hero petersen

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

 A vrai dire, la question serait probablement plus pertinente si elle était tournée à l'inverse. Comment je ne vois pas ma mort. Car il y tellement de possibilités, et surtout en cet instant, que je ne saurais pas vraiment vous répondre. Ma mort, je pense qu'elle viendra tôt ou tard, je ne l'attends pas de pied ferme, mais ne la retiendrai pas si jamais elle venait à arriver. Je n'ai pas peur de l'inconnu, non, la seule chose que je redoutais était de perdre la vie dans un de ces jeux de la faim. Je ne veux pas que l'on me voit comme un simple tribut, oui, un simple numéro sur une longue liste, auquel on n'accorde aucune chance de survie. Je ne suis pas un combattant, ni même un survivant. Je suis juste un de ces gars qui a un peu trop de chance et qui est jusqu'ici arrivé à passer entre les mailles du filet. Mais comme tout oiseau, un plus gros prédateur viendra un jour me tomber dessus. Je n'ai pas peur de mourir, à partir du moment que cela se passe pour les bonnes raisons, et non pas comme un monstre de foire.

➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE  ?

Tout d'abord, je suis, sans me vanter, plutôt doué avec les ordinateurs. Même si je n'ai pendant mon enfance pas eu l'occasion d'en utiliser, c'est lors de mon adolescence que je me suis mis à un peu trop y passer mon temps, et ce en toute illégalité, bien entendu. Puisqu'après tout, hacker les services de sécurité du Capitole n'a jamais été très conseillé, même pour s'amuser. J'ai passé toutes mes économie dans mon ordinateur, et malgré que celui ci ne soit pas des plus performants, j'arrive à presque tout faire avec. De ce fait, je me suis également intéressé à la physique, ainsi qu'aux mathématiques. A deux ans à peine, je savais déjà compté, il faut croire que c'est mon truc, les chiffres. Ceci dit, ce n'est pas ce qui peut aider qui que ce soit dans une arène, mais disons que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Enfin, je suis plutôt bon pour m'enfuir. Camouflage, endurance ou anonymat, je suis plutôt doué pour passer inaperçu.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Oui, mais encore une fois, dans l'ombre. Comme j'ai pu vous le dire, je suis plutôt doué pour dévier les soupçons sur d'autres personnes, et il m'est arrivé de rentrer dans les serveurs du Capitole pour déranger leurs bases d'informations afin d'aider quelques soulèvements sans qu'ils ne le prévoient. Je ne suis pas quelqu'un du terrain, non, du moins, je ne suis pas habitué à y aller. Enfin, il m'est déjà arrivé de m'y rendre et de me salir les mains, mais ce n'est clairement pas ce que je préfère, hm. Je suis bien mieux derrière mon ordinateur.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Je pense que les pacificateurs ne se rendent pas réellement compte de ce pour quoi ils travaillent. A mes yeux, ce sont des clones, oui, comme si on en était venu à leur laver le cerveau, vous voyez ? Je n'ai pas l'impression qu'ils aient le moindre sentiment, et ce qu'ils inspirent principalement auprès des districts est la peur. Oui, la plupart des gens ont peur d'eux, à vrai dire, il m'arrive même de frissonner lorsque l'un d'eux me regarde. Ils sont là pour exécuter des ordres, et en soit, je ne crois pas qu'ils soient le problème, non, c'est plutôt les personnes qui sont au dessus d'eux qui mériteraient d'être remis à leurs places. Peut-être que dans ces conditions, les pacificateurs pourraient retrouver une vie ? Car je doute fortement que la plupart d'entre eux soient heureux.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

A vrai dire, je vous ai parlé du bonheur des pacificateurs, mais au final, il en est de même pour tout le monde. Je crois qu'au fond, personne n'est réellement heureux hormis les gens qui vivent au Capitole... Enfin, je ne connais pas grand monde habitant là bas, mais il me semble qu'ils ont une vie bien plus riche que la notre. Ils n'ont pas à avoir peur de sortir dans les rues ou de faire quelque chose qui pourrait être jugé déplacé. Je crois au bonheur oui, mais je ne pense pas qu'il soit possible dans ces conditions de vie, pas sans changements.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM N'A PLUS aucun RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE marchand comme couverture ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE déteste ça. JE SUIS DANS LE 05ÈME DISTRICT. AYANT vingt sept ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende pour les autres, la prochaine moisson.. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Coucou, je suis Alex ou AEROPLANE sur le réseau rpg, j'ai dix neuf ans et je suis sacrément nul pour me présenter.  Après de longs mois d'hésitations -et trois bonnes heures à tourner sur le forum-, comme je l'avais promis à Elodie et Christelle, j'ai finalement sauté le pas.  Bon, je vous avoue que j'ai encore pas mal peur de faire des bêtises, et que j'ai du relire une bonne dizaine de fois chaque annexe, contexte et règlement, avant de me décider.  Donc si j'ai fait une bêtise, n'hésitez pas à me le dire... et puis voilà.  Ah et il est trois heures du matin, oui, j'en ai tout à fait conscience, mais dans mon horloge interne, c'est comme si il était seize heures. C'est l'heure de mon thé.   Et pour l'avatar, on m'avait dit que je pouvais le prendre malgré le scénario, il y a quelques temps, donc je ne sais pas si ça tient toujours, maaais...  

FEATURING JAMIE DORNAN © COPYRIGHT TUMBLR

tell us your story.

When the spark turned into a flame
And the flame grew much higher
And my hope, faith and every last desire
It's just another thing that we lost in the fire

Je n'avais jamais pensé que perdre un proche pouvait être aussi douloureux. A vrai dire, je n'avais même probablement pas pensé que perdre l'un d'entre eux était imaginable. Pourtant, alors que nous étions tous attablé, et que l'odeur de lapin grillé se dispersait un peu partout dans la maisonnette, la quiétude étrange des chiens errant du quartier se fit ressentir. Mais nous, nous étions bien trop occupé à déguster notre premier vrai repas du mois, puisque la chasse de ces dernières semaines s'étaient quelque peu appauvrie. J'observais mon ainé plonger joyeusement ses doigts dans la carcasse de l'animal, comme si la simple odeur de la nourriture avait réussi à lui faire perdre toutes ses habitudes. Ma mère, comme à son habitude, se contentait du plus petit morceau, comme si le simple fait de prendre une plus grosse part pouvait la faire passer pour une mère indigne. Mon père lui, se contentait de grogner en nous rapportant ce qu'il avait pu entendre au marché. Le Capitole surveillait apparemment de plus en plus près chaque marchandise, ce qui n'avait pas l'air de plaire au chef de famille qui, dans un mouvement un peu brusque, avait renversé une partie du petit bol de soupe trônant devant lui. Moi, je m'étais contenté de jeter un oeil par la fenêtre, la vue des nuages ayant le don de me réconforter plus que de raison. Peut-être était-ce parce que ceux ci avaient le pouvoir de se matérialiser en la forme que l'on imaginait, ou peut-être était-ce juste cette couleur blanche qui me rappelait un peu trop ce qui nous avait été volé, notre liberté. Une ombre se dessina de l'autre côté de la pièce, silhouette se découpant dans le jet de lumière que crachait la fenêtre, et je n'eu pas besoin de l'observer plus longtemps pour comprendre ce qui allait par la suite se dérouler sous mes yeux. Tel un tambour, notre porte raisonna contre le mur, alors que des hommes, tout de blanc vêtus ne tardaient pas à s'engouffrer dans le couloir qui menait à la salle à manger. Quelques objets furent renversés, dont le vase que ma mère affectionnait tant. Je n'avais jamais trop compris la raison qui l'avait poussé à le garder, d'autant plus que ses affreuses taches marrons n'arrangeaient rien au pitoyable esthétisme de cette pièce. L'un des hommes souleva mon père par le col. Les paroles fusèrent, mais je ne réussis pas à en comprendre un traitre mot, probablement trop secoué par ce qui était entrain de se produire. Quelques secondes plus tard et mon frère, qui avait toujours été le plus courageux de la famille, s'était finalement élancé vers l'uniforme blanc. La suite des événements s'enchaina un peu trop vite, et alors que ma soeur m'ordonnait de courir, je réalisais peu de secondes plus tard le corps gisant sous mon poids, inerte. Les deux autres hommes étaient trop occupés à abattre mon père et mon frère pour réaliser que l'un d'entre eux venait de perdre la vie. Et à vrai dire, j'avais moi même bien du mal à le comprendre. Moi qui n'avais jamais pu porter la main sur qui que ce soit, voilà que celles ci étaient tachées de sang. Le corps de mon frère était disposé sur la table, ironiquement placé près de ce repas qu'il avait tant affectionné. La lame avec laquelle je venais d'empaler l'homme était restée plantée dans le crâne de celui ci. En état de choc, ma mère n'avait pas tardé à me relever tout en se saisissant de l'arme. Et alors que ma soeur m'entrainait déjà loin, traversant la rue à toute allure, les cris stridents des derniers instants de notre créatrice venaient de retentir, tels des sirènes marquant un danger imminent. Et alors que je réalisais que ma mère venait de prendre le blâme pour ce que j'avais pu faire, il était déjà trop tard pour la sauver.

Maybe I should cry for help
Maybe I should kill myself
Blame it on my ADD baby
Sail !

Mon palpitant semblait vouloir s'échapper de ma poitrine alors que, plongés dans le noir absolu, nous écoutions d'une oreille attentive les bruits de pas s'éloigner de la petite cabane dans laquelle nous nous étions réfugiés. J'avais totalement perdu la notion du temps, et ne pouvais clairement plus vous dire si cela ne faisait qu'une heure, ou bien une demi journée que nous étions restés là, mais toujours est-il que le soleil ne tarda pas à nous brûler la rétine lorsque l'on finit par s'extraire de la cabane. Les pacificateurs n'en avaient pas après nous, seulement après mon père, et c'était probablement pour cette raison que lorsque l'on rejoint notre maison, toutes traces de corps avaient déjà disparue. Plus d'agent en blanc, plus de parents, un vide atroce semblait maintenant combler le salon. C'est à partir de ce jour là que tout changea, et que je rejoins la cause des rebelles. Le Capitole ne pouvait plus rester impuni.

Hero Petersen a écrit:

elo, :sergi: :serge:  
Non mais je suis trop faible en vrai.  J'avais même pas remarqué que tes personnages étaient de là bas.  Mais j'aime cette coïncidence.   Comment t'essaies de me monopoliser direct, n'empêche. :pervers3:   Et j'aime quand tu fais des bêtises pour moi.  Merci.