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 “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”

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N. Ethan Fawks-Williams
DISTRICT 7
N. Ethan Fawks-Williams
△ correspondances : 442
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△ multicomptes : joshua g. wheatfield
△ à Panem depuis le : 15/07/2013
△ humeur : de la mousse
△ âge du personnage : vingt cinq
△ occupation : mentor


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MessageSujet: “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”   “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.” Icon_minitimeVen 22 Nov - 17:27

“Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”


La pierre s’envole et le corps décolle, le sang coule et la lame cogne. Une impression de pression dans un lieu sans notion, une inexistante pesanteur, une gravité nulle voire négative, au point où les deux corps accrochés à la pierre grâce à une paume souffrant sous la pulsion et le maintien d’une garde puis d’une lame, une épée ; au point où ces deux corps décollent les pieds du sol, au point où ces vestes de froid bougent sans vent existant, au point où les pieds se retrouvent au-dessus de deux têtes en bas soutenues par la pression d’un corps accroché à cette épée plantée dans le sol. Aucun souvenir d’une gravité nulle. C’est comme si elle avait été négative. Comme si en fin de compte la gravité était encore plus forte vers les nuages. Une arène de désolation et sans pression. Et le sentiment de peur qui s’effondre sous un esprit.
Et le sang coule.
Mon corps se lève violemment. Des draps humides de sueurs froides, un coussin tordu dans tous les sens même ceux inexistants à l’habituel. Et finalement une peur sans pareil qui se ravive dans mes souvenirs à la manière d’une étincelle de vie. Une étincelle noire supprimant toute respiration et demandant la mort. Mes dents se retrouvent à mordre sauvagement mes lèvres inférieurs ; de haine, de peur, de tristesse, aucune idée.

Plusieurs heures plus tard, le vent souffle sur les vitres du moyen de transport roulant à une vitesse tellement extrême qu’une seule fenêtre ouverte pourrait suffire à absorber tout ce qui se trouve à l’intérieur. Le train ne semble pas toucher les rails. Mais d’ailleurs, est-ce vraiment de rails ? Au lieu de rouler, nous avons l’impression de planer – même si je parle surtout pour moi. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas assis sur ces vieux fauteuils. Vieux, mais beaux. Beaux, mais confortables. Par expérience, j’ai honte de le dire. Mais finalement, la richesse d’un rang comme celui-ci est presque appréciable. D’habitude, c’est le bras qui est attrapé lorsqu’on tend le doigt. Moi j’ai l’impression qu’on me tend un bras mais que je n’en prends qu’un doigt, voire deux, peut-être la fin en fin de compte. Alors pour une fois, foutez-moi la paix, lâchez-moi, caméras écrasées et journalistes tués, croyez-moi et pour une fois que je me montre dans ce lieu prisé de toute pauvreté ; lâchez-moi.

***~~***~~***

« Moi ▬ Je n’ai qu’une chose à vous dire. Je n’ai pas respecté mon rôle de mentor jusqu’ici. Aucunement. Pourquoi ? A votre avis, que ce passe-t-il quand l’avant dernière gagnante devient mère. Mère d’une fille qui, lorsqu’elle se fait détrôner son poste d’avant-dernière gagnante car un petit nouveau est arrivé par on-ne-sait quel moyen, à ce moment, elle devient mère d’une jeune femme qui obtient l’âge de participer aux exercices de la mort ? Un désir naît en elle. Le désir de pouvoir créer le plus de souvenirs avec elle ? Non. Celui de vouloir vivre. Cette mère avait toutes les capacités requises pour enseigner à sa fille. Gargaria – quoi qu’un peu timbrée sur les bords – assume ce rôle depuis plusieurs années avant moi et je suis bien placé pour le dire. Je me suis retiré pendant cinq ans, voire un peu moins, afin de donner une chance à cette mère de sauver sa fille. Aujourd’hui, elle est morte. Aurait-elle survécu si j’avais remplacé sa mère ? Ce n’est pas cette question qu’il faut se poser mais la suivante : sa mère se sentirait-elle moins morte mentalement si le mentor de sa fille avait été moi, au lieu d’elle ? Sûrement. C’est pour ceci qu’aujourd’hui, à partir de l’année prochaine. Le rôle de mentor du dernier vainqueur du district sept sera assumé par Nash Ethan Fawks-Williams. Et personne d’autre. »

Le silence. Pendant quelques secondes. Et puis les flashs d’appareils photos reprennent à l’annonce du premier. Le Capitol est un endroit des plus étranges et impressionnants. Vous faites le buzz pendant une année, vous disparaissez, vous ne faites absolument pas entendre parler de vous-même dans les moments où il le faut. Et le jour où vous venez pour bouleverser une vérité lors d’une demande d’interview que vous avez accepté pour vous faire entendre ; tout va.

***~~***~~***

S’éclipser vers la porte arrière. Je n’aurai jamais pensé devoir le refaire un jour. Maintenant, je marche dans les places centrales du Capitol, mettant un pied devant l’autre, les épaules allant d’avant en arrière à chaque pas et à chaque esquive d’un nouveau corps qui passait à côté de moi. De nos jours, les anciens vainqueurs trouvent quelque chose à faire après être devenu célèbre : écriture, peinture, pâtisserie… Mais quand ils décident de vivre au Capitol c’est plus la photographie, le mannequinat ou encore, ce qui m’horripile le plus : la prostitution. Ils vendent leur corps pour ne pas recevoir de répercussions sur leur entourage. C’est bien ma chance : j’en ai pas. C’est sûrement pour ça que je n’arrive pas à comprendre pourquoi ils font ça. Et en parlant de prostitution, en voilà un. Je ne l’ai pas rencontré via ces parties dans des chambres d’hôtel mais bel et bien à une rencontre officielle : le couronnement du vainqueur. Là, devant, lançant quelques mots, comme si l’on me transférait la malédiction de vivre sous la faucheuse.
Elyas
Son prénom, c’est tout ce que je connais. Sa tête, c’est tout ce que j’ai vu. Mais ce que je ressens sur le moment, c’est ce que je commence à faire. Ma main qui agrippe sauvagement son poignet. Le tordre avec cette rage et avec mes doigts qui s’enfoncent dans sa peau, c’est presque envisageable.
Le sauver d’un travail ? Non.

« Moi ▬ Tu m’expliques ? »
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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
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△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
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MessageSujet: Re: “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”   “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.” Icon_minitimeJeu 12 Déc - 23:07

“Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”



Alors qu’à cette période de l’année un froid glacial s’abat sur mon District natal, et que la neige commence déjà à en recouvrir chaque parcelle, ici, au Capitole, il fait encore très doux pour la saison. Il faut croire que même pour ce qui est du climat, la chance n’est pas de notre côté. Sur la grande place, les gens se pressent, se bousculent, s’évitent, se saluent, s’étreignent, s’embrassent, indifférents au spectacle qui se joue au-dessus de leur tête. Le soleil, maitre incontesté des Cieux, brille d’un éclat sans pareil, à tel point que je le soupçonne de ne pas être tout à fait naturel. Comme tout ce qui se trouve ici, en somme. Pour eux, cela ne représente rien d’autre que leur quotidien, mais pour moi, cela signifie beaucoup plus. Ce soleil qui parade dans le ciel, sans le moindre nuage à l’horizon, me rappelle les horreurs que j’ai dû accomplir pour en arriver là, pour avoir la chance de profiter des rayons du soleil sur ma peau, alors qu'il gèle au Neuf, de la caresse d’une légère brise dans mes cheveux, alors que là-bas, le vent est un véritable fléau. Il n’a de cesse de me rappeler les sacrifices que j’ai dû faire, et ce que j’ai laissé derrière moi. Mes proches, ainsi qu’une part de moi-même. La meilleure part. Aujourd’hui, pour me récompenser d’avoir assassiné cinq adolescents, de leur avoir ôté la vie sans hésitation, d’avoir abandonné ma famille à son sort, d’avoir cruellement éloigné Kathleen de ma vie, d’avoir laissé mourir son frère… Pour me récompenser de tous mes actes les plus odieux, on me traite comme un prince, on me vêtit, on prend soin de moi, on me chouchoute, on m’accorde le droit d’enfin manger à ma faim et de jouir de mes richesses jusqu’à la fin de mes jours. Il n’y a pas de justice. Une place de premier choix m’attend en Enfer pour tout le mal que je leur ai fait, et pourtant, c’est au Paradis que je mène pour l’instant mon existence. Ma petite vie tranquille. Loin des souffrances du District Neuf. Des plaintes, des cris, des pleurs qui, là-bas, sont notre lot quotidien. En bon chien obéissant, je ferme les yeux sur la misère des miens et me détourne de leur peine. Ces gens qui m’ont vu naître, m’ont vu grandir, ont séché mes larmes quand j’avais du chagrin et qui m’ont fait rire, rire aux éclats, pour me faire oublier la menace de la Moisson qui pesait sur ma tête. Je suis un monstre. Un monstre d’égoïsme. Qui pourra me pardonner une telle attitude, une telle indifférence à leur égard ? Je connais déjà la réponse, une évidence. Personne. Pas même moi.

Pour la troisième fois en vingt minutes, je jette un coup d’œil à l’horloge majestueuse, qui trône fièrement au centre de la place. Le temps défile à une vitesse folle, et l’heure approche. L’appréhension me noue la gorge, fait battre mon cœur. Plus vite, plus fort. L’heure approche. Dans quelques minutes, je me lèverai de ce banc où j’attends, anxieux, depuis plus d’une heure maintenant, et je rencontrerai « par hasard » cette femme, une inconnue parmi tant d’autres. La tâche qui m’est échue est loin d’être insurmontable ; la complimenter, la charmer, la faire rire, puis de fil en aiguille, l’inviter à dîner avant de la raccompagner jusqu’à ses appartements. Comme si tout ceci était naturel et sincère. Oh bien sûr, elle sait pertinemment pourquoi je suis ici, dans quelles circonstances nous nous sommes rencontrés, mais cela ne doit jamais être vulgaire, vous comprenez ? Ça ne se résume pas uniquement à une partie de jambe en l’air. Non. Je dois les charmer, les envoûter, leur faire croire qu’à mes yeux, il n’y a qu’elles ; leur donner l’illusion que rien de tout ceci n’a été prémédité. Je suis si doué à ce petit jeu. Certains jours, il m’arrive de croire dur comme fer à ce rôle de séducteur que j’endosse depuis mes dix-huit ans, pour le plaisir de ces dames, qui versent une fortune au président Snow pour s’offrir le luxe de ma compagnie. Pourtant, je ne suis pas plus intéressant qu’un autre, mais je suis un Vainqueur, l’un des chéris du Capitole, et à ce titre, c’est la dernière mode de se pavaner à mon bras, et surtout, d’être vue à mes côtés. En vérité, je ne suis qu’un accessoire pour assouvir leur notoriété. Rien de plus. Et elles, elles ne sont qu’une garantie que ma famille vivra encore un peu plus longtemps.

Soudain, je l’aperçois dans mon champ de vision. Grande, élancée, une tenue ridicule aux couleurs criardes (il fallait s’y attendre), et de longs cheveux à la teinte argentée. Je lève les yeux au ciel, affligé par un tel spectacle. Je hais leur allure extravagante, je déteste leur culte des apparences, je les méprise, tous autant qu’ils sont pour leur stupidité sans borne. Mais par-dessus-tout, je me méprise moi, pour ce que je suis sur le point d’accomplir. A cette idée, la seule vue de mon reflet dans un miroir me donne la nausée. J’ai gagné les Jeux, mais j’ai tout perdu. Je ne suis même plus maître de mon propre corps. Je me lève, prêt à entrer en piste. D’un pas nonchalant, je m’approche d'elle et la bouscule « par inadvertance », prétexte ridicule pour engager la conversation. Mais ça marche à chaque fois. Ces idiotes sont bien trop romantiques, elles ne connaissent rien à la vie. L’amour… l’amour, ça n’existe pas, je songe tandis que le souvenir de Kathleen m’assaille. Il n’y a pas d’amour, juste du désir, de la jalousie, de la rancœur, de la haine et des larmes. Rien d’autre.

Alors que je suis en grande conversation (bon sang, ce que cette femme est inintéressante !), une pression sur mon poignet détourne mon attention. Je tourne la tête pour tomber nez à nez avec un visage qui m’est familier. Un Vainqueur, celui qui m’a succédé. Nash. Ou Ethan. A vrai dire, je ne connais même pas son véritable prénom. Nous ne sommes pas amis, du moins, pas vraiment. Pourtant, sa présence a ce petit quelque chose… d’apaisant. Nous pouvons rester des heures dans la même pièce sans parler, sans que cela ne me dérange, sans qu’une gêne s’installe entre nous deux. Le silence est notre moyen de communiquer. Que fait-il ici, au Capitole, alors que ce n’est pas dans ses habitudes d’y mettre les pieds ? Que me veut-il ? Et surtout, se rend-il compte qu’il arrive à un très mauvais moment ? Je lui lance un regard furieux, mais il n’a pas l'air décidé à relâcher l'étau autour de mon bras. « Excusez-le, depuis sa Victoire, il est devenu un peu sauvage et en a oublié les bonnes manières. », je lance alors à la jeune femme en guise d’explication, en lui adressant mon plus beau sourire. Ce sourire qui, je le sais, les fait toutes fondre sur place. « Je dois régler des affaires urgentes, mais j’espère que j’aurai le plaisir de vous revoir un jour. » Mensonges. Je laisse alors Nash (ou Ethan ?) m’emmener loin d’elle, loin de cette foule.

« Tu m’expliques ? », finit-il par me demander. Je l’entraine dans une petite ruelle, à l’abri des regards, et sans crier gare, le plaque brutalement dos au mur, mon bras pressant contre sa gorge, écrasant sa trachée, coupant sa respiration. « C’est toi qui vas m’expliquer à quoi tu joues ! », je rugis, furieux. Et alors que quelques personnes empruntent cette ruelle, je suis contraint de le libérer de mon étreinte et de feindre un rire, comme s’il venait de me raconter une bonne blague, histoire de ne pas éveiller les soupçons. Oui, je suis toujours sur mes gardes, même six ans après mes Jeux. Une fois qu’ils sont hors de portée de nos paroles, je reprends, mais sans plus le menacer physiquement, cette fois-ci. « Qu’est-ce que tu fous là, Nash ? Je croyais que tu détestais le Capitole, et que tu ne voulais plus y mettre les pieds. » Et il avait intérêt à avoir une bonne excuse pour ruiner ainsi mes efforts !
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N. Ethan Fawks-Williams
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MessageSujet: Re: “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”   “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.” Icon_minitimeVen 10 Jan - 22:40

Son bras écrase mon cou. Souffle coupé, envie folle de lui attraper le sien avec une de mes grandes mains et d’écraser ma peau contre mes doigts, ou encore de lui poser mon poing dans le ventre ou dans le visage. Mais rien. Finalement mes bras se baissent et la puissance émise part, s’en va, d’un coup, lâchant prise sur mes nerfs, prise sur le passé. C’est exactement ça : le Capitol n’est qu’un interrupteur à ma rage intérieur. Alors que je sers ma lèvre inférieur, je lâche l’emprise de ma morsure pour clore mes lèvres, laisser un regard simple et pourtant non vide. Oui, mes yeux se posent dans les siens. C’est un échange de regard culpabilisateur. Maintenant que j’y pense, c’est vrai qu’il a une famille. Pour un vainqueur qui possède encore des personnes sur qui s’appuyer, finalement, c’est lui qui doit garder être le colosse qui les tient au plus haut. Ces jeux de prostitution, ces manières d’être bien vu au Capitol – en lieu et général. S’il arrête, s’il tourne dans le sens contraire de leur décision, même vainqueur, il ne meurt pas. Pas physiquement, il meurt mentalement. C’est sa famille qui est attaquée. Oui, c’est absolument ça ; moi qui n’en ai plus, j’apprécie ceci dans les évènements et les réflexions du genre. La seule vie qui importe aujourd’hui, après avoir laissé tomber tout le monde, après que tout le monde m’est laissé tomber, après tout, c’est moi et moi seul.
Des personnes passent, il me lâche. M’aurait-il lâché sans qu’un pas lourd ait fait son entrée dans les environs ? C’est une question que j’ai envie de me poser mais je pense surtout qu’elle ne ferait que m’attirer des ennuis par rapport à ce que je pense de tout. Puis la question vient. Je l’attendais pourtant. Pourquoi être impressionné ?

« Elyas ▬ « Qu’est-ce que tu fous là, Nash ? Je croyais que tu détestais le Capitole, et que tu ne voulais plus y mettre les pieds.
« Nash ▬ - Tu devrais regarder l’écran télévisé. A mon avis ils ne tarderont pas à te répondre. J’ai décidé de reprendre mon travail de mentor pour l’année prochaine. Je n’arrive plus à rien et comme tu sais, le mois dernier a encore été un choc. »

Fin de ma phrase et une envie de lui retourner la question. Après tout, à mes souvenirs, et logiquement, lui, il l’est. Mes sourcils se baissent, mes yeux se ferment de moitié et ma bouche me semble tordue. Je ne vois pas mon visage mais ce ne doit pas être très joli à voir. En tout cas, pour moi, c’est un échange de peine, lui faisant comprendre que cette peine qu’il ressent j’arrive à l’évaluer, à l’essayer, à l’entendre. Nous sommes dans un même cas, tué par les catastrophes que nous avons fait. C’est drôle parce qu’à chaque fois que je croise quelqu’un comme moi – pas de mes pensées mais de mon titre – je me fais penser au même discours. Mais avec Elyas, tout me semble différent. C’est silencieux, et pourtant ces échanges d’air, de souffle, de respiration ; c’est la chose qui me semble le plus compréhensible dans tout ce qui pourrait l’être. Et pourtant, la ruelle me semble trop triste, pas assez classe, trop sombre sûrement. Je me sens idiot sur le coup. Idiot pour le fait de l’avoir interrompu dans son « travail » mais d’un côté, je pense qu’il s’agit d’une bonne chose. Quitte à le foutre dans la merde, quitte à faire passer mon avis personnel avant, quitte à faire quelque chose que je n’aurai pas dû – même si c’est déjà fait -, c’est une bonne chose. Et c’est tout.

« Moi ▬ « C’est moi qui invite. »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.”   “Félicite celui qui devient le meilleur, respecte celui qui le reste.” Icon_minitime

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