bloom ambroise folk-snyder

❝ THEIR MOLARS BLINKING LIKE THE LIGHTS. ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Il a, pour Bloom, toujours été difficile d'envisager la mort, surtout la sienne. Bien que le visionnement des Jeux l'y confronte chaque jour, il voit plus les tributs morts comme des éliminés, estimant qu'à l'instant même ou un nom est sélectionné, son porteur perd automatiquement le titre d'être humain pour devenir un tribut. Ça ne le choque absolument pas. Étant jeune, vivant dans le plus riche des districts, n'ayant en aucun cas conscience de la misère régnant à Panem, la mort, celle à laquelle sont confronté des millions de personnes chaque jour, il s'en préoccupe peu voire pas du tout. La sienne encore plus, comme toute la jeunesse dorée, il est persuadé d'être immortel et de ne jamais avoir à mourir. Ou alors, s'il le doit ça sera dans tant d'années que son existence elle même ne sera plus qu'un épilogue.

➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

En tant que carrière, Bloom a acquis de nombreuse capacités au fil de l'entrainement, choses dont peu de gens peuvent se vanter à Panem. Ainsi, on le sait très doué pour le pistage (humain) et le tir à l'arc, son arme fétiche. Fort, il reste néanmoins particulièrement lent à la course ainsi que peu endurant. Ces capacités, basiques, sont loin de l'élever parmi l'élite des jeunes s'entrainant dans le but de participer aux Jeux. Surtout remarquable par sa persévérance et son investissement, il est loin d'être le meilleur élément du centre de formation combative.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Même si il a du mal à se l'avouer à lui même, Bloom apprécie tout particulièrement regarder les Jeux. Ils offrent un divertissement et non des moindres qu'on regarde avec excitation et fascination. Il adore les visionner en compagnie de ses amis, commentant la stature d'un tel ou la mauvaise position de combat d'un autre. En plus, il s'agit d'un outil lucratif non négligeable, rapport aux paris. Il est cependant conscient de la cruauté et l'horreur de la chose mais y voit plus un moyen particulièrement tentant de devenir riche et célèbre, un rêve qui le poursuit depuis toujours. Il admire par ailleurs nombre de vainqueurs, ce sont de véritables vedettes pour lui, son favori étant Elyas Chesterfield.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Ces gens là étaient vraisemblablement des idiots qui couraient vers une mort certaine. Bloom clame même qu'il a toujours su que le Capitole réduirait à néant ces insectes. En vérité, il crevait de peur chaque nuit que la rébellion n'atteigne le Un. Le jour de l'attentat du pont, lors de la révolte, compta parmi les pires de toute sa vie.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Bien sûr ! Le district Un est pour lui l'unique perle au milieu du t'as d'immondices que sont les autres districts. Bien que n'étant pas des plus riches, il vit néanmoins dans une coquette maison non loin du centre ville. Ici, tout le monde à sa propre voiture, alors que ces engins sont pour ainsi dire légendes au district Dix. Il a plus à manger qu'il ne lui faut et peut grignoter entre les repas autant qu'il veut. Il sort, fait la fête avec ses amis gaspillant sur une même soirée nourriture, boissons, amours et belles années. Il estime que même le Capitole, qui l'impressionne énormément ne pourrait le rendre plus heureux que son cher district Un.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Il lui semble d'une évidence totale qu'il existe. Lui-même n'était-il pas immensément heureux, voilà quelque temps encore ? Le bonheur est si simple à atteindre quand on est jeune, beau et riche, du moins lui semblait-il avant qu'on lui annonce sa maladie. Il est à présent nettement plus amer envers la vie en générale et le fait subir à son entourage. Comme un gamin qu'on a poussé dans le bac à sable et qui pousse ses copains pour qu'ils tombent aussi.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Elle est parfaite, surtout n'y changeons rien. C'est de cette organisation, réglée jusqu'au moindre détail que provient la gloire de Panem. D'ailleurs n'est-elle pas la seule nation de l'univers ? Il a parfaitement conscience des inégalités entre les districts mais cela ne lui fait ni chaud ni froid. Ces gens là, qu'il n'a même jamais entraperçu de sa vie, sont à la place qu'il leur a été désignée, qu'ils y restent.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Lors de ses premières moissons, Bloom était si effrayé qu'il n'en dormait pas de la nuit. Au fil des années et de l'entrainement sa frayeur s'est peu à peu muée en assurance teintée d'angoisse, chose qu'il supporte plutôt bien, même si il lui est toujours difficile de trouver le sommeil la veille du grand jour. Jusque peu, il n'ambitionnait effectivement pas de faire carrière dans les Jeux, choses terriblement excitantes mais trop risquées à son goût. Mais depuis son exclusion du Centre, il hésite à se porter volontaire afin de prouver à tous ce dont il est capable.

JE VIENS D'UN MILIEU PLUTÔT FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE EST ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A SIX CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D'ÉTUDIANT ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE FAIS DE MON MIEUX. JE SUIS DANS LE PREMIER DISTRICT. AYANT DIX-SEPT ANS JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET PARAIT QUE C'EST CHAUD D'EN SORTIR VIVANT. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

yo les bonhommes, je sais pas si vous me remettez je suis gemstone.   mj, j'y étais, je suis reparti, je suis revenu puis reparti, puis re-revenu, tout ça sans terminer ma fiche, mais bon   j'ai même pas eu les couilles de dire au revoir mais bon autant vous avouez que j'en ai pas pour grand chose de toute façon. PUIS MAINTENANT ON S'EN FOUT PUSIQUE JE SUIS LA.     sinon je suis toujours belge, j'ai toujours 17 ans mais je m'appelle plus grégoire, surprise ! (m'enfin remarque je doute que quelqu'un se souvienne de mon prénom ) mon vrai prénom c'est marin et quand je me suis inscrit sur MJ il y a plus de deux ans j'étais con et plexé (complexé haha ) du coup dans ma grande immaturité j'ai dis du caca et puis j'me suis enfoncer dans mon mensonge. :arrow:oui, c'est complément ridicule. sinon niveau musique, lorde = ma femme et niveau passions j'en ai pas trop mais j'aime bien guindailler et collectionner les vulves de mes ex copines :arrow:ce message vol très haut dans la sphère de la nullité mais je suis fatigué so.   j'vous aime, je suis content d'être de retour.       

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tell us your story.

we wouldn't be seen dead here in the day. i guess you're lucky that it's dark now.
and if i like it then we'll stay. impress the empress, take a shot now.

Nos actes se divisent en deux catégories. Ce qu'on fait le jour et ce qu'on fait la nuit. Sur ce que leur fils faisait, de jour comme de nuit, les parents de Bloom Folk-Snyder étaient persuadés de tout savoir. Ils n'auraient jamais pu avoir si tort. Car alors qu'on fermait la porte à clef, qu'on éteignait les lampes et montait se coucher, que les adultes, les traits tirés plongeaient dans un sommeil salvateur, les adolescents eux, gardent les yeux grands ouverts, patients. Et ce n'est que lorsque, enfin, le district tout entier s'est assoupi, que la nuit peut commencer.

Assis sur le rebord de sa fenêtre, une cigarette entre les lipes, Bloom tirait, avec toute cette prestance chimérique dont savent faire preuve les adolescents. Il jeta un coup d'œil à sa montre, un engin magnifique qu'il avait volé lors d'une visite en entreprise, dont les chiffres fluorescents perçaient l'obscurité ambiante. Pride était en retard. D'au moins cinq minutes. Bloom soupira, si lui-même n'était pas un exemple de ponctualité il avait horreur qu'on le fasse attendre. Deux cigarette plus tard, une silhouette sortit du bosquet tout proche. Putain, t'étais où ? s'exclama-t-il comme salutation en sautant du rebord de la fenêtre pour atterrir dans les géraniums que sa mères avait planté  avec amour sous la fenêtre de son fils et ne comprenait pas pourquoi ils étaient si abîmés. Moins fort ! Pride Dalrymple, son ami depuis leurs plus jeunes années, sortit de l'obscurité. Tu tient vraiment à réveiller tes darons ? Vu le temps que t'a mis pour venir ils dont déjà en phase quatre de sommeil. répondit sèchement Bloom. Tu viens ? Et ils quittèrent discrètement la propriété familiale.

C'est chez qui, cette fois ? Jade Indgren, tu sais celle qui a dit qu'elle se porterait volontaire à la Moisson, c'est tout près. On pouvait d'ailleurs distinguer la musique, si on écoutait attentivement. Bloom haussa un sourcil. Ah, elle ? Ça devrait être facile de passer par derrière, ses parents n'engagent jamais de gardes. Pride ne répondit rien. Le dialogue passait difficilement entre eux ces derniers temps. Depuis l'annonce de la maladie de Bloom, en fait. Si lui-même semblait s'en foutre éperdument, il s'était même extraverti depuis, ce n'était pas le cas de ses proches qui, eux, posait sur le malade un œil attentif et confus. L'attention nouvelle qu'on lui portait l'énervait au plus haut point. Bon, on s'en grille une dernière avant la soirée ? Silence du concerné. Hé, Pride, j'te cause là ! Il avait l'air gêné. Non pas pour moi. Comme tu vaudras. Silence. C'est pas mauvais pour ton cœur ces trucs là ? tenta finalement Pride, l'air gêné. Bloom lui lança un regard sombre. Ta gueule, Dalrymple. Ta gueule. Le reste du trajet de fit dans le silence le plus complet.

Tu me fait la courte échelle, comme d'hab' ? annonça Bloom au pied de la grille qui entourait l'immense propriété des Indgren d'où l'on entendait musique et rires avant de se frapper la tête du plat de la main. Merde ! On a oublié de passer prendre Gloria ! Pride, qui avait gardé son air gêné paru se renfrogner encore plus. Inutile, elle doit déjà y être, elle a été invité. Bloom écarquilla les yeux ? Gloria a été invité par Jade Indgren, la déesse du Centre, à sa soirée privée. T'es sérieux là ? Pride avait l'air plus embarrassé que jamais. On a tous été invité, Folky. Bloom passa outre le surnom sont il l'avait affublé enfant. Attends, tu déconnes là ? Et moi ? Pride baissa la tête.

Là, Bloom comprit. Il comprit qu'il s'était mentit. Pas seulement depuis son diagnostic mais depuis le tout début. Car il avait beau s'être incrusté à chacune de leurs soirées, il avait beau cru en avoir fait des amis, il avait beau cru être des leurs. Mais Bloom n'avait jamais fait partie de l'élite. Il s'était mentit. Un relatif talent au tir à l'arc ne faisait pas de lui un carrière. Sortir avec une future volontaire encore moins. Il n'avait pas le bon sang, lui, pauvre fils d'ouvriers parfumeurs. Il aura fallut qu'on découvre cette saloperie de malformation pour le lui faire comprendre. Son incapacité à pouvoir participer aux Jeux avait tout détruit. Il n'était plus rien ni personne. L'inéluctable vérité lui fit l'effet d'une gifle. Sans plus en regard pour Pride qu'il planta là, il s'enfuit sans un mot dans l'obscurité.