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 OSWALD + don't get too close

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OSWALD + don't get too close Vide
MessageSujet: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 11 Nov - 23:15


gilyan oswald "oz" caufield
❝ surviving is the most terrifying human skill ❞
“ Ma très chère fille,

Tu dois te demander la raison qui me pousse a t'écrire aujourd'hui, car quand je le fais c'est souvent pour annoncer une mauvaise nouvelle. Rassure toi, je me porte bien et mes amis aussi, ils prennent soin de moi et nous nous entraidons, comme toujours. Non, si je viens a toi c'est pour te parler d'une personne qui va sans doute beaucoup faire parler d'elle dans les semaines a venir, un jeune homme que je ne pensais pas revoir un jour et qui partage ton sang ainsi que le mien. Il s'appelle Gilyan, c'est en tout cas le prénom que je lui ai donné a sa naissance, mais il se trouve que ses parents adoptifs l'on affublé d'un autre patronyme, celui d'Oswald, que je trouve bien trop propret. Il ne porte plus le nom de notre famille, celui que je t'ai légué lorsque tu es venue au monde, aujourd'hui il se nomme Caufield, comme cet homme qui a pris ma place dans son cœur et qui l'a toujours élevé comme son propre fils.

Gilyan Oswald Caufield est mon seul et unique fils, par conséquent, il est donc ton demi-frère a ce jour, et c'est la raison qui me pousse a t'écrire. Tu te demandes sans doute pourquoi je ne te l'ai pas dis des années auparavant, sache que la décision d'abandonner ton frère a d'autres personnes m'a été très difficile, et que j'ai encore beaucoup de mal a en parler ouvertement. Il a maintenant trente ans et la moitié de sa vie m'a déjà échappé, comme si je n'avais fait que passer dans son quotidien sans que jamais il ne me remarque. Oswald vis dans la district six, là où toi comme lui êtes nés, a quelques années d'intervalles.

Lorsque tu rechercha cet homme, il se peut que son visage te soit familier, car ton frère a gagné les 62th jeux de la faim, alors qu'il n'avait que quatorze ans. Tu te souviens peut-être de lui, il était costaud, autoritaire, et il a gagné en brûlant vifs tous les autres tributs. Te souviens-tu de cette édition ? L'arène n'était que dévastation, un cimetière plongé dans une nuit infinie, des créatures sortant des tombes pour attaquer les tributs. Tu te souviens, aussi, qu'Oswald n'avait pas de main gauche ? Une malformation qu'il avait depuis ses premiers jours et qui, maintenant, est affublée d'une belle prothèse venue tout droit de la capitale. Il a gagné les jeux, en créant lui-même ses armes, parce que son père adoptif était un inventeur de renom, c'est lui qui a dessiner et créer les trains qui accompagnent les tributs au Capitol.

A l'instant où tu lis ces mots je peux sentir la rage qui gagne ton cœur, avoir un demi-frère qui a gagné les jeux n'est pas forcément facile a intégrer, surtout pour une rebelle qui sa bat jours après jours contre l'oppression. Tu te demandes sans doute la raison qui me pousse a te raconter tout ça, alors que tu pourrai très bien vivre sans lui, comme tu l'a toujours fait. Je veux que tu le trouve, Oswald, je veux que le trouve et que tu le ramènes a la raison, car il passe le plus clair de son temps en étroite collaboration avec les pacificateurs, a qui il fournit des informations en échange de matières premières pour améliorer sa prothèse. Sache que ton frère est obsédé par sa malformation, et qu'il fait tout pour la cacher le plus soigneusement possible, c'est même ça qui a causé la mort de sa co-tribut. Elle s'est moquée de lui, de son bras atrophié, et depuis il gît six pieds sous terre.

Ne te fis pas a ses yeux bleus et a son air tranquille, Oswald n'est pas comme ça. Les jeux l'ont changés, il n'est plus un enfant apeuré par les autres, ensevelit sous le poids de son handicap. Il a une rage constante au fond de de lui, il change d'humeur en une seconde et n'hésite pas a faire peur a tout ceux qui se trouvent sur son chemin. Si tu as de la chance il se trouvera chez lui, dans le district six, a profiter de sa vie de vainqueur grâce a laquelle il a le droit de ne plus travailler. Mais il y a un risque pour toi qu'Oswald se trouve au Capitol, là où il passe la moitié de son temps, a serrer des mains et a consulter ce médecin pour améliorer sa prothèse, encore et toujours.

Je sais que je t'en demande énormément, et que - peut-être – tu ne prendra même pas le temps de lire cette lettre jusqu'à la fin. Mais je t'en supplie, avec toute la force qu'il me reste dans mes vieux jours, il faut que tu le ramène dans le droit chemin, pour le bien de tous. Il est ton frère, mon fils, et j'ai déjà passé trop de temps loin de sa vie. Ramène-le a la maison.”

about games and relative.
(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)


Oswald évite de penser a la mort, c'est quelque chose qui le terrifie au plus profond, bien qu'il n'en a pas l'air. La mort des autres il s'en fiche bien, après tout ce n'est pas lui qui décide de qui meurt et qui survit, et de voir des gens mourir de faim, ou des gamins perdent dans les arènes, tout ça ne lui fait rien du tout. C'est sa propre mort qui lui donne des sueurs froides. Quelques fois il en rêve, et toutes ces fois se finissent par une crise de colère qui le prend soudainement, au beau milieu de la nuit. Tout ça remonte a l'enfance, quand il pensais que sa main était le premier indicateur d'une mort prochaine, comme si une maladie c'était déclarée et qu'elle allait “manger” le reste de son corps et ne lui laisser que la peau sur les mots. Oswald évite de penser a sa mort, mais quand il fait c'est toujours pour y voir une mort brutale, une effluve de sang qui condamnerai son être. Par qui ? Pourquoi ? Il n'en a aucune idée, mais il sait qu'il possède beaucoup d'ennemis au dehors, parce qu'il a prêté allégeance au Capitol, parce qu'il aide les pacificateurs dès qu'il en a l'occasion. Alors ils vont peut-être finir par le tuer, les rebelles, pour mettre fin a toute les délations. Oswald sait qu'ils viendront, un jour, et c'est pour ça qu'il se prépare, pour pouvoir les abattre avant qu'ils n'aient le temps de le toucher. Ça lui arrive, quand il est sous l'effet d'une anesthésie, de penser qu'il a le doit a une fin heureuse, après tout il a déjà vécu beaucoup trop de malheurs dans sa vie. Il voudrait bien, pouvoir vivre heureux jusqu'à la fin et simplement fermer les yeux, mais il sait que ça n'arrivera pas comme ça, il le sent.

Ils avaient l'air tellement surs d'eux, tellement capable et si fiers de pouvoir s'engager pour défendre leurs croyances. Ça n'a été que plus beau de les voir sombrer alors qu'ils se voyaient déjà réussir. Oz n'en a que faire des rebelles, bien qu'il n'avouera jamais en avoir un peu peur, mais cette pseudo révolte qui a sonnée dans les districts lui a faire comprendre quelque chose, bien que l'on soit capable de croyance et de rêve il y aura toujours quelqu'un pour nous faire comprendre que tout reste et restera dans le domaine de l'imaginaire. Ça le fait rire, Oz, quand il y repense, de revoir tous ces rebelles prêts a se jeter corps et âmes dans une guerre sans fin, tout ça pour mettre un terme a ce qu'il appelle « l'injustice ». En quoi est-ce injuste ? Bien avant Panem toutes ces lois existaient déjà, ça contribue a la survie des plus forts et élimine ceux qui ne s'adapteront jamais au monde, alors pourquoi se révolter ? Il ne comprend pas tout ça, tout ce que les rebelles cherchent a mettre en place pour défier l'autorité, et il est bien heureux de ne pas les avoir vu gagner. Que deviendrait le monde avec eux au pouvoir ? Rien de plus qu'un résidus de conneries, des gens se battant pour un oui ou pour un non et tout autant de personnes qui perdront la vie. Ils veulent de la justice ? Ils ne savent même pas définir le mot. Qu'ils reviennent se battre une fois qu'ils auront essuyés le lait qui coule encore de leurs lèvres.

Oswald aurait voulu s'engager sous l'uniforme des pacificateurs, mais il n'a jamais osé franchir le pas parce qu'il se complaît dans sa vie de vainqueur et qu'il ne veut pas perdre de la vie pour des causes en lesquelles il ne croit pas. Mais il a aidé, en quelques sortes, en fournissant les noms des rebelles qu'il connaissait, en trafiquant avec les pacificateurs en échange de quelques matériaux pour renforcer sa prothèse. Alors oui, on pourrait dire qu'il a pris part, d'une certaine façon, a la défaire des rebelles, et ça lui fait plaisir. Ils ne savent pas tout le bonheur qu'on trouve a vivre simplement, en respectant les règles, en s'ajustant a toutes les frivolités du gouvernement. Il n'est pas aveugle pour autant, il sait ce que ça fait d'être envoyé a l'abattoir simplement pour divertir, mais il ne s'en est jamais plaint, parce qu'en échange on lui a donné bien plus qu'il n'a jamais eu dans sa vie entière. Oz garde une arme chez lui, a cas où les choses s'envenimeraient de son côté de la vie, et il sait qu'il serra s'en servir en temps voulu, pour empêcher les rebelles de détruire son rêve, ce rêve de vivre heureux de ne plus avoir a supporter les moqueries des autres et les coups de putes potentiels de la vie.

Il les aime bien, simplement parce qu'ils réussissent a maintenir l'ordre là où la population ne sait pas la respecter. Oz a toujours vu cet éclat qui brille dans les yeux de certains des pacificateurs, un éclat de bonheur, d'apaisement, comme si ce métier servait a décrire leurs vies, simplement. Il a longtemps hésité a les rejoindre, pesant le pour et le contre chaque jours avant de finalement y renoncer, parce qu'il n'est pas sur de pouvoir s'arrêter une fois lancé. Oz aime le sang, la violence, le bruit des os qui se brisent lorsqu'on assène un coup trop fort a quelqu'un, alors qui dit qu'il pourra s'en passer ? Comment ferait-il si jamais il prenait goût ? Quel genre d'homme se dresserai en lui si tout le monde voyait a quel point il aime faire souffrir les autres ? Les pacificateurs font un drôle de boulot, mais un boulot qu'il admire depuis des années. Ils sont calmes, prennent des décisions importantes et font régner l'ordre dans les districts. C'est cette admiration qui l'a poussé a devenir un indics auprès d'eux, il aime s'incruster dans cet univers de respect et en faire partie, même avec ses maigres informations.

En tant qu'ancien vainqueur et mentor Oswald a des responsabilités chaque années dès que la moisson arrive, et pourtant il n'apprécie pas de faire de boulot. Ça le rend fou, tout simplement parce qu'il ne supporte pas de voir d'autres personnes réussirent là où il a réussi des années auparavant, il est comme ça Oz, il voudrait toujours tout garder pour lui, comme un gamin qui ne supporte pas qu'on lui prenne son jouet. Mais il le fait quand même, parce que ça fait parti de sa vie maintenant, et même si il n'est pas le meilleur des mentors et qu'il ne se démène pas pour ses tributs, il essaye de les maintenir en vie assez longtemps pour qu'on parle de lui comme d'un bon mentor. Il est comme ça, il s'en fout pas mal des tributs, du moment que son nom apparaisse au moins une fois dans les journaux, les revues et autres émissions dédiées aux jeux. Deux fois, c'est le nombre de fois où sont travail de mentor a mené des tributs a la victoire, et il n'en est pas peu fier. Pour le reste des gamins du six morts pendant les jeux, et bien il s'en fout royalement, ils n'étaient pas assez forts, ils n'en voulaient pas assez pour réussir a gagner. Chaque années Oswald essaye de faire bonne figure, de gagner le cœur des habitants de la capitale en jouant la carte de l'attachement, de l'amour qu'il porte aux gamins, mais dans le fond il espère juste pouvoir s'en débarrasser le plus vite possible.


(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais manquée. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCES D'ETRE TIRE AU SORT . J'EXERCE LE MÉTIER DE vainqueur, mentor, occasionnellement soudeur ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEn'aime pas forcément tous les côtés de ces différentes activités. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT tentre ans J'AI déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me fiche complètement de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.

Amélie, toujours vingt-et-un ans, toujours sur Dijon, toujours belgo-franco-néerlandaise, toujours étudiante et toujours amoureuse de MJ.

FEATURING charlie hunnam © COPYRIGHT fyeahcharliehunnam




Dernière édition par G. Oswald Caufield le Dim 24 Nov - 17:18, édité 8 fois
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OSWALD + don't get too close Vide
MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 11 Nov - 23:15


tell us your story.





bent on believing everything is alright
i break with the day and i've been with the night


early life

La pluie s'abat lentement contre les carreaux, créant de longs traits d'eau qui viennent tremper le pan du mur ainsi que le montant en bois de la fenêtre. Il n'y a que ce bruit, soutenu, ininterrompu, qui sert de métronome dans toute la pièce. plop, plop. Chaque seconde qui passe ne fait que refroidir la pièce, si bien qu'on pourrait croire que personne ne vit plus ici depuis des années. Il semblerait que la poussière est élue domicile sur les meubles, le sol, les murs, tout transpire la solitude et l'abandon. Une vieille télévision trône dans un coin de la pièce, ça semble être le seul objet qui n'a pas pris la poussière, comme si quelqu'un prenait soin de l'allumer chaque jours et de s'en occuper avec la plus grande attention. Tout le reste n'est que désert, preuve de l’inattention des occupants, vestige d'une vie de famille qui n'a existé que dans la tête d'un petit garçon fragile, qui croit encore que la vie viendrait le secouer pour lui montrer que tout ça pourrai être réel, si il le voulait. Le garçon ferme la porte de sa main valide, serrant son autre membre atrophié contre lui, le cachant a le vue de tous. Il dévale les escaliers, une tonne de questions lui brûlant le crâne. Si plus personne ne vit ici depuis des années, pourquoi est-ce que la télévision semble encore en bon état ? Pourquoi n'a t-elle pas été volée ? Le garçon, il ne prête pas attention à là où il mets les pieds, si bien que quelques mètres plus loin il trébuche sur la racine d'un arbre qui a sans doute du être calciné. Le poids de son corps, imposant, massif, le fait tomber durement sur le sol, créant un bruit sourd qui ne passe pas inaperçu aux oreilles des quatre jeunes qui s'amusent autours d'une vieille baraque en tôle. Il ne faut pas qu'ils le voit, ils vont se moquer de lui, le traiter de tous les noms, s'amuser a lui faire mal parce qu'il ne sait pas ce défendre, parce qu'il ne veut pas se battre. Le petit blond essaye de se relever, prenant appuie sur son bras qui n'a pas été endommagé a sa naissance, il tente de remettre un pied devant l'autre mais il sent bien la présence des autres gamins, venu lui rappeler qu'il aura beau faire son possible, il ne s'en sortira jamais. « Alors Caufield, on sait pas se lever ? » Il est trop tard maintenant, le rouquin a déjà déposé son pieds contre le dos de Caufield, pour l'empêcher de faire quoi que se soit, pour lui maintenir la tête dans la boue. « T'es retourné voir la maison hein ? Tu sais, peut-être que tes vrais parent sont parti a cause de ta main, parce qu'ils ne voulaient pas d'un monstre comme fils » « C'est pas tes affaires ! » - dit le petit blond en tentant de se débattre, son moignon coincé en dessous de son corps. Ils rient, ils trouvent ça drôle un enfant qui n'a qu'une seule main. Ils rient parce que eux, ils sont bien formés, ils ont deux parents ou bien même un seul, mais ils ont une famille légitime et non pas des parents de remplacement. C'est comme ça que Oswald les appellent, ses parents de « remplacement », parce que Polly et Casper ne sont pas ses vrais parents, juste des gens qui n'ont jamais réussi a avoir d'enfants et qui on pris un gamin sans personne pour pouvoir lui donner un semblant d'amour, pour pouvoir se rassurer sur le fait qu'ils pouvaient le faire, même avec l'enfant d'un autre. Oswald n'a jamais vraiment compris pourquoi ces vrais parents l'ont abandonné, mais il reste persuadé que ça a quelque chose en rapport avec sa différence, cette main manquante au bras gauche. « Parle Caufield ! Ou je t'arrache la langue ! » Mais il ne veut pas. Il ne veut plus parler, plus souffrir, ça serait tellement plus simple si Simon Vaarst, qui tient son pieds dans le dos d'Oswald pour l'empêcher de bouger, mettait fin a sa vie directement. Quels genre de choses malsaines poussent un petit garçon de douze ans a souhaiter sa propre mort ? « Laisse le Simon, il ne dira rien parce que c'est une poule mouillée.» Et ces derniers vient s'ajouter a l'interminable liste de surnom par lesquels on désigne Oswald Caufield.

Il n'a pas cessé de pleuvoir, le bruit de la pluie qui cogne contre le carreau est différent, plus doux, moins hargneux. On dirait que la pluie se calme peu à peu. Polly Caufield est l'enseignante du district six, elle apprend a des gamins a peine plus âgés que son fils ce que sont devenu le district treize et les rebelles, quelles genre de fruits on cultive dans le onze et quels sont les allégeances que l'on doit prêter au gouvernement. Et les enfants ne comprennent rien. Ils ne comprennent rien de ce monde qui tourne autours d'eux, des dictatures, des révoltes échouées et des jeux de la faim. Tout ce qu'ils savent c'est qu'ils vont peut-être mourir plus tôt que prévu, dans l'arène, si jamais ils sont tirés au sort . Ça ils le savent parfaitement. Polly s'affaire dans la cuisine, découpant, balayant, astiquant, comme l'idéale femme qu'elle est. Idéale pour son mari Casper, concepteur de trains et de wagons pour le compte du Capitol et inventeur de génie. On pourrait croire qu'ils ont la vie tranquille les Caufield, un café chaud dans les tasses, un cheminée qui crépite en diffusant sa chaleur, des murs bien épais qui ne laissent pas passer la moindre brise, et un fils qui n'est pas le leur mais qu'ils aiment profondément. C'est une bonne famille, les Caufield, et Oswald le sait bien. Parents de remplacement ou non ils ont toujours été là pour lui, malgré sa malformation. «  Ha Oswald mon cher tu tombes bien, papa a besoin de toi dans la remise. » Il y a des phrases, des mots, comme ça que l'on adore entendre. Gâteau, étincelle, rire, branches, papa a besoin de toi. Oswald ne pourrait pas être plus heureux qu'avec cette phrase. Le jeune garçon court dans la remise comme si toute sa vie dépendait de cet instant, il ouvre la porte a la volée et tombe sur son père de remplacement, penché sur un gros tube dont l'embout fait jaillir des flammes. Les yeux du petit garçon ne peuvent pas se faire plus grand. La main toujours appuyée contre le battant de la porte, Oswald ne peut décrocher de cet instruments qui fait sortir des flammes, il trouve ça si beau le feu. «  Ha ! Fils ! Viens et aide moi a tenir ce truc en fer – son père arrêta la machine, souleva son casque – et mets des lunettes et des gants ! Je ne veux pas que tu te fasses mal. » Casper sourit, il a le même éclat dans les yeux que durant sa jeunesse, quand il a commencé a créer des maquettes de trains, d'hovercraft et de bateau, et cet éclat ne l'a jamais quitté. C'est ce qu'il essaye de transmettre a son fils, cette étincelle qui brille quand on trouve ce pour quoi on est doué.

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present

Il se réveille en sursaut, ne prenant même pas le temps de regarder quoi que se soit autours de lui. L'heure, les premières lueurs du soleil, les draps dépassant du lui et sa prothèse posée sur la chaise, a quelques mètres de lui. Cela fait longtemps, bien longtemps que ce genre de rêve occupe les pensées du garçon qui n'est plus aussi jeune que dans ses songes. Il a grandit, Oswald, et tout est différent. De grosses gouttes de sueurs viennent s'écraser lourdement sur les draps blancs, faisant apparaître des taches plus foncés. C'est loin, très loin tout ça, alors pourquoi ces rêves reviennent presque a chaque fois ? Il voudrait bien se faire analyser la cerveau, pour voir si ça ne viens pas de là, pour comprendre pourquoi ils revoient ses parents de remplacement a chaque fois qu'il s'endort un peu tard. Il a tellement de question Oswald, tellement de doutes que personnes ne peut comprendre, dont personne ne détient les clés. Il se lève, lourdement, et passe sa prothèse autours de de moignon, faisant glisser des lanières autours de son bras avant d'enclencher un mécanisme qui enveloppe de lui-même le bras mutilé de Caufield, faisant un parfait travail pour ne plus que l'on ne voit la démarcation entre la peau et l'objet. C'est du beau travail, du travail tout droit venu du Capitol, créer uniquement pour lui, pour le remercier d'être un si bon vainqueur et de toujours aidé les forces de l'ordre a faire leur travail. Glissant une cigarette au coin de ses lèvres, Oswald Caufield marche pied nus dans son allée du village des vainqueurs. Il a gagné, des années auparavant, et maintenant il n'attend plus rien de la vie. Un bruissement le tire de sa rêverie, depuis qu'il a gagné les jeux il est plus sensible au bruits suspects, comme si chaque instants de sa vie n'était qu'un sombre piège destiné a lui faire du mal. Un buisson bouge légèrement, et Oswald sait qu'il aura le temps de rentrer chez lui et de saisir son couteau avant que le suspect ne puisse faire un geste. Lentement, avec tout le calme qui lui a permis de remporter les jeux, il s'oriente vers la porte d'entrée avant que le buisson ne bouge plus rapidement et qu'un animal en sorte, inoffensif. C'est là tout le chagrin de la vie d'Oswald maintenant, il a l'impression que tout le monde veut sa peau et quand il est prêt du but, rien n'arrive vraiment. Il n'y a personne qui l'attend.




you will all burn for your sins
you will see i'm not playing


games


« Oswald Caufield ! » Et ce moignon qui s'en finit pas de le faire souffrir, il pose un regard sur son infirmité, essaye de le cacher sous la manche de sa chemise qui autrefois était bien trop grande pour lui. Il tire sur la manche, la faisant descendre de quelques centimètres qui ne cache rien de sa différence. Il fait trop chaud dans le district six, de grosses gouttes de sueur tombent de son front tandis qu'il s'efforce de dissimuler son corps aux yeux des autres garçons alignés a ses côtés. Il ne comprend pas, pas encore. Oswald, il peut sentir tous les regards qui sont braqués sur lui et il sait que c'est pour se moquer, pour rire de sa main difforme, mais il a tord. Tout le monde le regard parce qu'il viens d'être envoyé a la mort. « Oswald Caufield !! » Personne ne se porte volontaire, personne ne bouge le moindre muscle. Quelqu'un pousse le petit blond dans le dos et ça le fait trébucher, il veut se retourner mais il comprend. Tout le monde le regarde, plus seulement a cause de sa main, mais a cause du nom qui viens de sortir de la sphère, son nom a lui. Oswald croise le regard de sa maman, qui étouffe un long sanglot en se blottissant contre l'épaule de son mari. Il a été pigé. Il se passe de longues secondes avant que le petit ne comprenne qu'il doit avancer et monter sur l'estrade, là où l'attends déjà l’hôtesse, toute de marron vêtue, ainsi que sa co-tribut. Le garçon tire de plus en plus sur sa manche, jusqu'à ce que sa chemise se déchire au niveau de son col, déclenchant les rires étranglés de plusieurs personnes. L'estrade lui paraît très loin tout d'un coup, et ses jambes semblent peser des tonnes. Il marche avec difficultés, escortés par deux pacificateurs qui le font monter sur la tribune. « Te voilà enfin !  - l'hôtesse tend le bras vers lui et agrippe le jeune garçon au niveau de la taille – nos deux tributs du district six, Meadow Richer et Oswald Caufield ! » Et puis plus rien.

Des larmes glissent le long de ses joues tandis qu'il s'enfonce tête baissée dans sa chambre, couvrant sa main atrophiée de sa main valide. Ils se moquent tous de lui, les autres tributs, parce qu'il ne sait pas lancer une épée, tenir une lance ou bien même poser le moindre piège. Il n'a jamais appris, Oswald, tout ce qu'il sait faire c'est inventer des machines a redresser le bois des meubles lorsque celui-ci craque, ou bien des petits personnages qui tournent et chantent lorsqu'on tape des mains. Il ne sait pas se battre Oswald, il ne l'a jamais appris. Tous les autres savent, surtout les tributs de carrière qui n'arrêtent pas de faire exploser la tête des mannequins avec des armes, ils sont tous si excités de commencer les jeux, tous si impatients de pouvoir faire couler le sang. La plupart du temps il reste dans son coin, Oswald, participe aux ateliers de survie et essaye de ne pas se faire remarquer. La porte de sa chambre se referme dans un grand bruit tandis qu'il enfouie sa tête dans le traversin de son lit, masquant un cri profond témoin de son malaise. « T'arrivera jamais a rien avec ta main en moins Caufield, ils vont te tuer le premier, c'est toujours les plus nuls en premier. » Et il revoit son visage, celui de Meadow, rieur, enthousiasme. Elle se moque de lui, comme tous les autres, alors qu'elle avait été si gentille durant le voyage en train. Pourquoi les gens changent-ils de comportement en présence de personnes plus fortes, plus intéressantes ? Il ne gagnera pas, il est bien trop faible et aucun sort ne peut lui être favorable. Oswald sait qu'il va mourir demain, ou peut-être après demain si il arrive a se cacher suffisamment longtemps, mais en aucun cas il ne pourra en sortir vivant. Le garçon pousse une nouvelle plainte, étouffée par son coussin, avant de s'endormir le cœur lourd.

10, il fait trop sombre dans cet endroit. 9, on ne voit pas a trois mètres devant soit. 8, Oswald est obligée de plisser les yeux pour distinguer ses propres mains, moites, tremblantes. 7, il entend le murmure d'un souffle de vent qui viens faire vaciller les feuilles. 6, le tribut a sa gauche retient un sanglot. 5, La corne d'abondance se distingue dans le noir. 4, elle est placée en contrebas de ce qui semble être une terre morte, recouverte de cendres. 3, Oswald serre son poing et se mort la langue. 2, il espère que sa mort sera rapide et sans aucune douleur. 1, et puis plus rien.

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years after

L'écran de la télévision devient noir, après une seconde de crépitement. La fumée d'une cigarette fumée en un éclair se dissipe lentement dans la pièce. Il ne se rappel plus comment, ni pourquoi il en est venu a quémander une copie de ce film, sans doute parce qu'il ne vit que pour ça, que sans les jeux, il n'es rien de plus qu'un simple branleur toxicomane antipathique et pathétique. Toute sa vie ne se résume qu'à ça. Gilyan Oswald Caufield a gagné les jeux en brûlant vifs les autres tributs, parce qu'il le voulait, parce qu'il en a trouvé une certaine forme de plaisir, d'art. Elle penche son corps pour récupérer ses sous-vêtements tandis qu'il craque une nouvelle allumette contre le coin de la table. Elle qui se donne sans compter mais qui finit par dénombrer les billets dès qu'elle passe le pas de la porte. Il a les cheveux longs, sales, la gueule d'un type qui aurait vu trop d'horreurs dans sa vie, et pourtant il n'a connu que les jeux. On pourrait penser que ça s'arrête là, après tout il n'a rien fait depuis sa victoire a part améliorer sans cesse sa prothèse, bientôt elle sera même douée de parole. C'est la seule chose qu'il n'a jamais vraiment aimée, parce qu'elle est si vivante, parce qu'elle donne un nouveau sens a sa vie. Fini Oswald et sa main en moins, fini les rires et les moqueries, depuis qu'il a mis le feu des corps humains plus personne ne le regarde dans le blanc des yeux. « Si tu continue a regarder cette édition tu vas finir mélancolique Oz. » Elle se met a rire, ramassant ses vêtements tout en claquant des talons sur le parquet. « Je t'aime tu sais. » Et elle rit de nouveau, plus fort, se retenant au dossier d'une chaise en bois vernis. Il n'a jamais dis ça, Oswald, mais la fumée dans son cerveau et l'alcool dans ses veines ne lui fait dire que des conneries. Il ne le pense pas,  il ne pense jamais, il est bien trop lâche pour ne serais-ce que penser. « Arrête Oz, tu peux pas me dire ça a chaque fois que je viens ici pour te donner un peu de plaisir, j'ai d'autres clients tu sais. » Il hoche la tête et écrase le mégot contre le bois du meuble, créant un trou noir sur le bar. « Je peux te le raconter encore une fois ? » Elle lève les yeux au ciel avant de s'asseoir péniblement aux côtés de l'homme. « Une seule fois, et tu me paiera un supplément. » Son doigt, accusateur, viens frotter le nez du vainqueur. « D'accord, mais je te raconte alors.» Et il reprend son récit, parce qu'il a gagné les jeux alors que tout le monde le voyait perdre, parce que même avec sa main atrophiée il a réussi a tous les tuer. Dès le deuxième jour il a trouvé un briquet sur le corps d'un tribut mort, avant que l'hovercraft ne l'emporte, et il l'a utilisé pour mettre feu a différents endroits, attirant les carrières a l'opposé de là où il se trouvait réellement. L'arène était un cimetière, plongé dans une nuit quasi permanente, des modifications génétiques avaient été envoyées au bout de quatre jours. Des êtres a moitié humain mais possédant des corps longs et filiforme, envoyés pour tuer les tributs et se cachant dans les différentes tombes qui pullulaient dans l'arène. Et puis son mentor, jusque là inactif, lui a envoyé une bonbonne contenant assez de gaz pour faire flamber le Capitol. Il les as tous tués, en commençant par Meadow, parce qu'elle s'était moquée de lui dès le premier jour. « C'est bien, je la connais ton histoire. Tu as gagné, blabla, alors que personnes croyait en toi, blabla, et ils t'ont offert ta prothèse. Voilà. » Elle claque une nouvelle fois ses talons sur le sol avant de sortir en lui envoyant un baiser qui signifie 'à la prochaine Oz'. Il déniche une nouvelle cigarette et s'emplit la tête de fumée, faisant jouer la vidéo de sa victoire encore une fois, parce qu'il n'a que ça.  


Dernière édition par G. Oswald Caufield le Dim 1 Déc - 16:34, édité 10 fois
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OSWALD + don't get too close Vide
MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 11 Nov - 23:15


i can't escape this now
unless you show me how


right after the games

« Tenez vous tranquille et tout ce passera bien Oswald ». Il ne respire presque plus, son cœur s'emballe a chaque fois que ses yeux clignent. Alors c'est ça la mort ? Se prendre un coup d'épée a la base du cou et ne plus savoir marche ni parler. Cela ne fait que quelques minutes, et pourtant Oswald a l'impression d'avoir passé une éternité dans cette arène. La vérité est tout autre, en réalité ils ont passés sept jours dans l'arène et il a fini par gagner, lui que tout le monde donnait perdant dès les premières minutes des jeux. Il essaye de se relever mais plusieurs hommes en uniformes blanc l'en empêche. Ça cogne, ça gratte, ça coince dans sa tête comme si elle était prise dans un étau. A t-il vraiment gagné ? Son invention a t-elle vraiment marché ? Tout se dont il se souviens c'est d'avoir briser plusieurs barres de fers présentes dans l'arène, de les avoir arranger puis accrocher les unes aux autres avec les lianes des arbres pendants, il se souviens avoir placé le briquet de façon a pouvoir l'enclencher d'un mouvement de doigt, il se souviens du brouillard gazeux qu'il a utilisé pour brûler les autres. Alors c'est vrai, il a gagné ? Un homme en blanc pose un masque sur son nez et puis Oswald ne se souviens plus de rien.
-----------------------------------------------------------

ten years after the games

« C'est un nouveau système conçu par les plus hauts médecins et scientifiques du Capitol, et il est pour toi Oz, pour te remercier de tout ce que tu as fait pour ton gouvernement. » Elle a des yeux persans, sondant l'âme au plus profond, s'agrippant a tous les angles de votre corps pour s'y ancrer. C'est la première fois qu'il ressens ça, cette sensation étrange qui viens ponctuer son palpitant de petits rythmes irréguliers. « Tu as gagné il y a maintenant dix ans, je crois qu'il est temps de t'offrir ce que tu mérites. » Un sourire se dresse sur ses lèvres pulpeuses, envoyée par un démon pour combler les hommes et les faire vaciller. Ça fait longtemps que tu la connais, longtemps qu'elle s'occupe de toi comme d'un membre de sa famille, longtemps qu'elle essaye de rendre ta vie meilleure. Elle pose une boîte sur le lit où tu te tiens assis, tout ton être accroché a ses lèvres, a ses yeux. De cette boîte tu n’aperçoit que le couvercle de fer, imprimé du sceau de la capitale. C'est un cadeau que tu n'aurai jamais imaginé recevoir un jour. Son sourire se fait plus grand a mesure qu'elle ouvre la boîte, l'impatience le prend a bras le corps mais Oswald voudrais que ses mains se fassent encore plus lentes pour pouvoir les observer encore et encore pendant d'infinie secondes. Les yeux posés sur son visage, Oswald ne distingue même pas qu'elle a fini se sortir l'objet et qu'elle le tiens entre ses mains, comme la plus précieuses des pierres. Il reprend ses esprits, plonge son regard sur l'objet et se rend compte qu'il s'agit d'une main. Les tiges en métal et le creux a l'intérieur ne tromperai pas l'oeil d'un spécialiste, mais – pendant quelques secondes – Oswald croit bien voir une véritable main, arrachée au reste du corps, si bien que ses yeux se plissent d’ignorance. « C'est une prothèse, elle ressemble a une véritable main, elle fait tout comme une véritable main. Attend je vais te monter. » Elle attrape son bras, avec tellement de vigueur et d'enthousiasme, sa réveille la bête qui sommeil en lui, cet enfant apeuré qui a du faire face aux jeux et qui n'en est jamais vraiment sorti entier. Il est vif, réactif, et avant qu'elle ne puisse crier ou battre des paupières, Oswald a renfermer sa main sur sa gorge. Et puis il s'en rend compte, lâche maladroitement prise et recule avec force, se projetant de lui-même sur le mur, stupéfait par tant de rage et de peur. Il est le terrain où le bien et le mal s'affronte constamment, et son regard a elle, apeurée, bouleversée par tant de colère et de hargne, ne fait que le tuer un peu plus. « Je suis désolé. » Il ne trouve rien d'autre a dire, se contente de nouer et de dénouer ses doigts dans les plis de sa chemise. « Je suis désolé. » Encore et toujours, les mêmes mots, le même refrain. Elle renferme ses doigts sur la main tombée a terre et s'approche de lui comme on le ferait avec un animal blessé. « C'est pas grave Oz. Je t'assure que ça va. C'est moi qui suis désolée. » Elle est si fragile, si pure, Oswald a presque mal pour elle. D'un geste elle fait glisser la prothèse sur le moignon du vainqueur, expliquant a voix basse les divers techniques pour la faire fonctionner. Si il n'y avais plus qu'eux deux sur cette terre, si seulement elle pouvait voir ce cœur qui s'emballe.

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present

De sa maison de vainqueur il n'y a rien qui lui appartient. Les meubles, les ornements, la décoration, tout a été conçu et réfléchit par les décorateurs du Capitol. A part ses vêtements Oswald ne possède rien, même pas une photo ou un objet de son enfance. Polly et Casper sont tous deux morts, 'dommages collatéraux' entre pacificateurs et rebelles durant la dernière révolte échouée. A mauvais endroit, au mauvais moment. Il se tient debout, droit comme 'i' devant l'établi offert des partisans au gouvernement et amis. Il n'y a que ça qui compte pour lui a ce moment de sa vie. Oswald n'es plus le même, il ne l'a plus été depuis la fin des jeux. Une passion, une rage et culpabilité se battent constamment en lui. Mais il ne veut pas le voir, il prend sa vie de vainqueur comme le plus beau des cadeaux, mais il n'arrive pas a vivre sans penser a toutes ces choses qu'il a faite, a tous ces gens qui se moquaient de lui plus jeune et qui, soudainement, se mettent a lui parler comme de vieux amis. Pourquoi les gens changent-ils de comportement en présence de personnes plus fortes ou plus importantes ? Il n'en peux plus, de voir tous ces hypocrites se précipiter vers lui a chaque fois qu'il glisse sur une feuille morte. Et puis il y a les rebelles, des êtres qu'il n'arrive toujours pas a comprendre, parce que le Capitol a rendu sa vie meilleure, parce qu'il doit tout aux jeux qu'il a gagné et aux personnes qui l'ont soutenu. Ils ne comprennent pas, les rebelles, que la survie du plus fort nécessite le sacrifice de certains. Debout de son établi, Oswald peaufine les derniers détails d'un ceinturon, capable de tenir trois armes sans alourdir la personne portant ce baudrier. C'est pour les pacificateurs qu'il fait tout ça, parce qu'il les admire, qu'il est 'ami' avec plusieurs d'entre eux au district six. Un bruit sourd viens conclure l'objet, Oz le détache et s'empare de son blouson qui pends mollement sur le dossier d'une chaise. Le centre des pacificateurs se trouve a quelques pas de chez lui, et pourtant il n'emprunte jamais la même route, pour ne pas se faire voir, pour ne pas qu'on se moque de lui comme tant de fois auparavant. Il connaît les rues par cœur, il les a tant de fois arpenter et pourtant il a toujours peur de se retrouver confronter a la dure réalité de la vie. Oswald sert sa prothèse contre lui, comme il le faisait avec son moignon avant les jeux, avant l'opération. « Commandant Spector, ravi de vous revoir. » Le dit homme le salut d'un geste de la main avant de rejoindre la porte et de sortir. Il connaît l'endroit comme sa poche, vu tout le temps qu'il passe ici a parler avec les pacificateurs, a échanger ses informations sur les rebelles contre quelques matières premières, ne se trouvant dans différents district, afin d'améliorer sa prothèse, toujours, encore, pour ne plus qu'on se moque de lui. Deux heures passés a parler, de tout, de rien, des rebelles qui polluent l'air du district six comme de tous les autres, du treize et de ces convictions bancales, de ces conneries de révoltes qui n'en finissent pas d'échouer. Il sort, et il ne remarque pas les deux yeux qui le fixent intensément de l'autre bout de la rue, se tenant a l'écart de toute forme de civilisation. Elle le regarde, l'observe depuis plusieurs jours, et lui ne se doute de rien. Il a gagné les jeux, mais il ne se doute de rien.


Dernière édition par G. Oswald Caufield le Dim 1 Déc - 16:31, édité 4 fois
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Swain Hawkins
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Swain Hawkins
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 11 Nov - 23:23

Tu fais un nouveau compte, et avec Charlie en plus.
How can I like you more Jojo ? OSWALD + don't get too close 1147778360

OSWALD + don't get too close 3686848491

Re-bienvenue sur MJ :kathleen:
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeMar 12 Nov - 9:00

Charlie crac crac
Re-re bienvenue parmi nous chou
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Avalon R. Sweenage
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeMer 13 Nov - 15:33

reBienvenue OSWALD + don't get too close 4205929361
Je vais réserver ton avatar pour une semaine OSWALD + don't get too close 846282082

Bonne chance pour ce nouveau personnage OSWALD + don't get too close 1001256540
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Reed Emerson
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△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeMer 13 Nov - 20:40

Rebienvenue ! Hâte d'en apprendre plus sur ton nouveau personnage I love you
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Adonis Nightsprings
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Adonis Nightsprings
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△ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08


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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeSam 16 Nov - 23:09

Rebienvenue (a) ! *lèche la joue au passage*
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 18 Nov - 10:11

Merci a vous pour l'accueil.
J'avance ma fiche doucement mais sûrement !
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Kathleen S. Harper
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Kathleen S. Harper
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeLun 18 Nov - 11:34

re OSWALD + don't get too close 3516571458

*3 ans plus tard*
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeMar 19 Nov - 22:15

Rebienvenue parmi nous chou chou
J'aime ce début de fiche OSWALD + don't get too close 1147778360
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http://www.mockingjay-rpg.net/t6442-get-along-with-the-voices-inside-of-my-head-alexiane http://www.mockingjay-rpg.net/t152-11-this-is-survival-of-the-fittest-this-is-do-or-die-alexiane
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△ âge du personnage : trente quatre ans
△ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles


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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeMer 20 Nov - 16:20

FAIS MOI DES ENFANTS crac crac crac crac crac crac
OSWALD + don't get too close 1898700359

Pardon c'est l'avatar qui m'a fait perdre mon sang-froid OSWALD + don't get too close 4083136502 fake angel
(re)bienvenue en tout cas, le début de fiche est agdyuztgyj j'ai hâte de lire la suite OSWALD + don't get too close 3686848491
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeDim 1 Déc - 16:31

Merci a vous, j'ai (enfin) terminé ma fiche OSWALD + don't get too close 1001256540
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Alexiane R. Hawthorne
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeDim 1 Déc - 19:00

Comme d'habitude, je kiffe ton personnage OSWALD + don't get too close 1559427923 (et j'aime la façon dont il a gagné les jeux OSWALD + don't get too close 4083136502)
Je te valide donc ! Et pour le plaisir :

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay I love you

OSWALD + don't get too close 4101628209 OSWALD + don't get too close 1147778360
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MessageSujet: Re: OSWALD + don't get too close   OSWALD + don't get too close Icon_minitimeDim 1 Déc - 19:07

You're the best.
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