Landon Shae Hessfield

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

J'ose croire que je vivrai longtemps et en santé... Tout le monde souhaite une mort dans la dignité et dans l'amour, entouré de gens qui nous apprécie, qui ont partagé notre vie. Mais je crois que je mourrai seul. Je crois que je suis destiné à quitter ce monde seul avec moi-même et ma fierté, sans que personne ne s'en soucie. Voilà pourquoi je tente du mieux que je le peux de faire ma marque, de maintenir un ordre à l'aide de mon titre de Pacificateur. J'ai eu la chance de renaître à nouveau, de pouvoir me construire une vie meilleure que celle qui m'avait hanté. J'essaie donc de chérir cette nouvelle opportunité avec l'espoir d'apporter quelque chose de bien à mon prochain, de changer les choses. Peut-être que quelqu'un, quelque part, se souviendra de ce cher Landon qui se battait pour la justice dans le monde. Cependant, je crois pertinemment que cette éventualité est utopique et que je perdrai la vie en tant que vieux et borné petit soldat du Capitole, sans que l'on ne se souvienne de mon nom...

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je mourrais pour Panem. Je me suis engagé dans la protection de cette terre dont je ne me souvenais plus habiter et j'ai rapidement constater qu'il était primordial de maintenir l'ordre. Je serais prêt à mourir pour ma profession, pour tous ces gens dont je me force de garder dans le droit chemin, pour tous les habitants du Capitole qui dirigent le tout. Voici mon seul et unique objectif. Peu importe ce qui adviendra, je suis prêt à tout pour mener ma mission à terme et s'il faut que je me sacrifie dans le processus, je le ferai. Je suis loyal et déterminé, et j'ose croire que d'autres habitants de Panem partagent mes idéaux et espèrent tout aussi fort que moi la paix. Les habitants des différents districts diront ce qu'ils voudront de la profession de Pacificateur, ils doivent comprendre que nous sommes là pour leur propre bénéfice et que nous sommes des alliés. Ma vie semble bien moins précieuse lorsqu'on songe que le chaos est à la merci de notre monde, non ?

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je possède certainement des talents cachés dont j'ignore encore l'existence puisque je n'ai pas eu la chance d'être mis à l'épreuve... Je sais pourtant, après ma formation de Pacificateur, que mes bras musclés ont une capacité impressionnante. Tout ce qui à trait à la force physique, je suis un as. Je peux soulever des masses impressionnantes avec la seule force de mes bras, manipuler des armes étonnement lourdes telles des haches ou des massues sans éprouver la moindre difficulté à les manier. Au combat corps-à-corps, je fais preuve d'une aussi grande force lorsque je dois utiliser simplement mes poings. Ils ont déjà mis K.O. un entraîneur alors que mes phalanges ont rencontrées sa tempe... Mes jambes peuvent également être plutôt rapides en sprint, mais je possède une endurance moindre lorsqu'il s'agit de longues distances. J'ai eu la chance de manipuler plusieurs autres armes lors de mon entraînement - lance, arbalète, arc, épée - et nul ne me semblait familier...

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

À mon souvenir ? Je n'en ai aucun. J'ai pu visionner les Jeux précédant mon arriver au Capitole et ma mémoire ne m'a jamais démontrer le moindre signe que je connaissais l'une des personnes qui a perdu la vie ou qui a gagné le challenge. Et au contraire de ce que l'on pourrait croire, je n'apprécie guère le visionnement de ces affronts et pourtant je ne peux contredire la décision du Président Snow. Heureusement, je ne me sens pas directement touché par les atrocités qui s'y passent et j'évite de songer aux familles qui perdent un être cher lors de ces Jeux. Preuve que mon amnésique peut avoir des bons côtés. Le passé reste du passé et je ne cherche nullement à y trouver des réponses si ce n'est que pour m'embrouiller davantage l'esprit ou m'infliger de peine et de douleur.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Une révolte ? Je trouve cette idée plutôt utopique ! Pourquoi les habitants de Panem choisiraient de se rebeller contre leur président ? La réponse m'échappe et je crois sincèrement que ces gens ont perdu la raison. D'apprendre que le treizième district existe toujours, ce fut un véritable choc et il est hors de question que je me joigne à cette cause. Enfin, le Capitole fait tout ce qui est en son pouvoir pour rendre la vie paisible et agréable au reste du monde et voilà qu'une société secrète se soulève contre eux. Peut-être ont-ils leurs raisons d'agir ainsi... D'espérer un monde meilleur... Mais mon poste m'empêche de poser des questions, je fais mon travail et arrête tout rebelle sur ma route qui menace d'ébranler l'ordre et le calme du pays.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM n'A aucune chance. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE cinquiÈME DISTRICT. AYANT vingt-quatre ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Mes rétines ne distinguaient qu'un infini étendu blanc et nacré, m'obligeant à froncer durement les sourcils. Mon bras se souleva afin de camoufler mon regard, mais un pincement désagréable à la surface de ma peau me fit aussitôt sursauter. D'instinct, je levai ma tête de contre mon point d'appui, se présentant lourde et instable, alors que je tentai d'observer ce qui avait créé cet inconfort. C'est à cet instant que mes oreilles perçurent un tintement régulier, rythmé et aiguë en provenance de ma gauche. L'esprit embrouillé, mes pupilles s'accoutumèrent peu à peu à la clarté des lieux, parvenant finalement à détailler les draps clairs déposés sur mon corps ainsi que les murs tout aussi blanchâtres qui délimitaient mon environnement. Plus ma vision se solidifiait, plus le tintement à mes côtés s'accélérait... Je sentais l'incompréhension et la confusion prendre possession de mes moyens alors que je constatais des bandages recouvrirent mon corps nu ainsi que des marques arborant toutes sortes de couleurs - bleu, jaune, mauve, rouge - à des endroits précis. Des fils provenant de machines installées tout autour de moi étaient accrochés à mon torse et à mes bras, certains sous mon derme. Aussitôt, j'agrippai ceux collés à mes pectoraux et les retirai violemment alors que la panique s'intensifiait. Je fis de même avec les fils implantés dans ma peau, ignorant les picotements inconfortables que ce geste produisait. Et sans plus attendre, je me redressai complètement sur le matelas, cherchant désespérément une porte du regard. Il n'y en avait aucune. J'étais dans une immensité de dalles blanches et aveuglantes sans le moindre signe de sortie. Où étais-je ? Comment suis-je arrivé jusqu'ici ? Qui étais-je..? Je tentais de trouver la moindre réponse concernant ma venu en cet endroit pour finalement constater que j'ignorais tout de ma personne... J'ignorais qui j'étais...

Un bruit qui ressemblait à celui de succion emplit soudainement la grande salle, me rendant aussi alerte qu'un animal sauvage flairant un danger imminent. Mon regard balaya les lieux pour finalement apercevoir un nouvel interstice qui venait tout juste d'apparaître devant le lit où j'étais toujours installé. Par réflexe, je me recroquevillai sur moi-même, me compressant contre le mur glacé derrière moi et cherchant une arme qui pourrait m'être utile en cas de danger. À ma droite, un long poteau de fer s'élevait, supportant des poches transparentes de liquide claire. D'un mouvement brusque, j'attrapai la barre et retirai tant bien que mal les poches de liquide inconnu, brandissant à présent mon arme devant moi. Au même moment, deux armoires à glace vêtu proprement franchirent la porte autrefois invisible et se postèrent de chaque côté de celle-ci. Pointant mon arme improvisé vers l'un et l'autre alternativement, je sentais la confusion et la terreur me faire monter les larmes jusqu'aux coins des yeux, plongé dans un vrai cauchemar. « Qui êtes-vous ?! » Hurlais-je d'une voix rauque et instable. Je remarquai à peine mes bras et mes jambes qui tremblaient de manière incontrôlables et cette douleur généralisée qui fracassait mon crâne ainsi que tout mon corps. Les deux hommes demeurèrent immobiles, de glace, me laissant proie à une véritable folie. Mais bientôt, alors que l'idée d'accourir vers la sortie fleurissait dans mon esprit, un troisième homme se manifesta. Plus vieux, plus calme, moins bâti également, mais pas pour le moins imposant. Je me méfiais davantage de celui-ci que des deux autres... « Bonjour, Landon » dit-il sobrement. Landon... Oui, je me souviens. Je me nomme Landon. Abasourdi et confus, je demeurai immobile, sentant une larme de frayeur rouler doucement le long de ma joue parcourue d'un tremblement subtil. Silencieux, j'observai simplement cet étranger s'approcher calmement du lit et s'arrêter au pied. « Je suis Coriolanus Snow, le Président de Panem. Tu te souviens de Panem, n'est-ce pas Landon ? » J'eus un léger moment d'hésitation, creusant ma mémoire à la recherche de la moindre information concernant ce mot... Mais rien ne vint. J'hochai négativement de la tête, comme un pauvre enfant que l'on vient de réprimander sans y comprendre la raison. Snow m'offrit un petit sourire que je pris comme de la compassion sans jamais faire le moindre mouvement. « C'est ce que je craignais. Tu as de la chance que nous t'ayons trouvé. Tu es ici en sécurité, nous allons nous occuper de toi, tu verras. »

Chose dite, chose faite. Il s'avérait donc que je sois amnésique. Toute l'histoire me fut divulguée. Et au départ, je n'osais pas y croire... Mais quelle autre explication me restais-je ? Pourquoi ces gens si bons, si attentionnés depuis mon réveil me mentiraient sur mon arrivé au Capitole ? Je n'y voyais aucun intérêt. On m'apprit que je suis né au District Quatre, près de la côte où la pêche prédomine. On ignore tout de mon enfance, si j'avais des frères, des soeurs, une vie heureuse et en santé. Mais on sait par contre des détails plutôt troublants sur mes parents. Ils avaient une vision peu orthodoxe de l'éducation, ils punissaient au lieu de récompenser ou d'apprendre. Lorsque je suis arrivé au Capitole, j'étais couvert d'ecchymoses de tout genre, sur les bras, les poignets, l'estomac, les jambes... Les médecins qui ont pris soin de mon rétablissement affirmèrent qu'il s'agissait sans aucun doute de marques de maltraitances. Mes parents avaient supposément des idées très arrêtées par rapport au gouvernement, ils désapprouvaient totalement les agissements du Président et effectuaient souvent des révoltes au sein de la population. Et moi, leur fils, tentait de leur faire voir la vérité, de leur ouvrir les yeux sur Panem et ses directives, mais jamais ils n'ont voulu m'écouter... C'est lors d'une dispute sur ce sujet que tout bascula. Mon père avait une tendance malsaine de consommer abusivement de l'alcool lorsqu'il était contrarié et ce jour-là n'était pas une exception. Il s'emporta contre moi. Me battu. J'ignore si j'ai riposté à sa violence ou si je suis resté passif et soumis à son pouvoir, mais il est évident que je perdis le conflit. Mon crâne fut fracassé à plusieurs reprises contre une paroi rocheuse près de la mer - ce qui explique mes maux de tête chroniques - et me laissa pour mort. Il emporta mon corps inerte le plus près du Capitole et abandonna ma carcasse comme provocation face au gouvernement. Un signe qu'il ne reculerait devant rien pour contredire les barbaries de Snow. Et c'est dans ce piteux état qu'on me trouva pour ensuite me soigner et me guérir. Je dus tout réapprendre de Panem; ses districts, ses règles, sa hiérarchie. Mais le Capitole a été si bon à mon égard, toujours très patient et courtois. Je leur dois ma vie.

Fin prêt à affronter ma nouvelle vie, me voilà affecté au District Cinq en tant que Pacificateur. À mon arrivé au Capitole il y a un an, j'étais confus, perdu, je ne savais même plus qui j'étais. Mon amnésie m'a longtemps fait douté de tout et de rien, m'interrogeant sur qui je pouvais véritablement faire confiance. Comment le savoir lorsqu'on n'a plus aucun souvenir ? Mais, faisant preuve de jugement, il était évident que le Capitole était mon allié et non mon ennemi. Sinon, il y a bien longtemps que je ne serai plus de ce monde. Le Président m'offrit une renaissance en me donnant les soins dont j'avais besoin pour retrouver mon autonomie ainsi que mon identité. Il m'offrit la chance inouïe de donner un sens à ma vie et d'obtenir une profession digne de ma nation. Pendant des mois, alors que je n'avais que vingt ans, lorsque mes blessures physiques furent suffisamment rétablies, on m'offrit une formation complète afin d'obtenir le grade de gardien de la paix. Je suivis le programme à la lettre, comme il m'était montré de le faire, et je me découvris étonnement un désir prononcé pour la justice. Certes, j'avais du chemin à faire, puisque ma perte de mémoire me désavantageait comparativement aux autres Pacificateurs qui se présentaient pour servir le Capitole, mais peu à peu, avec entraînement, je devins aussi doué que tous. Et ma loyauté envers le gouvernement se présenta inébranlable. Bien entendu, si on ne regarde que la surface, on pourrait croire que les règles de Panem sont beaucoup trop stricts, cruelles même, mais c'est qu'il faut regarder en arrière pour comprendre. Les habitants de Panem firent preuve d'un grand déshonneur il y a soixante-quinze ans et le président de l'époque a pris des décisions radicales afin de ramener l'ordre. Les Jeux de la Faim sont là pour rappeler à tous que sans ordre, sans justice, le chaos nous mènera à notre propre perte. Je ne suis pas ici pour contredire mon gouverneur, mais bien pour le servir aveuglément.

Maintenant âgé de vingt-quatre ans, voilà trois ans que je sers mon pays dans le cinquième district où je me sens pratiquement comme chez moi. J'ai le sentiment d'avoir retrouver un sens à ma vie alors qu'auparavant je ne savais même plus mon propre nom. Et avec la rébellion qui se fait de plus en plus pressante, je suis d'autant plus borné à garder mes idées bien en place et perpétuer le devoir que l'on m'a confié. J'ai vécu les conséquences que peuvent apporter les rebelles et si je peux le moindrement empêcher un second drame de se produire, je le ferai. Personne ne mérite d'être maltraité comme je l'ai été et la révolution doit cessé avant que tout homme ne perde la raison et nous conduit tout simplement à l'extinction total...

Quel pseudo Très bon choix d'avatar
Rebienvenue alors Bonne chance pour ta fichette, j'ai hâte de lire ça

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