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Sujet: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Ven 2 Sep - 13:20
« L'aube n'apporta nulle chaleur à la forêt humide. J'avais passé la nuit dehors, emmitouflée dans mon blouson, faute de sac de couchage. J'avais veillé tard, histoire de m'assurer un espèce de périmètre de sécurité. Malgré mon état de fatigue, je n'avais dormi que d'un œil, prête à me réveiller à la moindre alerte. Néanmoins, j'avais réussi à négocier quelques heures de repos, qui seraient pour le moins nécessaires pour le lendemain. Cependant, vers le milieu de la nuit, le sommeil sembla m fuir. A partir de ce moment là, je ne connus plus que quelques bribes d'assoupissement, entrecoupés par d'affreux cauchemars. Chaque fois, je revoyais le regard implorant de cette fille du cinq, celle que j'avais tuée le premier jour. Renonçant à poursuivre ce sommeil qui me fuyait, j'avais regardé le ciel pâlir et le soleil se lever. Mes pensées tourbillonnaient dans ma tête, mélange chaotique de souvenirs, de questions et de craintes. Pourquoi tout ça nous arrivait ? La journée d'aujourd'hui marquait la mort de mon frère. Tel un tableau à la peinture encore humide, cette image restait vivace dans mon esprit. Le coup de lance de ce carrière, celui qui lui avait arraché son dernier cri, son dernier râle. J'avais vu tous ceux qui m'étaient chers mourir. Que ce soit par la maladie, ou par les exécutions. Le chagrin avait eu raison de moi. Je ne supportais plus de voir mes proches disparaître les uns après les autres. J'aurai tant aimé me lancer sur le routes, renoncer à tisser le moindre lien avec autrui. Seulement maintenant, il était trop tard. Le temps des regrets était révolu. Si je voulais me sortir de ce traquenard, je devais aller de l'avant. Tirée de ma torpeur par un mouvement très léger dans les hauteurs des arbres, je relevais la tête. Un écureuil. Un sourire en coin se dessina sur mon visage, cet animal ferait un parfait petit déjeuner. Sans le quitter des yeux, j'attrapais mon arbalète déjà chargée, retirais la sécurité et visais la bête. Attendant le moment le plus propice, je lui décochais un carreau, pour ensuite aller chercher sa carcasse. Rapidement, je le dépeçais et le vidais. Il faisait déjà jour, alors je pouvais me permettre d'allumer un feu sans prendre le risque d'attirer trop de tributs. Après mon repas, ma foi fort apprécié, je commençais à appliquer la pommade reçue la veille, sur ma main blessée. Rien qu'à voir la manière dont ça avait évolué depuis la première application du médicament, j'étais plutôt optimiste quant à sa guérison. Ce médicament venait du district neuf, c'était sûr et certain. Pour en avoir eu un en main, je savais reconnaître l'oeuvre de madame Keynes. Cependant, il pouvait provenir de n'importe qui. Enfin, le plus important était que je ne remercierai jamais assez la personne qui m'avait fait don de ce cadeau.
J'avais plus ou moins passé la journée à errer, et finalement vers dix-huit heures, j'étais arrivée dans la zone cinq. De retour à la montagne. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais en venant ici, mais il était certain que je n'avais aucune envie de retourner vers la corne d'abondance dans l'immédiat. Sur le qui-vive, arbalète à la main, je visitais les alentours, histoire de trouver un abris décent pour la nuit. Jusqu'à ce que finalement je tombe sur ce type. Ce n'était pas un carrière, mais il ne faisait pas partie de mes alliés non plus. Je le fixais l'air déterminée, tout en le tenant en joug avec mon arbalète. »
[j'fais super court, mais pour qu'on avance ]
Dernière édition par Kathleen S. Harper le Lun 25 Aoû - 23:17, édité 1 fois
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Ven 2 Sep - 22:07
Retrouver Catalina avait été un grand soulagement. La deuxième journée dans l’arène avait été des plus intenses. De nombreuses rencontres c’étaient offertes à moi, j’avais frôlé la mort plusieurs fous et en avait aidé plus d’un à lui échapper. En particulier Skyler qui s’était vu confronté au tribut du deux, celui même qui avait enlevé la vie à la petite Reena. Lorsque j’avais entendu notre signal d’alarme, à Skyler et moi, j’avais sut que nous allions en découdre. Connaissant quand même bien le jeune homme du douze, je savais qu’il ne m’appellerait pas pour un simple affront. Je puis vous assurer que ce fut une lutte des plus rudes. Personne n’en sortie totalement indemne. Ce qui explique mon bras blessé et ma démarche claudicante. Malgré le mal dont je souffrais, j’avais tenue à ce que nous nous installions de nouveau dans un arbre. L’avantage cette fois c’est que nous avions de l’eau, beaucoup d’eau. De plus, la séparation et la peur de perdre l’autre nous avait amené à se… rapprocher un peu plus. Ce fut donc, collé l’un contre l’autre, avec une nouvelle proximité, que nous nous étions blottis au sommet de notre arbre. Soustrait à la vue de tous tributs ou animals dangereux, nous avions passé la soirée à bavarder à voix basse. Dès que les visages des tributs tombés durant la journée s’étaient affichés dans le ciel, juste après l’hymne, nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre. À cet instant, j’avais eu l’impression que ma journée passée n’était qu’un horrible cauchemar. Être si près de Catalina me rendait euphorique, me faisait perdre toute notion du temps et de la réalité.
Le lendemain fut assez calme. Nous restâmes dans notre arbre à penser nos blessures et se reposer. J’avais accroché le filet et l’avait camouflé de manière à nous faire une plateforme. La structure était plutôt solide. Tout du moins, nous ne risquions pas de nous écraser une vingtaine de mètres plus bas… En fin d’après-midi je me laissai emporter par le sommeil. Ce fut au chant des oiseaux que je m’éveillé ce quelques heures plus tard courbaturé, mais remplis d’une énergie nouvelle. Le soleil perçait tout juste derrière les montagnes ce qui nous plongeait dans une demi-pénombre. M’asseyant, je m’étirai puis m’extirpai du sac de couchage veillant bien à ne pas réveiller Catalina. Je restai de longues minutes, assis sur la branche, à contempler la beauté magique de ma compagne. Elle dormait paisiblement, comme une enfant blottis dans les bras de sa mère. Elle semblait si fragile ainsi plongeai dans le sommeil que je n’avais qu’une envie : la protéger.
Au bout d’un moment, elle fini par se réveiller. Alors que s’asseyait, je lui dis que je partais quelques minutes chercher de petits fruits comestibles que j’avais repéré dans un buisson pas très loin. Comme je m’en doutais, elle insista pour m’accompagner. Ne souhaitant pas la mettre en danger, je l’incitai à rester sur place prétextant un besoin naturel de me soulager. Lui donnant un doux baiser sur la joue, je la quittai à regret. Il le fallait bien si l’on ne tenait pas à mourir de faim…
Il ne me fallut pas longtemps à retrouver les buissons où les petits fruits mauves poussaient. Je les connaissais pour en avoir régulièrement ramassé avec Moïra près de la rivière lorsque nous étions jeunes. J’étais penché, complètement vulnérable, le derrière en l’air à ramasser des baies lorsqu’elle fit irruption. Je la reconnu immédiatement. Ce n’était pas une carrière, mais c’était tout comme. Je l’avais vue à l’entraînement, elle cartonnait dans bien des disciplines de combat. Bien que mon résultat ait été plus élevé qu’elle, je savais que je le devais à mon intelligence et mon esprit stratégique. Je n’étais pas très bon pour improviser. La preuve, j’avais été plutôt amoché la veille…
Caesar Flickerman
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Ven 2 Sep - 22:07
Le membre 'Finley M. Blythe' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'75th hunger games' : 8
Kathleen S. Harper
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Sam 3 Sep - 0:53
« Pourquoi je me retrouvais toujours face aux personnes que je n'avais aucune envie de tuer ? Pourquoi il fallait toujours que je tombe sur ceux qui méritaient le moins cette descente aux enfers ? Je grimaçais étrangement tout en le tenant en joug. Ce type, il avait une tête de quelqu'un qui n'avait aucune envie d'être ici. Peut-être avait-il déjà tué, mais uniquement pour se défendre. En tout cas, c'était l'impression qu'il donnait. En même temps, mis à part les carrières, personne ici ne prenait ce jeu à cœur. En fait si. Peut-être bien une autre personne. Moi. Je m'étais lancée dans une croisade contre ces enfoirés, et je m'étais juré d'en éliminer le plus possible. Au final, peut-être que j'étais pareille qu'eux ? Aussi dénuée de sentiments et de remords. Parmi la meute des carrières, j'en avais eu deux. Un qui allait en abattre une autre en traître, et une autre que j'avais tuée de sang froid, sans aucun état d'âme. Et le pire était que je ne ressentais absolument rien pour ces deux là. Comme si rien ne s'était passé. En revanche, pour la gamine du cinq, celle que j'avais tué plus ou moins par accident, je revoyais encore et encore son visage aux yeux exhorbités, dans lesquels j'avais pu lire l'angoisse, la peur, la surprise, la douleur et enfin la mort. Ensuite, il y avait cette autre gamine. Celle du trois. « Tu es le co-tribut de la fillette non ? » Je posais une question, mais pourtant j'en connaissais déjà la réponse. Je les avais vus à l'entraînement. Lui, elle et la fille du six que j'avais sauvé hier. Pourtant la pauvre gamine n'avait pas eu autant de chance qu'eux deux. J'étais quasiment certaine que si je ne l'avais pas plaquée au sol de la sorte, elle aurait pu s'enfuir et survivre un peu plus. Peut-être. Nous ne le saurions certainement jamais. Est-ce qu'il savait que j'avais de près contribué à la mort de cette fille ? A voir l'air avec lequel il me dévisageait, il était presque clair que oui. Je serrais les dents un instant, avant de baisser mon arme et ainsi bien lui montrer que je ne lui voulais pas de mal. Dans l'immédiat, je ne souhaitais pas m'attaquer à lui. Pas s'il ne tentait rien contre moi. « Je suis désolée pour elle. » soufflais-je en baissant la tête. Si je n'avais pas essayé de l'arrêter, si je m'étais focalisée sur un autre sac, peut-être serait elle encore en vie. Les gens du Capitole devaient bien rire de moi à cet instant. Et surtout, ils devaient se demander à quoi je jouais. Je chassais les carrières sans vergogne, mais dès que je me retrouvais face à quelqu'un qui ne semblait nullement nocif à ma santé, je devenais la pire des blablateuses, trouvant toujours quelque chose à dire, à constater. Ils devaient bouillonner d'impatience à la simple idée que ce genre de tours ne se retourne contre moi. Qu'un tribut avec lequel je m'arrêtais pour parler ne me poignarde ensuite dans le dos, profitant de ma trop grande faiblesse qu'était ma clémence.
Concentrée sur ma conversation avec le jeune homme, j'avais une fois de plus relâché ma concentration. Cette fois plus que de raison, j'en avais bien peur. Alors que je fixais toujours le garçon du trois, j'eus cette douleur lancinante dans le bas du dos. J'écarquillais grand les yeux, ne comprenant pas tout de suite ce qui était en train de se passer. Un début de grimace s'afficha sur mon visage, alors que l'air que j'avais dans les poumons en était littéralement expulsé. Tout semblait tourner au ralentit autour de moi, et c'est avec une extrême lenteur que je tournais la tête de quelques degrés derrière moi, juste à temps pour voir un énorme poing qui vint s’aplatir sur mon visage. La force du coup fut telle que je fut projetée à plusieurs mètres en avant, heurtant le sol avec une violence inouïe et me retrouvant face contre terre. Si je doutais encore d'être blessée, il était désormais sûr et certain que j'étais méchamment touchée dans le bas du dos. Mon agresseur avait du envoyer un couteau de lancer puis me foncer dessus, ne se préoccupant pas de district trois. Après tout, j'avais l'arbalète, j'aurai pu l'abattre à distance s'il s'en était prit à l'autre garçon. Allongée au sol, le nez en sang, et le dos en feu, je tentais vainement de bouger, de me redresser. L'autre passa à côté de moi, m'écrasa le dos avec sa boot et récupéra son couteau encore fiché dans mon dos, m'arrachant un bref cri de douleur au passage. Après quoi, il alla s'attaquer au mister trois. Sûrement reviendrait-il m'achever ensuite. Tout autour de moi était flou, je distinguais à peine les sons, et autant dire que bouger relevait de l'exploit à ce même instant. Dans un ultime effort, je soulevais ma carcasse, luttant contre la douleur qui me transcendait le dos. A grand peine, je ramassais mon arbalète, et visais du mieux que je pouvais notre attaquant. Je tirais, et fut presque surprise de la réussite de mon coup. Il venait d'être touché à la jambe. Pour mon plus grand damne, il reconcentra son attention sur moi. Il arriva tel un enragé, et me décocha un coup de pied magistral dans l'abdomen avant de m'attraper par le col de mon blouson. »
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Sam 17 Sep - 14:12
« Tu es le co-tribut de la fillette non ? » Elle ne pouvait faire autrement que de savoir ce genre de chose puisqu’elle avait elle-même jouer un rôle crucial dans la mort de Reena. Voir si une fillette de sa trempe, qui avait plus d’une princesse pourrit gâtée que d’une combattante avait le moindre risque de blesser qui que ce soit. Sérieusement, s’en prendre à elle le premier jour, c’était un coup des plus vaches. Il n’y avait pas la moindre trace d’honneur, ni même le moindre motif valable pour savoir qu’elle avait fait une chose pareille. Bon. Je n’étais pas sans savoir qu’elle n’était pas celle qui lui avait enlevé la vie, mais elle y avait quand même grandement contribué. « Je suis désolée pour elle. » Autant me dire qu’elle était un homme que je ne l’aurais pas moins crus. Elle pouvait avoir tous les regrets de la terre, tant qu’elle souffrait de son geste ça m’allait parfaitement. Non que je ne sois rancunier voir même masochiste, mais il y avait certaine limite à conserver pour rester dans mon respect. Chose que cette fille n’avait absolument pas fait. Des sacs à dos, il y en avait de nombreux autres, elle n’avait donc pas à VOULOIR celui de Reena.
Concentrés sur notre conversation, nous n’entendîmes pas venir celui qui jouerait un rôle déterminant dans cette horrible journée. Il se jeta sur la tribut, dont je ne me souvenais toujours pas du nom, comme un fauve qui se jette sur sa proie. Je la vis écarquiller les yeux de surprise, et certainement de douleur. Lorsqu’il se retourna, j’entraperçue le visage de celui qui avait été le bourreau de ma petite compagne. Je n’avais pas l’habitude d’être quelqu’un d’impulsif, mais cette fois, je me laissai dominer par la colère qui me submergeait. Lentement, tout en essayant de ne pas trop attirer son attention, je laissai glisser un poignard de ma manche jusqu’à ce que son manche tienne au creux de ma main. Bien campé sur mes pieds, je levai le bras et l’abaissai très rapidement. Comme une balle de fusil, l’arme vola dans l’air en direction de sa cible. Malheureusement, ce dernier avait : soit anticipé mon mouvement, soit choisis de me prendre comme deuxième victime. Il se déplaça, mais le couteau continua sa trajectoire. Ce n’est qu’une fois planté dans la poitrine de LA tribut qu’il cessa tout mouvement. Elle me regarda les yeux encore plus écarquillai. Moi, je n’arrivais pas à y croire. Comment? Pourquoi? Ce n’est pas elle qui était sensé mourir, c’était lui. Lui qui tuait sans la moindre pensé pour son adversaire. Lui qui n’aimait personne plus que lui-même. Lui qui avait tué Reena et maintenant, avait fait de moi le bourreau de Kathleen.
Soudainement, un bruit sourd ce fit entendre, puis celui de succion. Pris de surprise, j’inspectai mon propre corps, pour être certain que tout était en ordre. Mon adversaire profita de ce moment d’inattention pour me sauter dessus. Je sentis la lame de son couteau s’enfoncer dans mon bras. Une douleur incroyable se fit sentir le long de mon bras jusqu’à mon épaule. De toutes mes forces, je le repoussai. Sans que je ne saches trop comment, je réussis à la faire fuir comme une gazelle. Enfin, je crus que c’était moi jusqu’à ce que j’aperçoive le créneau qu’il avait dans la jambe droite…
Je retirais le poignard de mon bras. Centimètre par centimètre. Si j’avais connu certaines douleurs au courant de ma vie, celle-ci était de loin la pire de tous. Ce n’est qu’au moment où l’arme sortait enfin de mon membre que…
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Dim 18 Sep - 22:24
Je devais rejoindre Finley, il s'était éloigné, du campement prétextant un besoin naturel. Ca faisait un moment qu'il était parti, et si je n'avais pas entendu de bruit de canon, je m'inquiétais tout de même. Je l'imaginais déjà blessé, ou même agonisant dans un tas de branchage. Je m'était donc lancée à sa recherche, avec comme seul objet mon couteau. Le fameux couteau. J'aurais voulu pouvoir le balancer loin, très loin de moi, mais il me faisait me sentir en si grande sécurité.
Nous avions passé tout le journée à nous reposer. Nous avions trouvé quelques baies qui étaient comestibles, déduction que nous avions faite après avoir vu un lapin s'en nourrir. Lapin que Finley avait réussit à attraper quelques heures plus tard à l'aide d'un piège. Mon ventre criait Famine, en deux jours nous n'avions presque rien avalé, pourtant il m'avait encouragé à avaler lentement chaque bouchée l'une après l'autre, et nous avions gardé un peu de notre proie. Mais moi qui avait toujours eu un appétit d'oiseaux j'avais le sentiment que j'aurais pu avaler ce truc là en entier. Même si c'était a moitié cru à moitié cuit, répugnant à la vue, et plutôt mauvais. Cela faisait tellement de bien. Nous avions donc passé la journée à reprendre des forces, à nous reposer, et, cela pouvait sembler improbable, nous construire une sorte de « bulle » loin des jeux.
J'avais marché inquiète pendant dix minutes inquiète alors que j'entendis un cri étouffé, et des bruit de combat, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines, mon coeur loupa un battement et je me mis à courir vers l'origine du bruit. Finley était là bas je le sentais. J'aperçus ce type, le carrière qui courrait dans ma direction, Je me jetai par terre, et par chance il ne me vit pas. Il semblait de toute façon trop occupé pour me repérer, avec le carreau qu'il avait planté dans la jambe. Etait-il possible que ?? La fille qui venait de me sauver la vie pouvait-elle être à l'origine de sa ? Elle avait pris l'arbalète, je le savais, je l'avais vue faire. Finley était-il encore là bas ? L'avait-elle tué comme elle avait tué le carrière l'autre jour. Je me remis à courir à toute vitesse. J'avais tellement peur. Lorsque j'arrivai sur place mes yeux se posèrent sur Finley en premier lieu et je ne pu réprimer un soupir de soulagement, il était toujours en vie. Je me précipitai à ses côté, jetant un regard désespéré à son bras. Je ne savais même pas quoi lui dire. Il avait l'air en état de choc, et pas seulement parce qu'il venait de toute évidence de retirer un poignard enfoncé dans son bras, son regard était dirigé vers autre chose. Je me retournai, avant de plaquer une mains devant ma bouche pour étouffer un cri de surprise. J'avais vu juste, la fille du neuf était à l'origine de la jambe blessé du carrière que j'avais aperçu. Sauf que je m'étais trompé. Elle n'avait tué personne, elle était en train, de mourir, avant un poignard planté dans le coeur, un poignard que je reconnaissait comme l'un de ceux que Finley avait ramassé à la corne. Pourquoi la vie devait-elle être à ce point cruelle ? Le sort avait un humour de très mauvais goût.
Je fis quelques pas vers elle, avant de me laisser tomber à genoux à son niveau, elle qui s'était effondrée dans une marre de sang. Je soulevai sa tête pour la poser sur mes genoux, avant de lui attraper une main pour la serrer, et de mon autre main libre de lui caresser les cheveux. Mes mains étaient pleines de sang mais j'essayais de chasser cette pensée de mon esprit. Elle était en train de mourir, et je ne voulais pas que elle qui m'avait sauvé la vie meure seule en s'étouffant dans son sang. Je ne pouvais pas cautionner ça. Je choisirai plus tard si je voulais savoir ce qui s'était passé ou pas, si je voulais ou pas entendre Fin me raconter comment il en était venu à tuer cette fille. Cette fille que je m'apprêtait à accompagner jusqu'aux portes de la mort. Je voyais bien qu'elle avait mal, terriblement mal, son corps était parfois pris de spasmes, et elle en crachait du sang à chaque fois. Et a chaque fois j'émettais une pression sur sa main, pour la rassurer, lui dire que je n'allais pas partir.
J'étais dans un état si... Second. Je ne connaissais pas cette fille, je ne l'avais rencontrée que le jour précédent, et pourtant je me sentais si proche d'elle, et redevable d'elle. Jamais je ne pourrait rembourser ma dette, mais je ferais ce qui était en mon pouvoir pour en faire le plus pour elle maintenant qu'elle allait mourir. Ma main continuait à caresser doucement ses cheveux. Je n'émettait pas un son. Que dire ? « Tout va bien se passer » ? N'importe quoi, c'était faux, tout n'allait pas bien se passer, elle allait mourir et elle était en train de souffrir plus que je ne l'imaginais. Finalement ce fut elle qui releva les yeux vers moi. « C'est quoi ton... » Elle fut interrompu par une quinte de toux. Du sang, c'était du sang qu'elle crachait et qui m'éclaboussait un peu. Mais je n'y fit même pas attention. Je me concentrait sur elle. En cet instant présent, c'était elle qui comptait, et personne d'autre « Ton nom ? » Je me mordis la lèvre inférieure, sans même me rendre compte que quelques larmes avaient commencés à couler le long de mes joues. Les siennes aussi étaient humides. Je lui répondis d'une voix brisé par la l'émotion, sans réussir à le contrôler. « Catalina. Je m'appelle Catalina. » Je la vis fermer les yeux puis les rouvrir. Elle déglutit avant de simplement dire. « Merci... » Je passai à nouveau une main dans ses cheveux. Essayant d'empêcher mes larmes de couler cette fois mais sans grand succés. « Et toi tu... » Le son de ma voix fut interrompu par un coup de canon. Je laissai échapper un sanglot, avant de doucement la reposer par terre. Je finis par lacher sa main pour poser mes doigts sur ses yeux avant de les fermer. Et voilà, c'était terminé. Comment cela pouvait-il se terminer comme ça, aussi simplement ? Qui en avait décidé ainsi ?
Je me sentais au bord du précipice, je relevai simplement les yeux vers Finley pour chercher du soutient dans son regard. J'avais besoin qu'il vienne près de moi et qu'il me dise que tout irait bien. Parce que ça avait beau être faux, j'avais besoin de l'entendre.
Kathleen S. Harper
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Sujet: Re: the nightmare's just begun ▬ FINLEY&KATE {J3 - HASARD} Mar 20 Sep - 22:04
« Tout semblait se dérouler au ralentit, alors qu'en réalité, la scène n'avait pas pris plus de dix à vingt secondes au total. L'attaque du compagnon de Jane, Jane que j'avais pour ainsi dire massacrée hier. La pauvre fille s'était retrouvée à se noyer dans son propre sang après que je lui eu arraché la carotide, avant que je ne lui broie la boîte crânienne à coups de pierres. C'avait été vraiment horrible. Dégueulasse serait d'ailleurs le mot le plus approprié. Je m'étais montrée sans pitié avec elle, alors que ses yeux me suppliaient de l'épargner. Pourtant, ça avait été plus fort que moi, je n'avais plus rien contrôlé et je l'avais transformée en charpie. Sous le coup de la colère, de l'adrénaline, je m'étais emballée. Guidée par cette soif de vengeance que j'avais vu naître dès l'instant où elle m'avait adressé la parole. Cependant, je n'avais rien prémédité à l'avance. Et pour être tout à fait honnête, ici, c'était encore différent. Olliver m'avait traquée. Moi ou le tribut du trois, je n'en savais rien. Mais le fait était qu'il s'était attaqué à moi en premier. Je supposais la blessure infligée plutôt critique, vu la manière avec laquelle j'avais du mal à me mouvoir. Il m'avait déjà plus ou moins laissée pour morte, et était allé s'attaquer à l'autre tribut. Plutôt que d'en profiter pour prendre la fuite, j'avais préféré lui venir en aide, blessant le tribut du deux à la jambe. Grossière erreur. Fatale erreur. Ultime erreur. Assez sonnée par ses coups répétés, je ne compris pas totalement ce qui était en train de m'arriver. Je tenais à peine debout, et pourtant les quelques secondes durant lesquelles il me lâcha furent suffisante pour que je ne reçoive un projectile en pleine poitrine. La terre sembla tourner autour de moi, alors que de nouveau, je me retrouvais à tomber à genoux, puis sur le côté. Alors que la douleur à ma poitrine était plus lancinante que jamais, je commençais à réaliser. J'étais en train de mourir. Mon sang se vidait petit à petit, et je commençais à avoir froid. Non, plus que ça. J'étais congelée. Mes membres étaient engourdis, et la moindre respiration me coûtait autant que si je devais m'arracher un doigt à chaque fois. Pourquoi déjà ? Ça ne faisait pourtant que trois jours que tout ce massacre avait commencé. Et mon heure était déjà venue ? Je commençais à suffoquer. L'air se faisait plus rare que jamais. Combien de temps avant de sombrer ? Combien de temps avant d'oublier définitivement tout ce que j'avais vécu sur cette Terre ? Trop peu j'en avais bien peur. J'étais soudainement effrayée. J'avais peur, peur de ce qui m'attendait après ça. La délivrance tant attendue ? Ou alors une éternité de souffrance et de maux pires les uns que les autres ? Je ne voulais pas mourir. Je ne voulais pas. C'est seulement dans ce moment, dans cet ultime instant que je réalisais combien la vie était quelque chose de précieux, et que finalement je n'avais pas envie de la perdre.
Il me fallut quelques instants avant de réaliser qu'il y avait quelqu'un à côté de moi. On venait me piller, et voler mes maigres possessions avant que l'hovercraft n'apparaisse pour emmener mon corps. Charognard. Quoi que... Non, un charognard ne mettrait pas ma tête sur ses genoux, et n'agirait pas comme ça. Avec difficulté, j'ouvris les yeux, et commençais à fixer cette personne. La fille du six que j'avais sauvé la veille. Il fallait s'attendre à ce qu'elle soit dans les parages, puisque son compagnon était là. Par moment, j'étais prise de quintes de toux, qui me faisaient cracher du sang. J'avais mal. A chaque instant. C'était insupportable. La brunette me tenait la main, et me caressait les cheveux, comme si elle et moi avions toujours été très proches. Je relevais les yeux vers elle. « C'est quoi ton... » commençais-je, soudainement interrompue par une violente quinte. Je déglutis avec difficulté, tentant de me reprendre convenablement. « Ton nom ? » j'avais réussis à formuler ma demande. Pourquoi je lui demandais ça maintenant ? Je n'en savais rien. Mais quitte à mourir à côté de quelqu'un, autant connaître son prénom. « Catalina. Je m'appelle Catalina. » C'était joli comme prénom. Je pris une nouvelle inspiration, pire que les précédentes, et murmurais un vague ; « Merci... » alors que je fermais les yeux, laissant couler quelques larmes. Je lui étais reconnaissante d'être là. Mais la seule personne que je voulais à mes côtés dans cet instant ne pouvait être là. Nolan. Il devait être en train d'assister à mon trépas, sans pouvoir rien y changer. Pardon mon amour. Pardon d'avoir été si faible. Pardon de t'avoir déçu. Si seulement tu savais à quel point je m'en veux. J'entendis la voix lointaine de Catalina , un début de phrase incertain puis plus rien. Soudainement, mon corps se fit plus léger, toute douleur sembla s'évanouir, tandis que je sombrais dans le néant. La mort était venue m'emporter. Mon heure était venue. Adieu. »
[Sujet terminé]
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