alaska temperance rhodes

❝ AS COLD AS THE NORTH WIND ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour personne. La vie est un présent qui m'a été offert et je compte en profiter jusqu'au bout. Je suis égoïste et j'adore ça. Je ne me sacrifierai pour rien au monde. Pas même pour Snow. Personne ne mérite que je lui offre ma vie. Notre dernier instant viendra. Pour tout le monde. Et j’espère que le mien attendra avant de se présenter. J'ai encore tellement de choses à faire. Tellement de choses à explorer. J'ai envie de voir les district souffrir, encore et encore. Et j’espère qu'un jour ils disparaîtront.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Plus que le visionnage. J'apprécie y participer. Derrière l'écran de contrôle. Comme un protagoniste caché. Invisible mais efficace. Et dont les jeux ne seraient pas pareils sans sa présence. Je suis une pierre de l'édifice. J'aime voir l'effroi dans les yeux. C'est un peu de ça que je me nourri et dont je fais mon quotidien. Je ris de cette détresse. Je m'enivre de la mort. Oh que c'est plaisant. Je ne me sens pas criminelle pour autant. C'était leur destinée. Il fallait qu'ils meurent. Il faut qu'ils meurent tous ! Tous autant qu'ils sont !

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Snow ne les a pas assez réprimandé. Il aurait du faire payer les 12 district pour cette flopée d'abrutis et de bons à rien. Même pas capable d'atteindre Panem en son cœur. Snow aurait du doubler les jeux. Deux éditions par an. Ou bien doubler le nombre de tribus moissonnés. Parfois Snow me désespère. Il finira par détruire le Capitole. Le peuple a reçu trop d'espoir. Il nous considère probablement comme des faibles. Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Ou bien tuer les vainqueurs. A chaque édition. Afin que le peuple comprenne que l'espoir n'est pas permis. Qu'il crèvera dans la misère. Oui. Les district doivent comprendre qu'ils n'ont pas leur mot à dire face à Panem et sa toute puissance.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Ils sont un fléau pour la société. Non seulement le Capitole leur déverse des richesses jusqu'à leur mort, mais en plus ils salissent l'image de notre belle capitale avec leur dévergonde. Les districts voient en eux des modèles et un semblant d'espoir. On fait croire aux habitants qu'ils peuvent revenir riches et célèbres en bravant la mort. On leur fait croire qu'ils ont une chance de s'extirper de ce qu'ils sont en réalité. Mais ils ne comprennent pas que chacun doit garder sa place pour le bon fonctionnement de notre modèle. Des tribus se portent même volontaire. Je trouve ça tellement absurde. Ce sont eux que je déteste le plus. De toute façon j’estime qu'il ne devrait pas y avoir de vainqueur. Ces jeux sont là pour réprimer une ancienne révolte. Et résultat, on félicite le dernier survivant. Parce que Snow croit peut-être que lorsque l'espoir aura atteint son apogée et que les rebelles prendront possession de Panem, ils garderont un de nous en survivant et lui offriront assez de richesses pour subvenir à tous ses besoin ? Non. Alors pourquoi sommes-nous cléments envers un des 24 tribus ??

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Bien sûr que je crois au bonheur. Je le vis tous les jours dans cette magnifique ville qu'est le Capitole. En préparant les jeux, en ne rien faisant, en donnant la mort, en assistant à divers galas, en m’empiffrant de produits venus tout droit des districts, en visionnant ces jeux si agréables, en écoutant les interviews empli d'espoir des 24 tribus, en les regardant se démener pour combattre la mort, en les voyant s'éteindre dans un jet de sang, en respirant la douce fumée de la drogue, en rigolant au nez des gens. Mais mon ultime plaisir serait de voir la carte de Panem privée de ses districts. De voir toutes ces maisons rasées à jamais et le sol des 12 districts jonchés des cadavres de leurs habitants. Ce serait ça, mon vrai bonheur.

tell us your story.

Diana,

Je me suis toujours dis que je te devais une faveur. Depuis le jour où nos pères se sont liés d'amitié. J'étais jeune à l'époque et tu n'étais pas encore née. Je me souviendrai toujours, cependant, de ta dévotion pour la couture que tu as développé après. Quand tu as commencé ta route en tant que styliste du D8. Tu me présentais des dessins et des projets exquis. Et quand tu as commencé à les coudre pour de bon, je me suis tout de suite dis que tu ferais fureur parmi les habitants du Capitole.

Je suis repartie de là où j'étais venu. Mon lieu de naissance. Là où au final, était tracée ma destinée. A la mort de mon père. Ou plutôt devrais-je dire, après son assassinat. C'était l'année de mes 10 ans. J'ai laissé derrière moi un district dont j'avais horreur. Et qui me faisait vomir depuis que l'un de ses habitant avait ôté la vie à mon paternel. Et tu le sais très bien. C'était le Capitole qui m'attendait. Ma mère avait pris sa retraite et nous sommes retournés chez nous. Notre vrai "chez-nous". Au cœur de Panem. Comme des voleurs. Je me suis juré que je ferai ce qui était en mon pouvoir pour venger celui qui m'avait permis de vivre.

Je n'ai pas eu besoin d'attendre longtemps. Un des juge est mort. Et j'ai pris le relais. Mon caractère et mon histoire à plu lors du recrutement. Ils avaient besoin de quelqu'un qui n'avait rien a perdre et pas froid aux yeux. Il s'agit de ne pas faiblir au moment de faire sortir les mutations. Enfin je ne vais pas te barber avec ça, j'imagine qu'au fond nous n'avons pas tout a fait le même point de vue.

Si je t'écris aujourd'hui, Diana, c'est parce que j'ai remarqué que tu t'étais encore améliorée dans tes costumes. Ceux du D8 sont resplendissant. J'aimerai que tu viennes ici Diana. Au Capitole. Tu ferais fureur, je le sais de source sure. Je porterai tes premiers vêtements pour commencer à te faire connaître. Un apport financier et le bouche à oreilles fera le reste.

Dis moi ce que tu en penses. Je sais que tu es enceinte de ton deuxième enfant mais ça me ferait énormément plaisir de te revoir.

ton amie, A.T. Rhodes

PS : je te promets que si un jour l'un de tes enfants entre dans cette arène, je ferai de mon maximum pour retarder sa mort. Et si j'y arrive, de l'en épargner.

Iron J. Flickerman a écrit:

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