| Sujet: nathael - no light, no light in your bright blue eyes Sam 5 Avr - 15:14 | |
| Nathael Téonard Brightcourt❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Nathael Téonard Brightcourt, c'est les prénoms qui te furent donnés lorsque ton cri déchirant fendit l'air. Des prénoms simples et sans prétentions, en mémoire de tes ancêtres. C'est durant une chaude nuit d'été, le 20 juillet 2295 que tu vis le jour et depuis dix-huit années, tu vis dans le district neuf, celui qui t'a vu naître et sans doute celui qui te verra, mourir avec ta soeur Lou et tes deux parents. Aimable et travailleur, tu travailles dans la boulangerie familiale en plus des heures supplémentaires que tu effectues dans les champs et pourtant, tu ne te plains jamais. Ta famille ne roule pas sur l'or et pourtant vous, vous avez un toit et toujours une livre de pain à vous mettre sous la dent. La dureté et la pauvreté du district neuf, ta situation familiale et la maladie de ta très chère soeur te forgèrent et te firent grandir au fil des années.
C'est d'ailleurs pour ta grande maturité et ta bonté d'âme que tu es connu dans le neuf. Tous voit en toi ce garçon courageux, optimiste et fort, prêt à tout pour ses proches et plus particulièrement pour sa soeur. Tous son attendrit par les efforts que tu fournis pour tenter de la soigner et améliorer votre situation. Ils ne voient pourtant pas le lion qui dort en toi, ta force de caractère, personne ne songe que ta plus grande peur est de perdre ta soeur et non pas la moisson ou même qu'en secret, tu aspires à rejoindre les rebelles. Toi, le petit Nathael et ses grands yeux bleus si doux, dernier de la famille, personne ne voit que tu n'es désormais plus un petit garçon mais bel et bien un homme. about games and relative.
➺ POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR ? Lou. Encore Lou. Toujours Lou. C'est sans aucun doute pour ma grande soeur que je donnerai ma vie. Elle est tout ce que j'ai de plus cher et ce pourquoi je me battrai jusqu'à mon dernier souffle. Malgré son attitude très maternelle envers moi et ses cinq ans de plus, sa maladie a fait naître un instinct très protecteur en moi. C'est avec elle que j'ai appris le langage des signes et c'est ensemble que nous avançons, faisons face. Ma seule crainte est de la perdre ou de la voir souffrir. Pourtant, je me sacrifierais sans une once d'hésitation pour elle.
➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE ? Le travail rude et la situation familiale pesante sont deux choses qui m'ont énormément apporté bien que cela puisse être surprenant. En alternant le travaille à la caisse à la boulangerie et les quelques heures que j'effectuais dans les champs durant la récolte ou les semailles avec ma soeur, j'ai appris à serrer les dents et les poings. Le travail a fait de moi un jeune homme résistant, endurant et fort, mon père brutal et ma mère totalement absente ont fait de moi un garçon responsable, entreprenant. La vie a faite de ma soeur et moi des survivants.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Comme la plupart des habitants des districts, j'ai moi aussi perdu un proche durant les jeux. J'ai perdu un meilleur ami, un frère. C'est lors des 75th Gunger Games que Rory Leihton fut moissonné. J'eus pendant un bref instant, l'idée de me porter volontaire, de me sacrifier pour mon ami et pourtant, je ne pus me résigner à laisser Lou seule avec nos parents, je m'étais fait la promesse solennelle de ne jamais l'abandonner. Ce jour-là je dus pourtant dire au revoir à mon meilleur ami qui périt quelques jours plus tard. Sa mort fut une épreuve très dure à surmonter, il m'arrive encore parfois de rêver de Rory. Je me sers de son souvenir pour avancer chaque jour et peut-être qu'un jour, en rejoignant les rebelles, je saurai le venger.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, oui. Malgré les épreuves que j'ai déjà pu traverser, la peur constante que représentait la moisson, la faim qui parfois, lorsque personne ne venait nous acheter une seule miche de pain, me tordait le ventre j'ai toujours su rester positif. Ce n'est pas de la naïveté, ce n'est pas de la candeur, c'est simplement de l'espérance et de la foi. Un jour je le sais, ma soeur guérira, je trouverai un remède. Un jour, la peur d'être moissonné disparaitra, notre vie et notre situation s'amélioreront, un jour le capitole tombera et les hommes vivront dans un monde égalitaire. Je crois au bonheur et je n'hésiterai pas à me battre pour l'acquérir.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Angoissé. Qui n'aurait pas peur d'être appelé pour participer à des jeux aussi sanguinaires et humains que les Hunger Games ? Ce n'est pourtant pas la peur d'être tué ni même de tuer qui me retourne et me vrille l'estomac à chaque nouvelle moisson car je sais qu'au fond de moi, je ferai tout pour rentrer chez moi sain et sauf. J'ai peur d'être éloigné de Lou, de la laisser seule avec nos parents, de l'abandonner. Je sais qu'elle ne pourrait pas tenir le coup sachant que je risque ma vie dans l'arène et je ne pourrai jamais la laisser seule. Alors, à chaque moisson, je croise les doigts pour que mon nom ne soit pas appelé.
JE VIENS D'UN MILIEU DÉFAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE SE RESUME A UNE OU DEUX LIVRES DE PAINS CUITES DANS LES FOURNEAUX DE LA BOULANGERIE FAMILIALE. DU COUP, MON NOM A SEPT RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE BOULANGER ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE PRÉFÈRE LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES QUE J'EFFECTUE PARFOIS DANS LES CHAMPS MÊME SI C'EST BIEN PLUS FATIGUANT. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT DIX-HUIT ANS JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J'APPRÉHENDE. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. « Rory Leihton. » Ces deux mots résonnent dans ta tête alors que tes yeux impuissants le regardent avancer d'un pas à l'appel de son nom. Ta respiration se bloque dans ta poitrine et chaque muscle de ton corps se crispe. Une éternité s'écoule avant que te ne parviennes faire un pas dans sa direction. Non. Te refuse de le laisser partir. Il suffit que cette pensée traverse ton esprit pour que ton cerveau se remette à fonctionner à toute allure. En trois pas tu l'as rejoint sous les murmures horrifiés de la foule, il n'y a que très rarement voir jamais un seul signe de protestation dans le district neuf lorsqu'un habitant est moissonné. Tous baissent les yeux mal à l'aise d'assister à ce spectacle et honteux d'éprouver une bouffée de soulagement. Cette fois-ci pourtant, tu ne baisses pas les yeux, tu n’es pas rassuré. Un feu brulant embrasse tes joues et se répand dans tout ton corps. « Rory. » Ta main s'accroche avec une force incroyable à son bras alors qu'un pacificateur s'approche de toi. Les murmures s'intensifient. « Rory! » C'est au moment où un deux pacificateurs te saisissent fermement par les bras et te poussent en arrière qu'il se retourne. Tu n'entends pas les mots qu'il te murmure mais tu aperçois cependant le sourire rassurant qu'il tente de t'adresser. Tu vois la peur inonder ses yeux et figer ses traits. Dans une dernière ruade, tu abandonnes et le laisse s'éloigner de toi, trop peureux pour sauver celui que tu considérais comme ton frère.
Dans un sursaut, je me réveille. Une fine pellicule de sueur perle sur mon front alors que mes draps gisent par terre. Mon coeur tape dans ma cage thoracique d'une force telle que je suis obligé de me plier en deux dans l'espoir d'atténuer la douleur qui me vrille la poitrine. Rien n'y fait. La douleur et toujours vive et bien présente, elle ne s'effacera jamais tout comme les images de sa mort que j'ai été forcé de regarder sur l'écran géant. Rory est mort depuis une semaine maintenant et chaque nuit, les cauchemars sont toujours plus terribles et sanglants. Ils me réveillent toujours en sursaut au plein milieu de la nuit noire et font naître en moi un sentiment de culpabilité qui petit à petit me rongera tout entier. Je ferme pourtant les yeux et appuie mon front contre mes genoux, en tentant d'ignorer l'angoisse et la tristesse. Je n'y parviens pas. Je n'y parviendrais jamais. Peut-être que la tristesse et la culpabilité me hanteront jusqu'à la fin de mon existence et me rappelleront à quel point j'ai pu être lâche en l'abandonnant et le laissant monter sur l'estrade sans résister plus longtemps. Je ferme à nouveau les yeux et tente de faire le vide dans ma tête, pourtant, aussitôt mes paupières clauses des images plus macabres les unes que les autres viennent brouiller ma vison. Je ne tiens plus. Je me retourne lentement pour voir si Lou, dans le lit quelques centimètres du mien est éveillée. Elle ne dort pas non plus, j'aperçois sa silhouette assise sur le bord de son lit, éclairée par un faible rayon de lune argenté qui filtre par les persiennes. Elle a du m'entendre m'agiter sans mon sommeil, ou peut-être que les cauchemars ne la laissent pas plus tranquille que moi. Sans un mot, je m'assois à ses côtés et vient me blottir contre elle. Ce n'est que lorsque qu'elle passe une main maternelle dans mes cheveux puis sur mes joues que je me rends compte que celles-ci sont striées de larmes. Alors, j'ouvre les vannes et laisse sortir toute la colère et la tristesse enfermée en moi. Je pleure en silence bordé par Lou durant de longues minutes avant que le flot de larmes ne se tarisse enfin. Une fois que je suis calmé, nous nous couchons dans son petit lit et fermons les yeux. Et c'est là, blotti contre celle que je prends conscience qu'elle est tout ce qui me reste de plus cher au monde et qu'ensemble, tous les deux, nous parviendrons à tout surmonter.
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Je me retourne encore et encore dans mon lit. Sur le dos, sur le ventre, sur le dos. Aucune position ne me satisfait. Mes yeux se posent sur les rayons du soleil levant qui se dessinent lentement sur mes draps. D'ici quelques petites heures, le district neuf sera levé et rassemblé sur la grande place pour assister à la moisson. Mes mains s'accrocher avec force à mes draps froissés par mes nombreuses ruades. La dernière moisson, c'est Rory qui fut tiré, comment savoir que cette-foi si, ce ne soit pas mon nom qui ne sera hurlé par l'horrible vieille femme aux cheveux roses ? Rien. Je ne suis pas à l'abri d'être tiré, pas à l'abri de mourir, pas à l'abris d'être éloigné de Lou et de mon district. Car même si parfois je rêve d'évasion, d'aventure et de pouvoir fuir, j'aime les champs, voir les épis de blés danser au gré du vent et les fleurs qui pointent le bout de leur nez quand le printemps arrive. Mon regarde balaie la petite pièce miteuse et biscornue qui me sert de chambre. Elle pourrait bien elle aussi me manquer si mon nom et appelé aujourd'hui. Cette maison. Ces habitants. Ma mère. Mon père. Non, pas mon père. Ma mère. Me manquerait-elle ? Après la lâcheté dont-elle à fait preuve ? Elle n'a jamais été là pour ses enfants, je devrais en toute logique éprouver aucun remords à la laisser pourrir ici dans cette maison et pourtant, je n'arrive pas à me défaire de l'idée que maman me manquerait atrocement. Ce sentiment ne me quitte plus. Je vois son visage fin, ses traits usés par le temps et les épreuves, ses yeux termes et vides dont la couleur est identique aux miens, aussi bleus que l'océan. Comment tient-elle encore debout notre mère après la vie que notre père lui a fait endurer ? Comment arrive-t-elle encore à se lever le matin, à respirer, à vivre ? Au fond, peut-être qu'elle est la femme la plus courageuse qui soit notre mère. Je pousse un léger soupir et sors du lit, c'est plus fort que moi, j'ai besoin de la voir. C'est donc à pas de loups que je descends l'escalier qui sépare le palier que Lou et moi partageons de celui de nos parents. Ici, la clarté est plus vive et lumineuse, je sais donc que la voie est libre, notre père s'affaire déjà à la boulangerie où il pétrit la pâte. Je me faufile donc dans l'embrasure de la pote de la chambre à coucher. Maman est là, assoupie dans un fauteuil. Et alors qu'elle dort paisiblement, j'observe son visage avec soin et attention. Un sentiment d'une tendresse infinie naît en moi et gonfle dans ma poitrine. Alors que je devrais sans doute la haïr pour la lâcheté dont elle a fait preuve, je n'ai qu'une envie ; la protéger de tout ce qui pourrait encore la blesser. Que lui arrivera-t-il si mon nom est tiré au sort et que je meurs dans l'arène sous ses yeux ? Non, je refuse d'y penser. Doucement, je glisse ma main dans la sienne. C'est à ce moment qu'elle ouvre les yeux. Ses iris, copies conformes des miennes croisent mon regard. Lentement, doucement, sa main vient caresser ma joue. Elle m'offre un geste d'affection d'une rareté et d'une douceur dont je n'ai jamais profité avant de se lever lentement, de dénouer ses doigts des miens et de quitter la pièce.
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Mon souffle est court, saccadé. Il me faut faire une pause sinon, je risque de m'effondrer sur le sol boueux et détrempé par la pluie. D'un geste sec et sans aucune précaution, je lâche mon lourd fardeau qui tombe mollement sur le sol. Ce n'est que de la farine après tout, elle ne peut pas se briser. Mes yeux se posent sur les deux grands sacs que je trimballe depuis plus de vingt minutes sous la pluie battante. Elle ne peut pas se briser mais les sacs en tulle ne sont pas imperméables et une nouvelle crise à la boulangerie n'est pas envisageable. Nous sortons à peine la tête de l'eau, je ne peux pas tout gâcher, le seul moyen de réparer mes erreurs serait de prendre des tesserae comme j'avais souhaité le faire durant les deux dernières mois où nous n'avions plus la moindre miette de pain à nous mettre sous la dent. C'est Lou, qui me connaissant par coeur, avait deviné mes intentions et m'avait formellement interdit de prendre la moindre petite tesserae. Ma vie selon elle, valait beaucoup plus que du pain. J'avais donc, faute de pouvoir obtenir un peu d'huile et de pain contre des risques en plus d'être tiré au sort lors de la prochaine moisson, trouvé un travail dans les champs qui nous avait permis de survivre. Peu attentif à nos efforts pour maintenir le foyer ainsi que la boulangerie à flots et très peu reconnaissant, notre père, aussitôt ragaillardi par les quelques denrées que nous avions ramenés Lou et moi, avait recommencé à exercer sa tyrannie et rependre sa mauvaise humeur sur chaque être humain qui croisait sa route alors que ma mère, incapable d'élever la voix contre son époux se laissait insulter journées après journées. C'est donc avec une joie extrême que j'avais quitté la boulangerie pour aller chercher les sacs de farine, s'y j'avais su que la pluie viendrait gâcher mon cour moment de répit je serais sans doute resté sagement derrière la caisse à servir du pain à quelques clients qui pouvaient se le permettre. J'avais pourtant choisi de porter ces fichus sacs, m'exposant ainsi à la pluie et au froid. Mon regard glisse une nouvelle fois sur les sacs et avec un long soupire je reprends mon chemin avant qu'ils ne finissent détrempés eux aussi.
Une dizaine de mètres, c'est tout ce qu'il me reste à parcourir lorsqu'un cri suivi d'autre se distingue du fracas des gouttes d'eau qui s'écrasent contre le toit de la boulangerie. Curieux, j'accélère le pas. Désormais les sacs de farines semblent aussi légers que des ballons de baudruche. A mesure que je m'approche, les voix et les paroles deviennent de plus en plus claires. « ... espèce d'empotée ! Ramasse-moi ce merdier ! » Mon sang se glace, je reconnais la voix dure et tranchante de mon père. Et là, trempé de la tête aux pieds, chargé comme un mulet, je prends conscience que j'ai laissé seul mon père avec Lou et ma mère beaucoup trop longtemps. Sans me soucier des sacs que j'ai pris soin de porter durant de longues minutes, je les laisse tomber sur le sol et me rue dans la boulangerie. Mon entrée fracassante a le mérite de surprendre mon père qui s'arrête tout net dans son élan, sa main et suspendue dans l'air, à quelques centimètres du visage aussi blanc qu'un linge de ma soeur. Comme à son habitude, ma mère est recroquevillée au fond de la pièce, les yeux rivés sur le sol et ne tente rien pour aider sa fille. C'est d'un pas lent que je m'approche de mon père et m'interpose entre lui et ma soeur, il n'a toujours pas bougé et me regarde d'un oeil mauvais. Pourtant, sa technique d'intimidation ne m'effraie plus, tout ça est passé de date. Je ne le laisserai plus jamais faire de mal à qui que ce soit dans cette maison et surtout pas à Lou. « Eloigne-toi d'elle. » Ma voix dure et froide est méconnaissable. Il ne s'éloigne pas mais me jette un regard amusé. Un rictus mauvais étire ses lèvres alors qu'un rire gras s'échappe de sa bouche. Il me prend pour encore pour un gamin. Laissant la fureur prendre le dessus une seconde de trop je l'empoigne avec force par le col et le repousse en arrière, c'est lorsque son dos heurte violemment le sol et qu'une plainte s'échappe de ses lèvres que je me rends compte qu'il ne peut plus rien contre moi. J'inspire, relève le menton et serre les dents tentant tant bien que mal de montrer que je ne suis plus le petit garçon effrayé et pleurnichard que j'ai pu être. « Si je te revois une seule fois lever la main sur l'une d'elles, je te tue. »
reality is here.
Bonjour bonjour Mon petit nom c'est Apolline, j'ai dix-huit ans -du coup, la téquila c'est légal pour moi -et j'habite en Suisse, le chocolat et le fromage, c'est cool J'ai découvert le forum via Bazzart et même si au début j'étais un peu "paniquée" à l'idée de vous rejoindre (bha oui, les grands forums ça a tendance à m'effrayer ) le scénario de Lou m'a finalement convaincue. J'ai lu tous les livres et j'ai vu les films Je finirai par dire que votre forum est absolument superbe et que je me réjouis de vous rejoindre et de rp avec vous FEATURING celebrity © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Nathael Brightcourt le Lun 7 Avr - 14:40, édité 29 fois |
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