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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| monsters are real (sandor) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:21 | |
| sandor haytham rooston pyke ❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ "On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage" Il était si gentil, ses mains courant le long des écorces, son rire enfantin résonnant contre chaque arbres. Haytham, gentil et doux Haytham. De ses yeux bleus il créait des sourires sur le visage de sa mère, de ses dents parfaites il rendait meilleur les longues journées de son père. Il aurai pu avoir la vie parfaite, le petit garçon aux cheveux blonds, il serait devenu bûcheron comme papa et grand-papa avant lui, il aurait épousé la fille de l'institutrice et aurait enfanté de beaux et solides enfants. Haytham, son regard vif et ses yeux espiègles, tendre et souriant Haytham, petit garçon au désespoir a qui on a tout pris. Petit garçon sans horizon, devenu monstre aux dents de loup. Putain, c'est triste. Le vert chatoyant du district sept, ses couleurs froides, teintées de sérénité, on pourrait facilement croire que c'est le plus beaux des district du pays. Il suffit d'y poser les yeux, une fois, une seule fois, pour se laisser attendrir par ses forêts, par l'attitude tolérante et empathique des habitants, par les ébénistes qui travaillent le bois de leur mains, par les épaules fortes des bûcherons qui travaillent avec vigueur du matin jusqu'au soir. On pourrait croire que c'est là où la vie vaut la peine d'être vécu, c'est en tout cas là où il a décidé de se rendre, malgré tous les souvenirs douloureux qu'il a pu avoir dans ses mains, ses forêts. Il est revenu, ses yeux bleus qui rendait les choses plus belles sont maintenant animés par une haine, une colère froide et vulgaire. Il n'y a plus aucune compassion dans le regard de l'homme qu'il est devenu. Haytham, mort, enterré sous une pluie de cauchemars et, Sandor, bien vivant, qui n'a plus larme a ses yeux. Sandor Haytham Rooston Pyke, mais qu'a t-il fait de toi ? Il était si gentil, autrefois, il n'est plus que sang et dents aiguisées aujourd'hui. Il a essayé de reléguer les pires souvenirs, de les faire disparaître comme il a oublié tout ce qui faisait de lui cet enfant souriant, mais il revoie sans cesse les instants où il a été enlevé a ses parents si aimants. Les gens dans la rue murmurent que les Pyke se seraient débarrassés de lui après l'avoir cru mort dans un accident, mais que l'enfant était toujours vivant, quelque part dans les bois, recueilli par un homme, un ermite, vivant seul et loin de tout. La vérité est tout autre, mais Sandor ne l'a jamais dite, a personne. Il garde ses cicatrices pour lui, il joue le jeu des regards insistants, mais ce sont toujours les commères qui se taisent en premiers, parce qu'ils savent qu'il suffit d'un rien pour le mettre dans un état de rage effrayant. L'uniforme de pacificateur lui sied parfaitement maintenant, il porte depuis plus de temps qu'il ne peut le réaliser. Sandor s'est engagé le jour de ses vingt-ans, laissant de côté une vie qu'il n'a pas l'impression d'avoir vraiment vécu. Spectateur dans le fossé, témoin d'une existence au travers des yeux d'un garçonnet que l'on façonné pour qu'il devienne un monstre. Les gens finissent toujours pas avoir peur de lui, inévitablement, il n'attire que le malheur partout où il passe, et ça le fait sourire. Monstre de colère voulant imposer un style de vie qui n'est pas celui de tout le monde. Sandor aborde fièrement son uniforme blanc, se vouant aux bonnes paroles du gouvernement. Il a les griffes longues et les dents acérées, du haut de ses trente et un ans Sandor a vite monté les échelons, le loup dans la bergerie. Les rebelles savent son nom, connaissent son parcours et ont peur de lui, suant comme une pute dans une église a chaque fois qu'ils croisent le regard bleu profond du pacificateur. Élevé dans les bois, fils des arbres, vagabondant entre son enfance heureuse et son adolescence ravagée. Sandor n'est pas schizophrène, malgré tout ce que les autres pourront vous dire sur lui. Il n'a qu'une seule personnalité et cela lui va très bien, celle d'un monstre éduqué par un monstre. Il traque les rebelles, tout ceux qui ne rentrent pas dans le cases que la société impose, parce que ça lui fait plaisir, parce qu'il n'y a que ça pour contrecarrer ses idées de meurtres et d'explosions de sang. La torture est son arme favorite, il fait plier les genoux des hérétiques sur une branche de bambou, les forçant a regarder, impassible, leur compagnons d'armes et se faire écorcher vif. Chef des pacificateurs du district sept, respecté par ses paires et craints par les nouvelles recrues, Sandor aime savoir que les gens ont peur de lui, parce que ça entretient son image, parce que ça lui fait plaisir. Vicieux, malintentionné, versatile, paranoïaque, et tant d'autres qui pourraient décrire ce que la forêt a fait de lui. Loup parmi les loups, il n'a conscience que de ce qu'il voit et ne conçoit pas une autre vie que celle qu'il a toujours connu. Un homme sans visage, un corps désarticulé s'agissant que pour et par lui, n'offrant aucunes onces de pitié a quiconque, de s'entourant jamais de personne. Sandor n'a jamais aimé les femmes, trop douces, cédant a la torture bien plus facilement que les autres. Ce qu'il préfère ce sont les jeunes hommes, vifs, courageux, qui se battent pour rester en vie. Il les forces a poser leurs lèvres sur son corps, a faire bouger leurs mains au son de sa voix. Et il les écorches, vifs, dès qu'ils ont perdu toute estime. Il est celui que tout le monde craint, ils murmurent son nom sans jamais le regarder. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Se donner en spectacle, penser que tout ce que l'on fera aura un impact sur les autres, sur leurs vies. Les mains serrées autours d'une jugulaire, les pouces enfoncés au plus profonds d'un orbite, attendant que le sang jaillissent par l'orifice rougeâtre. Ils pensent que Sandor serait prêt a mourir pour son métier, pour défendre les valeurs du gouvernement, mais ils ont tout faux. Il aime le sang, son goût métallique, sa couleur chaude et sa senteur si spéciale. Entêtés, persuadés que le loup serait prêt a se sacrifier pour la meute, alors qu'il les boufferaient tous jusqu'au dernier si l'occasion se présentait. Sandor ne mourra pas pour son uniforme, le métier le rend heureux parce qu'il a le droit de torturer et de tuer des êtres humains, mais il n'est pas prêt a vendre sa peau pour les autres. Il aime la façon dont pense les gens dans la capitale, simplement parce qu'il autorise le meurtre comme moyen de défense, il a prêté serment, dans son uniforme blanc, mais a croisé le doigts derrière son dos. Ils pourront dire tout ce qu'ils veulent, jamais Sandor ne perdra la vie pour quelque chose, encore moins pour quelqu'un. Il se jette pourtant dans les batailles, n'hésite pas a porter le premier coup, pas pour défendre les idéaux qu'il suit, simplement pour entendre le fracas des crânes.
➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ? Élevé dans les bois, fils des arbres, il apprécie la caresse du vent sur son visage et le murmure sordide des feuilles dans la nuit. Sandor n'est pas un vantard, il ne dit jamais rien qui pourrait le valoriser, mais ses collègues le font, dans son dos, parce qu'ils ont encore peur des lui, les idiots. Il survivrai même si il était le dernier des hommes sur cette planète, il y arrive toujours, a survivre, on l'a forgé comme ça. Capable de détecter le moindre bruissement, différencier un homme d'un animal, la survie lui a permis de tenir jusqu'ici sans se faire arracher la tête par les rebelles. Il respire comme il survit, c'est dans ses gènes, dans les pores de sa peau. Donner lui un désert aride et il en fera l'océan. Aveuglé par sa jeunesse, monstre de colère, sa force n'est plus a démontrée, il arrache les yeux de leur orbites, fracturent des mâchoires d'un simple mouvement de poignet. Ils ont vu, a la formation de pacificateur, que le petit savait jouer de ses poings, plaçant les bons coups au bon moment. Et puis il sait se faire discret, Sandor, il est le premier a lever la main quand il s'agit de missions d'infiltration. Il marche en communion avec le vent, se glisse entre les branches et ralentit les battements de son propre coeur pour ne pas se faire repérer.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ? Ils ont encore peur de lui, c'est bien, c'est ce qu'il faut. Parlant a voix basse dans les couloirs, cherchant a fuir les yeux bleus de celui qui leur fait froid dans le dos, accélérant le pas dès que sa silhouette est aperçue au détours d'un corridor. Sandor aime son métier, il déteste les gens qui fuient devant lui comme des bêtes traqués. Les autres pacificateurs l'indiffère, il ne cherche pas a le connaître et encore moins a les apprécier, certains sont trop jeunes, ils rechignent a coller une balle dans la tête de ceux qui causent des problèmes, parce qu'une petite voix dans leur tête murmure que ça n'est pas bien, que ce n'est pas la solution. Il arrive parfois a Sandor d'avoir envie d'écorcher vif ses propres 'collègues' tellement leur incompétence est pitoyable, mais il ne veut pas perdre son métier. Parce qu'il l'aime bien, parce que son rôle a lui c'est de faire en sorte que tout ce passe comme prévu, d'arrêter tout ceux qui voudraient changer les lois simplement parce que ça ne leur parait pas juste. Mais ce qu'il aime le plus c'est de pouvoir sourire aux rebelles, de les regarder droit dans les yeux et de sourire, juste avant de leur arracher un dernier cri.
QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ? Ils n'auraient pas du. Voilà ce qu'en pense Sandor. Les rebelles se sont mis en tête de défaire les lois, de contourner les règles et de ne faire que ce qu'ils veulent, mais ça n'est pas comme ça que tout cela fonctionne. Il le regarde, pleurer leur morts, se cacher dans des endroits étroits, attendre un nouvel instant qui fera basculer le court de l'histoire, mais rien de tout ça n'arrivera. Ils vont perdre, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils comprennent que les lois ne sont pas faites pour être transgresser. Tout ça le faire rire, aux éclats, il apprécie la vision de ces hommes et de ces femmes, meurtris, désespérés, qui le regardent de travers en espérant qu'il trouve la mort, simplement parce qu'il porte l'uniforme des pacificateurs. Leur révolte était un jeu d'enfant a démonter, les hommes a l'uniforme blanc n'avait qu'à attendre, sagement, que les rebelles se cassent la gueule dans leur propre boue. Ils ne sont pas assez nombreux, pas assez entraînés, et pourtant ils pensent pouvoir délivrer Panem, le délivrer de quoi ? Les enfants partent pour les jeux et ils trouvent ça injuste, mais ils n'hésitent pas a enrôler des jeunes pour faire gonfler leur rangs. Qui est injuste maintenant ? Ils n'arriveront as rien, rien de ce qu'ils pourront faire n'atteindra son but, et ils sont trop cons pour s'en apercevoir.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? Au premier rang, le visage joyeux et un sourire carnassier sur les lèvres. Sandor a défait les rebelles aux côtés des pacificateurs, il a de nombreuses fois ôté la vie d'un homme, d'une femme, qui se tenait devant lui armé de cailloux et de branches épineuses. Il a défendu ses convictions, participé aux mises a mort, pris place dans le peloton d'exécution et enterré de nombreux corps. Il pensait même que cela allait être plus dur, qu'il allait peut-être se blesser ou bien même recevoir le coup de grâce, mais rien de tout ça n'est arrivé. Parce que les rebelles ne sont rien que des rats, polluant les rues des districts et endoctrinant tout ceux qui sont trop bêtes pour dire non. C'était si simple, de leur tirer dessus, de voir les corps s'effondrer un a un sur le sol. Sandor a pris du plaisir, et il s'est même récompenser en s'offrant quelque jeunes hommes rebelles a regarder mourir, rien que pour lui, dans le calme de sa maison du district sept. Ils ne voulaient pas, les révoltés, mais ils ont tout de même fait ce que le pacificateur voulait, en espérant avoir la vie sauve. Il ne veut pas d'indices, pas d'informations capitales, ce Sandor veut c'est sentir leur mains sur son corps. Alors ils se sont exécutés, dégoûtés, et on fini écorchés vifs. (les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)
JE VIENS D'UN MILIEU modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais été un manque, mais pas non plus une corne d'abondance. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT trente-et-un ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET je me fous bien de la moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Amélie, bientôt vingt-deux ans, BAC + 1 (c'est comme ça que je demande a mes parents de m'appeler maintenant), Dijon, et tout ce que vous savez déjà.
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Dernière édition par Sandor H. Pyke le Dim 29 Juin - 13:29, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:21 | |
| tell us your story. Celui qui m’a fait voulant faire de moi l’immortel Invincible il a fait l’armure mais il a oublié le cœurSes yeux, sereins jusqu'à présent, s'animent dans son sommeil. Le petit garçon se débat dans son rêve, agitant ses petits poings, frappant des pieds contre le matelas confortable de son lit. Il entends des bruits de pas, des instants de conversations mais ne se réveil pas. Dans son rêve il entrevoit des monstres, aux visages masqués, qui tentent de le faire sortir de le maison. Mais il ne veut pas sortir, il y a ses parents à l'intérieur de la demeure. Sa mère a le visage tordu de douleur, elle est a genoux et supplient les hommes masqués de ne pas s'en prendre a son fils. Son père, lui, se tient debout aux côtés de sa femme, il a revêtu sa chemise a carreau, qui pend mollement contre ses flancs, son torse dénudé est marqué de coups, comme de longues lanières sur sa peau. Mais il ne fait rien, ne dit rien. Haytham.. Sa mère murmure son prénom, comme une plainte, un supplice. Le petit garçon se débat, toujours persuadé de rêver, d'être plongé dans un cauchemar sordide. Il tend la main vers son père, de grosses larmes roulant le long de ses joues encore jeunes. Les hommes arrivent a le tirer si fort qu'il lâche le cadre de bois entourant la porte, ses ongles courts laissant une tracée dans le bois, dans un bruit strident.
Ses petites mains essayent de s'accrocher aux bois des arbres, de trouver un point d'ancrage assez profond pour se séparer de l'homme qui le portait sur son épaule. Il avait arrêté de pleurer, de crier. Plus personne ne pourrait l'entendre maintenant, pas si loin dans la forêt, et même si quelqu'un parvenait a tendre l'oreille assez pour saisir ses petits cris, il penserait sûrement a une bête sauvage, pas a un petit garçon de neuf ans. Alors il avait arrêté de crier, cherchant juste un moyen de s'échapper a l'emprise de ses ravisseurs. Que peut-on bien faire, a neuf ans, lorsque l'on est arraché a sa famille d'une manière si cruelle ? Rien, on ne peut rien faire. Il ne peut pas se débattre, il n'est pas assez fort, mais il connait les bois mieux que quiconque, il pourrait sûrement retrouver son chemin, et même se cacher, si il parvenait a s'enfuir. L'écorce des arbres n'est pas assez solide, ou bien se sont ses petits poings qui lâchent trop facilement. Les larmes lui emplissent les yeux, dans jamais se déverser sur ses joues. Il veut revoir sa mère, si joyeuse, si aimante, et son père qui l'amenait avec lui dans la forêt a chaque fois qu'il en avait l'occasion. L'homme qui le porte sur son dos lui assène un violent coup de poing sur le haut du crâne, le faisant sombrer en un instant dans ce qui lui semble être encore un mauvais rêve.
Son regard est empli de peur, de tristesse, ses yeux bougent a une vitesse folle, tâchant de repérer tout ce qui se trouve dans la pièce où on l'a déposé, quelques heures plus tôt. Rien ne semble être construit comme il le faut, les murs vacillent sous le poids du vent qui souffle fort au dehors, on aurait presque l'impression que toute la maison va s’effondrer au moindre coup de tonnerre. Le plancher de la pièce est crasseux, maculés de tâches aux chaque coins de la pièce. Il ne veut pas savoir d'où viennent les tâches, mais, du haut de ses neuf ans, il se pose tout de même la question. Il n'y a qu'un seul lit, dépourvue de draps ou de couverture, juste un matelas posé sur un cadre en ferraille rouillée. Le jeune garçon grimpe dessus, tant bien que mal, et se roule en boule, sa tête reposant contre le tissu mouillé. Les yeux plissés dans la pénombre il arrive a distinguer des traces sur les murs, des traces de coups, comme si quelqu'un s'était déjà tenu ici avant lui et qu'il avait essayé de défoncer les murs a mains nues. La porte métallique possède un petit hublot, trop haut pour qu'il puisse regarder a travers, mais bien placé pour que d'autres puissent l'observer. Ses yeux se ferment, fatigués de s'être battu pour rien, exténués de ne pas savoir pourquoi on l'a arraché a ses parents de manière si violente. C'est la dernière fois qu'Haytham, le gentil et doux Haytham, a écrasé une larme contre le dos de sa main.
Alors j’envie soudain ceux qui ont larme à l’œil Qui pleurent l’océan à se noyer dedans
Le coup laisse une traînée rougeâtre sur sa joue, qu'il masse depuis de longues secondes pour essayer d’annihiler la douleur, sans rien n'y faire. L'homme devant lui s'allume une cigarette dont il tire une longue bouffée avant de recracher la fumée au nez du jeune homme. « Alors, t'es prêt a arrêter de jouer au plus con avec moi, hum ? » Il s’accroupit pour que ses yeux soient a la hauteur de ceux du gamin, assis sur une chaise en bois, une seule main détachée tandis que l'autre se trouve retenu derrière son dos par une cordelette. L'homme prend une nouvelle bouffée de sa cigarette et se relève lentement, tournant le dos a sa victime. « Je vais te poser la même question encore, et encore, jusqu'à ce que tu me donnes la bonne réponse » De bout du doigt il pointe le garçon, treize ans et déjà autant de haine dans le regard qu'un homme de quarante ans qui aurait vécu trop d'horreurs pour s'en remettre. « Comment est-ce que tu t'appelles ? » La voix de l'homme est forte, presque hurlante, il tient sa main au dessus du visage du garçon assis, qui fuit son regard autant que possible. « Haytham », sa voix a lui est suppliante, saccadé, muée de larmes qui n'arrivent pas a franchir le barrage de ses paupières. « Haytham Rooston Pyke », se crispant sur la chaise il lève son propre bras pour se défendre mais la main forte de l'homme se claque contre sa tempe, le faisant basculer sur le sol.
Vingt quatre. C'est le nombre de tâche de sang que comporte cette pièce. Celle collées sur les murs, laissés par d'autres enfants qui, comme lui, n'ont pas compris pourquoi ils étaient retenus ici et on finis par se questionner si fort qu'ils s'en frappaient la tête contre les murs. Et puis il y a celles sur le plancher, laissés là par les coups reçus, tous les jours. Les premières années ils n'ont fait que lui apprendre certaines choses, sur Panem, sur les jeux, les pacificateurs, les gens du Capitole, les rebelles et les habitants des districts. Des cours d'histoires, rien de plus, mais des histoires qui favorisaient toujours les rebelles et jamais le gouvernement. Haytham a fini par comprendre que les personnes que le détenait ici était rangées du côtés des révoltés, qu'ils faisaient leur possible pour contrer les plans sordides du gouvernement, mais il ne comprends toujours pas pourquoi ils ont choisi de l'enfermer ici. Quatre ans déjà et personne ne lui a encore rien dit. Quelques fois ils l'entraînent, physiquement, en le forçant a faire des exercices qu'il n'arrive jamais a terminer, parce que tout son corps lui fait mal. Un mal de chien.
La petite trappe qui leur sert a faire passer sa nourriture ne s'est pas ouverte aujourd'hui, recroquevillé contre un coin de la pièce Haytham serre des deux mains sont ventre gargouillant. Vingt quatre tâches de sang. Il grappe une plaie au niveau de son avant-bras, le sang commence a en sortir, frais, chaud. Haytham y porte ses lèvres et aspire le liquide au goût métallique, et ça ne lui fait rien. La porte s'ouvre a la volée, il se redresse sur ses jambes, prêt a recevoir une énième correction. Les yeux mis-clos, les poings serrés, il voit alors un autre jeune garçon, a peine plus âgé que lui, quatorze ans tout au presque. « Non, laissez moi ! » L'autre se défend, essaye de donner quelques coups, mais c'est peine perdue devant un homme qui fait trois fois sa taille et le triple de son poids, Haytham le sait bien, il a déjà essayé de se défendre. Le garçon est jeté a terre et la porte se referme violemment sur eux, les laissant dans la pénombre. Il pleure, a chaudes larmes, bientôt il comprendra que pleurer ne sert a rien, que c'est perdue d'avance. Haytham se rassoit, laissant l'autre garçon, le corps secoué de spasmes, le visage contre le sol. Vingt-cinq tâches de sang.
« Comment tu t'appelles ? » Le jeune garçon brun est assis un tailleur sur le lit, mangeant avec appétit le morceau de pain qui vient de franchir la trappe sous la porte. Haytham gratte sa plaie, qui se referme sans cesse, mais il n'y aspire plus le sang. « Je ne sais plus trop. » Il le regarde pour la première fois dans les yeux, des yeux acier qui n'ont plus de larmes a faire couler. « Mes parents m'ont appelés Haytham, mais eux ils disent que je ne peux plus m'appeler comme ça, qu'il faut que je me choisisse un nouveau nom.» Le brun essuies sa bouche sur la manche de son pull, il n'a plus très envie de manger. « Et toi ? » L'autre garçon se tient maintenant debout devant lui, il hésite, triture les manches trop longues de son haut avant d'hocher la tête lentement. « Eli »
Cette fois-ci il a les deux mains attachés derrière la chaise, son visage est déjà boursouflé et une de ses dents se trouve maintenant sur le sol, laissant la vingt-sixième tâche de sang. « Tu en veux encore ou tu penses que ça suffit ? » Eli est assis sur le lit, qu'il partage tous les deux a tours de rôle depuis bientôt quatre mois. Il ne dit rien, ne pleure pas, il regarde son ami se faire battre et il sait que quand l'homme ne pourra plus rien en tirer, ça sera a lui de passer sur la chaise. « Comment est-ce que tu t'appelles sombre con ? » Ce n'est plus de la paume de la main qu'il frappe, mais avec son poing bien serré. Haytham penche la tête sur le côté dès que le coup l'atteint, crachant du sang sur le mur. « Haytham.. » Il s'attend a un nouveau coup de poing, peut-être visera t-il le nez cette fois-ci, ou bien le ventre ou les genoux. Mais le coup de ne vient pas, a la place il entent le bruit sourd d'un corps qui s'écrase contre le sol. Il ouvre les yeux pour se rendre compte qu'Eli se tient la mâchoire, allongé par terre. « Bien, je vois que vous avez eu le temps de devenir amis. » L'homme redresse Eli en le tirant par le bras, il place son bras sous son coup et lui bloque les mains. « Une dernière fois, sinon c'est lui qui prend les coups a ta place. » Il répète sa question, son inlassable question, mais c'est différent cette fois-ci, parce qu'Haytham ne doit plus recevoir les coups mais voir son ami souffrir. Alors il oublie tout, son père, sa mère, sa maison chaude et accueillante du district sept, son passé, tout. « Sandor ». Un nom, du bout des lèvres, qui mets fin a tout.
Puisqu’on a fait mon âme dans un acier linceul C’est de l’humain tout entier dont je porte le deuil
Ils ont enfin compris, a quoi ça sert. Les hommes qui s'occupent d'eux appellent ça le 'projet therion'. Ils ne sont que six, six hommes a être au courant de ce qu'il se passe dans la forêt du district sept, les autres n'ont aucunes idées de ce que deviennent ces enfants, enlevés a leur parents par des hommes sans visages. Eli se tient debout devant le hublot de la porte métallique, il essaye d'y coller son oreille pour saisir des brides de conversations, mais personne n'est passé devant leur chambres aujourd'hui. Sandor, se dresse derrière lui, les bras tombant contre ses flancs et le regard vague. Ils l'ont forcés a tout oublier, sa famille, son passé, tout en lui créant un nouveau but, une nouvelle mission a effectuer. Il avait déjà compris que ces hommes n'étaient pas en faveur des propositions du gouvernement, il comprends maintenant qu'ils sont ici pour défendre ces idéaux, mais si ils n'y croient pas.« Tu vas devenir fou a toujours écouter a cette porte. » Les lèvres du blond viennent se placer dans le coup du brun, il a le visage gonflé et des cicatrices sur la quasi-totalité de son corps, parce qu'il n'a pas encore accepté de renier son prénom. Eli se retourne et place ses bras autours de la taille de son ami, lui faisant face. Seize ans, tous les deux, et n'ayant jamais rien connu d'autre que cette pièce, que ce monde, c'était comme une évidence, un fait accompli.
Les exercices physiques deviennent plus importants, mais les hommes sont moins durs avec lui depuis qu'il a accepté de se plier a leur règles, il endure les épreuves sans bronches, sans émettre la moindre complainte. Sandor, il ne sait pas d'où ça vient ni même si il l'avait déjà entendu avant, mais ça lui est venu sur le coup le jour où ils lui ont pris sa raison, et depuis il n'accepte pas un autre prénom que celui-ci. Il voit bien, qu'Eli n'est pas encore prêt a faire ce sacrifice, et les coups portés contre le blond ne l'ont jamais fais changés d'avis. Quelque fois Sandor se dit qu'il ne l'aime pas autant que lui l'aime, et ça lui fait mal. La trappe s'ouvre, laissant passer la nourriture du soir, une simple assiette qui contient une bouillie visqueuse. Les deux garçons mangent, en silence, jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre a l'extérieur. Sandor se redresse, suivi du jeune homme brun qui se tient quelques pas derrière lui. La porte s'ouvre, subitement, et des hommes a l'uniforme blanc envahissent la pièce, des sauveurs dont ils ne voient pas le visage, couvert pas un masque. Derrière eux il aperçoit le corps sans vie de l'homme qui n'arrêtait pas de les frapper, qui lui a fait changer de nom. A cet instant il sent pas plus la présence d'Eli derrière lui, et ça le terrifie, mais ce qu'il sens c'est le bras du brun entourant son cou, un couteau placé en dessous. « Lâche le gamin, c'est fini. » Tout se mélange, tout s'accélère, et Sandor ne comprends pas. Tout ce qu'il entend c'est le bruit d'un corps qui s'écroule contre le sol, tout ce qu'il ressent c'est le bras d'Eli qui se détache de son cou, tout ce qu'il voit c'est le couteau qui tombe a côté de lui. Trente tâches de sang.
------------------------------ Ses mains dansent contre le torse du jeune homme, agenouillé devant lui, la tête relevée et les bras attachés dans le dos. D'une bouffée il exhale les dernières vapeurs de sa cigarette qu'il écrase sur l'épaule du jeune homme, qui crie. « A toi de toucher maintenant. » Il libère les mains du prisonnier et prend place dans un épais fauteuil, une arme posée sur l'accoudoir qu'il entoure de ses doigts est là pour dissuader le jeune homme de faire quoi que se soit. « Pourquoi est-ce que vous faites ça, hein ? » Un sourire, carnassier, se pose sur ses lèvres, qu'il mord jusqu'à les faire saigner. Si seulement il savait, tout ce qu'il a vécu pour arriver a cet instant précis, tous les pièges et tous les mensonges qui se sont dressés devant lui durant son adolescence. « Tu veux que je raconte un secret ? » D'une main il repousse le jeune rebelle, pour que celui-ci lui puisse le voir. « J'ai grandi parmi des loups, le genre de loups qui ne mangent pas les humains, non, le genre qui les détruit de l'intérieur pour mieux façonner a son image. » La crosse du pistolet prend place dans sa main, il enroule son doigt autours de la gâchette, les yeux dans le vide. « J'ai aimé un garçon comme toi, une fois. J'aurai tout donné pour lui, je pensais qu'il donnerai tout pour moi. » Le souvenir d'Eli est encore chaud dans sa mémoire, comme une marque laissée au fer rouge. « Mais il ne m'a jamais aimé, tout ce qu'il voulait c'était mieux m'approcher, m'étudier, me façonner. Un rebelle, comme toi. » La balle trace son chemin directement dans le crâne, le corps tombe en arrière, les yeux grand ouvert. « Il ne m'a jamais aimé »
Il est tout tâché, son uniforme blanc de pacificateur. Dans la salle de bain, le deux mains plongés dans l'évier, il fait disparaître les dernières tâches de sang. Le corps sans vie du rebelle a été enterré quelques heures auparavant, dans les bois qui pullulent le district sept, là où personne ne viendra jamais jeter un coup d'oeil. Ce n'est pas la première fois, qu'il raconte a d'autres ce qu'il c'est passé avec Eli, mais c'est la première fois qu'il gratte la peau d'un autre que lui, qu'il gratte si fort que l'épiderme finit pas se détacher complètement. Là, nettoyant son uniforme, Sandor est pris d'un fou rire qu'il ne peut pas contrôler, il se tient a l'évier pour ne pas tomber. Pacificateur, élevé par des rebelles, trahi par un rebelle, sauvé par les pacificateurs. C'est a n'en plus rien comprendre. Adossé contre le mur de la salle de bain, les mains rougeâtre, Sandor fixe son reflet dans le miroir, ses yeux bleus qui ne sont maintenant remplis que de haine, son teint pâle, un loup parmi les loups.
Dernière édition par Sandor H. Pyke le Dim 29 Juin - 21:10, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:26 | |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:27 | |
| La classe le choix de avatar. o_o re-re-bienvenue sur MJ, bonne fiche! ♥ |
| | | Yorell T. Moon △ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014 △ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:29 | |
| Roh ce nouveau compte je sens qu'il va déboîter grave Rebienvenue, bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 14:30 | |
| Vous êtes tous supers, merci pour l'accueil les gens |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 16:20 | |
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| | | Kathleen S. Harper △ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011 △ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 16:31 | |
| menteuse t'as po bientôt 22 ans DUNT LIE TO ME CEY PO BIENTOT |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 17:05 | |
| PITT ! Rebienvenue & have fun |
| | | Ambre L. Galeoni △ correspondances : 852 △ points : 0 △ multicomptes : tris fanshawe (d2) △ à Panem depuis le : 24/08/2013 △ âge du personnage : 18 y.o
| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 18:07 | |
| Rebienvenue |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 19:10 | |
| Rebienvenue sur MJ Jojo |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Mer 4 Juin - 21:18 | |
| Rebienvenue avec ce bon monsieur ! |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Jeu 5 Juin - 7:00 | |
| REBIENVENUE Bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Jeu 5 Juin - 9:31 | |
| rebienvenue MICHAEL MWAHAHAHAHAHA |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) Jeu 5 Juin - 9:45 | |
| Merci mes petits loups, coeur sur vous. Et je ne mens pas Kath, c'est bientôt genre dans un mois et demi même, alors pour moi c'est bientôt. On va être vieilles toutes les deux, ne le nie pas |
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| Sujet: Re: monsters are real (sandor) | |
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| | | | monsters are real (sandor) | |
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