt des clôtures que je n’ai pourtant jamais dépassé. Je fais aussi du troc avec ma mère, mais je n’ai jamais acheté de tesseraes. Beaucoup de jeunes de mon âge le font pour aider leur famille mais maman a toujours refusé que je le fasse, d’une façon ferme et catégorique, si bien que je n’ai jamais vraiment cherché à lui désobéir.

Résultat des courses, mon nom n’est jamais sorti lors de la sélection des Hunger Games, à ma plus grande joie et celle de mes parents… Je me souviens qu’avant j’étais terrorisée à l’idée d’être choisie… Mais depuis mes 15 ans, tout a changé. Je m’en souviens comme si c’était hier ! J’étais allée en cours ce matin-là, c’était une matinée d’été chaude et étouffante comme il en existe souvent à Panem. En plein milieu du cours, j’ai commencé à me sentir mal, ma tête s’est mise à tourner, l’air m’a manqué et je me suis effondrée. Des camarades m’ont racontés que je me suis mise à m’agiter, je faisais une détresse respiratoire. Je dois bien avouer que je n’en ai aucun souvenir. Mais ce que je me souviens en revanche, c’est du verdict du médecin lorsqu’il est venu m’ausculter. J’ai une maladie pulmonaire rare et génétique qui pouvait se développer n’importe quand et elle a décidée de se développer durant l’année de mes 15 ans. Le pronostique n’est pas très bon, les médecins estiment que mon espérance de vie est de 25 ans. Je suis condamnée quoi… Mais je le prends avec philosophie… Enfin… dire que je suis « condamnée » est à proprement parlé inexact. En réalité, il reste un espoir : je peux en guérir par le biais d’une greffe. Sauf que je vis dans un district périphérique, le 12 de surcroît et que les greffes, il n’y a que le Capitol qui ne peut se permettre une telle opération, ou de rares privilégiés. Donc c’est ce que je disais, je suis condamnée. Mais ce n’est pas grave, je vois depuis la vie sous un autre jour, je m’accroche qu’à ce qui n’est important et oublie le reste. Quand on voit la mort de près ou de loin, la vision de notre vie change considérablement. On ose prendre des risques, on se joue des défis. Les Hunger Games ? Ça ne me fait plus peur du tout, je n’ai pas peur de mourir, j’ai juste peur de souffrir alors mourir tuée par un gamin ou tuée par cette maladie, pour moi, c’est du pareil au même.

A l’heure actuelle, je vais toujours à l’école. Car comme je l’ai dit plus tôt, je suis assez inutile dans le fond. Ma maladie m’empêche de pouvoir faire des efforts physiques comme courir ou porter des charges lourdes, je dois éviter la crasse et la poussière le plus possible donc je dois clairement éviter de travailler à la mine. Pour le moment, la seule chose qui m’est encore utile, c’est mon cerveau. Alors je compte bien le mettre en pratique et finir mes études. Je suis une rebelle dans l’âme mais si je n’ai pas leurs muscles, j’aurais au moins le cerveau, une arme redoutable à toutes les dictatures. Je le cultive du mieux que je peux, avec ma curiosité naturelle, les rares livres que j’arrive à trouver, ce que j’apprends à l’école et des anciens. C’est en quelque sorte la seule chose que je sais bien faire… ça et tricoter… mais comme la laine est quasi impossible à trouver, je tricote avec tout et n’importe quoi.

Voilà, ça c’est ma vie et elle aurait pu se finir comme ça si le destin ne nous avait pas encore joué un mauvais tour… Quand je vous dis que c’est une tragédie grecque…
Il y a quelques jours, mon père s’est gravement blessé à la mine. J’ai été terrorisée à l’idée de le perdre mais tout vas bien à présent, il respire, il est en vie… mais il ne peut plus travailler. Et maman n’est pas assez forte pour subvenir à nos besoins toute seuls. Je lui ai dit que j’irais acheter des tesseraes, que j’allais arrêter l’école mais sa répartie a été si vindicative que j’ai préféré me terre avant de recevoir une paire de gifle. Elle est devenue livide, elle nous a regardé l’un après l’autre, elle m’a embrassé sur le front et nous a dit qu’elle avait quelque chose à faire puis elle est partie. Ça, ça s’est passé hier. Et quand elle est revenue, elle m’a expliqué que je devais quitter la maison, que les moyens manquaient et qu’elle refusait de m’en faire payer le prix. Elle m’a expliqué qu’elle connaissait quelqu’un dans le village des vainqueurs, une femme et qu’elle allait s’occuper de moi. Puis elle m’a dit de monter faire mes bagages. Et voilà. C’est comme ça que toute bascule. Bien sûr, j’ai fait ce qu’elle m’a demandé, j’ai préparé mes affaires, en pleurant bien sûr parce que je n’ai aucune envie de quitter la maison. Sans compter que tout cela m’intrigue : elle me dit pendant des années de ne pas fréquenter les vainqueurs, elle me prouve chaque jour un peu plus la haine viscérale qu’elle a contre eux et maintenant elle m’envoie vivre là-bas ? Une fois de plus, je ne pose pas de question, je sais qu’elle fait tout ça pour moi. Alors j’ai mis la jolie robe qu’elle m’a reprisée, je me suis lavée et j’ai coiffé mes cheveux et tout est prêt pour le départ… J’espère que ce n’est que temporaire…

Le craquement d’une latte de plancher lui annonce le rapprochement de sa mère. Sans cérémonie et vive comme l’éclair, Riley jette le bout de papier dans le feu. Elle se sent un peu soulagée d’avoir écrit tout cela mais aussi terriblement frustrée de ne pas avoir eu le temps de terminer. Sa mère lui porte sa valide et la jeune fille embrasse une dernière fois son père, les larmes aux yeux. Elle espère juste que la femme en question la laissera revenir auprès de sa mère et de son père par moment, car elle sait que sinon elle ne le supportera pas. Annah et Riley avancent alors en silence vers le quartier des vainqueurs où sa mère s’arrête devant l’arche. Sans un mot, elle plonge ses yeux dans ceux de sa fille, lui remet une mèche de cheveux derrière les oreilles et les bras dans les bras. A présent, la jeune fille doit faire le chemin seule. Sa valise sous le bras, la bonbonne roulant à côté d’elle, elle se dirigea vers sa nouvelle « maison ». Elle s’arrête sous le porche, observe la demeure d’un air sceptique, soupire pour se donner du courage et monte les marches la menant à la porte d’entrée… Si seulement elle savait ce qui l’attendait derrière cette porte…

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay