Alexiane Robynn Hawthorne

❝ I KEEP ON RUNNING ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

minimum cinq lignes.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je trouve cela terrible égoïste de mourir pour quelqu’un. Cette personne sera hantée durant le restant de sa vie pour nos actes irréfléchis. Malgré tout, il y a bien une personne pour laquelle je serais capable de me sacrifier. Il s’agit d’Avery. Il est la dernière famille qu’il me reste et la personne la plus importante dans ma vie. Je serais prête à n’importe quoi pour lui. Il peut encore accomplir de grandes choses, il est clairement plus important que moi. Il y aurait bien eu Reed aussi, avant son départ aux Jeux. Il était mon meilleur ami et j’aurai fait n’importe quoi pour lui. Malheureusement, les Jeux nous ont séparés.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

connaissance des plantes ➺ C'est en grande partie ma connaissance des plantes qui m'a permis de tenir dans l'arène. Je n'ai jamais été particulièrement douée pour chasser ou poser des pièges, ainsi donc, les plantes étaient mon meilleur moyen de me nourrir. Ce n'était pas un festin, mais ça m'aidait à tenir en attendant de tomber sur un arbre fruitier, un animal mort ou - par chance - des restes abandonnés par mes adversaires. De plus, lorsque je suis sortie de l'arène, mon état de santé était pitoyable. J'avais de nombreuses blessures, dont un doigt sectionné, et j'ai pu soigner les légères blessures grâce à des plantes que je mâchais ou que j'appliquais sur mes plaies. Ça ne valait pas les médicaments du Capitole, mais c'était déjà ça.
discrétion & agilité ➺ On ne peut pas dire que je sois très grande, encore moins épaisse. Ainsi donc, je n'ai aucune peine à me cacher dans les buissons ou les arbres. Mon agilité m'aide donc beaucoup. Au district onze, nous sommes habitués dès notre plus jeune âge à grimper aux arbres pour y récolter les fruits, et ce n'est donc pas un souci pour moi d'y grimper en quelques secondes. C'était mon lieu favori pour m'éclipser discrètement au sein de l'arène, et cela m'a plutôt réussi.
survie ➺ Je suis loin d’être idiote, et je sais donc où je ne dois pas mettre les pieds. Cela m’a également servi lors des Jeux. Peu avant le combat final, je me suis retrouvée face à face avec Ever Collins, la tribut du district dix. Une amazone l’a attaquée, et j’en ai profité pour lui piquer son arc et ses flèches avant de filer, la laissant au prise avec la bête. C’est lâche, j’en suis consciente, mais nous n’étions pas alliées, encore moins amies, je ne lui devais donc rien. Dans l’arène, c’est chacun pour soi. Elle a provoqué le Capitole, l’amazone, je n’allais quand même pas rester près d’elle pour lui tenir la main ? Je suis égoïste, mais ça marche ainsi, et cela m’a mené à la victoire, merci bien.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Oui, beaucoup trop à mon goût. Ma soeur de cinq ans mon aînée fut choisie pour représenter le district onze lors de la septante-unième édition des Jeux. Elle avait seize ans. Au district onze, nous n'avons pas l'habitude de nous entraîner afin de gagner les Jeux. Les vainqueurs encore en vie se comptent d'ailleurs sur les doigts d'une seule main. L'annonce du nom d'Elizabeth Hawthorne m'a brisée. Lors de nos adieux, je savais pertinemment qu'elle ne reviendrait jamais. Je ne m'étais pas faite d'espoir. Elle était si frêle, bien qu'ayant seize ans. J'ai suivi son parcours sans grand intérêt, tentant d'être le plus détachée possible face à sa mort imminente. Contre toutes attentes, elle a tenu plusieurs jours. Je commençais à y croire, mais c'était stupide. Son rare allié dans l'arène, un frêle gamin du douze, l'a égorgée par surprise. Elle a mis plus de sept minutes à se vider de son sang. Sept minutes durant lesquelles la caméra a filmé ses moindres expressions de douleurs. C'était intenable. Une autre personne chère à mes yeux a participé aux Jeux. Il s'agit de Reed O'Connell, mon meilleur ami. Il a participé aux Jeux une année après ma sœur, et ce fut un véritable cauchemar. Il avait ses chances pourtant, et je croyais en lui plus qu'en ma propre sœur. Il s'est fait tuer alors qu'il n'était plus qu'une poignée au sein de l'arène, transpercé par une lance. La vision de Reed suffocant fut atroce. Je ne m'en suis jamais remise. Et j'ai toujours regretté de ne pas avoir été sincère et d'oser lui avouer la véritable nature de mes sentiments.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Aucun des deux. Je reste en retrait, et je ne fais rien. Je suis heureuse que des hommes et des femmes se battent pour cette cause qu'est la Rébellion, et mon coeur appartient à leur combat. Mais je ressens une profonde haine envers le district treize depuis ces fameux Jeux, ceux que j'ai remporté. Leur message m'a déstabilisé, et m'a empêché de me concentrer sur mon départ dans l'arène. De plus, je suis sincèrement énervée d'apprendre que des tributs ont été sauvés par ce foutu district, certains morts quelques heures après le début des Jeux, alors que j'ai dû me battre jusqu'à la fin. Je ne pourrais jamais pardonner cela. C'est l'une des raisons pour laquelle je ne me joindrais jamais à cette Rébellion, bien que je suis heureuse que des gens souhaitent changer le système de Panem, et ces derniers ont tout mon respect. Et puis même si cette histoire de résurrection n'était pas venue entraver mon jugement, je ne me joindrais pas à eux. Je ne suis pas prête à risquer une nouvelle fois ma vie pour un massacre comme celui qu'est la Rébellion. Oui, massacre, car cela se finira dans le sang, indéniablement. Les Jeux m'ont traumatisée, et je me suis jurée de ne plus jamais me soumettre à de tels horreurs. J'ai vu trop d'horreurs, trop de sang, trop de cadavres, et je ne pourrais jamais supporter de revivre cela. Troisième raison pour laquelle je reste en retrait, le Capitole. Si ces derniers apprenaient mes envies de voir notre Président mourir, je serais tuée immédiatement. Alors non, je ne me joindrais pas à eux, mais je ne ferais rien pour les arrêter.




JE VIENS D'UN MILIEU DÉFAVORISÉ, DÉSORMAIS FAVORISÉ SUITE À MA VICTOIRE AUX HUNGER GAMES, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE TENAIT BIEN PLUS DE LA LÉGENDE, MAIS EST DÉSORMAIS ABONDANTE.. DU COUP, MON NOM AVAIT UNE TRENTAINE DE CHANCES D'ÊTRE TIRÉ. J'EXERCE LE MÉTIER D'ÉTUDIANTE ET MENTOR, ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEN'AIME PAS. JE SUIS DANS LE ONZIÈMEDISTRICT. AYANT 17 ANS J'AI DÉJÀ PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE LA PROCHAINE MOISSON. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

dig up her bones but leave the soul alone

« Alexiane Hawthorne ! » La voix de l’hôtesse particulièrement agaçante me ramène sur terre en même temps que les dizaines de regards tourner en ma direction. Je regarde autour de moi. Personne ne s’avance. L’hôtesse me fait signe de monter sur l’estrade. Et je comprends. Je comprends que, désormais, mon temps est compté. J’avance vers l’estrade, vers ma mort imminente. Mes jambes menacent de me lâchent à chaque pas que je fais. Je regarde les rangées. Je cherche du regard Avery. Je suis désolée, je suis désolée de t’abandonner Avery. Personne ne prendra ma place, j’en ai bien conscience. Et personne ne met d’espoirs sur moi. Je suis morte. Ils préparent déjà mon enterrement. La gamine du onze ne reviendra pas, comme tous les tributs avant elle. Plutôt que de mourir de faim, autant crever rapidement dans l'arène. Je ne dépasserais pas le bain de sang, c'est sûr. Autant l'accepter dès les premières secondes de ma nouvelle condition de cadavre à retardement. Je monte sur l'estrade, écoute les félicitations de l'hôtesse en gardant le fond de ma pensée pour moi et attend que l'on désigne mon co-tribut. Celui que je devrais peut-être achever, qui sait ? Je ne suis pas préparée à ça. Je ne suis pas prête à combattre pour survivre. Je ne suis pas prête à tuer. J'ai jamais appris à me battre. Je sais juste différencier les plantes mortelles des comestibles. Et puis je suis fine et discrète. Mais cela ne me sauvera pas. Cela ne me sauvera pas face aux carrières qui savent manier les couteaux et qui peuvent viser à des kilomètres, qui maîtrisent le corps à corps et qui pourraient me briser la nuque en quelques secondes. Je retiens ma respiration. J'ai peur. Oui, en fait, j'ai peur. Parce qu'en réalité, on ne me laissera pas mourir en paix. Les carrières vont me torturer. Le Capitole va m'exhiber. Et tout cela sous les yeux de mes proches. D'Avery, d'Amanda, d'Ezea. L'hôtesse tire le nom du garçon. Je croise les doigts pour ne pas le connaître. C'est le cas. Ce Brody, je le connais que de visage. Il ne m'est pas proche. Sa mort sera d'autant plus supportable. Je n'ai pas le temps d'adresser un dernier regard à Avery qu'on m'emmène déjà dans l'hôtel de ville pour les adieux. Les adieux. Je ne reviendrais jamais chez moi.

Je cours. Je cours jusqu’à ne plus sentir mes jambes, jusqu’à ce que mon souffle se fasse douloureux, jusqu’à ce que ma vue se brouille. Je cours à ne plus m’en arrêter. Je cours pour survivre. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette arène. Je n’ai plus la moindre notion du temps, je suis totalement perdue. Mais je continue à courir, pour échapper aux griffes des mutations qui me suivent. J’ai survécu au bain de sang. J’ai survécu à l’attaque des carrières. J’ai survécu à cette folle du district six qui m’a coupé un doigt. J’ai survécu à ce cinglé du douze qui m’a rué de coups. J’ai survécu à tout ça alors que personne ne me donnait gagnante. J’ai survécu aux hommes qui se sont transformés en bête ; je vais survivre aux mutations. La course ne me fait pas peur. Je pourrais tenir ce rythme encore des heures, mais le fait est que je suis blessée. Qu’il me manque un doigt, que mon visage est en sang, que mes pieds sont meurtris et que la faim ainsi que la soif se font sentir. Je suis épuisée. Mais je n’ai pas envie de finir dévorée par les amazones, comme Ever … quelques jours auparavant ou hier ? Peut–être était-ce il y a quelques heures. Je ne sais plus. Je n’ai pas le temps de me préoccuper des détails, j’ai besoin de courir pour leur échapper. Et … et j’y arrive. Au bout de longues et terrifiantes minutes, elles semblent faire demi-tour. Quant à moi, j’arrive sur une plage. Pour peu, si j’oublie le fait que je suis coincée dans cette arène, ce paysage me paraitrait presque magnifique et reposant. Mais ce n’est pas le cas. Au loin, j’entends des bruits de feuillages, ainsi que des grognements. Je resserre ma prise sur mon poignard tandis que je tourne sur moi-même, surveillant chaque embouchée de la forêt qui entoure la plage. Jusqu’à ce que je la voie. Là, qui arrive face à moi. Zoé, tribut du district quatre, mais surtout alliée. Amie. Elle semble tout aussi surprise que moi de me découvrir ici. Nous attendons quelques instants d’autres tributs, sans succès. Alors on comprend. On comprend qu’il n’y a plus que nous, plus que nous deux pour assurer le spectacle et offrir une mise à mort spectaculaire. Mais je ne veux pas. Non, je ne veux pas me battre face à elle, seule personne qui a su m’aider, me faire me sentir comme si rien de tout cela n’était réel. Pourtant, je dois le faire. Car son dernier souffle voudra dire mon retour à la maison. Et je veux y retourner. Je veux serrer Avery dans mes bras. Je veux discuter avec Amanda des garçons du district. Je veux revoir mes amis, même s’ils ne se comptent que sur les doigts d’une main. Je veux tout ça. Et Zoé ne pourra pas m’en empêcher. Alors je me jette sur elle, enfonce mon couteau dans son corps, mais je ne fais que l’effleurer. Elle n’est pas décidée à se laisser faire, et elle attaque à son tour. Je ne sais pas combien de temps à durer notre combat. J’ai juste l’impression que celui-ci s’est éternisé, que jamais je n’arriverais à bout d’elle, comme elle n’arriverait jamais à bout de moi. Les images défilaient rapidement, je me retrouvais à terre et l’instant d’après je la poignardais. Puis, je recevais un coup. Et un autre. Je retombais. Je poignardais à nouveau. La bête avait pris le dessus sur l’esprit humain, et je ne réalisais pas réellement ce que je faisais, chacun de mes actes étant un automatisme. On échangeait durant notre combat, on se crachait notre haine à la figure alors que quelques instants auparavant, nous étions des alliées et amies. Amie que j’avais finie par tuer. J’avais finalement pris le dessus, probablement parce que malgré mes blessures, je restais plus forte qu’elle. Je l’avais poignardée au niveau du cœur. Elle se vidait de son sang tandis que je tentais de compresser mes plaies à moi, mon corps étant transpercé à de multiples endroits, même si j’évitais de poser le regard sur ceux-ci. Sa dernière volonté consistait à sentir l’eau de la mer sur ses pieds. Au prix de multiples efforts, je parvins à la traîner sur quelques mètres. J’avais l’impression que son agonie durait des heures. Et finalement, elle poussa son dernier soupir. L’Hovercraft mit de longues minutes à arriver. De très longues minutes durant lesquels j’essayais tant bien que mal de ne pas sombrer dans le sommeil. Mais je n’y parvins pas malgré ma volonté, et mes yeux se fermèrent, mon esprit semblait se détacher. Et je ne réalisais même pas que je venais de remporter la soixante-quinzième édition des Hunger Games, en tuant mon amie.

scars remind us that the past is real

retour des jeux + instabilité.

Spoiler:

PHEOBE merci de ton inscription LEAVE
si tu as la moindre question, n'hésite pas à me contacter

PHOEBE
Bienvenue sur le forum et le staff est là en cas de soucï .

PHOEBE J'ADORE
Bienvenue à toi.

Quel super accueil Merci à tous
Vous avez tous des avatars orgasmiques
Je pensais pas que Phoebe était aussi populaire
Yan, pas de souci pour le lien JGL en plus

LYNDSY
Merci et super choix d'avatar aussi

Mise à part ça, j'ai fini ma fiche

ta fiche est parfaite, je valide

Merci