Dæmon Winsöme

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je pourrais dire que je n’ai pas peur de la mort, pas peur de sentir ma vie s’échapper de mon corps décharné par le temps ou les blessures. Mais ce serait faux. Quitte à mourir, j’aimerais autant que mon nom ne se perde pas dans les sables du temps. Cela peut paraître égoïste, orgueilleux et naïf mais il n’y a que deux manières de mourir qui me paraissent convenables : pour un acte héroïque ou pour une personne que j’aimerais. Riez bien, c’est sûrement candide et ridicule mais c’est nettement mieux que d’agoniser d’une quelconque maladie saisonnière ou de finir dans ces stupides jeux de la faim.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

La persuasion est incontestablement mon point fort. Des mots, des promesses, des discours. La rhétorique est l'un de mes acquis. Je suis d'avis qu'une belle parole peut envoûter bien plus de sujets que de bonnes idées. Des années d'entraînement au Capitole ont forgé l'un de meilleur menteur que la Terre n'aie jamais porté. Dommage pour ce dernier qu’il ne soit pas destiné à demeurer à ses côtés.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

> Ce n’est qu’affaire de revanche. Le Capitole aira beau accroître la poigne de la répression, il y aura toujours des personnes pour s’élever contre lui. Aujourd’hui, les rebelles ont perdu. Peut-être devront-ils s’y prendre encore plusieurs fois, au prix de nombreux bains de sang, mais je suis certain qu’un jour ou l’autre, ils vaincront. Peut-être pas de suite, mais ça viendra. En attendant, au vu de leur instabilité, je préfère ne pas trop me prononcer. Mais au fond de moi, mon sang boue.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Il sera naïf de croire que nous pouvons nous passer d’eux, quelque part. Quelqu’un doit bien assurer la sécurité de la population. Cependant, le font-ils ? Non. « Pacificateurs » hein ? La seule paix qu’ils amènent est celle de la poudre, de l’intolérance et de l’oppression. Bien sûr, ça doit paraître hypocrite venant d’un jeune homme enfermé dans sa tour d’ivoire au Capitole mais même si je ne suis pas au « front », cela ne m’empêche pas d’en avoir un aperçu. Rappelez-vous, je dîne avec ceux qui leur donnent des ordres presque tous les samedis. « Pacificateurs ». Rien que le nom est trompeur. Pourquoi alors ne pas créer un ministère de l’amour chargé de la torture, un ministère de la paix pour la guerre ou encore un ministre de la vérité pour la propagande si chère à notre bien aimé président. Des brutes ignorantes, voilà ce qu’ils sont. C’est d’ailleurs ce qui fait d’eux un danger potentiel.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Je vis au Capitole. J’ai de l’argent, l’amour, une famille. Pourtant, ce n’est pas assez. Oh, je sais que c’est inadmissible d’avoir de telles idées lorsqu’on ne vit pas dans la misère des districts. Cependant, une cage dorée a beau être bien fournie elle n’en reste pas moins une cage.  Et mes barreaux ne sont que la censure, le despotisme et les soi-disantes valeurs morales prônées par le Capitole. Mon geôlier, ce monstre, n’est d’autre que notre cher et vénéré président Snow.

tell us your story.

Seul face à une blonde d’une quinzaine de printemps, tout au plus. Elle est blonde, assez grande, et son regard de meurtrière en dit long sur sa formation de tribut carrière du district 1. Autour de nous, c’est une salle entièrement métallisée. A l’exception d’une seule chose : un tube, en verre. Ce dernier l’enverra probablement sur le dernier sol qu’elle foulera. En bas, ce qui l’attend, c’est le combat, la mort, les Jeux et leur immonde brutalité.  
Pourtant, elle pourrait s’estimer heureuse. Durant quelques jours, elle a été élevée au rang de star, de célébrité, de déesse. Elle a porté mes créations, étalé une grâce et un luxe qu’elle n’a en réalité qu’effleuré. Bientôt, cela n’aura plus aucune importance. Je la suivrai depuis mon téléviseur. Je m’étais attaché à elle, à sa carrure impressionnante, à sa manière de porter, à sa vie passée. Chair à canon. Voilà, ce qu’elle serait bientôt.
L’air était froid, pour ne pas dire glacial. Presque comme une morgue. Du moins, c’était l’image que je m’en faisais. L’acier tellement froid que les cadavres y seraient collés à jamais. Dieu merci, l’odeur de sang et de tissus putréfiés n’emplissait pas – encore – l’air.
Je devais me ressaisir. Premièrement, parce que ce serait indécent. Je ne suis pas celui qui va risquer ma peau devant des milliers de téléspectateurs. Mon rôle est de profiter des dernières minutes pour lui indiquer quelles indications sur l’arène la combinaison lui donnent. Je parcours sa combinaison bicolore de mes yeux bleu-vert. Je suis peut-être le dernier « proche » que cette acharnée verra.
Je compatis mentalement en lui annonçant, dubitatif : « Elle est thermo-isolante. Quoiqu’il en soit, prépare-toi à des environnements pas vraiment accueillants. » La main sur son épaule, j’essaie d’être le plus cordial possible. Je sais que cela n’est pas trop bien vu. Je sais également que cette tueuse-en-chef ne doit pas particulièrement apprécier.
J’aimerais tellement que cette fille connaisse un jour le vrai bonheur. Qu’elle se marie, fonde une famille, vive heureuse éternellement. Mais je sais, à force d’avoir vu les massacres télévisés, qu’aucun vainqueur ne s’en sort indemne. Tous perdent quelque chose. Un membre, leur sommeil, leur santé mentale, leurs espoirs. Le prolétariat, le peuple des districts a compris la leçon : même les plus braves d'entre eux, leurs héros, périront par la main armée du Capitole s’il en veut ainsi. Monstres de cruauté. Par mon sang, ma citoyenneté, mes occupations, mon métier : j’en fais partie. Cette idée m’emplit de honte et d’une fervente haine. Pourtant, mes prunelles ne laissent rien passer. J’ai toujours su, par miracle, fermer les fenêtres de mon âme, cachant ainsi mes idées ardentes et mes interrogations non-conventionnelles.
« Connards » pensé-je si fort que je jure l’avoir crié en voyant la jeune fille entrer silencieusement dans le caisson. Elle sourit, prête à en découdre. Au fond, elle n’est qu’une bête élevée pour l’abattoir. J’hoche lentement la tête, ma manière de lui dire au revoir. L’esquisse d’un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que le compte-à-rebours lancinant arrive à terme.
« Au revoir, âme perdue. »
Cruellement, je me retrouve à nouveau libre. Jusqu’à la fin des Hunger Games, dans le meilleur des cas, jusqu’à l’année prochaine au plus tard. Mon somptueux quotidien fait de bains au lait d’amande, de vêtements coûteux, de soirées mondaines et de discussions superficielles va reprendre son cours. Bien sûr, je serai supposé oublier tous ceux qui triment pour m’offrir ces plaisirs.
Bienvenue au Capitole.

reality is here.

Je suis Gasmask, un RPlayiste de 17 ans du sud de notre cher pays hexagonal. J'ai lu (voire même relu) plusieurs fois Hunger Games. J'ai adoré l'univers même si j'ai trouvé la gestion de l'intrigue assez maladroite (j'ai eu l'impression que le troisième tome était précipité). Le forum a l'air cool. Après, il faut dire que je n'ai pas encore vu grand-chose hormis les annexes et le guide du nouveau venu.

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Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Très cher habitant du Capitole, il te faudra premièrement recenser ton métier à cet endroit. Si jamais tu fais parti d'une équipe de préparation pour les Hunger Games, tu ferais bien de recenser ton poste ici pour éviter de te faire chiper ton rôle.
Tu peux ensuite recenser le lieu de vie de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay