Innocence Zelda Ducani-Hayne

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

La persuasion est surement mon talent le plus précieux, bien qu'il ne soit pas le seul. Je sais parler avec éloquence, manipuler les esprits à ma guise et en faire des esprits doux et maniable, c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de grimper si rapidement les échelons en plus du fait d'être terriblement belle et attirante évidemment. Je sais manier beaucoup d'armes mais à mes yeux, savoir parler, utiliser les bons mots et garder son sang froid face à ses ennemies, c'est parfois plus utile que l'épée la plus aiguisé qui soit... Après tout, la plupart des guerres se termine par des discussions pacifistes et c'est dans ses moment-là qu'on a besoin de gens comme moi, oui, je suis indispensable à la guerre, je suis indispensable au monde, je suis l'éloquence et la grâce, je ne vis que pour manipuler les autres, je ne suis que concentration et... Ho, tient, Hungerpolitain vient de sortir son numéro spécial du moins de mars ... Quoi? Comment ça je ne suis pas si concentré que ça?...

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ma famille est connue pour ça. On nous appelle les malchanceux des jeux. On est souvent tirés aux sorts, et ce, depuis plusieurs générations. Mon père est un ancien gagnant, plusieurs de mes frères et sœurs aussi, moi-même, j'ai gagné jadis dans ses jeux. Mais ce qu'on retient surtout dans ma famille, ce sont les Ducani-Hayne mort de l’arène, aussi nombreux que les gagnants. Pour nous, c'est naturel de participer, c'est comme ça, on est entrainé à tuer, dès nos plus jeunes années, parce qu'on sait que le destin ne nous aime pas beaucoup, alors lorsqu'il frappe à notre porte, on lui ouvre et on l'invite à boire le thé.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Je dois l'avouer, j'ai longtemps douté de notre victoire. Ils nous ont pris par surprise les bougres et personnellement, ils ont pointé le bout de leur nez alors que je n'étais pas au meilleur de ma forme. Résultat, ils ont eu beaucoup d'incidence sur moi pendant un moment, j'ai même hésité à les rejoindre, je pensais que ce serait le plus utile pour ma famille, que ça nous permettrait de survivre à tout ça plus facilement, mais pour prendre les meilleures décisions stratégiques, mon frère est plus doué et il n'était pas certain qu'ils gagneraient. Il avait raison, même si nous aurions sans doute changer de bords facilement si il avait eu tort. Ils ont perdu. Sur bien des plans. Et nous avons gagné, comme toujours. Aujourd'hui pour moi, ce ne sont que des idiots qui m'ont donné plus de travail, mais qui m'ont permis aussi de reprendre du poil de la bête. Alors merci, chers rebelles, d'avoir été si stupide.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Je me suis montrée discrète, j'interroger quelques rebelles, je prenais garde à ne pas les tuer, j'étais certaine, ainsi, de pouvoir utiliser leur survie à mon avantage si jamais la guerre tournait mal. Mais autant que faire ce peut, je restais loin de tout ça, je donnais l'illusion d'aider le Capitole et de faire mon job, mais au fond, je ne faisais que jouer brillamment la comédie jusqu'au moment où je fus certaine de notre victoire. Là, j'ai changé, je suis devenue plus véhémente, plus directe, moins clémente et j'ai bien fait.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Avant je m'en moquais, je veux dire au début, juste après ma victoire et pendant plusieurs années. Voir les autres partir à l'abattoir, ça ne me faisait rien , surtout que ça fait un moment qu'aucun Ducani-Hayne n'a été sélectionné. Mais je grandis, ou plutôt je vieillis, et mes enfants aussi . Chaque nouvelle moisson me rapproche du jour où ce sera leur tour et j'appréhende, à chaque fois davantage. Je n'apprécie plus autant qu'avant de voir ses capitoliens débarquer pour nous voler nos enfants, et j'ai bien peur qu'un jour un scandale éclate, du jour une Ducani-Hayne qui tranche la gorge d'une capitolienne, sans faire exprès. Les accidents arrivent si fréquemment, surtout dans les districts.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificatrice ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ce job. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 29 ANS JE aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me moque de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

  

FEATURING Natalie Dormer © COPYRIGHT tumblr

tell us your story.

Ce qu'elle aimait lorsqu'elle était invitée au Capitol, c'était la beauté et l'extravagance des tenues qu'on lui offrait. Le simple fait de pouvoir porter une magnifique robe la remettait de bonne humeur, sans parler de l'alcool, qui était tout aussi bon et qui coulait à flot. Finalement, voir des gamins se faire tuer n'était au fond qu'un menu détail de sa visite ici, le plus important, c'était tout ce qui englobait les jeux, tout ce qui était à son avantage. Elle essayait de s'en persuader, debout face à son immense baie vitrée, moulée dans cette robe noire en dentelle, un verre de whisky à la main. Elle en but en gorgée, pensant alors, inévitablement, à l'année où elle fut à la place de ses enfants avec son frère, l'année où elle a du tuer d'innocentes personnes simplement pour survivre, l'année où elle a retiré la vie de son ainé, tout du moins, ça restait gravé ainsi dans la mémoire collectif et même un peu dans la sienne. C'était plus facile à retenir que la dur vérité. Zelda savait pourtant ce qui s’était réellement passé, elle savait que son frère s’était lui-même poignardé, prenant soin de faire croire, de donner l'illusion, qu'elle était la seule coupable. Il ne voulait pas qu'elle soit détestée ou punie pour ça, comme on l'attend lorsqu'on parle de culpabilité, non, elle DEVAIT être la seule coupable, car elle devenait ainsi la seule à survivre à tout ça. Depuis ce jour sa vie avait changé, plus qu'elle ne l'osait l'avouer. C'est vrai que la belle a toujours eu ce caractère très indépendant, très cruel et froid, mais après les jeux, les choses n'ont fait qu'empirer et peut-être aurait-elle changé si tout ça ne s'était pas déroulé ainsi, elle serait devenu la Zelda qu'elle aurait du devenir si elle n'avait pas eu à commettre tant de crimes si violents et surtout ce fratricide pour lequel on l'adule alors qu'elle-même ne se pardonne pas ce geste, qu'elle n'a pourtant pas commis, mais c'est tout comme. Je crois qu'il est plus difficile d'être accusé d'un crime qu'on a pas commis, que d'être punis pour quelque chose qu'on a fait.

Aujourd'hui c'était sa cousine, Reeven , qui était dans l'arène, avec Uriah, l'autre tribut du deux, dont elle s'était rapprochée, plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Ce n'était qu'un bambin pour elle et pourtant, ce qu'elle ressentait pour lui était bien réel... Des sentiments qu'elle aurait voulu occulter, car malgré son talent, il avait plus de chances de mourir que de revenir près d'elle saint et sauf. Dans les deux cas, elle perdait quelqu'un qu'elle appréciait, qui comptait pour elle, d'une manière ou d'une autre.

À cette pensée la petite trentenaire avala cul sec son verre, grimaçant légèrement avant de s'approcher de son bar, se servant à nouveau. Elle allait bientôt devoir sourire en observant les jeux et pour la première fois de sa vie, Zelda Ducani-Hayne n'était pas certaine d'en avoir la force. Toujours d'apparence forte et souriante, la belle se dirigea vers l'espèce de salon dans lequel les jeux allaient bientôt être diffusé pour tous les mentors de cette année, elle détestait croiser ses anciens gagnants , qui comme elle, avait traversé le pire. Dans leur regard on pouvait voir une espèce de folie latente, une folie cruelle, une folie douce, une folie violente ou même une espèce de folie dépressive, peu importe au fond, la folie raisonnait tout de même en eux, qu'ils l'avouent ou non, tout comme en elle et les voir ne rendant se fait que plus réel. Entrant dans la pièce, elle offrit un sourire à ses quelques camarades, avant de s'asseoir au bar, commandant un nouveau verre de whisky, seule boisson qu'elle autorisait à glisser le long de sa gorge en feu. Le chrono était partie, tous les participants étaient prêts, plus ou moins, à se lancer dans l'arène, et lorsque le gong de départ retentit, Zelda ne put réprimer une espèce de léger sursaut, osant à peine regarder l'écran derrière elle. La pacificatrice le savait, son duo ne mourrait pas dans les premières minutes, ils étaient entrainés pour survivre, entrainé pour tuer, pas question de perdre si lamentablement, ce n'était pas digne de leur district, pourtant, elle n'avait aucune envie de regarder le carnage. Elle était venue ici pour faire bonne figure, donner l'impression qu'elle s'en moquait, mais c'est tout, hors de question pour elle de regarder des gens qu'elle aime se faire trucider en mangeant des pop-corns et en buvant un verre de lait. Pas aujourd'hui. D'ailleurs, elle décida de quitter la pièce après une dizaine de minutes, prétextant l'ennui des jeux et emportant son verre avec elle. Zelda était toujours fière, digne, élégante, avançant avec ce je-m'en-foutisme dans sa démarche, bonne comédienne, la meilleure. Elle devait garder le cap, ne pas montrer ses faiblesses, ce serait un affront qu'elle ne pourrait supporter, son orgueil était déjà bien trop blessé pour supporter une nouvelle attaque. Jusqu'à sa chambre, elle ne laissa rien paraître, elle se permit même quelques plaisanteries avec des capitoliens croisés dans les couloirs et un mentor, lui aussi rencontré au détour du chemin menant « chez elle » . Cependant, une fois sa porte fermée, elle posa sa main son ventre et réprima une furieuse envie de pleurer, laissant perler quelques larmes sur ses joues après avoir laissé tomber au sol son foutu verre de whisky vide, aussi vide que son esprit à cet instant. Tout devenait trop dur. Elle ne contrôlait plus rien et c'était ça le plus douloureux.

Zelda sautillait presque dans les couloirs de l'hôtel de justice. Les rebelles étaient tombés. Les rebelles avaient perdu. Et tout son petit monde pouvait enfin retrouver son équilibre, plus ou moins, un équilibre sommaire, certes, mais un équilibre tout de même. Les jeux et cette rébellion avaient grandement ébranlé cette pauvre Zelda, qui fut, un temps, perdue et désarçonnée, car son univers ne tournait plus vraiment très rond. En d'autres circonstances une guerre l'aurait amusé, mais là, beaucoup de choses lui étaient tombés sur le coin de la gueule en même temps, trop, même pour une femme telle que la Ducani-Hayne. Enfin, peu importait à présent, les choses allaient redevenir normales, les rebelles n'étaient désormais plus un problème majeur et elle pouvait redevenir l'insouciante et cruelle pacificatrice qu'elle était jadis. Oui, tout ce bordel l'avait rendue trop gentille, elle disait bonjour à tout le monde, même les gens qu'elle ne connaissait pas, elle affichait sans arrêt une tête morose et elle offrait même des petits gâteaux à ses collègues. Autant dire que beaucoup d'entre eux ont eu très peur, plus que si elle s'était ramenée avec un couteau ensanglanté au bureau. Ça, à la limite, c'était une journée normale. Souriante, la belle se dirigeait d'un pas nonchalant jusqu'aux cellules, à l'intérieur plusieurs dizaines de rebelles y avait été fait prisonnier, toutefois, l'un d'entre eux étaient différent, il était là depuis presque le début de tout ça, malchanceux dans l'âme, il avait fait partie des premiers capturés et la belle en prenait particulièrement soin. Et non, ce n'est pas une métaphore lugubre, Zelda s'occupait vraiment de ce type, discrètement elle lui apportait de la nourriture, elle ne le torturait que peu, pour garder l'illusion et elle gardait secret les quelques informations qu'il lui avait révélées, des infos peu cruciales, mais qu'elle préférait garder pour elle tout de même.

Arriver à sa cellule, elle en ouvrit la porte sans délicatesse, faisant signe au gardien de les laisser avant de réveiller son « ami » avec un seau d'eau froide en plein visage. « ON SE LEVEUH CAMARADE! » Ce dernier, surpris, se réveilla en sursaut, passant une main sur son visage déconfit. Ses traits tirés témoignaient de ses nuits courtes et de la peur qui le rongeait. Il ne semblait pas effrayé pourtant, pas lorsqu'il reconnut notre chère tête blonde, il fut même soulagé, il savait qu'elle était de son côté, tout du moins, il le pensait. « Bonjour, alors, allons droit au but, j'ai une bonne et une trèèès mauvaise nouvelles... La bonne est pour moi... La trèèès mauvaise nouvelle est pour toi. » Elle insista sur le "trèèès" telle une enfant qui parlerait du dernier jouet que ses parents lui ont offert. Elle avait retrouvé ce côté si enfantin qui la caractérisait tant, cette énergie , cette joie de vivre lugubre lorsqu'on sait de quoi elle est capable et de quoi étaient faites ses journées. « Qu'est-ce qui se passe? » Soudain, le pauvre homme s'inquiéta, sans doute sentait-il que quelque chose de grave se tramait. « Les rebelles ont perdu. C'est terminé. D'ici quelques jours ce ne sera qu'un malheureux souvenir... Navrée. » On entendait bien dans sa voix qu'elle ne l'était pas tant que cela.

REBELLE ; « Qu'est-ce qu'on va faire? »
ZELDA ; « Hoo pauvre chou... On? Vraiment?... Non non non, il n'y a plus de on. Vous avez perdu, alors maintenant il y a moi et toi. Chacun de son côté. Je demande solennellement le divorce. » Dit-elle en prenant place sur une chaise, les jambes croisées, examinant ses ongles comme si de rien n'était ?
REBLLE ; « Mais vous êtes de notre côté... Vous me l'avez dit... Tout ce que vous m'avez raconté... Vos enfants, votre haine des jeux... vous êtes de notre côté... »
ZELDA ; « Je suis du côté des vainqueurs, c'est dans mes gênes et comme prévu, je t'aurais aidé à t'enfuir si tes amis s’étaient montrés moins incompétents... Maintenant, tu ne m'es plus vraiment utile, tu es même une gêne... »
REBELLE ; « Vous pouvez nous aider, des centaines de personnes innocentes vont mourir... »
ZELDA ; «  Oui, parce que c'est que les gens... FONT! Imbécile! » Zelda avait perdu son calme le temps d'un mot, agacé par les répliques toutes faites de cet idiot de rebelle. Il voulait changer le monde, mais il n'avait nullement les moyens ou les capacités de le faire, et c'est surement ce qui énervait le plus la belle. Il donnait un espoir futil et utopique à des gens qui ne vivait que de ça. « Maintenant, je vais devoir te tuer. Tu es un trop grand danger pour moi, mais ne t'en fais pas, ce sera rapide, parce que j'ai toujours rêvé d'avoir un animal de compagnie et que mine de rien, tu jouais bien ton rôle... »

À cet instant le trentenaire se leva d'un bond, usant de ses faibles forces pour foncer sur la pacificatrice, cette dernière n'eut pas de mal à retourner sa force contre lui avant de lui planter un couteau dans la gorge, appuyant un peu plus à chaque seconde, comme pour faire durer son calvaire et laisser le temps au rebelle de sentir sa vie s'en aller. « Sache que je t'ai menti depuis la première minute, ta sœur, cette petite rebelle qu'on a capturée avec toi, elle est morte depuis longtemps... » Un sourire narquois naquit sur le visage de la jeune femme, alors que celui de sa victime se faisait de plus en plus sombre et froid. Elle laissa tomber le cadavre du jeune homme au sol, essuyant sans conviction le sang sur ses mains et sur son uniforme, avec une normalité effrayante. « J'aurais dû attendre aujourd'hui avant de le nettoyer... » Dit-elle sans se soucier davantage du corps à ses pieds, un corps désormais vider de toute vie. Sans attendre, presque blasée, la jeune femme récupéra son arme avant de sortir, se retrouvant face à face avec un garde, surement alerté par les bruits, elle essuya alors l'air de rien sa lame sur le manteau du pauvre gardien avant de lui intimer l'ordre de nettoyer tout ça.

Zelda était de retour et pas forcément pour le meilleur.

La rébellion était terminée. La vie reprenait son cours. Tantôt amusante. Tantôt ennuyante. Mais elle était en vie et se moquait un peu de se qui se passait au capitole ou même dans son district, tout ce qu'elle voulait, c'était interrogé d'anciens rebelles, et faire régner la loi, juste pour s'amuser un peu et surtout profiter de sa famille. Et pour ça, mieux valait être en bonne santé, c'est pour ça qu'elle décida de rendre visite au médecin de famille, celui qui la suivait depuis années, pour ne pas dire depuis son enfance et qui la connaissait assez pour savoir comment lui parler sans la mettre en colère et dieu seul sait qu'il allait avoir besoin de se talent pour survivre à cette consultation. Après moult testes, elle avait repris un rendez-vous pour avoir les résultats. Allait-elle mourir sans sommation? Sans doute aurait-elle préféré.

DOCTEUR MORIARTY ; «  Haa Zelda vous voilà, asseyez-vous. » Zelda s'exécuta souriante.
ZELDA ; « Par contre, si vous pouviez faire vite, j'ai quelques... dossiers à terminer. » Ou plutôt quelques personnes à torturer. Le docteur semblait hésitant, à la fois perplexe et abattu, comme s’il s'apprêtait à annoncer une très mauvaise nouvelle. La belle le remarqua très vite et dans sa tête, elle s'imagina rapidement victime d'une quelconque maladie incurable, une de ses tantes l'avait été alors pourquoi pas elle? « Ok, il se passe quoi? Combien de temps il me reste? »
DOCTEUR M. ; « Un peu moins de sept mois je dirais... »
ZELDA ; « Ha d'accord... Je vais vraiment mourir alors... Parce que je blaguais à la base... Mais woa... heu... j'ai quoi exactement? On peut rien faire? »
DOCTEUR M. ; « Plus maintenant , si vous étiez venue avant, on aurait pu tenter quelque chose, mais là... » Zelda n'est pas quelqu'un de facile à choquer, mais pour le coup, elle était quand même surprise de la tournure des événements. Le pire dans tout ça, c'est qu'en règle générale, elle venait chez le médecin tous les mois, c'était sa règle, mais à cause des jeux et de la rébellion elle n'avait pas pu le faire. Résultat, maintenant, elle allait mourir d'une quelconque maladie inopérable. Finalement, les rebelles auraient ce qu'ils voulaient : sa peau.
ZELDA ; « D'accord... Je dois m'attendre à quoi? Parce que si je dois perdre mes cheveux, je préfère qu'on en finisse maintenant. » Haa Zelda et sa chevelure d'or, sans doute sa plus grande histoire d'amour.
DOCTEUR M. ; « Non, vous ne perdrez pas vos cheveux heureusement... Par contre, vous risquez d'avoir pas mal de nausées, mal de dos, mal de jambes, prise de poids... » Zelda se mit à grimacer. C'était quoi cette puta** maladie? Une maladie qui ressemblait étrangement a.... non.... non... NON!
ZELDA : « Seigneur, je peux encore opter pour la maladie incurable ou pas? ...»
DOCTEUR M. ; « Désolé, mais non. Vous êtes enceinte. » La belle fut littéralement soufflée par cette annonce, elle resta statique durant plusieurs minutes, limite sur le point de s'évanouir.
ZELDA ; « Non non ,c'est pas possible... Il faut l'enlever, maintenant... téléportez-le dans un autre utérus, mais pas dans le mien, il est hors de question que j'ai un autre gamin, j'en ai déjà trois, presque quatre même, si on compte la fille de Ash, que je considère comme la mienne et qui vit chez nous avec son père... »
DOCTEUR M. « Vous êtes en couples avec Ashley? »
ZELDA ; « Roo mais non. On vit ensemble et on élève nos gosses tous les deux, c'est tout. » Ouais, ça sonne quand même comme être en couple, enfin, quand on a un esprit saint et tout à fait normal en tout cas. « Mais peu importe, je ne peux pas avoir un autre bébé... »
DOCTEUR ; « En fait, d'après vos analyses il y'en a potentiellement deux, mais rien n’est certains, il faudrait revenir. » La goute de trop pour Zelda. La belle se leva, attrapant son docteur par le col, l'air plus énervé qu'enjoué par la nouvelle.
ZELDA ; « Régler ce problème, je n'en veux pas. Et si je dois les avoir, quelqu'un mourra et ce ne sera pas moi. »
DOCTEUR ; « Zelda, calmez-vous... Il est trop tard pour faire quoi que ce soit, cela dit, une fois accouché, vous pourrez très bien les faire adopter... Je voyage dans beaucoup de districts pour mes consultations, je peux chercher une famille pour eux. »
ZELDA ; « Parfait. » Dit-elle en lâchant le col du médecin, quittant alors la pièce sans un mot de plus. Une fois dehors elle prit une longue inspiration, posant, sans vraiment le vouloir, sa main sur son ventre... et là, une question existentielle frôla son esprit sinueux, lui arrachant une petite grimace. « Merde... c'est qui le père...? » Excellente question. On fait la liste des potentiels gagnants? Non, ce serait vraiment trop long.

I. Zelda Ducani-Hayne a écrit:

Extrait d'une séance chez un psy, désormais
reconverti dans l'élevage de poules.

I. Zelda Ducani-Hayne a écrit:

Extrait d'une séance chez un psy, désormais
reconverti dans l'élevage de poules.

Citation :

Hey, pourquoi vous êtes tout pâle? Enfin, je dis ça sans être sure, comme vous êtes noir, difficile de dire si vous êtes vraiment pâle, mais vous avez l'air... Allo?