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Sujet: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Dim 1 Juin - 21:11
C'était fini. Comme chaque année, la moisson avait été de courte durée, sans encombre. Aucun signe de rébellion de la part des jeunes moissonnés, ni des habitants. En bon & loyaux toutou que nous sommes. Comme une vieille cassette qu'on rembobine et qu'on regardent sans relâche, les scène de moisson avaient le même aspect mais, de moins en moins les mêmes sentiments d'excitation, de motivation, d'envie ou de tristesse. Comme toutes les années, Constance, à peine installé, s'empresser d'allumer la télévision et de regarder les autres moissons dans les différents districts. Elle reconnut évidemment les têtes des mentors qui défilaient. Les tributs sont de plus en plus docile à se faire moissonner fut la première pensée de la jeune femme. Elle commentait toutes les moissons, comme d'habitude : mentor, tribut, tactique, qui va périr plus vite que l'autre. Au district 8, un visage l'effraya soudain : Yorell a été moissonnés. Ses épaules s’affaissèrent sous le poids de cette nouvelle. Constance ne savait pas réellement comment réagir alors, elle continua en silence à regarder les autres moissons. Quand vient au tour du district9, Constance regarda la scène se jouer. Après la moissons du District 12, elle sentit une présence derrière elle. Quand elle regarda du coin de l'oeil, elle vu des cheveux roux : prudence. La soeur du mentor du 9 a été moissonnés. Tu le connais non ? lui dit-elle.
Dernière édition par Constance Ashes le Lun 2 Juin - 17:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Dim 1 Juin - 22:11
L'enfer se termine. Mes parents me disent au revoir dans les couloirs de l'hôtel de justice et je monte dans le train sans aucun regret au final. Je suis plutôt contente de partir loin de mes démons. Je suis rassurée de ne pas avoir avec moi l'un de mes frères. Ma déchéance n'aurait été que pire. Je chute doucement et personne n'est là pour m'attirer vers la lumière, les ténèbres m'appellent inexorablement. Je monte sans regarder derrière moi, j'imagine que c'est dur pour eux aussi. Je me revois découvrir ce train. Je me revois juste serrer la main de mon Adrian alors que Constance nous inciter à entrer pour que l'on soit bel et bien à l'intérieur. J'ai eu envie de vomir en voyant tant de luxure, mais finalement il faut croire que je m'y fais rapidement. Je soupire légèrement. Je tente de chasser cette idée de ma tête. Elyas me revient. Il me manque et j'imagine qu'il était dans le même état que moi, de stresse parce que sa soeur est éligible. Je laisse les tributs prendre place avec l'hôte pour le moment je n'ai rien à leur dire, nous n'avons pas tellement pu parler Constance et moi de notre stratégie, bien qu'elle s'y connaisse d'avantage. Je trouve les choses dures mais elles se reproduiront encore et encore alors je ne me fais pas. Je prend sur moi. Je me change laissant par terre la robe noire que j'ai demandé, elle est trop envahissante et j'ai un mal de pieds affreux dans ses escarpins, j'aime marcher nus pieds, je le fais le plus souvent possible. Je détache mes cheveux, je les brosse, je me rince le visage pour retrouver mon naturel sans retirer ce qui cache mes fatigues. Je suis épuisée en ce moment et je ne sais pas ce qui se passe, le stresse, je ne m'en fais pas tellement. Je sors de mon antre pour tenter d'avancer vers Constance que je retrouve dans le wagon salon en train de regarder les retransmitions. Ce qu'elle m'annonce me glace le sang. La soeur d'Elyas a été tirée au sort, il va être au plus mal, d'autant plus absent, il va m'éviter, m'ignorer. Et moi je l'aimerais à en crever parce que je suis incapable de faire autre chose. J'inspire. " C'est la soeur d'Elyas.. " je déglutis, je n'ose pas imaginer comment je serais si c'était mon petit frère, à peine plus jeune que la jeune blonde. Je ne sais pas comment je dois faire pour l'aider. Je repense aux paroles d'Adrian.. lui qui m'aime, lui qui voudrait voir Elyas mort pour avoir sa place.. je baisse les yeux.. je ne sais plus quoi faire, qui mériter, rien sans doute, juste une chute de 50 mètres pour m'écraser plus bas, j'aurais dû sauter. Mais qu'est-ce que cela aurait changé ? Rien, mais au moins je ne serais plus une source d'inquiétude. Elyas n'aurait plus à se soucier de moi, il retournerait dans le treize et moi je mourrais doucement en partant ailleurs. Je laisserais Adrian me venger, je regarderais Constance tenter de les sauver et surement échouer. Je suis persuadée que je n'étais pas celle qui devait gagner. Mais je suis là aujourd'hui et je n'ai plus le choix que de me plier à des règles. Pourtant Adrian, mon jumeau m'appelle de plus en plus. Le suicide serait trop facile pourtant, voilà ce que je le vois me dire avec un sourire fière. Je contourne le canapé pour m'installer à coté de Constance. " C'était la pire chose qu'il puisse lui arriver.. " et si c'était truqué, ils ont tué ses parents pourquoi pas mettre sa soeur dans l'arène au passage ? " Faudra m'expliquer à quoi on sert .. ils vont mourir, on le sait. " Je déglutis, je me dis aussi qu'elle devait penser pareil de mon frère et moi. " Tu pensais que l'un de nous gagnerait l'année dernière ? " Je ne parle jamais de la mort d'Adrian parce que j'ai toujours peur d'ouvrir une vanne trop dure à refermer.
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Sujet: Re: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Lun 2 Juin - 19:03
" C'est la soeur d'Elyas.. " Constance fixe la jeune femme. Elle avait l'air plus écroulé par la moisson du district neuf que celle qui venait de se passer sous ses yeux. " C'était la pire chose qu'il puisse lui arriver.. " Evidemment que c'était une chose horrible. Qui voulait voir sa sœur moissonner, encore plus en étant le mentor qui l’emmène. La petite avait l'air fragile, elle avait comme la majorité des tributs, très peu de chance de survivre. Mais constance devait-elle dire cela à prudence ? Était-ce le bon moment pour parler stratégie, alors que la jeune femme avait l'air aussi affectée par cette nouvelle. "Il faudra qu'il la guide du mieux qu'il le peut. Après, le destin & la petite feront le reste." Constance se leva du divan, et alla se chercher un verre d'alcool. Elle trouva une bouteille et se servi un petit verre qu'elle approcha de ses lèvres quand Prudence lui dit : " Faudra m'expliquer à quoi on sert .. ils vont mourir, on le sait. " La jeune femme fut un peu choquée d'entendre ce genre de propos de la part de la dernière gagnante des jeux. Elle reposa son verra violemment et à grand pas, se posta devant prudence. La regardant méchamment, elle lui dit sur un ton de reproche "Ce n'est pas parce que la sœur de ton petit copain a été moissonné, que tu peux te permettre de parler des mentors de cette manière, thornfield. Tu n'étais pas obligé de l'être." Elle soupira, et en partant en directement de la porte, lui cria "Tu pouvais refuser." Claquant la porte de manière un peu juvénile, elle marche d'un pas rapide. On entendait ses talons dans tous le train, à force qu'elle marche d'une manière aussi énergique. Constance se changea rapidement, essayant de reprendre son calme. Tout ça pour une gamine qu'elle ne connaissait surement pas. Tout ça pour un garçon qui n'en valait peut être même pas la peine. Et les tributs qui attendent dans ce train, elle en fait quoi ? Et les autres tributs qui ont eux aussi été arraché à leurs familles? Ce n'est pas parce qu'ils ne s'appellent pas chesterfield qu'on ne peut pas avoir un minimum de considération pour ces enfants. Et puis, qu'es ce que c'était que cette phrase. A quoi un mentor sert ? Il sert à beaucoup de choses. Prenant un instant pour se calmer, Constance se dit qu'elle aurait peut être dû lui expliquer son ressenti vis à vis des mentors au lieu d'être aussi méchante. Décidément, constance n'en rater pas une. Après s'être nettoyé le visage, et s'être habillé de façon plus décontracté, elle retourna dans le salon. Prudence était toujours dans la même position, prostrée. Constance soupire et leva les yeux au ciel avant de s’asseoir devant elle, sur la petite table et de lui prendre les mains. Elle la fixa un instant, et lui souris faiblement avant de lui dire "Prudence, les vainqueurs représente l'espoir. L'espoir que derrière ces jeux, quelqu'un peut s'en sortir. Les familles qui voient leurs proches partir ne se remettent pas de leurs pertes, mais voit à travers le vainqueurs un espoir d'une meilleure vie pour au moins un enfant. Il est tout à fait normal que tu te pose cette question, je suppose. Les mentors sont là pour guider les tributs à travers toutes cette ....Comment dire....Toute cette merde. Nous sommes le seul lien avant les jeux que les tributs ont avec leur district...Enfin, ce n'est que ma théorie après." Constance pouffe de rire, décidément, pour consoler les gens, c'est la dernière qu'il faut appeler. Allant se resservir un deuxième verre, sa co-mentor lui dit soudain " Tu pensais que l'un de nous gagnerait l'année dernière ? " Et là, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Constance se mit à rire, ne pouvant pas réellement s’arrêter. "Prune, Je n'aurais même pas parier sur moi-même !" lui lança-t-elle, tentant de reprendre ces esprits. Elle se réinstalla à côté de prudence, lui souriant. "La seule personne en qui j'ai parié depuis tous ce temps, c'était mon propre frère, et il n'est jamais revenu. Tu ne peux pas parier sur la mort ou sur la vie. Tu peux juste prier pour qu'ils aient une mort pas trop douloureuse. Car au final, je ne sais pas réellement quel est le mieux : mourir dans une arène ou devenir un vainqueur, un être humain sans âme, complètement déjanté...Quoi ? Non mais je plaisante...Ils ne sont pas tous fou, mais ils sont tous faux. Sache-le. Et il faut être véridique là-dessus, tous les vainqueurs vendent leurs âmes au diable. Je te laisse déterminer par toi-même qui est le diable.." Constance ne voulait pas dire de bêtise, car pru' aime le capitole. Ou du moins, c'est cette image que la jeune femme à d'elle. Laissant quelque minutes de silence, elle reprit sur un ton plus calme "Il te manque beaucoup je suppose...Adrian..."
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Sujet: Re: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Mar 3 Juin - 17:55
Je ris légèrement.. C'est plutôt ironique. Comment peut-on être objectif en tant que mentor lorsque sa propre soeur est dans l'arène et qu'au final on ne puisse pas faire grand chose. C'est tellement minable de dire cela. Je ne sais pas comment je dois me comporter aujourd'hui avec Constance qui semble totalement froide et distante. Si elle a un truc à me dire qu'elle le dise maintenant. Je sais ce que je veux moi, et j'ai besoin d'être là pour garder ma place de gagnante favorite, petite princesse du capitole pour arriver à mes fins à me venger de la mort de mon frère. Je ne comprend pas tellement pourquoi elle hausse le ton. On dirait qu'elle veut jouer un jeu. je ne la comprend pas. " Tu as peur que je te fasse de l'ombre Constance ? Laisse moi penser ce que je veux, faire ce que je veux, tu n'as pas été lorsque je suis sortie de l'arène, j'ai l'intention de changer ça " Elle va boire, l'alcool.. il désinhibe tellement.. J'ai envie de lui rire au nez, qu'est-ce qui lui prend de l'ouvrir comme ça ? Je ne crois pas qu'elle puisse me parler comme ça. " Ne m'appelle pas Thornfield, j'ai un prénom. " Je suis froide et je n'ai pas l'intention de m'adoucir. Elle m'agace dans son comportement. Elle semble me reprocher des choses sans oser les dire, elle pourrait être une habitante du capitole dans toutes sa splendeur. Je lève les yeux au ciel sous son discours de l'espoir, ce ne sont que des mensonges et elle le sait parfaitement, ils doivent savoir ce qui leur arrivera s'ils vivent. Il faut mieux mourir. " Tu plaisantes ? Tu trouves que tu inspires l'espoir ? Tu ne m'as pas inspirée, je n'ai pas gagné pour toi, parce que je voulais devenir toi, loin de là, je l'ai fait pour venger mon frère, on vit pour se venger.. l'idée même que la vie sera meilleure c'est une grosse blague, tu le sais autant que moi, on nous sert sur un plateau en argent au plus offrant, on revit tous les ans l'horreur, Ouah Que d'espoir cela laisse. " ça m'énerve et j'ai besoin de péter ce câble contre elle. " tu te mens à toi même, c'est presque minable, pense ce que tu veux, mais je pense qu'entre nous deux il n'y en a qu'une qui se bat pour changer les choses, tu n'es pas cette personne je me trompe ? " Je soupire. Je tente de me calmer. Moi l'alcool ne me réussit pas alors je n'en prend pas, juste un verre de jus de raison trop sucré. Je lui demande si elle avait parié sur moi ou mon frère l'an dernier. Et sa réponse ne m'étonne pas, mais elle se contredit totalement. " Tu vois, alors ne me fait pas la moral lorsque je dis que notre deux tributs ne reviendront surement pas cette année, tu n'as même pas cru en les tiens, en toi-même. Son petit discours à nouveau me fait bien rire. " c'est si facile de les critiquer, alors oui certain sont faux, mais apprend les connaître, ils ont tous des démons la nuit comme toi, on se ressemble tous plus que tu ne peux l'imaginer. Le démon on sait tous qui il est, il suffit d'ouvrir les yeux, toi tu as vendu ton âme au diable en le soutenant. " Je détourne les yeux à la question qu'elle pose, trop personnelle, personne n'ose m'en parler d'Adrian. " Cette question ne mérite aucune réponse, tu connais celle-ci. Comment tu veux qu'il ne me manque pas, c'était mon double et je l'ai vu mourir dans mes bras alors que tu buvais un verre d'alcool, c'est le jeu hein c'est ce que tu vas dire ? ça ne devrait pas. " Je lui tourne le dos regard un paysage sombre sous le manteau de la nuit défiler trop vite. Je bois une gorgée pour calmer mes colères et mes fureurs. " Tu ne m'as pas aidé, tu aurais dû mais tu es restée de marbre à m'entendre crier la nuit pendant la tournée.. à me voir pleurer dans les coulisses avant de sourire au public. Si tu me déteste tant, si tu es envieuse ou je ne sais pas quoi abdique, j'aurais pu gérer ça toute seule et tu n'aurais rien eu à faire. " ce qui est faux, mais je suis trop fière pour lui dire que j'ai encore besoin d'elle.. elle me déçoit d'être pour un monde monstrueux, c'est elle qui pactise avec l'ennemi.. elle qui fréquente des gens qui sont immondes comme Iron.. par exemple. Je ne supporte pas l'idée qu'elle puisse être amie avec lui d'ailleurs. J'en ai envie de vomir. vraiment..
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Sujet: Re: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Sam 7 Juin - 22:34
Décidément, c'était le petit moment où les deux jeunes femmes régler leurs comptes. Prudence vidait son sac, et sur beaucoup de points, elle blâmait son ancienne mentor. De lui raconter des idioties, de ne pas avoir été là, de ne pas avoir su la consoler ect... Constance l'écoutait, se retenait de parler, de dire des choses. Mais dans son esprit, tout se bousculer. Continuer son petit discours de petit chien du capitole, ou simplement être honnête ? C'était une gamine, une gamine qu'elle avait vu partir dans l'arène et qui était revenu. Et pour autant, elle lui en voulait. "Putain Prudence, si tu voulais que je te materne, tu pouvais pas le dire ? Merde à la fin, Moi ? être jalouse que tu me fasse de l'ombre ? Je m'en fous royalement. Un coup tu veux penser et agir comme une grande, jouer dans la cour des grands, l'autre coup tu veux que je te prenne dans mes bras, que je te fasse des mamours et que je te dise 'mais tout va bien aller ma chérie', mais dis-moi ma petite t'a pas un copain pour ces conneries ?' Elle s'énervait. C'était mauvais signe, tout se bousculer trop vite, beaucoup trop vite. Ces mains commencent à trembler, une boule dans sa gorge se forme. Elle a envie de hurler, de hurler si fort qu'on l'entendrait même sur la lune. Elle fait comme sa mère lui disait de faire, elle contrôle sa respiration, compte dans sa tête mais, elle n'a qu'une envie: s'énerver complètement contre cette gamine. Mais pour qui elle se prend, de la juger comme ça hein ? Constance se leva de sa place et tourna le dos à prudence, en regardant le paysage passer. Pour se cacher le visage, qui trahit toutes les émotions qui se bousculent trop vite. 'Je n'ai jamais dit que je n'étais pas comme les autres vainqueurs. Je n'ai jamais dit non plus ne pas avoir vendu mon âme au diable.' lâcha-t-elle, pleine de mépris pour ce jugement. Qu'est-ce qu'elle savait au fond ? Prudence venait seulement de gagner. 'Je t'ai laissé après les jeux hein ? Je n'ai rien fait, à part picoler comme une ivrogne n'es-ce pas ? Tu as une belle 'image' de ton ancien mentor.' continua-t-elle en finissant a voix basse 'Elle est tellement réaliste.' Constance laissa le silence se placer entre les deux jeunes femmes. Au fond, c'était vrai Tout ce qu'elle avait foutu pendant la tournée ou même depuis sa victoire, c'était : manger comme une ogre, boire comme un trou et faire quelques apparitions au district trois avant de s'enterrer dans sa maison. Et bien évidemment, sans compter les soirées au capitole..Après toutes ces années à jouer le mentor, à jouer la menteuse, pour une fois ne pouvait-elle pas être honnête envers cette gamine. Au lieu de vouloir à tout prix lui bourrer le crâne avec ces belles images pro-capitolienne, au lieu de vouloir à tout prix qu'elle devienne un bon toutou bien dresser, juste de l'honnêteté. Pour une fois. 'Je t'entendais la nuit.' lâcha-t-elle en premier lieu. 'Je t'entendais hurler, pleurer et dire le nom de ton frère en boucle. Des fois, je comptais même le nombre de fois. Mais je ne faisais rien. Je te laissais, puis tu t'endormais d'épuisement sans doute. Et je te voyais pleurer aussi avant & après les apparitions publiques. Je te regarde sourire pendant les dîners, t'a l'air d'aimer ton gouvernement et ton rôle de nouvelle petite poupée.' Elle s'arrêta, laissant échapper un petit couinement. 'Pourtant, t'y crois pas à mon petit discours sur les mentors, l'espoir ect...On te l'avait jamais fait ? Bizarre, c'est le premier discours qu'on m'a fait en sortant de l'arène. T'sais, moi, j'aurais bien aimé t'aider. Mais non, je ne l'ai pas fait. Tu peux me blâmer autant que tu le veux, mais moi je n'avais pas à t'aider et je ne pouvais pas t'aider. Ce n'était pas mon rôle', je devais juste t'emmener aux jeux, t'aider pendant les jeux et puis c'est tout. '. Pourtant non, ce n'était pas tout. Constance se voiler les yeux depuis tellement de temps, mens à tout le monde sur le fond de sa pensée, qu'elle ne savait même plus réellement quoi penser. 'C'est tout ce qu'on demande aux mentors. Si on les voit faire les mamans ou les papas, on les dresse, tu vois le genre ? Comme des toutous, enfin bon...'Elle repensait à tous les tributs qu'elle avait escortés, à ces petites filles heureuses de voir un autre monde que le leur. A ces petits garçons, trop fière pour dire qu'ils ont peur, trop heureux de participer...Puis aussi aux autres tributs de son année, au petit garçon qui pleurait encore et encore devant elle en répétant inlassablement qu'il voulait JUSTE rentrer chez lui. Ça se répète encore et encore dans son esprit. Les visages, les coups de canons, quand elle tranchait des gorges sans état d'âme. Les paroles de son père 'c'est ta destiné', putain quel destiné. Les larmes coulaient, sans réel raison. Putain, ça fait tellement d'années qu'elle n'avait pas pleuré, que Constance ne comprenait même pas pourquoi ça devait arriver maintenant. Peut-être le fait qu'elle ne refera plus les jeux, ou du moins on en attendra moins d'elle, de moins en moins. 'Et je suis curieuse de savoir ce que tu fais pour changer les choses.' reprit-elle. 'Je...je ne sais même plus quoi te dire enfaîte. Des excuses ? Des paroles réconfortante sur ce qui ait mis en place ? Ou que je te confirme qu'on vit tous dans un monde de merde, je ne sais pas réellement quoi te dire..' Encore un silence, elle renifla une fois bruyamment, puis discrètement, s'essuya les joues et les yeux pour finir par lâcher sur un ton de mépris 'Je suis pathétique. T'a raison, je ne vaux pas mieux que quelqu'un d'autres. Fais comme tu le sens après tout, je n'ai rien à te dire.' Elle inspira et expira bruyamment pour se diriger encore une fois vers le bar où elle pris une bouteille d'eau et bu. 'Tu ne pourras jamais réellement t'en défaire, du manque je parle. Mais tu peux vivre avec je présume.Ou tu peux rester tel que tu es en ce moment même : être en colère et que cette colère devienne un moteur comme elle à l'air d'être' lui dit-elle 'Maintenant, tout ce que je peux réellement te dire c'est ceci : On a deux enfant qui attendent dans leurs chambres patiemment. Soit, on fait équipe pour essayer de les aider, même si on sait qu'on fond ils ne reviendront peut-être pas mais, on leur donne tous ce qu'on peut. Soit, chacun prend un tribut, fais sa sauce et on ne se reparle jamais. Et dès les prochains jeux, j'abdique comme tu le dis si bien.'
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Sujet: Re: (IV,1-D3) Queens of sorrow - prudence Jeu 12 Juin - 23:03
Je lui en veux. Affreusement. Je lui en veux tellement. Je ne comprend pas comment elle peut être aussi égoïste, aussi hypocrite. J'ai l'impression de ne voir que le reflet de ce qu'elle veut montrer aux gens. Elle ne me fait pas confiance, je ne peux pas dire que moi aussi je lui fasse mais on devrait pourtant, je lui dois la vie mais elle n'a pas même conscience que je souffre. Que je meurs jour après jour que jouer la comédie me bouffe et qu'un jour il n'y aura plus d'Adrian sur le toit d'un immeuble pour m'empêcher de lâcher et de ne plus voler, juste m'écraser 50 mètres plus bas pour ne plus être rien d'autre qu'un corps décharné. Je devrais être ça à l'heure qu'il est, on aurait fait en sorte que je tienne un peu la main de mon frère et on serait mort en héro tous les deux, on aurait survécu en mythe. Les jumeaux, le sacrifice ultime. J'aurais dû rester sur son corps à le garder et à attendre que l'on m'égorge et que je devienne livide, plus que je ne le suis déjà. J'inspire grandement pour calmer la crise d'énervement que je ressens, j'ai envie de tout casser, faire exploser tout ce qui se trouve à ma porter, hurler, quand je hurle je me perd en moi et je ne sais plus qui je suis, ce qui n'est arrivé et la douleur est supportable parce que pendant deux secondes je n'ai pas perdu un jumeau, un frère, je n'ai pas tué des gens, je n'ai pas fait tout ce que l'on attendait de moi pour être le parfait petit sujet du capitole avec un sourire factice qui se fane comme une rose.
Ses paroles me rendent dingues, elle n'a pas de coeur, elle est un monstre façonné par un gouvernement stricte qui lui fait peur, qui est-elle pour être aussi affreuse ? Comment peut-elle faire preuve de si peu de compassion alors qu'elle n'a fait que vivre la même chose. Je le fixe. Je la regarde avec haine et dégoût. Pourquoi elle est là alors ? " Tu n'as pas ta place ici, tu n'as pas de coeur, tu me déçois tellement, oh mais je suis trop stupide, tu t'en fiche, tu te fous de tout, ce qui t'intéresse c'est couché avec de riche figure du Capitole profiter des richesses immondes ! J'avais besoin d'une personne qui m'aide, tu m'as livré en pâture à des gens qui ne comprenaient pas ce que je pouvais ressentir, toi SI ! " Je me retourne, je me calme, j'ai la nausée.. c'est horrible ce train.. enfin je ne me souviens pas avoir déjà été malade les fois précédentes mais là j'avoue que j'ai des nausées le matin et quand je suis épuisée, comme ce soir, cette nuit. Je l'entend renifler, des larmes surement, autant que les miennes silencieuses que j'essuie immédiatement. Elle se dénigre et j'ai toujours eu horreur que l'on fasse cela devant moi. Je ne répond pas, je suis toujours en colère contre elle et j'avoue que j serais capable de l'enfoncer. Je croise les bras en me retournant. " Il me hante, il paraît que j'arriverais à vivre avec. Ou pas, un jour j'irais le rejoindre lâchement. " Son avis je m'en fiche totalement royalement. " Je quitterais ce monde de pourri. Oh je rêve de faire ça, nos tributs on ne devrait même pas leur faire espérer une vie parfait, mais si c'est ainsi on fera équipe, on doit sourire, être proche. " Je soupire, je suis tellement partagée. " Abdique, vas-y. " Je marque une pause. " je te déteste de ne pas vouloir ouvrir les yeux, je te déteste de me lâcher, d'abandonner, je te déteste tu vois ? Alors pourquoi là .. -je montre bêtement ma poitrine - là je ressens le besoin que tu reste avec moi, que tu me protège parce que j'ai l'impression d'être toute seule en ce moment, mon copain comme tu dis, ne supporte plus la culpabilité qu'il a.. je suppose que je vais le perdre si sa soeur meurt.. puis qui il me reste pour comprendre l'horreur ? Toi.. Constance, t'as pas le droit de m'en vouloir d'avoir eu besoin de toi, si j'avais été à ta place j'aurais été là pour toi.. "