Je regarde par la fenêtre de la résidence. Le Capitole est en fête. Les lumières multicolores illuminent la Place, et des capitoliens en tenues très... voyantes, dansent et boivent. Je me dévisage. Non, je ne porte pas de robe extravagantes. Non, je ne fait pas la fête jusqu'au petit matin. Non, je ne paie pas pour les corps des vainqueurs. Mais je suis intelligente, moi.
Je descends les marches, et aperçois mes tributs au loin. Ils ont l'air heureux, et ne sont pas encore descendus de leurs chars. Mais je m'occuperais d'eux après, pour l'instant, je vais... essayer de faire semblant de m'amuser. Comment peut-on être heureux en un pareil moment ? Heureux de, bientôt, voir mourir des enfants ?
Je me fraye un passage dans la foule, et une femme aux cheveux violets me dévisage. Je lui fait une grimace. "Qu'est ce que t'as toi, l'Iris ?" Je ris de ma piètre blague, et l' "Iris", n'a pas l'air très contente. Elle me lance un regard du genre : Pff, t'es pas assez bien pour moi." J'ai envie de lui jeter son verre à la figure.
J'ai toujours été mal perçue par les capitoliens. Beaucoup de gens aimeraient avoir mon poste de styliste, et d'après eux, "je ne représente pas assez bien le Capitole". C'est vrai que je ne représente pas leur débilité, je l'avoue.
Je m'assieds près du buffet, et m'étire. Qu'est ce que j'aimerais être au calme, sur la plage, au Quatre...

HRP : Venez, je mords pas !