| Sujet: Kael D. Everett - Un diamant d'innocence [Terminée] Mer 25 Juin - 18:55 | |
| Kael Dedale Everett❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Kael Everett, j'ai 38 ans et je suis un habitant du District 10. J'ai remporté la 52ème édition des Hunger Games alors que je n'avais que 12 ans. Suite aux combats auxquels j'ai pris part durant cette édition, ma jambe droite est restée paralysée, presque morte, et je ne peux plus me déplacer qu'à l'aide d'une canne ou d'un fauteuil roulant. Je n'aime pas avoir des ennuis et, de toute manière, je ne comprends pas grand-chose à la politique, c'est la raison pour laquelle je m'efforce de ne pas réfléchir aux actions du gouvernement et à la manière de fonctionner de notre société. Autrefois, j'étais apprenti boucher, mais je n'ai jamais réussi à toucher une arme depuis ma participation aux Hunger Games. Pour cette raison, je me contente de faire de ma maison de vainqueur un refuge pour les animaux perdus ou blessés : chats, chiens, oiseaux etc. Cela ne paie pas vraiment, sauf quand je parviens à vendre quelques animaux aux gens du Capitole (j'espère sincèrement qu'ils leur offrent un gentil foyer, même si d'autres se moquent de moi pour mes "pensées naïves" et clament que lesdits animaux trouvent la mort là-bas). Je dirais que je ne suis pas une mauvaise personne : j'aime les animaux, les gens, la nature, la fête. J'arbore très souvent de grands sourires, mais ils peuvent être ternis par les souvenirs passés, les hallucinations et cauchemars que les Hunger Games provoquent en moi. On ne me considère pas vraiment comme une personne intelligente, mais beaucoup disent apprécier ma "fraîcheur", mon "naturel"...Je ne vois pas trop ce qu'ils veulent dire par-là, mais bon... about games and relative.
(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Je pensais sincèrement que j'allais mourir dans les Hunger Games. Personne ne croyait en moi, pas même ma famille, mon mentor ou encore moins moi-même. Après tout, j'étais si jeune, si naïf... Mais je ne suis pas mort et, aujourd'hui, j'aimerais croire que la fin puisse être lointaine et douce. Mourir dans mon lit, entouré de mes amis les animaux et, peut-être un jour, d'une famille, ce serait la plus belle chose qui puisse m'être offerte...
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? J'ai une très grande affinité avec les animaux, Maman disait que je pouvais les dresser plus vite que mon ombre. Il est vrai que je me sens bien avec eux, j'aime leur apprendre de petits tours, les câliner, jouer avec eux... Je me suis servi de cette capacité durant les Hunger Games, en parvenant à apprivoiser un chien qui tenait plus du monstre. Cela m'a coûté ma jambe, mais je n'ai pas regretté ce sacrifice, qui m'a offert la protection nécessaire pour survivre.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Mon grand-père a participé aux jeux, il y a bien longtemps, et il n'en est jamais revenu. C'était sa dernière année. Il avait épousé ma grand-mère, qui attendait la naissance de mon papa, pensant dans un esprit de superstition que cela le protégerait d'une sélection, qu'il pourrait s'en sortir, qu'il pourrait enfin mener une vie normale... Ca n'a pas été le cas. Il a été sélectionné et, malgré toute sa hargne, il n'a pas gagné. Grand-mère était toujours très émue quand elle racontait cette histoire, mais elle m'a toujours dit qu'elle ne regrettait pas les courts instants passés avec Grand-Père. Elle avait dû se débrouiller seule pour élever Papa, ça n'avait pas toujours été facile, mais elle y était parvenue et elle était fier du courage de Grand-Père, qui n'avait jamais courbé l'échine pendant les jeux. J'ai pensé à lui pendant l'entièreté de mes propres jeux et je suis sûr qu'il est très fier de moi, là où il est.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Je n'aime pas le visionnage des jeux. Je n'aime pas les souvenirs que cela ramène, la violence, la peur, la tristesse, la mort... Mais je regarde. Je regarde parce qu'il est important que je me rappelle, parce que j'ai été là-bas, moi aussi, parce qu'il ne faut pas que ces jeunes gens meurent dans l'ignorance et le mépris. Ils valent tous quelque chose, que ce soit le gamin qui s'adonne au meurtre pour survivre, le fuyard, le peureux, le sanguinaire... Personne ne devrait oublier leur visage. Les vainqueurs ne sont pas les seuls à mériter que l'on se rappelle d'eux. Certainement pas.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Je crois au bonheur. Oui, je pense sincèrement qu'être heureux est possible dans ce monde, malgré les difficultés, les horreurs, les atrocités... Je ne suis pas un habitant du Capitole, j'ai participé au pire et, pourtant, je parviens encore à sourire à la vie. Parce que celle-ci m'offre des petits plaisirs simples, des rencontres inoubliables, des amis, animaux ou humains, qui me sont plus précieux que n'importe quoi en ce monde... Pas besoin d'argent ou de milliers de bijoux pour être heureux. Pour moi, être dans ma maison, devant ma cheminée, avec mes animaux pour me câliner... Pour moi, c'est ça, le bonheur.
(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE ne venait pas à flots, mais suffisamment pour nous permettre de survivre, jusqu'à ce que j'emporte les Hunger Games et que cette question n'ait même plus à être posée.. DU COUP, MON NOM AVAIT55 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE propriétaire d'un refuge pour animaux ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça. JE SUIS DANS LE 10ÈME DISTRICT. AYANT 38 ans J' ai déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET j'ai gagné la 52ème édition. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. tell us your story.
Je ne voulais pas tuer Petit Lapin. Petit Lapin était gentil. Je l'avais trouvé aux abords de la frontière de notre district, tout mignon, tout beau. Je voulais l'adopter. Je pensais l'appeler Bibi et en faire mon meilleur ami, étant donné que je n'avais pas beaucoup de copains. On me disait souvent que j'étais stupide : je n'arrivais pas à lire ni à écrire et j'avais beaucoup de mal à compter. Comme mes parents n'avaient pas beaucoup de temps à me consacrer, ils ont vite abandonné mon apprentissage pour se concentrer sur leur travail de boucher. Bref, j'étais si heureux d'avoir trouvé Petit Lapin, j'étais certain que Maman et Papa seraient aussi contents que moi et qu'on formerait une petite famille unie et joyeuse. Mais quand j'ai montré Petit Lapin à mes parents, ils ont fait une tête bizarre. Quand Papa a sorti le hachoir, j'ai compris qu'il voulait faire du mal à Petit Lapin et j'ai cherché à prendre la fuite avec mon nouveau copain. Mais Maman m'en a empêché. En fait, elle m'a même tendu le hachoir et m'a obligé à le faire. Elle m'a obligé à tuer Petit Lapin. Je n'ai jamais oublié ce court instant où la tête de Petit Lapin s'est détachée de son corps, ce moment où ses yeux pleins de vie n'avaient plus affiché que la noirceur sombre de la mort. J'avais huit ans et, pour la première fois de ma vie, je venais de tuer quelqu'un. Mon ami. Mon seul et véritable ami. J'ai pleuré pendant des jours, mais personne n'était là pour me consoler. Maman me félicitait pour avoir ramené de la bonne viande pour leur commerce et Papa me reprochait de n'être qu'un stupide pleurnichard. Il n'y avait que Mamie pour me consoler. Mamie était vieille, très vieille, usée par la vie et le chagrin. Mais elle avait toujours le temps pour me prendre dans ses bras, pour me raconter des histoires, pour m'aimer... Maman et Papa, eux, n'avaient pas le temps pour ça. Ils me reprochaient souvent ma maladresse, ma faiblesse d'esprit et je crois sincèrement que je n'étais pour eux qu'une bouche à nourrir inutile, une déception. Je n'aimais pas tuer les animaux, je n'aimais pas non plus les manger et je n'étais donc pas fait pour reprendre leur commerce, pour continuer leur oeuvre. J'étais très bête, à l'époque. Je le suis encore, mais moins. A partir du jour où j'ai eu l'âge d'entrer dans les Hunger Games, Papa et Maman m'ont subitement chargé d'acquérir des Tesserae. Je ne savais pas bien contre quoi je les échangeais, n'ayant jamais compris le principe des Hunger Games, mais j'étais heureux de rendre service à ma famille. J'en ai tellement acquis que chaque membre de ma famille avait de quoi se nourrir pendant les vingt prochaines années... Le résultat ? A ma première moisson, mon nom était inscrit 55 fois. 55...C'est un nombre énorme. Je n'ai pas compris à l'époque la raison pour laquelle j'avais été sélectionné, mettant cela sur le compte de la malchance. Mais après m'être instruit, avoir appris toutes sortes de choses, j'ai compris que Papa et Maman s'étaient servis de moi. Ils ne m'aimaient pas, je ne leur étais pas utile. Que je rejoigne les Hunger Games les importait peu, ils n'étaient même pas venus me voir avant mon départ. Il n'y avait que Mamie. Elle était dévastée, mais elle avait quand même réussi à me sourire, m'assurant que j'avais toutes mes chances. Que j'étais un garçon gentil et que Papy veillait sur moi. Que je ne devais pas avoir peur... Alors, je n'eus pas peur. Le Capitole était incroyable, plein de couleurs, plein d'étrangetés. J'étais incapable de dire si je m'y sentais bien ou non. Je crois que mes amis les animaux me manquaient, comme les câlins de ma Mamie. J'ai appris beaucoup auprès de mon Mentor et lors de mes entraînements. J'ai appris à survivre, à utiliser un arc, un couteau... J'étais loin d'être un guerrier, mais je me débrouillais. Personne ne pariait sur ma victoire, mais ma présentation télévisée avait eu beaucoup de succès : peut-être parce que je leur semblais très innocent, très candide, parce que les mots que je prononçais n'émanaient d'aucune réflexion préalable... Je me rappelle avoir dit que je souhaitais gagner pour retrouver ma mamie, notamment. J'avais quelques sponsors qui me suivaient, pas une quantité énorme, mais mon mentor s'était démené pour m'en trouver quelques uns. Quand j'entrais dans l'arène, j'eus la conviction que je n'étais pas totalement seul, que des gens croyaient en moi (ma mamie, tout du moins). Comme elle me l'avait conseillé, je me suis tout de suite enfui, sans chercher à aller à la corne d'Abondance. Papy s'était fait tuer là-bas, dès le début, et il ne devait pas m'arriver la même chose. Je me suis caché et j'ai attendu. Je ne savais pas quoi faire d'autre. Je m'aventurais hors de mon refuge pour trouver de l'eau et de quoi manger, y revenant bien vite pour éviter toute confrontation. Les coups de canon se faisaient entendre et me faisaient sursauter à chaque fois. Je survivais comme je le pouvais. Mais je devais commencer à être ennuyeux, à toujours me cacher, car les organisateurs firent apparaître une sorte de chien mutant, à mi-chemin entre le canidé et le loup, qui me tira par la jambe de ma tanière improvisée. Je me rappelle de la douleur comme si c'était hier : je pleurais et hurlais, incapable de supporter cette souffrance. Mais je ne voulais pas mourir comme ça... J'avais peur de mourir... Alors, j'ai tenté le tout pour le tout. Quand il a lâché ma jambe, sur le point de me dévorer, je l'ai caressé. Stupide idée, non ? Je l'ai gratouillé, chatouillé... Et je l'ai apprivoisé. L'animal n'avait probablement jamais reçu d'affection. J'en ai fait mon chien de garde. Il ne laissait personne me faire du mal. Mon initiative originale dut plaire, car je reçus de quoi guérir ma jambe droite de la part de mes sponsors. J'étais incapable de la bouger, mais elle n'était plus infectée et la souffrance était supportable. Doggie, comme je l'avais appelé, me protégea des autres concurrents. Il tua le premier qui se présenta à moi alors que j'étais plongé dans un profond sommeil. Je m'en souviens encore : sa gorge déchiquetée, Doggie qui s'en repaissait... J'ai rampé jusqu'au garçon, prenant son couteau pour achever ses souffrances. Ses gargouillis d'agonie hantent encore mes cauchemars. La plupart des concurrents se sont par la suite entre-tués, certains d'entre eux tombant sous les crocs de Doggie. Puis il y a eu cette fille. Elle venait du District 1 et elle était redoutable. Effrayante. Alors que j'étais caché, elle s'est montrée et elle est parvenue à tuer Doggie. Mon ami...Mon seul ami dans cet Enfer... Je ne sais pas ce qui s'est passé en moi, j'ai... j'ai perdu pied. J'ai jeté mon couteau sur elle en hurlant de désespoir. Et il s'est fiché dans son coeur. La chance ? Le destin ? Je ne sais pas. Mais elle est morte, une expression de surprise figée sur son visage, et j'ai gagné les jeux. Mais Doggie était parti...Tous ces gens étaient morts...Et moi, je...j'avais tué... Quand je me suis retrouvé sur le plateau de télévision pour parler de mon expérience, je ne suis pas arrivé à dire grand-chose. J'ai pleuré, j'ai énormément pleuré et j'ai demandé à retrouver ma mamie, à partir d'ici. Et je suis rentré chez moi. J'avais une nouvelle maison. Ma mamie est venue habiter avec moi, mais pas mes parents. J'avais finalement compris ce qu'ils m'avaient fait et je ne voulais plus jamais les voir. Mamie m'aida à remonter la pente, me redonnant une certaine joie de vivre, me conseillant sur la gestion de ma nouvelle notoriété et de mon argent. Tout en faisant de ma maison un refuge pour animaux, je me suis payé un précepteur, qui m'a appris patiemment tout ce que je n'avais jamais eu le temps d'assimiler durant mon enfance : lecture, écriture, arithmétique, histoire etc. J'ai grandi dans cet environnement isolé, avec pour seule compagnie ma mamie, mes animaux et mon enseignant. De temps en temps, je sortais pour aller au Capitole, pour jouer le rôle de Mentor, avant de très vite revenir chez moi, là où j'étais le plus heureux. Petit à petit, je suis devenu plus intelligent même si, je le savais, je restais plus bête et ignorant que la moyenne. Malgré le mal que cela m'a fait, je ne regrette pas d'avoir participé aux Hunger Games. Vainqueur de la 52ème édition, je suis devenu un meilleur homme, plus lucide, plus conscient du monde qui l'entoure... Et maintenant ? Maintenant, je continue à vivre ma petite vie. Mamie n'est plus là, mais ce n'est pas grave : elle a rejoint Papi. Et je ne suis pas seul. J'ai mes amis les animaux avec moi...
reality is here.
Bonjour, je m'appelle Sophie, j'ai bientôt 21 ans et je suis médiathécaire. Je vais bientôt lire les Hunger Games, mais j'ai déjà vu les 2 premiers films (que j'ai beaucoup aimé). L'univers, qui me rappelle un peu Battle Royale, me paraît riche et intéressant et je trouve que cette trilogie remonte un peu le niveau des productions adolescentes qu'on a pu voir ces derniers temps (Twilight...Argh). Bref, le fofo a l'air sympa, j'ai hâte de l'intégrer !
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Dernière édition par Kael D. Everett le Jeu 26 Juin - 7:08, édité 5 fois |
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