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| (Noa) Le bonheur peut se trouver même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière | |
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Auteur | Message |
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Reed Emerson △ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013 △ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
| Sujet: Re: (Noa) Le bonheur peut se trouver même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière Sam 17 Mai - 11:10 | |
| Hj : Désolée du retard les loulous. « Bah je suis un grand garçon maintenant, j’ai passé mes années Elyas. » J’esquisse un sourire amusé en comprenant où il venait en venir, mais mes yeux, eux, ne rient pas du tout. Je me demande ce dont Noa se souvient, ou du moins, croit se souvenir. C’est vrai qu’il m’a vu fréquenter un nombre incalculable de jeunes femmes – et d’autres un peu moins jeunes – mais il savait parfaitement de quoi il en retournait. La prostitution. Qui ne m’enchantait pas vraiment, me dégoûtait carrément. Et aujourd’hui, il ne semble plus en avoir conscience, mais malgré tout, je décide d’entrer dans son jeu et d’adhérer à son délire. « Je suis amoureux comme pas possible… mais… nan rien laisse. » Je n’ai pas le temps de lui demander ce qui le préoccupe que déjà il poursuit sur sa lancée, me laissant avec mes interrogations, curieux de savoir ce qu’il était sur le point de m’avouer, certain que cela avait un rapport avec Gaëlle. En essayant de le raisonner, cette fille va lui attirer des ennuis ; je sais qu’il l’aime, mais elle n’est pas bonne pour lui, elle compromet sa sécurité. Pourquoi le Capitole l’avait-il laissé retourner vivre avec elle ? Pourquoi n’avaient-ils pas effacés tous les souvenirs la concernant ? Cela aurait été bien plus judicieux, et je m’étonnais de cette imprudence, surtout venant de leur part, eux qui ne prenaient jamais le moindre risque. J’étais déterminé à empêcher ce mariage, cette mascarade, devrait-on dire. « Et toi encore dans tes années Elyas ou tu as passé le cap ? », s’enquit-il dans un sourire. « Difficile à croire, mais je me suis posé. Pour une fois, tu peux croire ce que tu lis dans les magazines. Je suis bien en couple avec Prudence, la dernière Gagnante en date, et tout se passe bien. »Tu parles, je songe, soupirant intérieurement. Je ne devrais pas me trouver ici, je lui ai délibérément menti et elle n’est pas stupide au point de se laisser duper. J’aurai dû rester au Neuf avec Virani et ne pas m’entêter à retrouver Kathleen. Elle était aussi mauvaise pour moi que Gaëlle l’était pour Noa, c’était pour dire.
Tiens, en parlant de loup, la voilà qui refait son apparition, et je suis persuadé qu’elle se tenait dans le couloir, à nous écouter, auquel cas, je l’aurai entendu descendre les escaliers. Sale petite fouine.
« Noa, tu savais que Elyas aussi était au Treize ? Qu’il vient de te mentir ? Je ne sais pas ce qu’il cherche mais en tout cas il ment. Il était au Treize, je l’ai vu, vous vous y êtes déjà vu, je suis persuadée aussi. » Je jette un coup d’œil interloqué en direction de Noa, en haussant les épaules et en secouant légèrement la tête, pour lui faire comprendre que ses accusations farfelues me dépassaient totalement. « Ah, et qu’aurions-nous été faire au Treize ? Il n’y a plus rien là-bas, rien d’autre que des ruines. Je ne pense pas que le voyage vaille le détour. » Mais cette folle s’entête et s’en prend directement à moi. Grave erreur. « Elyas tu sors d’ici maintenant, je veux pas que tu t’approches de Noa. Tu lui cherches des ennuis et il est pas question que ça arrive, je ne le permettrai pas. »C’est toi qui lui cherche des ennuis en agissant de la sorte, espèce de petite conne ! Je tente de garder mon calme, car je ne voudrais pas faire d’esclandre sous le toit de mon ami. Je décide de jouer à la victime, à celui qui se fait agresser sans raison et au fond, c’est vraiment le cas. Cette fille n’a aucun savoir vivre. Pas le moindre. « Sors d’ici ou je me démerde pour te faire arrêter, tu n’as rien à faire ici. » « Si je ne m’abuse, vous êtes la seule à parler du Treize ici, c’est plutôt vous qui risquez de vous faire arrêter. Pas moi. » « Retourne avec ta fiancée – ah, voilà qui prouve qu’elle écoutait bien au mur, j’espère que Noa s’en rendra compte lui-aussi – et fiche nous la paix, tu n’es qu’un imposteur et un lâche, dégage ! » Je plisse les yeux et fronce les sourcils. Pour qui se prend-elle pour ainsi m’accuser de la sorte ? « J’en avais déjà entendu parler, mais je ne me doutais pas à quel point l’hospitalité était mauvaise au Douze. »
La peste s’approche ensuite de Noa pour lui prendre la main et lui souffler de lui faire confiance. Mais comment pourrait-il avoir confiance en une folle qui tient des propos aussi incohérents ? Je suis déterminé à protéger Noa coûte que coûte, il a déjà trop souffert, je refuse qu’il lui arrive encore quoi que ce soit. Je suis prêt à céder à ses volontés, mais je ne lâche pas l’affaire pour autant.
« Mademoiselle, je suis médecin, et je pense que vous êtes en train de vivre un épisode de ce qu’on appelle bouffée délirante aiguë. Je me tourne ensuite vers Noa pour lui expliquer mon diagnostic. C’est une apparition brutale de délires, ça peut être causé par un trop gros stress, et si c’est pris en charge rapidement, ça se soigne très bien, avec peu de risque de récidive. Emmène-la consulter rapidement, Noa. Au Capitole. J’imagine qu’il n’y a pas vraiment d’expert psychiatre dans le coin. Elle refusera évidement de s'y rendre, ce qui pourrait mettre la puce à l'oreille de Noa. Cette fille a des choses à se reprocher. Et puisque ma présence n’est pas souhaitée, je vais m’en aller. Mais tu sais où me trouver et j’espère que malgré tout, tu me recontacteras. » Autrement dit, que tu ne te laisseras pas monter la tête par cette garce qui est en train de creuser ta tombe. Je décide de partir, cela vaut mieux, et puis, il ne faut jamais contrarier les fous, pas vrai ? |
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| Sujet: Re: (Noa) Le bonheur peut se trouver même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière Sam 17 Mai - 19:17 | |
| ❝I'm losing my mind. I'm losing my memory....❞✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ Je n'en croyais pas mes oreilles et je n'en croyais pas mes yeux. Gaëlle avait complètement perdu la raison. Certes ce n'est pas la plus polie des personnes que je connaissent mais à ce point là... Je me doutais qu'elle n'allais pas apprécier Elyas mais de là à vouloir le jeter dehors c'est trop. Elle s'approche de moi avec un regard fou tandis que Elyas reste calme. Lui au moins reste polit et agréable. Je suis sidéré. Elle attrape ma main vivement en me demandant de la croire. Je suis perdu, je jette des regards anxieu autour de moi. Je ne répond pas. Au fond j’ignore si je lui fais confiance. J'appuie mon regard sur elle, prêt à lui répondre. Les mots ne sortent pas et Elyas vient m'aider. Voilà pourquoi c'est mon témoin, il est là pour m'aider. « Mademoiselle, je suis médecin, et je pense que vous êtes en train de vivre un épisode de ce qu’on appelle bouffée délirante aiguë. » Je recule un peu en lachant la main de Gaëlle. J'écoute la suite inquiet. « C’est une apparition brutale de délires, ça peut être causé par un trop gros stress, et si c’est pris en charge rapidement, ça se soigne très bien, avec peu de risque de récidive. Emmène-la consulter rapidement, Noa. Au Capitole. J’imagine qu’il n’y a pas vraiment d’expert psychiatre dans le coin. » Je le regarde puis la regarde. J'ai tellement peur pour elle. Gaëlle ne m'aime plus, elle délire et ça pourrait expliquer le pourquoi du comment. « Et puisque ma présence n’est pas souhaitée, je vais m’en aller. Mais tu sais où me trouver et j’espère que malgré tout, tu me recontacteras. » Je lance un regard noir à Gaëlle. Je soupire. Ne jamais contrarier la fiancée. « Je suis vraiment désolé Elyas...Je n'aurais jamais cru que ça se passerait ainsi. Je te raccompagne jusqu'au train ou du moins...là d'où tu es venu et tu es toujours la bienvenu tant que je suis là. » Je passe devant ma fiancée sans lui adresser un regard, veillant à être distant envers elle. J'ouvre la porte d'entrée et sort, menant Elyas. Je referme la porte derrière nous et prend une longue inspiration. « Je sais pas ce qu'il se passe. Pardonne lui, je t'assure qu'elle est beaucoup plus aimable. Au fond elle un peu comme moi lors de notre rencontre...Mais regarde où cela nous a mené. » Je me rappelle au moins de cela, bien que tout soit un peu flou, je sais qu'au début j'ai haïs Elyas...mais je ne sais plus pourquoi. Cela remonte à beaucoup de temps. « Je te remercie pour tout ce que tu fais...pour tout dire avec ce qui viens de se passer j’ignore s'il y auras un mariage...Je ne la reconnais plus et elle non plus. Elle est partit un mois au district un et elle a totalement changé...elle prétend que nous avions passer un an et demi au treize...c'est faux hein ? Je sais quand même ce que j'ai fait cette année..le truc c'est que je sais plus trop ce qui est faux ou pas. Je ne me rappelle même pas avoir participé en tant que mentor cette année... » Je soupire puis me ressaisis. Un bon vainqueur ne montre jamais ses sentiments et ce ne sont pas ses soucis. Je suis certain qu'Elyas a d'autres soucis, bien que je me demande que doit être les problèmes d'un vainqueur parfait. Je reprend mon sourire rassurant. « Enfin bon t'inquiète ça va passer...tu veux qu'on se balade un peu ou tu prefere rentrer direct ? »
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| | | Reed Emerson △ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013 △ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
| Sujet: Re: (Noa) Le bonheur peut se trouver même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière Mer 28 Mai - 9:56 | |
| Noa, gêné par le comportement irrespectueux qu’adopte sa fiancée à mon égard, se morfond en excuse, et je suis sincèrement désolé que ma présence ici le place dans une situation aussi délicate. Vraiment. Semer la discorde dans leur couple – qu’il soit vrai ou faux, là n’est pas la question – n’était pas dans mes intentions ; seuls la sécurité et le bien-être de Noa me préoccupaient. Et même si je comprenais le besoin viscéral de Gaëlle de raviver ses souvenirs perdus, de retrouver son ami d’enfance et de se débarrasser de cet imposteur qui avait pris sa place, lui rappeler le jeune homme qu’il avait un jour été ne ferait qu’empirer les choses. Dans son intérêt, il était préférable que Noa oublie à tout jamais ses idées de rébellion.
« Je suis vraiment désolé Elyas… Je n’aurais jamais cru que ça se passerait ainsi. J’hausse les épaules en affichant un sourire désolé. « Je te raccompagne jusqu’au train ou du moins… là d’où tu es venu et tu es toujours le bienvenu tant que je suis là. » « Merci, vieux. » A vrai dire, je n’en attendais pas moins de Noa. Malgré ce que Gaëlle peut penser, une forte amitié nous lie tous les deux, scellé par le souvenir d’un ami commun, Jeremiah, et il ne m’aurait jamais jeté si brutalement hors de sa vie, pas comme ça, pas pour ces raisons. Noa me raccompagne à la porte, sans jeter le moindre regard à sa fiancée, et nous quittons tous deux la grande maison qu’il a acquis à sa Victoire. Je balaie rapidement le quartier des yeux, espérant croiser l’élégante silhouette d’Asha, mais la belle ne daigne pas se montrer. « Je sais pas ce qu’il se passe. Pardonne-lui, je t’assure qu’elle est beaucoup plus aimbale. Au fond elle est un peu comme moi lors de notre rencontre… Mais regarde où cela nous a mené. » Je secoue la tête en posant ma main sur son épaule. « Elle est sûrement un peu stressée par tout ça. En t’épousant, elle devra te suivre à la capitale, c’est un gros changement pour elle. Elle n'est peut-être pas prête. » « Je te remercie pour tout ce que tu fais… » « C’est normal. », je réponds en haussant les épaules. Oui Noa, c’est parfaitement normal que d’essayer de te sauver la vie. « Pour tout te dire avec ce qui vient de se passer, j’ignore s’il y aura un mariage… Je ne la reconnais plus et elle non plus. Elle est partie un moins au District Un et elle a totalement changé… Elle prétend que nous avions passé un an et demi au Treize… C’est faux hein ? » J’hoche la tête pour acquiescer. « Noa, il n’y a que des ruines au Treize. Rien d’autre, tu le sais bien. » « Je sais quand même ce que j’ai fait cette année… le truc c’est que je sais plus trop ce qui est faux ou pas. Je ne me rappelle pas avoir participé en tant que mentor cette année. » Trouver une excuse, et vite. « C’est parce que tu ne l’as pas fait. Asha s’en est chargée. L’année d’avant, tu as perdu des tributs que tu appréciais, ça t’a foutu un coup au moral. Tu as eu du mal à t’en remettre. Je crois que tu les connaissais bien.» Je me sens terriblement coupable de lui mentir, mais je dois me répéter que c’est pour son bien. Ce n’est pas moi le méchant dans l’histoire, comme semble le penser Gaëlle. Ceux qui dirigent ce pays, ce sont eux qui nous font du mal, il ne faut jamais perdre cette idée de vue. Je m’inspire de ma propre expérience pour concocter ce mensonge, mais il a au moins le mérite de pouvoir expliquer le fait que Noa se sente un peu déboussolé.
« Enfin bon t’inquiète ça va passer… » dit-il pour me rassurer. A moins que ce ne soit lui-même qu’il essaye de convaincre ? Ce ne doit pas être évident de se trouver à sa place, dépouillé de sa mémoire. Comment réagirais-je si j’avais tout oublié de Kathleen, et que je venais à la recroiser ? Si on m’imposait le mariage avec cette inconnue dont les souvenirs communs avaient été créés de toute pièce ? A l’idée de me marier avec Kathleen, de passer le restant de mes jours à ses côtés, je sens une vague de chaleur m’envahir, et je me surprends à esquisser un sourire idiot. Non, reprends-toi. Tu es fiancé à une autre. « Tu veux qu’on se balade un peu ou tu préfères rentrer direct ? », me questionne-t-il. Je lui adresse un sourire amusé. « J’ai pas fait tout ce chemin pour te voir cinq petites minutes. Allons faire un tour. », je lui propose. Ce sera l’occasion de parler, je sens que Noa en a gros sur le cœur et qu’il aimerait s’épancher à quelqu’un. Et puis, ça me faisait plaisir de retrouver Noa, même s’il n’était plus vraiment le même. Il restait mon ami, ce garçon que j’aimais comme un frère.
« Prends du temps pour réfléchir à la situation. Tu peux toujours repousser le mariage, les Capitoliens seront déçus mais tu ne vas pas les laisser te dicter ta conduite, si ? Si tu es sûr de toi, si tu es sûr que Gaëlle te rendra heureux, alors fonce. Epouse-là. Je serai ton témoin et rien ne me fera plus plaisir. Mais si tu as le moindre petit doute… Sur les sentiments que tu ressens pour elle, sur ceux qu’elle ressent pour toi… Peut-être faudrait-il revoir tes plans. Moi, je ne veux que ton bonheur, tu le sais bien. »
Je ne voulais pas être celui qui briserait leur mariage, ou pire encore, leur amour (si tant est qu'il existe vraiment) mais j’avais la certitude au plus profond de moi que Gaëlle ne lui attirerait que des ennuis. Hors de question qu’il arrive à nouveau malheur à Noa. Il avait déjà trop souffert. Beaucoup trop. |
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| Sujet: Re: (Noa) Le bonheur peut se trouver même dans les moments les plus sombres, il suffit d'allumer la lumière | |
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