✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: 78HG — sujet de la zone 3 Dim 13 Juil - 15:40
78ème Hunger Games " zone 3 "
Ce sujet est mis à votre disposition pour mettre en scène votre tribut dans la zone si vous n'avez pas besoin d'en faire tout un sujet avec un autre membre. Il restera pendant toute la durée des jeux, c'est pourquoi nous vous demandons d'indiquer avant votre message le jour et l'heure où se déroulent les actions que vous décrivez.
Cela ne remplace pas les sujets obligatoires que nous vous demanderons de faire.
Yorell T. Moon
△ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014△ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
can you save me? statut: mort, éternel célibataire relationships:
Sujet: Re: 78HG — sujet de la zone 3 Mar 5 Aoû - 15:13
Day 4 - 15h20
Je pouvais encore entendre le claquement de la langue de Sky contre son palais, à mon retour de la corne la veille. Un tintement si particulier, qui voulait tout dire: j'avais merdé selon elle. J'étais arrivé en retard au point de rendez-vous, et au départ je ne voulais pas lui annoncer que des tributs s'y étaient trouvés au même moment que moi. Finalement, après m'avoir incendié du regard comme elle savait si bien faire quand je faisais mal les choses, j'avais craché le morceau. Et depuis, alors que notre marche semblait ne jamais se finir, le silence s'était réinstallé entre nous, avec néanmoins cette pointe d'amertume. Je n'y étais pas allé pour rien. Non, je n'avais pas risqué ma vie pour rapporter un sac vide. J'avais pu récupérer de quoi nous sustenter et nous aider à nous défendre. Mais Sky avait été catégoriquement contre mon idée, et ce depuis le début, quand les étoiles avaient brillé dans mes yeux quand j'avais découvert la corne d'abondance déserte. Enfin, pas si déserte que ça en fin de compte. Au fur et à mesure que nous progressions dans cette jungle étouffante, je ne pouvais m'empêcher d'entendre ce claquement de langue si distinctif. Madame était irritée. S'était-elle autant inquiétée pour moi ? Quelle ironie du sort, quand nous savions qu'il n'en resterait qu'un seul en vie.
Le sommeil me manquait cruellement. Je dormais littéralement debout. Pourtant, j'avais réussi à m'assoupir une petite heure en fin de matinée, tandis que Sky faisait le guet. Mais la réalité de l'arène me ramenait bien vite sur terre, et c'était les yeux rouges que je poursuivais la route avec mon alliée. Mes forces étaient diminuées aujourd'hui, de par le manque de sommeil et le soleil particulièrement fort. J'avais l'impression que des cymbales sonnaient dans ma tête. Les rayons de lumière transperçaient ma rétine lorsque j'osais lever la tête pour tenter de m'orienter dans cette jungle sans fin. Il était haut, à son zénith. Et je me rendais compte que nous revenions progressivement sur nos pas des jours précédents. Nous qui avions prévu de nous rendre de l'autre côté de l'arène, nous nous sentions définitivement plus en sécurité dans une zone que nous connaissions déjà. C'était peut-être un avantage par rapport à d'autres tributs, en fait. Je ne pris donc pas le soin d'avertir la fille du Douze, de toute façon elle devait déjà l'avoir deviné, perspicace qu'elle était. Mais plus le temps passait, et plus mes jambes n'arrivaient plus à suivre. D'habitude, je prenais la tête de notre duo, à l'aise en terrain hostile après mes nombreuses chasses au district huit. Mais c'était sans omettre la chaleur accablante de cette arène tropicale. Au bout d'un certain temps, je ne pus continuer davantage et je m'appuyai lourdement contre un tronc d'arbre en demandant, essoufflé, à Sky de nous arrêter quelques minutes. La brune partit ensuite en repérage pour que nous puissions trouver un chemin plus rapide et ainsi nous extirper de ce labyrinthe de verdure. Je m'assis au pied de l'arbre avant de laisser ma tête se poser lourdement contre sa surface rugueuse. En inactivité, ce fut en quelques minutes que, sans le savoir, je m'étais assoupi...
J'entrouvris mes yeux avant de sursauter. Merde ! Non, je ne devais pas dormir. Pas quand j'étais seul. Pas en pleine journée. Et surtout pas à découvert. Je tapai mes mains contre mes joues avant de frotter mes yeux rouges de fatigue. Je haletai, mes sens en alerte. Je ramenai le sac à dos contre mes jambes avant de l'ouvrir et d'y extirper ma bouteille d'eau à moitié vide. Même si je devais économiser les vivres, je sentais que si je ne requinquais pas un peu, la chaleur allait probablement m'évanouir. Et il était hors de question dans de pareilles circonstances. Je portai la bouteille à mes lèvres, buvant quelques gorgées d'eau salvatrice. Puis, je remplis mon estomac de viande séchée absolument immonde. J'étais certain d'avoir déjà perdu des kilos dans cette arène. Mais qu'importait mon poids, quand ma vie était en jeu ? Il fallait survivre, et ce par tous les moyens. M'être nourri me permit de regagner quelques forces pour que Sky et moi puissions nous remettre en route. Je réussis à me hisser sur mes deux jambes après quelques minutes de repos, tout en guettant les alentours. Je portai mon couteau à mes yeux, y observant la lame légèrement émoussée à force de l'avoir utilisée, autant pour avoir tué que d'avoir coupé, écrasé et planté. Sans ce couteau, je n'aurais probablement pas pu survivre aussi longtemps. Tout comme le sac que je portais sur mon dos en ce moment-même. Mais le plus dur n'était pas encore arrivé. Qui savait, dans une heure, un jour, une nuit, j'allais devoir encore me tâcher les mains de sang. Des fois par volonté, des fois car rien ni personne ne m'en donnerait le choix. Car après tout, nous n'étions que des numéros sur un tableau de bord. Des putains de numéros que les juges s'amusaient à torturer. Des putains de numéros considérés comme des jouets par les plus riches qui, une fois les jouets cassés, se contentaient de jeter. En clair, nous étions les jouets éternels d'illusions stupides et charmantes toujours renouvelées. Nous, tributs, n'étions sur cette terre que cendre et martyr, que jouet et fumée, nos noms déjà perdus dans l'oubli dès le coup de canon retenti. Et pourtant, ce coup de canon était notre dernière immortalité.
Sujet: Re: 78HG — sujet de la zone 3 Dim 31 Aoû - 4:29
J6 - résumé de la journée.
Quel manque de sérieux. Cette insouciance, Thunder ne se le pardonnerait pas de si tôt. Certes, il était agréable de patauger dans l'eau et de s'asperger tel des enfants de quatre ans, mais ils devaient garder à l'esprit que leur vie était en jeu. Ces cris, ce coup de canon. Des tributs étaient dans les parages et pourtant ils étaient restés sur place. Ils auraient dû déguerpir. Ces dit-tributs devaient au minimum être deux, peut-être plus. S'ils s'étaient approchés, les jeunes du district quatre seraient sûrement mort à l'heure qu'il est. Thunder n'en dormit pas de la nuit. Il n'y avait plus aucun bruit, mais au fond de lui, cette crainte d'être attaqué était toujours présente. Ce calme soudain n'était pas normal. Mais au bout de plusieurs heures, il en conclut que la pluie les avaient fait fuir.
Il attendit que sa co-tribut se réveille pour repartir sur l'île aux oiseaux. Ce n'était en rien un endroit plus serein, mais ils pouvaient au moins trouver de quoi manger là-bas. Avril s’inquiéta cependant de la santé de son ami, de son manque de sommeil. Thunder n'a jamais été un grand dormeur. Une heure par-ci, par-là lui suffisait, alors une nuit blanche n'était rien pour lui, surtout qu'ils n'avaient rien fait d’épuisant la veille. Suite à une brève discussion sur le sujet, les tributs du quatre profitèrent un dernière instant de l'eau à leur disposition, remplissant leur gourde et bouteille avant de repartir en direction de l'île qui leur faisait face. En soit, le voyage ne fut pas bien long – si on oublie évidemment cette foutu falaise.
Il s'enfoncèrent dans la forêt pour se trouver un emplacement où camper. La journée se résuma à la fabrication de couchette (encore), à la recherche de fruit comestible ainsi que d'animaux à abattre. En fin d'après-midi, ils se reposèrent à leur campement provisoire, contemplant leur repas du soir. Avril avait réussit à trouver quelques bananes, ainsi que des mangues. Thunder, lui, avait réussit à tuer quelques petits oiseaux à l'aide de son lance-pierre et de son poignard. Il avait aussi récupérer un peu de bois pour pouvoir faire un feu et cuire les volatiles. Heureusement que le garçon avait récupéré un briquet, même si ce n'était pas volontaire. Ainsi, il n'aurait aucun mal à allumer un feu.
Un cri. Encore un. Il semblait lointain. Thunder n'avait pas de soucis à se faire et se concentra alors sur son futur repas, tendant toutefois l'oreille pour potentiellement entendre un nouveau coup de canon. Mais rien.
Puis la pluie refit son apparition. Au moins, ils étaient certain de ne pas malencontreusement incendier la forêt si leur feu était mal éteint. Ils ramassèrent en vitesse leur affaires pour trouver un endroit à l'abri. « Là ! » Le garçon attrapa le bras de sa co-tribut et l'entraîna dans sa chut. Il s'était volontairement laissé tomber dans ce qui ressemblait plus ou moins à une petite grotte, bien qu'en soit cela n'était qu'un trou comme un autre. Mais un trou bien assez grand pour que tous deux tiennent aisément.
Cette pluie était longue, et à force d'attendre, les tributs tombèrent dans le sommeil.