« Si je devais parier sur ton amitié, je le ferai les yeux fermés. »

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Lilly est assise sur une chaise, à dessiner. Elle est adorable avec ses deux petites nattes brunes bien tressés. Je lui ai faites moi même, c'est maman qui m'a appris. Elle s'arrête et me regarde en fronçant d'une façon adorable ses petits sourcils bien dessiné. Je ris et elle me tire la langue en bougonnant. "Tu sais que j'aime pas qu'on me regarde dessiner." Je me lève et lui dépose un petit bisou sur le front. Elle mine de bouder et continue de dessiner. Aujourd'hui elle n'a pas d'entrainement pour le futur petit soldat du 13. Je ne sais pas ce qu'elle fait lorsque je suis pas là. Elle dessine je crois la plupart de temps. Quelqu'un toque à la porte de notre compartiment. Je souris et ouvre à Gaëlle. Elle viens m'accompagner à la salle d'entrainement. Sur le chemin nous parlons et étrangement je suis de bonne humeur. Et c'est très rare que je sois souriant depuis les jeux. Mais là ça va. Gaëlle regarde son bras et soupir. Elle me dit qu'elle a un rendez vous important en salle de technique. J'hausse des épaules et lui promet de la retrouvez pour manger. Puis je me dirige vers la grande salle. J'ai toujours du mal à m'habituer car elle ressemble étrangement à la salle d'entrainement des Hunger Games. Grande et ovale avec plusieurs atelier. Mais j'aime m’entraîner, ça me permet de penser à autre chose et de m’améliorer. Chaque coup de couteau dans un mannequin me rapproche de la mort du président Snow et de son cher capitole. Je m'approche du stand à couteau et me bat contre un mannequin animé dans un coin. Le mannequin fonce vers moi et j'effectue un salto arrière, l'évitant de justesse.  Je m'étais souvent entraîner pour les salto arrière dans la forêt avec Talasi. Il se retourne et je lance mon couteau sur lui, lui atteignant le bras. Il le retire et essaye de m'attraper les jambes. Je trébuche et lui plante mon couteau dans le dos. Le mannequin reste inerte et dans ma tête je revois la fille du deux que j'avais tué ainsi il y a deux ans.  Je me relève assez content de moi. Même après mes nombreuse blessures et mes allés retour à l'infirmerie je garde mon agilité. Je vois Un jeune homme et un autre garçon au coin vers le stand feu. Je souris. Jaqen, mon meilleur ami, mon grand frère. Un de seul qui arrive encore à me faire rire. Je m'approche et écoute ce maladroit donner des conseils à l'autre garçon. Je ris et dieu sait comme ça fait du bien.
" C'est sure il a l'air extra'. En attendant, rappelle moi qui t'a montré cette technique..?"
C'était moi, je m'en rappelle. J'avais appris ça pendant mes entraînements au Hunger Games et je m'étais empressé de montrer la technique à Talasi et Jaqen. Au moins un bon point des jeux. Je souris et lui fait un signe de la tête. "Tu veux qu'on aille s’entraîner au tir à l'arc? "
J'avais un objectif. Je voulais faire de Jaqen un vainqueur. Un redoutable adversaire qui pourrait battre n'importe qui n'importe comment. J'allais faire de lui un guerrier et lu ferait perdre sa maladresse. Et ce défis va être dure à relever...

« Si je devais parier sur ton amitié, je le ferai les yeux fermés. »

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Jaqen finit par se relever et s'avancer vers moi. Il se retourne vers son nouvel ami et répond joyeusement.  " Tu m'excusera le pro du feu mais je dois aller mettre une racler à ce bon vieux Noa. Histoire que ses chevilles arrêtent d'enfler à force que les jours passent ! "
Je rit et pourtant je sens un poids. Comment Jaqen arrive-t-il a être gentil avec tout le monde. Il n'arrive pas à se faire d'ennemi à part le capitole et les pacificateurs bien sur. Il est sociable et est loin d'être timide. Je ne suis pas timide mais je ne suis pas sociable non plus. J'aime rire avec les autres mais les gens qui on tendance à m'approcher sont préparer à recevoir des commentaire sarcastique, des regard assassin, des soupir agacé et des réponses froide et saccadé. Une fois il m'est même arrivée de bailler bruyamment devant l’explication d'une jeune fille sur je ne sais quoi. Je ne suis pas méchant au fond, mais je quand je suis de mauvaise humeur je ne fait pas d’effort et j'aimerais que mon frère m'apprennent à faire ça. Après tout, je lui apprend bien à tirer à l'arc.
Il s'avance vers le stand et attrape un arc; je le regarde en hochant de la tête.
" Bon, promis cette fois je ne planterai pas ma flèche dans une personne, ou alors, tu peux te mettre sur la piste de tir ? Peut être que j'arriverai à viser cette fois-ci ! ".
Je ris et me place à quelque mètre devant lui. "Tire! Là tu va réussir."
Mais après les rire, le travail. Je me décale soigneusement et attend le tir. Il mit du temps et  je voulu dire quelque chose mais me retint. Il ne faut pas réfléchir lorsqu'on a un arc dans les main. Viser rapidement et tirer car sinon on perd sa concentration. J'avais tirer plus d'une centaine de fois dans ma vie. Entre les parties de chasse, les Hunger Games et les bataille (ainsi que les entraînements). Au début j'étais loin d'être doué et n'ayant personne pour m'aider à apprendre je me suis débrouiller seul en passant des nuit entière dans la forêt à tenter de tuer un animal. Le premier jour où j'ai réussit à tirer parfaitement, j'ai ramené un écureuil. A présent j'en ramène quatre en un quart d'heure. Les écureuil sont très présent au douze.
Jaqen tira enfin et la flèche arriva droit dans le mur. Il pesta nerveusement. Je m'approcha de lui avec un sourire consolateur.
"Ne t'inquiète pas c'est très dur au début. J'ai mis plus d'un mois pour tirer vraiment. Et je m’entraîner chaque jour pendant quatre heure. Il faut lorsque tu possède l'arc ne plus penser à rien qu'à ta cible. Imagine un pacificateur immobile. Tu vise, tu souffle, tu tir. "
J'attrape un arc à mon tour me met en position. "Regarde je fait lentement. Tu vise."
Je dégaine ma flèche et vise. " Tu souffle jusqu'à être prêt et te vider de toute pensées. "
Je ne pense plus à rien qu'un pacificateur cruel en face de moi. Je souffle. Un. Deux. trois. La flèche part à toute vitesse et se plante en plein dans la tête du pacificateur. Enfin.. en plein milieu de la cible plutôt. "Tu tire. Vas-y retente. "