✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
Sujet: IV,2. Impressions de vos personnages Sam 7 Juin - 14:34
Les 78th Hunger Games “ LA PRÉPARATION DES TRIBUTS ”
Après une Moisson plus ou moins mouvementée, les tributs ont pris le chemin du Capitole. Ils y ont passé quelques heures ou bien plus d'une journée, mais tous sont arrivés dans la capitale de Panem. Le trajet fut long, parfois fatiguant, mais tout le monde a eu le temps de faire quelque peu connaissance avec son équipe. Les tributs s'apprêtent maintenant à découvrir rapidement le Capitole avant de s’engouffrer dans le bâtiment qui leur est réservé et où ils feront la connaissance de leur styliste. La préparation devient plus pressante, plus violente pour certains tributs bien peu soucieux de leur apparence, et le changement sera radical. Plus d’imperfections, mais cheveux soyeux, des teints délicats et des vêtements séduisants - ou pas. Préparez-vous pour le défilé dans le Grand Cirque du Capitole, vous serez les stars de quelques instants.
préparation des tributs.
Vous l'aurez remarqué, il est temps pour les tributs de quitter le train pour se préparer pour le défilé du Grand Cirque. Ils découvrent le Capitole seulement aux fenêtres du train, et rentrent directement dans un bâtiment où ils sont conduits dans des salles de préparation où une équipe les lave, épile, coiffe, etc... Ils rencontrent ensuite leur styliste.
Ce sujet est à votre disposition si vous ne souhaitez/pouvez pas lancer de sujets avec votre styliste/tribut. Il est donc réservé aux tributs et aux stylistes.
Yorell T. Moon
△ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014△ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
can you save me? statut: mort, éternel célibataire relationships:
Sujet: Re: IV,2. Impressions de vos personnages Lun 9 Juin - 16:20
Préparation des tributs
J'avais mal. A chaque parcelle de peau traitée, j'avais envie d'encastrer contre le mur les esthéticiens. Le Capitole et sa lubie des imberbes... Cela faisait des heures entières que dans cet immense hall, tous les tributs étaient traités au peigne fin. Epilation laser, nutriment des cheveux, correction de la peau, bref. Je n'étais moi-même pas épargné. Allongé sur cette table de soins, je me contentais de grimacer et froncer les sourcils dès qu'un poil était pris entre les pinces des préparateurs aussi excentriques les uns que les autres. Après une douche ni trop chaude ni trop froide, j'étais fin prêt à rencontrer la personne qui allait me rendre beau, désirable, et aimé: ma propre mère. Oui, cas extrêmement rare dans les hunger games. La première fois, c'était il y a quatre ans, lorsque Keira fut moissonnée. Diana Moon, ma mère, s'était occupée d'elle et personne ne pouvait contester: Keira avait été la plus belle femme du monde pendant quelques semaines seulement. Car la mort l'avait fauchée de dos. Me voici donc désormais dans la même situation que ma défunte aînée: assis, remontant la manche de ma blouse de soins sur mon épaule, à attendre l'arrivée de la reine du district huit, et accessoirement ma génitrice.
J'étais nerveux. Je ne savais pas pourquoi. Ma mère avait toujours été très fière de moi et de l'image que je renvoyais. Je prenais soin de mon corps, de mes affaires. Une chose que Diana s'était évertuée à m'inculquer dès qu'elle s'installa au Capitole. Cela faisait maintenant une petite vingtaine d'années que la capitale l'avait adoptée. Une petite vingtaine d'années qu'elle avait tourné le dos à la misère du district huit. Et aujourd'hui, elle avait trouvé l'occasion en or de briller encore plus: son précieux fils allait courageusement combattre dans l'arène d'ici quelques semaines. Je fis glisser mes mains fins sur mes cuisses, levant ma tête pour observer le plafond aussi blanc que neige. Les néons m'arrachaient la rétine, alors je dérivai mon regard sur les ustensiles d'épilation propres disposés en rangée un peu plus loin, dans un coin de la pièce. J'entendis les bruits de pas rapides et à aux talons caractéristiques de ma très chère maman, et la porte s'ouvrit. Devant moi, la tornade de la mode apparut. Celle que j'admirais depuis ma naissance, celle que j'aimais le plus au monde avec ma petite sœur: Diana Moon. Un chef d'oeuvre de la nature. Elle était rayonnante de bonheur. Elle semblait tellement jeune, tellement heureuse. Elle pencha sa tête sur le côté et ouvrit généreusement ses bras, prête à m'enlacer et déverser tout l'amour qu'elle portait sur sa progéniture, moi. « Regarde-toi, fils. Tu es un homme maintenant. » Ses talons aiguilles claquèrent contre le sol marbré de la pièce. Elle s'avança d'un pas rapide et décidé et en quelques secondes, mon visage se retrouva contre son buste. Je ne pus m'empêcher de resserrer l'étreinte de moi-même, glissant lentement mes bras dans son dos. J'avais envie de pleurer. Je n'avais pas de masque à porter avec ma propre mère. Elle était tout pour moi. Ma confidente. Je fermai mes yeux, écoutant silencieusement son cœur battre. Calme. Diana frotta ses propres mains dans mon dos pour me transmettre sa force. Elle embrassa le haut de mon crâne et recula légèrement, déposant son petit sac à côté de moi. « Je vais te rendre majestueux. » J'observais silencieusement ma mère s'affairer dans son sac, à la recherche de sa planche de photos et dessins qu'elle avait l'habitude d'emmener partout où elle se déplaçait. Lorsqu'elle la trouva enfin, mon regard se glaça instantanément: un cliché de Keira apparut devant moi, dans sa tenue de défilé. Je me sentis mal. Triste. Je n'avais pas encore tout-à-fait fait mon deuil. Je scrutais les photos. A ses côtés, le tribut mâle de l'édition. Il n'avait rien de particulier. Par contre, à n'en point douter, Keira avait été si sublimée que j'avais du mal à reconnaître avec tout ce maquillage et ses cheveux tirés en chignon moderne. Je repris conscience de la gravité de ma situation: j'avais beaucoup plus de chances de finir comme ma sœur aînée que l'inverse.
Je relevai discrètement mes yeux sur ma mère qui était partie dans un monologue sur la mode, comme elle avait l'habitude de faire. Elle était vraiment heureuse. Avait-elle pleuré quand elle avait ressorti les photos de sa première fille ? Avait-elle ne serait-ce qu'une seconde regretté le trépas de Keira ? « Rassure-toi Yorell, tu as beaucoup plus de potentiel que tous les autres tributs que j'ai habillé ces dix dernières années. » Je la savais constamment fière de moi-même. J'esquissai un léger sourire, secouant ensuite ma tête vers le sol, désabusé par la tournure des événements. Diana perdit son sourire, posant la planche sur la petite table à côté de nous, puis je sentis sa main relever mon menton, gracile dans son geste. « Je suis ici pour te rendre parfait. Et tu le seras, fils. Les sponsors se jetteront à tes pieds. Silk et Wyoming ne sauront pas où se donner de la tête. » Pour elle, je ferais la différence face aux autres tributs. Elle avait une telle confiance en moi, ça m'étouffait. J'avais peur de la décevoir. J'avais peur de subir ses brimades. Avait-elle seulement conscience que j'allais très probablement mourir dans cette foutue arène ? Apparemment pas, elle rayonnait à outrance.
Le défilé aurait lieu ce soir. Pour Diana, elle n'avait pas une seule seconde à perdre. Je la regardais expliquer son projet des tenues de ce soir, très expressive avec de larges gestes. Je hochais souvent la tête à ses dires, trouvant le concept vraiment bien travaillé. C'était du Moon tout craché. Il n'y avait aucune inquiétude à avoir avec ma mère, si on voulait de l'originalité dans la mode, elle se débrouillait toujours pour se démarquer des autres. Et ce soir n'allait pas être une exception à la règle. Ma mère me confia qu'Yseult, sa fidèle associée que j'appréciais beaucoup, prenait soin de ma co-tribut. Elle tenait vraiment à ce que ce soit elle-même qui m'habille et me donne de précieux conseils pour m'attirer des sponsors. Hélas, le temps commençait à nous manquer. Le défilé allait bientôt commencer. Diana rangea sa planche de travail dans son sac, puis elle me laissa me lever. Elle passa un bras sur mes épaules, pour me tirer contre elle. « N'oublie jamais que tu es un Moon, fils: aussi imprévisible que la nuit. » La porte s'ouvrit devant nous. Nous sortîmes de la pièce toute blanche. Je relevai ma tête suite à la déclaration de ma mère. J'étais soudain empli de fierté. De force. J'avais envie de plaire. Elle avait raison après tout. J'étais un Moon. Keira n'avait peut-être pas réussi à survivre, et je ne pourrais jamais lui en vouloir, mais j'étais bien décidé à ne pas faire comme elle. Me défaire de l'ombre de sa mort. Je n'étais pas Keira Moon. J'étais Yorell Moon. Un fils de la nuit. Aussi mystérieux que la pénombre. Je savais qui j'étais, et je savais ce que je voulais: me battre.
Sujet: Re: IV,2. Impressions de vos personnages Mar 10 Juin - 0:48
Je n'avais jamais eux l'habitude que des personnes s'occupe de moi pour m'habiller, me coiffer, ou me laver, je me sentais comme un bébé, un nourrisson tout juste sorti du ventre de sa mère entouré de sage femme agitant leur bras et piaillant... Ma styliste n'était pas encore là, mais autour de moi j'avais trois femmes, plus excentrique les unes que les autres, je rigolais en les regardant, elles étaient semblable à des animaux, couinant pour un oui ou pour un non, se dandinant pour se placer autour de moi, je n'avais pas vraiment envie que leurs doigts me touchent mais cela faisait partie du deal quand on était tribut..
La première était une petite femme ronde, ses cheveux étaient vert comme de l'émeraude, comme d'ailleurs l'ensemble de sa tenue, elle me rappelait un peu la mousse brillante après une averse dans le district, elle semblait moelleuse et confortable, j'aurais presque eu envie de la prendre comme un coussin, ses halbis étaient donc du même vert, rehausse de broderie plus sombre, je pouvais clairement voir que les broderies représentaient la nature, elle avait volé ses vêtements aux tributs du sept ou quoi, heureusement que le ridicule ne tuait pas sinon elle aurait sans nul doute été foudroyé sur place, ne laissant qu'une odeur acre de poudre et de crème carboniser car son visage en était couvert, il brillait de mille feu, il était sombre, ce qui faisait ressortir ses yeux vert, ils étaient très beau par ailleurs... Cette grosse bonne femme était chargée de mes cheveux, elle les démêlait, les tirait, les brossait, elle leur faisait subir des traitements sans doute inconnu dans mon district, surement pour les rendre plus beau, plus brillant pour le spectacle du défilé..
La seconde était une femme grande et maigre, visiblement, son code couleur était le rouge, ses cheveux couleur sang, ses lèvre couleur sang, son vernis couleur sang, elle aurait eut un camouflage parfait pour l'arène, avec ça elle aurait put passé pour blessée au bain de sang et s'en tirée, pour le reste des jeux, elle aurait fait une excellente cible d'entrainement, voyante dans n'importe quel milieu.. Sa peau était couverte d'une poudre tellement blanche que je ne pouvais pas lire correctement les traits de son visage, elle semblait fantomatique, sa voix nasillarde résonnait plus que de raison, sans doute avait elle une voix qui portait plus. Ses vêtements par contre était très jolie, le rouge sang avait laissé place à un cuir matelassé de couleur bordeaux, mes yeux ne pouvait se retirer du cuir, papa n'avait jamais eut de cuir d'aussi bonne qualité, il était claire que au vu de la peau, je ne pouvais que m'imaginer son prix, au district elle aurait coûté plusieurs mois de salaire sans nul doute peu être même une année, elle portait un pantalon noire qui soulignait sa silhouette longiligne, on pouvait dire que c'était une belle femme. Son travail consistait à retirer tous les poils de mon corps, elle n'avait pas trop de travail et m'en remerciait lorsqu'elle arrivait sur une nouvelle zone, je n'en avais presque aucun par nature, en voilà une grassement payer à ne rien faire...
La dernière était ma préférée, je la voyais comme un héron, la première chose que je remarquais chez elle était ses talons, de grande échasse la grandissant d'une vingtaine de centimètre ce qui la rendait aussi grande que la précédente.. Ses chaussure couleurs d'or étaient tel les aiguilles d'une horloge, tapotant le sol sans cesse pour me rappeler que le temps passait, elle avait mis un collant blanc suivie d'une robe bouffante en plume blanche, un vrai petit héron.. Ses cheveux étaient étonnement simple, une permanenta pas si extravagante blanche, avec une mèche noir au milieu. Pareil pour son maquillage, de simple trait dessiné sous ses yeux, rehaussant le bleu qui les composait. Elle s'occupait de mes ongles et les peignait, elle était appliquée et je pouvais voir des ses gestes encore mal assuré que j'étais la première tribut à passer entre ses doigts. J'avais pitié pour elle, qu'elle pression devait elle avoir à travailler pour les jeux, la pauvre petite n'aurait jamais à connaitre l'arène mais verrait tous les ans des jeunes gens dont elle se serait occuper mourir parfois dans d'atroce souffrance.. En tout cas, elle affichait toujours un large sourire crispé afin de rassurer ses collègue de sa capacité il me semblait
Les femmes finirent leur travail et ainsi je vis débarquer ma styliste, une femme un peu revêche qui avait apportée avec elle ma tenue, sans savoir vraiment pourquoi, j'avais hâte de voir dans quoi j'allais défiler, à peine avait elle déposer ses sacs qu'elle criait sur mes trois préparatrices, trop longue, trop ceci, trop cela, visiblement elle n'était pas contente de leur travail, mais je n'avais que faire de ces banalités, je voulais que l'on me montre ma tenue et vite.. Après quelques secondes, elle sortie un bustier et une jupe couverts de paillettes semblables à des diamants, ainsi la tenue était la même que l'année dernière, je n'avais pas à me plaindre, nous avions eut une bonne styliste et la tenue avait attirer l'attention même si encore une fois, nos tributs étaient morts bien trop vite... Ainsi j'enfilais tout , on finissait de me peindre, de me coiffer, de me pailleter, je devais ressembler à un arbre de noël, puis à un moment, toutes les petites mains se stoppèrent nettes sur demande de la styliste et elle dit
"Là, elle est parfaite, on n'y touche plus et on l'embarque pour les chars"
Je n'avais pas pus voir à quoi je ressemblais, je ne savais pas si j'allais être mise en valeur par la tenue, en même temps, je l'espérais rapidement, des membres de mon équipe vinrent me chercher pour me guide vers mon char, ainsi, j'allais entamer le défilé annonçant l'ouverture des jeux de la faim, et j'allais entrer dans les mémoires de certains alors que d'autres m'oublieront prodigieusement...
Invité
Sujet: Re: IV,2. Impressions de vos personnages Mar 10 Juin - 17:38
Tu examines la pince à épiler d'un mauvais œil. Ta styliste s'occupait de ton cas, n'ayant jamais été imberbe, elle avait du boulot. Un grognement de douleur s'évanouit dans ta gorge. Depuis des heures, tu étais allongé sur cette table et ton équipe de préparation se consacrait paisiblement à toi, sans se consacrer à tes protestations. Mais puisqu'ils exigeaient que tout soit irréprochable - et qu'ils avaient oh ! combien malheureusement raison -, tu te retenais de te débattre et hochais tranquillement la tête à chaque fois qu'ils te parlaient. Ils devaient te rendre beau, désirable, sexy - chose que tu étais d'ailleurs déjà -, mais pas suffisamment à leurs yeux. Au bout d'un moment, une larme coula le long de ta joue - une larme de douleur, s'entend. Tu avais les jambes et le torse en feu. Tu te mordis l'intérieur de la lèvre pour ne pas brailler. Rester stoïque, sourire, telle était la meilleure technique pour survivre à ces jeux. Si tu faisais la meilleure impression possible durant le défilé, l’interview et que tu te mettais le public dans la poche, cela restait la meilleure technique envisageable, t’avais une chance de survie. « Sois beau et tais-toi » était à peu près la règle. Mais tu en avais l’habitude, alors cela ne changeait pas grand-chose à ce que tu avais vécu jusque-là.
« Il nécessiterait éventuellement qu'on s'occupe de cette tignasse, Ralphie. Au moins qu'on coupe quelques pointes, qu'en penses-tu ? » Tu allais répondre, avant de te rendre compte qu'elle ne s'adressait pas à toi, mais à un autre individu de ton équipe. Il-y-en avait trois : Aylen, celle qui venait de proposer de te couper les cheveux, Thracius, un homme de grande taille et à la peau noire, mince et svelte comme un fil mais avec un accoutrement monstrueusement coloré, qui te faisait mal aux yeux. D’accord, tu venais du district 3, mais tout de même ! Toi-même n’était pas habitué à de telles tenues. Thracius parlait d'une voix grave et posée; il choisissait minutieusement ses mots. Il pouvait se passer un blanc de plusieurs secondes pour qu’il termine sa phrase. Dans la salle, on trouvait aussi Julitta, une rouquine dont l’épiderme était peint en bleu, ce qui donnait un ensemble pour le moins étrange : on aurait dit qu’elle était couverte d’hématomes. Tu songes en te retenant de rire que le bleu canard ne lui allait définitivement pas. « Je me demande comment il fait pour y voir quelque chose. Julitta, passe-moi les ciseaux, on ne peut pas laisser passer ça, c'est é-pou-ven-ta-ble. Les cheveux bouclés étaient à la mode il-y-a deux ans. » Julitta s'exécute et Thracius te fait signe de te lever. Tu n'as en aucun cas jamais été chez le coiffeur, ta mère s’en chargeait et tu avais appris à te les couper toi-même. Il t’assoit brusquement et t'enfile une chemise à l'envers. Le jais d'eau est ardent, mais tu ne dis rien. Clic, clac, quelques dizaines de minutes plus tard, ta crinière de bélier a rétrécit de moitié. Une fois la session de relooking achevée, tu te sentis nu, désemparé.
Ils exécutèrent un rapide tour pour ôter la moindre imperfection et là, c'était finit. Julitta te tendit un verre d'eau, que tu bus d'une traite. C'était tellement rafraîchissant ! Une fois terminé, tu poses la question : « Vous savez en quoi je vais être déguisé ? » Julitta pouffe de rire. Elle s'absente quelques secondes et pendant ce laps temps, tu sens l'air se bloquer dans ta gorge. Elle revient, avec le costume. Un costume tout de noir, avec toutefois des motifs qui représentaient des codes informatiques : de couleur verte et très voyants, ils étaient comme ceux que Ralphie avait l’habitude de taper sur les ordinateurs du lycée. Cela aurait pu être pire Mais le costume te plaisait alors tu remercias la styliste en lui adressant ton plus charmant sourire. « Merci Julitta. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous. » Tu parles ! Il ne te restait plus qu’à défiler et tenter de remporter les jeux.
Invité
Sujet: Re: IV,2. Impressions de vos personnages Mer 11 Juin - 16:44
Nous étions arrivés depuis quoi, même pas un quart d'heure que déjà, on nous avait pris en otage, Hailee et moi, pour nous faire "beau", à l'image du Capitole. Je m'étais laissé entraîne sans rien dire, je me souvenais d'avoir entendu Ina nous dire de nous laisser faire, et j'allais obéir bien sagement. C'est surtout que je ne voyais pas bien pourquoi je me plaindrais qu'on s'occupe un peu de moi, étant donner que plus personne ne le faisait plus tellement depuis quelques temps. Mon équipe de préparation s'afférait autour de moi, mais c'est comme si je ne la voyais pas, comme si je ne sentais rien de ce qu'ils faisaient. J'avais un peu l'impression d'être anesthésié. Ou alors mon taux d'indifférence sur le moment était si élevé que je ne ressentais plus aucune douleur. J'entendais certains autres tributs se plaindre, pousser des petits cris de surprise quand on leur arrachait quelques poils, mais moi je n'ai pas cillé. Jusqu'à ce qu'on commence à toucher à mes cheveux. Mes préparateurs semblaient un peu décontenancés quant à ce qu'ils étaient censés faire avec ça : mes dreadlocks. Oui, je les comprends. Moi aussi, si je n'avais jamais rien vu de tel, je ferais une tête bizarre, ou alors c'est sa tête habituelle à celui-là, je ne saurais le dire. Ils ont commencé par essayer de juste les laver, mais comment voulez-vous nettoyer correctement ça ? J'avais esquissé un sourire, parce que j'étais content de leur donner du fil à retordre. Mais très vite mon sourire s'est effacé quand ils ont parlé de les couper. Je me suis redressé d'un coup, fixant leur visage déformé par la chirurgie ou les artifices à tour de rôle. Je les menaçais presque, du genre : tu les touches, j'te bouffe. Quand l'un d'eux me dit que c'est le seul moyen, je me dois d'intervenir par la parole. « Non, pas mes dreads. » Je suis catégorique, aucune chance que je laisse ça arriver. Je m'éloigne un peu d'eux, habillé seulement d'un peignoir. Ils chuchotent, mais j'entends tout : ils s'étonnent du nom que je donne à cette chose que j'ai sur la tête, ils se désolent de l'état dans lequel sont mes cheveux, se demandent ce que les autres vont penser d'eux s'ils me laissent comme ça. « On peut toujours laisser la décision au styliste. », dit l'un d'eux d'un air un peu contrarié en haussant les épaules. « Ouais, voilà, parfait, faisons ça. » Que je m'empresse d'approuver. Et les autres acceptent aussi de laisser mes cheveux intacts jusqu'à ce que je vois le, ou la, styliste, mais je crois qu'ils e boudent. Tant pis.
Comme il ne restait de toute façon plus que mes cheveux à traiter, on m'emmène auprès de la personne qui doit se charger de m'habiller pour le défilé. Je me regarde dans un miroir présent dans la pièce. Je ne sais pas si on peut dire que je suis beau, plus propre puisque j'ai pris un bon bain, qu'on a limé les ongles de mes doigts et de mes orteils, moins poilus puisqu'on m'a épilé de partout, il me semble. Ma peau est plus douce, c'est surement dû à l'une de leur crème miracle couleur caca d'oie, hm. Puis elle entre, elle. C'est une femme, pas que ça me gêne, mais je ne la connais pas plus que ça et elle va me voir nu pour pouvoir m'habiller, et honnêtement, ça me plait moyen, mais je n'ai pas le choix. Elle affiche un grand sourire en me voyant, elle semble ravie du travail de mes préparateurs, mais elle se renfrogne en voyant mes cheveux. « Pourquoi n'ont-ils pas... », commence-t-elle à me demander en pointant ma tête. Je soupire de désespoir. Ma victoire concernant ma coupe de cheveux n'aura pas duré bien longtemps, mais peut-être pourrais-je la convaincre elle aussi de me les laisser. « C'est de ma faute. Ils ont dit que c'est vous qui devrez voir ce qu'on en fait. Je voudrais les garder comme ça. » Que j'explique en attrapant une de mes mèches épaisses. Elle me regarde d'un drôle d'air avant de reprendre la parole. « Mais c'est... » Elle va pas commencer à me saouler celle-là, moi je vous le dis. Je la coupe à nouveau alors qu'elle s'apprête surement à dire que c'est laid, ou inapproprié. « J'aurais l'impression de ne plus être moi-même sans ça, c'est la seule chose à laquelle je pourrais me raccrocher dans l'arène, et surtout, ça me fait penser à ma mère, c'est elle qui m'en a donné l'idée, et maintenant qu'elle est... » Morte. Je ne le dis pas, mais elle a compris, je crois. Même si en fait, c'est un mensonge, mais donner à mes cheveux une dimension sentimentale peut peut-être l'empêcher de me les couper. « Enfin, je voudrais juste les garder, s'il vous plait. » Mon ton est faussement suppliant, j'utilise même une formule de politesse, et je vois bien à sa petite moue qu'elle est attendrie par ma petite histoire. « D'accord. » Finit-elle par dire. Un sourire furtif parcourt mes lèvres, puis elle se met au travail et me prépare pour le défilé. La tenue n'est pas trop mal, identique à celle de l'année dernière avec peut-être un maquillage un peu différent, et ma coupe de cheveux qui est définitivement unique en son genre. Mes dreads sont enroulés de sorte à former des cornes, c'est assez réussi, je trouve. J'ai pu les garder en tout cas, ce n'est pas grand chose, mais ça compte pour moi, ce n'est qu'un détail que la plupart des capitoliens ne remarqueront pas, mais moi je saurais que je ne suis pas comme les autres tributs qui se sont fait tuer avant moi, ou ceux que je devrais affronter dans l'arène. C'est une différence, et la différence est une arme. J'ai hâte de pouvoir m'en servir. Mais pas maintenant, puisqu'il est à présent temps d'y aller et de rejoindre les autres, le défilé va bientôt commencer.
Invité
Sujet: Re: IV,2. Impressions de vos personnages Dim 15 Juin - 14:38
Se faire bichonner, Brooke ne connaît pas. Elle ne voit pas vraiment l'utilité, d'ailleurs. Elle n'est pas une célébrité, n'a rien d'important. Elle n'est rien de plus qu'une fille de seize ans qui, d'ici quelques jours, sera sans doute morte. Brooke ferme les yeux, respire à fond. Elle retient un bref sourire. Morte, elle ? Comme si la demoiselle comptait se laisser faire. Elle respira profondément un bref instant avant de se concentrer sur les gestes de sa styliste.
La femme qui s'occupe d'elle s'est présenté sous le patronyme d'Yseult. Elle travaille avec la maman de Yorell Moon, le garçon qui est venu au Capitole avec Brooke. Yseult semble aimer le travail vite et bien fait : c'est parfait, ça convient tout à fait à Brooke. La styliste a tout de suite prévenu la rouquine : les tenues sont choisies, elle n'a pas son mot à dire, c'est comme ça. Après ce préambule quelque peu direct, Yseult se fend d'un sourire. « Tu es très belle. On va simplement tenter de faire en sorte que tu fasse ta petite impression pendant le défilé … Je ne m'inquiète pas pour ça ! »
Et de présenter à Brooke une robe toute en arabesque. Tons sombre, délicats traits bleu qui font irrésistiblement penser aux cours d'eau que Brooke aime tant et qui couvrent le District 08, broderies baroques et superpositions de voiles transparents. La robe est magnifique et Brooke, couturière passionnée, aurait adoré la créer de toute pièce. Pour la rouquine, le vêtement n'est toutefois rien de plus que sa tenue d'exécution. Elle ne peut retenir une grimace.
« Un problème ? - Humm … non. Elle est magnifique. Simplement … - Je sais. La porter dans un autre contexte aurait été plus agréable. - Voilà. Mais ça sera très bien. »
La voix de la demoiselle et assurée et Yseult la regarde avec une expression admirative, consciente que malgré son jeune âge, Brooke ne se laissera en aucun cas marcher sur la pieds. La jeune fille dégage une aura de confiance et de concentration – une simple façade, mais Brooke est bien décidée à cacher pour de bon sa peur. Elle laisse Yseult la vêtir, la maquiller, la coiffer. Quand enfin c'est finit, Brooke se tourne vers le miroir. Tirée à quatre épingles, c'est à peine si elle se reconnaît. Un hoquet de surprise la secoue. Ses cheveux sont tirés en arrière et pour une fois, aucune mèche ne balaye son visage. Ses yeux sont maquillés de bleu et noir, parfait raccord avec la robe. Brooke vacille un instant sur ses talons hauts, pas du tout habituée à porter ce genre de chaussure. Il lui faut quelques minutes pour retrouver son équilibre. Elle prend une dernière inspiration avant de se tourner vers Yseult.