Les tributs du
district Un s'élancent à bord d'un chariot tiré par de magnifiques chevaux blancs. La tribut fille porte une robe noire et dorée, longue, avec des ailes dorées sur le corps, signe de l'abondance et des richesses de son district d'origine. Elle brille de milles éclats. Ses yeux sont maquillés pas deux traits or et noir et sa chevelure est coiffée avec des dizaines de petites tresses (
tenue complète). Le tribut mâle, quand à lui, ne porte qu'un sarouel noir et doré orné de motifs, et une veste, sur le même ton, à manche courte, et ouverte pour dévoiler son corps à la foule. Son regard est assombri par du far, et ses cheveux son tirés en arrière et ornés de paillettes dorés (
tenue complète). Des paillettes d'or se détachent de leur costume et laissent une traînée brillante derrière eux.
Le
district Deux s'avance pour les suivre. Leurs chevaux sont de nouveau blancs, pour contraster avec le sombre des tenues, identiques à celles de l'édition précédente. Tout d'abord, leurs tenues sont grises et simples (une
robe pour la jeune fille et une combinaison pour le garçon), mais s'assombrissent au fil du défilé pour devenir noires une fois au centre du Cirque. Ils ont les cheveux tirés en arrière, un
chapeau argenté cachent leurs regards. Le tribut masculin porte une ceinture du même matériau. Ces deux éléments, tout comme les tenues, deviennent dorés le temps de défiler. Une fois de plus ils sont acclamés, les districts des carrières sont toujours bien vus au Capitole.
Après de fortes acclamations, arrive le
district Trois. Il est déjà tard, la luminosité est donc peu présente. Les résidents du Capitole ainsi que tout Panem devant les téléviseurs découvrent le spectacle qu'offrent les stylistes et les tributs du Trois. La jeune fille et le jeune homme dévoilent leur costume dans l'obscurité. Chacun vêtu d'une combinaison noire lumineuse, rappelant étrangement des
codes informatiques. Les acclamations deviennent plus frénétiques, le Capitole aime ce genre de choses voyantes et tellement futiles mais rendant le spectacle plus intéressant. Et le fait que ces tenues soient les mêmes que l'année dernière ne dérangeait nullement les spectateurs passionnés.
Le
district Quatre fait ensuite son entrée dans le Grand Cirque dans des tenues très maritimes. Ils portent des tuniques écrues et corail, tout comme leur maquillage. La jeune femme porte un collier de perles blanches, avec un ensemble de petites pétoncles pour retenir sa chevelure assemblée en chignon. Le jeune garçon porte quant à lui un filet doré sur son épaule. Une nouvelle fois, les habitants du Capitole ne manquent pas d'acclamer les tributs très bien mis en avant jusque là.
Vient ensuite le
district Cinq, ses tributs et les tenues qui avaient fait sensation l'an passé. La peau diaphane de la tribut féminine est mise en valeur par de légères paillettes éparpillées sur l’ensemble de son corps, scintillant comme les reflets d’une lumière sur l’eau. Sa tenue est composée d’un bustier noir, sobre, qui recouvre ainsi seulement sa poitrine et son ventre. Laissant ses épaules et ses bras dénudés où l’amas de paillettes est plus imposant, et semble clignoter telle une multitude d’ampoules miniatures, sans rendre le tout grossier. Le bas de sa robe est composé dans ce qui semble être du tulle doré, comme un léger voile qui ne s’étend que jusqu’aux genoux de la jeune fille. Là est l’atout de la tenue : la matière est totalement illuminée et est composée en réalité d’un ensemble de fibres qui scintillent comme des ampoules – on ne perçoit pas ainsi la peau recouverte par cette tenue. Ses jambes dénudées où les paillettes sont bien plus éparses sont rehaussées sur de simples talons noirs dont des fils solides dorés rappelant des fils électriques viennent s’entrelacer autour de ses chevilles. Ses cheveux sont coiffés de quelques mèches rehaussées en tresse. Le tribut masculin n’est pas sans reste et sa peau est également parsemée des mêmes paillettes scintillantes. Sa tenue est composée d’une sobre combinaison noire qui le recouvre de son buste à ses mi-cuisses. Il porte également un large voile de tulle illuminé exactement de la même matière que le bas de robe de sa co-tribut, qui le recouvre comme un pagne : c'est-à-dire qu’il part de son épaule droite, s’enroule une fois autour de lui à sa taille et s’étend légèrement au-delà du bas de la combinaison. Il porte à ses pieds un ensemble de fils dorés qui s’entrelacent également sur ses chevilles et forment des sandales à la semelle noire.
Et maintenant le
district Six et ses stylistes aussi bizarres les uns que les autres. Les deux tributs portent des tenues sombres au style victorien, simplifiées et plus sexy que traditionnellement pour dévoiler les atouts des jeunes gens. La robe imposante et le costume original sont ornés par de très nombreux rouages dorés en état de marche qui ne cessent de se mouvoir tout en dégageant une fumée noire rappelant les premiers moyens de transport créés dans l'Histoire. Le jeune garçon porte un haut de forme décoré par des roses et des plumes marrons retenues par de nouveaux rouages dorées. La tribut féminine, quant à elle, a les cheveux coiffés en un chignon négligé avec quelques tresses fines qui viennent sur son front. Un petit haut de forme aux mêmes décorations que celui de son co-tribut termine sa coiffure.
Le
district Sept fait ensuite son entrée dans le Grand Cirque. Cette année encore il ne fait pas preuve d'originalité mais les tenues ont eu la chance d'être redessinées quelque peu. Les tributs portent des tenues courtes (la jeune fille une robe et le garçon une jupe, formées de lanières de tissu) marrons et beiges avec quelques nuances qui recouvrent une partie de leur corps pour représenter les troncs des arbres qui font la spécialité de cette région. Leurs cheveux sont coiffées de façon négligée avec des branches de lierre entrelacés dans des mèches tressées.
Et voilà venir le
district Huit qui représente la couture, et donc le raffiné et la broderie. La tribut féminine porte une robe très proche du corps qui permet de mettre en valeur sa silhouette. Les tons sont sombres, en dégradé de bleu qui part du tronc en noir jusqu'aux membres en bleu foncé puis blanc. Cela permet de rappeler que le district 8 est caractérisé par les nombreux cours d'eaux qui le traversent. Les broderies, d'arabesques de "pétales" baroques, courent le long de la robe, en particulier le buste et le bas de la robe. Quant aux jambes, elles sont presque à nue en raison de tissu choisi pour habiller le bas de la robe : un voile couramment utilisé pour les robes de mariées, une sorte de tulle beaucoup plus fin et raffiné. Les bras sont nus, quelques bijoux viennent ornementer les poignets et le cou seulement. (
illustration) Ses cheveux conservent leur roux puissant, mais perdent leurs boucles intenses. Lissés et rendus ondulés, ils sont ensuite coiffés de sorte à ce qu'aucune mèche vienne perturber son visage. Tirés donc en arrière, ils forment une sorte de choucroute avec beaucoup de volume (
illustration). Pour habiller sa tête, un serre-tête aux motifs cristaux reprenant les couleurs dégradés de l'ensemble de la tenue vient se glisser derrière les oreilles (
illustration). Le teint clair, deux traits de bleu viennent renforcer le regard de la tribut. Et pour habiller ses cils, des petites "pétales" permettent de faire un rappel sur les broderies qui ornent toute la tenue principale. (
illustration) Pour donner de la grandeur à la tribut, des chaussures fermées à talons sont choisies, avec les mêmes motifs de "pétales" qui inspirent toute la tenue pour cette année. Cela permet aussi de faire un clin d'oeil au côté vaporeux de la tenue du tribut masculin. (
illustration) Tout comme la tenue de la tribut féminine, les couleurs sont disposées de la même manière pour le tribut masculin : un dégradé de noir au centre du corps pour ensuite tirer sur le bleu foncé et le blanc au niveau des extrémités du corps. Un même rappel pour les rivières et lacs gelés qui caractérisent le district huit. De plus, une grosse choucroute est disposée sur son épaule gauche, pour refléter toutes les dimensions dont la couture est capable. Le côté vaporeux est ainsi mis en avant tout comme le voile de mariée qui habille les jambes de la tribut féminine, et le dos nu du tribut masculin de ce même tissu. La tenue en elle-même reste assez svelte pour dessiner la silhouette fine du tribut masculin. Les mêmes broderies de "pétales" ornent son ensemble foncé. (
01 +
02) La coupe initiale du tribut est maintenue, avec une grande mèche qui recouvre un peu son oeil droit, mais ses cheveux sont teints en noir avec des mèches bleutées pour rester dans l'esprit des tenues de cette année. (
illustration) Pour habiller son regard, un petit rappel est effectué tant au niveau du maquillage de la tribut féminine que des broderies qui ornent les tenues de cette année: un épais trait d'eyeliner pour affiner son regard et des faux-cils sur le bas des yeux aux motifs de "pétales", mot-clé de cette édition. Cela rend son regard sensuel mais conserve sa masculinité. (
illustration) Pour terminer la tenue de défilé, des chaussures de style militaire futuriste complètent l'ensemble, sans imposer de talon pour ne pas rabaisser la tribut féminine. Les tributs ont ainsi moins d'écart de taille pour une meilleure homogénéité dans leur partenariat. (
illustration)
Les tributs du
district Neuf arrivent à la suite dans leur char. Nous reconnaissons largement ici leur spécialité, la culture céréalière, et ce n'est pas forcément pour leur bonheur. A croire que les stylistes de ce district sont les moins créatifs de tout Panem. La jeune fille est déguisée en tournesol. Son visage est peint en marron, avec tout autour de sa tête, des grandes pétales jaunes, avec une tenue verte pour symboliser la tige. A côté, le garçon est déguisé en épouvantail. Il porte une chemise à carreaux rouges et blancs, avec par dessus un salopette marron clair, des sandalettes de fermier et un chapeau de paille avec à l'intérieur de la paille qui tombe comme pour lui faire une perruque.
Le
district Dix débarque maintenant sur son char, dans les mêmes costumes que l'an dernier et celui d'avant. La jeune fille porte une
tenue en parfait accord avec la spécialité du district. Les vêtements du jeune garçon restent dans le même esprit. Il porte un haut noir, une sorte de gilet en cuir à manche très courte, dont une partie du dos est en tissu transparent légèrement foncé, le devant lui, reste ouvert. Sur l'épaule, il y a une tête de bouc. Le bas est fait dans la même texture que le haut de la jeune fille, il reste de la même couleur mais des lanières de cuir foncé viennent le parsemer de part et d'autre. C'est une sorte de "panta-court" avec de longues bottes en cuirs. Il a la même coiffure en forme de cornes, et porte des bracelets épais de cuir sur les avants-bras avec juste une petite bande qui rappelle la texture du pantalon, et une boucle d'oreille ressemblant à la Palme d'or qu'a la jeune fille sur sa robe.
Au tour du
district Onze de défiler dans le Grand Cirque. Inspirées par la déesse grecque de l'agriculture, Déméter, les tenues des deux tributs du onze font honneur à la spécialité de leur district. La jeune Zeena se tient fièrement dans une robe longue, fluide et virevoltante lui donnant une impression de légèreté, le vert amande du tissu dégradant depuis la moitié des mollets et jusqu'au bas du tissu vers un jaune ocre rappelant la terre. Le drapé du tissu lui cache une des épaules et les manches, bien qu'assez longues pour atteindre les genoux, sont fendues sur toute leur longueur pour laisser apparaître les bras de la demoiselles. Autour de son bras gauche s'enroule d'ailleurs une liane plus vraie que nature, bien que sertie d'émeraudes destinées, par leur brillance, à attirer l’œil du spectateur. Dans les cheveux de la demoiselle, noués en un chignon défait dont quelques mèches retombent sur son visage et sa nuque, quelques fleurs des champs mauves côtoient un épi de blé, le tout retenu par une fine tresse partant d'une oreille et entourant le chignon jusqu'à l'autre. Le garçon quant à lui n'est pas en reste, et si une couronne d'épis de blé suffit à mettre en valeur sa chevelure blonde, c'est bien les peintures émeraudes traçant des lignes sur son torse nu qui attirent l’œil les premières, la peinture brillant presque autant que les émeraudes de la tenue de sa camarade. Son pantalon, dans les tons ocre, le sert suffisamment pour mettre en valeur les muscles de ses cuisses et descend jusque dans une paire de bottes montant elles au niveau du dessous de ses genoux. Dans une de ses mains il tient une lance au bout de laquelle brille une flamme du même vert que la robe de sa co-tribut, laquelle est elle chaussée de spartiates dont les lanières de cuir remontent jusqu'à mi-mollets et apparaissent dès que la vitesse du char permet de faire suffisamment virevolter les pans de la robe.
Et pour finir, le
Douze et ses tributs arrivent sur son char noir. Comme d'habitude, ils sont vêtus de tenues de mineurs, avec une salopette peu élégante, un casque rouge et une lampe frontale. Par chance pour eux, ils ne se retrouvent pas nus comme des vers pour être recouvert de peinture noire et représenter le charbon.