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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Ven 27 Sep - 23:01 | |
| judas alix marlon wenscombe❝ LET THE DEVIL KNOW I WAS BRAVE ENOUGH TO DIE ❞ Le nom est WENSCOMBE, le matricule est trop compliqué pour être retenu et le reste n'importe guère. Il n'y a que ce nom, éternel, unique, simple, qui importe. Wenscombe. Un nom qui cache tellement d'étiquettes, tellement de facettes qu'en faire une synthèse est chose ardue. Par où commencer ? Le fils de bonne famille, érudit et patient, aimant et joueur ? Le frère violent et haineux, chamailleur et possessif au possible ? Ou on passe directement au jeune carrière morose, qui darde un regard indolent sur des jeux aussi révoltants qu'habituels ? Et puis il y a eu le pacificateur, le bon petit soldat, le politicien en herbe et tout le reste. Il y a eu les grades, les supérieurs, les bals de cadets, les jeunes femmes trop rares, les armes à feu qui vous tombent dans les mains sans que vous ne demandiez rien, les soirées mondaines, les festins, les rendez-vous aux aurores. Et puis un jour, l'étiquette suprême, celle que personne ne peut renier : Wenscombe est un ESPION. Un espion trop bon trop con, à l'accréditation simple et magistrale, comme ça, du jour au lendemain. On lui avait toujours servi le monde sur un plateau en argent, avec des pincettes plaquées or. Et il a été catapulté dans la boue et la vraie vie et la dure réalité et l'horreur et la peur et la douleur. Il s'est frayé une place chez les rebelles, dans ce mythique DISTRICT 13 avec autant de dégoût que de fierté. Il faisait tout ça pour sa patrie, sa mission, son Gouvernement. Lui ! Lui, choisi parmi les inférieurs, les camarades, les autres pour sauver cette patrie gangrenée. Car c'est ainsi qu'il la voit, Panem. Sa belle nation, si belle et fonctionnant si bien, infestée de vermine et d'horreurs. Il voit se profiler cette liberté, cette anarchie chez les rebelles, ces idiots qui pensent que le Capitole n'est que la source de leurs soucis. Des naïfs. Car Wenscomb le sait : le Capitole, c'est leur sauveur - et si il s'écoutait, il ne cacherait pas ainsi ses idées PRO-CAPITOLIENNES, plus que justifiées, au monde.
Que dire de plus à propos de lui ? Parler de son envie de laisser un monde équitable et sain aux générations suivantes ? Parler de sa manière de vous regarder avec son petit sourire supérieur, adorable mais étonnant parfois ? Parler de ses hilarités intempestives, énormes et dérangeantes, contrebalancées par ses périodes de nonchalance où tout doit être repoussé hors de sa vue ? Ce serait trop parler de lui. Wenscombe suffit. Si vous êtes chanceux, vous aurez droit à un ALIX ou un Al, voire un JUDAS si vraiment vous lui êtes agréable. Les autres prénoms et surnoms ne sont pas permis, tout doit coller à l'étiquette, à la justesse, au respect, à la discipline même au plus profond du camp rebelle. Sinon, on pourrait parler des heures de ses yeux clairs comme le ciel, parfois tirant sur le bleu de l'océan ou le mélangé des embruns ; et ses boucles, ses éternelles boucles brunes indomptables que l'on prend plaisir à démêler ou à emmêler. Et sa grande stature, ses sourcils broussailleux qui se arquent et se froncent à loisir, ses traits trop expressifs, ses lèvres pincées ou découvrant des dents blanches et rieuses, ses joues mal rasées et ses épaules un peu trop larges. Que faudrait-il rajouter de pertinent ? Sa jeunesse dorée dans le district deux, auréolée de banquets et de soirées et de grands sourires prometteurs des adultes ? Oui, il a vécu tout ça - VINGT-CINQ ANS plus tard, ces souvenirs sont inscrits sur sa rétine, le confort de sa maison lui manque. Mais il se doit de les oublier. Il doit se prétendre rebelle. C'est comme deux facettes de sa personnalité qui s'affrontent, deux faces d'une même pièce qui n'a de cesse de tourner, tourner, tourner, sans choisir qui de pile ou de face doit gagner. Il y a ce rebelle du district treize, qui est amoureux mais pas trop, fait les yeux doux à sa belle avec ses petits sourires en coin et ses fanfaronnades répétées. Et puis il y a l'homme de Snow, il y a l'homme froid, dur et déterminé de Snow, qui ne veut que renverser une rébellion qui se meurt déjà dans l'oeuf d'après lui.
Que dire d'autre ? Il y a ces colères qui le prennent et le submergent. Ses humeurs ne sont que des vagues ; ses colères sont des ouragans. D'immenses ouragans, qui laissent les gens autour muets, sa propre personne transpirante et haletante. Il s'énerve comme ça, sans raison, pour une broutille ou un truc énorme. Oh, et puis sa manière de briller. Il brille tout le temps. Il a ce petit éclat espiègle dans les yeux, ce pétillement dans les prunelles, cette ombre rayonnante de sourire dans le regard qui le font briller comme un petit solaire. On raconte qu'il peut être autant le soleil de vos jours, le truc qui illumine votre journée et la rend trois mille fois mieux ; autant qu'il peut être votre pire cauchemar. Quand il déteste, c'est beaucoup, énormément ; et quand il aime, c'est un peu, jamais trop. Trop pudique des sentiments, ayant presque peur de s'attacher à quelque chose qui sera toujours voué à disparaître. Il pense que les autres sont tous des bombes à retardement, des bâtons dans vos roues, des osbtacles sur vos voies. Accrochez vous à quelqu'un et, le lendemain, son nom sera tiré aux Jeux et il mourra - voilà ce qu'il vous dira. Il vous dira plein de choses. Des vieux proverbes, des adages inventés sur le moment, des citations d'auteurs en vogue du Capitole, des conseils un peu pourris et beaucoup de promesses non tenues. Il vous parlera beaucoup mais n'écoutez jamais qu'à moitié : cet homme est tout aussi menteur que la carrière qu'il épousé. Quoi d'autre ?
Rien. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? C'est le grande question. Wenscombe vous dira qu'il mourrait volontiers pour le Capitole, pour un Panem équitable, vivant en harmonie dans la paix. Al vous parlera de la rébellion, du district treize, de ces pauvres gens, ces inconnus pour lesquels il donnerait sa vie sans hésiter. Alix vous parlera de Billie et de ses longs cheveux blonds et de sa minuscule fossette quand elle sourit. Mais en vrai ? Il ne sait pas. Il ne sait pas, il ne sait plus, ne veut plus le savoir. Il ne veut pas mourir, fondamentalement. Il ne veut pas abandonner tout ce qu'il a construit jusqu'ici aux flammes. Il ne pense même pas à sa mort ; même en se précipitant vers des blessures certaines, même en fanfaronnant sur les dangers qu'il brave chaque jour. Cela lui semble improbable - mais pourtant, plus les jours défilent, plus sa vie se raccourcit. Il mourra pour ce qu'il mourra, sans doute. Une raison comme une autre. Il donnera sa vie pour finir sa mission d'infiltration ou bien il la donnera pour sauver quelqu'un qu'il apprécie - non, quelqu'une qu'il aime. Pour l'instant, Alix ne vous dira rien, Wenscombe se cachera derrière de grands discours et Al se contentera d'un haussement d'épaules indolent. Quand il le mourra, il le fera avec courage - mais avec quels idéaux ?
➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE ? Qu'espérez-vous d'un ancien carrière ? D'un pacificateur, d'un soldat, d'un espion ? Pourtant, à le voir, on ne se doute de rien. C'était pareil quand il était gosse. Il était frêle, tout mignon, avec un visage constellé de taches de rousseur et des boucles auburn lui donnant un air de chérubin. Et bien, quand il était jeune, il trichait à l'école et il n'hésitait pas à utiliser son entraînement de carrière pour casser la gueule de ceux qui l'emmerdaient. On ne lui croirait rien, en le regardant comme ça. Oh, évidemment, on le pense fort. Il a de grandes mains et des muscles et des épaules - et puis il est soldat, vous savez, ce n'est pas rien. Certains le pensent limité - la faute à ses sourires distraits et ses regards si indifférents qu'ils sembleraient vides - et d'autres complètement désintéressé. C'est ça, son principal petit plus. Le mensonge. Sa facilité à changer de masque. L'espion ou l'amant ou le bon soldat ou la tête brûlée ou l'ami ou le traître. Il a un catalogue, un nuancier de masques dans sa poche qu'il peut revêtir en un quart de seconde. Et il est si discret, toujours en retrait, avec un petit sourire désolé et une paire d'yeux vides. On croirait qu'il ne vous entend pas - mais Alix est, constamment, toutes ouïes. Tout simplement, le jeune homme est un espion. Il manipule, il observe, il enregistre, il n'oublie rien, ne met rien de côté. Et il se cache, surtout - heureusement -, avec un brio extraordinaire. On mettra de côté sa capacité à utiliser, défaire et refaire chaque arme à feu ; son habilité à créer ou contrer une stratégie efficace ; sa manière de prendre les rênes dès qu'il le faut et de savoir quand y aller, quand rester, quand fuir : c'est tout ce qu'on attend du parfait soldat qu'il est. Mais ça aussi, ce n'est qu'un masque.
➺ as-tu pris part aux derniers évènements, que ce soit pour ou contre le capitole ? Evidemment. On peut reprocher plein de choses à Alix. Vraiment. La liste est longue, plutôt facile à faire : les mots vous viennent tout seuls. Il est agaçant, semble indifférent à tout, plein d'une prétention suffisante et d'une rudesse bougonne. Mais en revanche, on ne lui reprochera jamais sa motivation, son amour de l'action et du danger. C'est toujours celui qui est là pour prendre les missions dont personne ne veut et c'est toujours celui qui y va avec un rictus narquois en coin, ceux que l'on déteste sur les lippes des autres. Alix participera activement à tout ce que Coin peut lui proposer - mais il enverra toujours ses fameux rapports à Snow, sous une forme ou une autre, à raison d'un tous les trimestres. Pour ou contre le Capitole, il agira car il est un homme d'action ; pour ou contre le Capitole, il mourra, car c'est un homme d'action.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? Étouffé. Coincé. Fait comme un rat. Voilà comment il se sent. Il en marre, des murs, des plafonds, des sols, de cette boîte éternelle qui est désormais la sienne. Il est dans une cage, il y a cinq murs dont deux de trop. Alix est un homme libre. Alix a besoin d'air frais et d'espace et d'être rassuré et de manger quand il veut, comme il peut et de faire ce dont il a envie - ou ce qu'il doit faire - quand le temps est opportun. Malgré les deux longues années qui sont passées, il ne s'est toujours pas fait au rythme du district treize et il ne déteste toujours autant. Après tout, il est au milieu d'une ruche. Une ruche pleine d'abeilles là où il est une guêpe. Chaque personne qu'il croise, c'est un ennemi. Tous les sourires qu'il adresse, c'est pour des ennemis. Quoi qu'il fasse, il est entouré d'ennemis. Et il déteste ça, presque encore plus de sa liberté qu'on lui refuse un peu plus de jour en jour.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? C'est quoi bonheur ? A regarder Alix, on pense qu'il va bien. Bon, qui dirait qu'il est heureux ? Comment pourrait-il l'être, dans une époque si sombre et difficile ? En tout cas il sourit. Il s'est fait des amis, il a une copine, il a une étincelle dans les yeux, le sourire facile, le corps en bonne santé. Mais il n'est pas heureux, il n'est pas content, il n'est pas joyeux. Qu'est-ce que le bonheur ? Il a longtemps cru que c'était voir les yeux de son père s'illuminer. Que c'était sa mère qui lui lâchait qu'elle était fière. Que c'était son frère qui le regardait avec jalousie. Que c'était être le meilleur, voir l'admiration, l'envie autour de soi - et savoir qu'elles sont dirigées vers nous. Oui, c'était ça, le bonheur. Maintenant, ce n'est plus rien. Il a perdu tout espoir. Lentement, sinueusement, l'idée lui est venue qu'il n'était qu'une chair à canon, qu'un simple soldat fait pour mourir au combat. Il ne croit pas au bonheur - pas pour lui du moins. Ca n'existe ni pour les traîtres - quand bien même ils agissent pour le plus grand bien - ni pour les menteurs. Or il est des deux.
JE VIENS D'UN MILIEU FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE A TOUJOURS ÉTÉ ABONDANTE. DU COUP, MON NOM A STRICTEMENT AUCUNE CHANCE D'ÊTRE TIRÉ AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE D'ESPION POUR LE CAPITOLE ET DE SOLDAT POUR LE TREIZE ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AI ÉTÉ FAIT POUR ÇA. JE SUIS DANS LE TREIZIÈME DISTRICT. AYANT VINGT-CINQ JE NE PEUX PLUS PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET JE N'Y ACCORDE PLUS AUCUN INTÉRÊT. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
YOOOOO. bon je vous fais une synthèse parce que je suis vraiment trop nulle à me présenter. donc moi c'est lola, seize ans, sloth. sur bazzart, grosse chieuse dans la vie. je suis au lycée en première STD2A (non ce n'est pas un titre saugrenu pour dire que je ne fous rien de mes journées - je me contente de faire des jolis dessins d'arts appliqués -baf-). ah, d'ailleurs, ça me fout un emploi du temps de ministre donc si je peux me connecter récurrement, je ne peux répondre aux rps quasiment que le week-end (mais je vous aime tous quand même tous autant que vous êtes. ) sinon, oué, j'ai lu les livres et j'ai vu les films et lemme tell u something : KATNISS IS DA BITCH. (oui je déteste 100% le protagoniste des bouquins que je lis oui j'assume) je suis à fond team clato et puis finnick/annie : OTP OTP OTP (je suis toujours en train de pleurer là). AH OUAIS ET LE FILM LA OHLALA SAM CLAFLIN SRSLY LET ME DIE CE MEC JE L'AIME PAS DÉSOLÉE GARRETT HEDLUND ÉTAIT MON FINNICK ET LE CASTING EST RUINÉ DEPUIS THG1 BC TOUT LE MONDE SAIT QUE LYNDSY FONSECA = KATNISS ET HUNTER PARRISH = PEETA VOILÀ. :kathleen: (non je ne suis pas une excitée de la vie) sinon, MJ, j'ai une grande histoire d'amour/haine avec ce forum. et ouais je me suis inscrite... TROIS FOIS PUTAIN. et à chaque fois, manque d'inspiration et de motivation, je suis partie (je suis désolée) (je suis là pour rester) (promis) ((billie me tuerait anyway)). ah ouais parce que c'est elle qui m'a rappelé l'existence de cette petite perle de forum ( "TU SAIS QUE J'AI UN SCÉNARIO AVEC RICHARD MADDEN QUI EST TROP KEUL") donc voilà je suis là pour de bon après avery avec andrew garfield, un mec avec césar casier et douglas avec aaron johnson. POUR DE BON. bon, comme d'hab', j'ai fini par écrire un roman, je suis désolée. j'espère qu'on s'amusera ensemble et qu'on se croisera sur le forum ! FEATURING richard madden © COPYRIGHT frankreich.tumblr
Dernière édition par J. Alix Wenscombe le Dim 29 Sep - 9:44, édité 17 fois |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Ven 27 Sep - 23:01 | |
| tell us your story. ACTE ITell me everything that happened, Tell me everything you saw, They had lights inside their eyes. Did you see the closing window, Did you hear the slamming door ? They moved forward and my heart died. Please, please tell me what they looked like, Did they seem afraid of you ? They were kids that I once knew, they were kids that I once knew. I can say it, but you won't you believe me, You say you do, but you don't deceive me, It's hard to know they're out there, It's hard to know that you still care, I can say it, but you won't you believe me, You say you do, but you don't deceive me, Dead hearts are everywhere, dead hearts are everywhere. (dead hearts) | |
« Va te faire foutre ! » Oui, c'est lui qui vient de le dire. Non, pas moi, lui ! Voilà ce que s'échineront à faire comprendre les deux gamins quand on les séparera enfin. Alix et Hector n'ont de cesse que de se battre. Tout le temps, tous les jours, pour la raison la plus sérieuse ou la plus débile. On ne peut pas dire qu'ils s'apprécient, en fait – à moins que ce ne soit juste leurs âges, leurs temps de chieurs où ils prétendent se détester alors qu'ils s'adorent ? on ne saurait trop dire – car c'est avec une réelle violence que le plus jeune, Hector, saute sur son aîné en les envoyant rouler parterre. Alix accuse le choc sans un mot, grondant lentement tandis que ses mains se referment sur les épaules de son jeune frère pour l'envoyer valser sur le côté. Ils en finissent toujours aux mains de toutes façons : il n'allait pas prendre de pincettes avec lui. Mais Hector le sait et c'est en se relevant qu'il lui sert un violent coup de pied dans l'estomac, le forçant à se replier en deux dans une position foetale. Il pousse un lent gémissement en se recroquevillant alors que Hector s'enfuit en courant, entendant leur mère rouspétante arriver, lasse et fatiguée de leurs éternelles querelles. Alix reste allongé. Il a les bras qui enserrent fermement son ventre, ses yeux qui se perdent entre les herbes folles du jardin. Il va avoir la joue pleine de terre, la chemise ruinée, les cheveux à relaver – encore ! – ce soir. Il ferme finalement ses paupières sur ses yeux azur. Il a trop mal, le monde lui semble encore plus méchant et cruel que d'habitude, avec des couleurs trop vives, des parfums trop suaves, des goûts trop amers. Il pense à la douleur dans son abdomen, à sa fripouille de frère qui s'enfuit, à la Moisson demain, à Mère qui va le disputer d'avoir sali ses vêtements, à Père qui ne va pas lui adresser un seul coup d'oeil. Il se recroqueville un peu plus dans sa position en soupirant. Faites que je ne sois pas moissonné.
Il regarde la jeune femme et le jeune homme partir en restant bien droit. Il a la nuque raide, les épaules relâchées, le regard lointain. Il n'a pas été choisi. Ni maintenant, ni jamais. Son regard glisse vers les spectateurs, les enfants et les plus âgés, qui regardent la scène avec envie ou horreur. Il reconnaît quelques camarades d'école, d'autres avec qui ils s'entraînent pour mériter leur titre de carrière. Il aperçoit Hector, qui se mordille la lèvre avec une envie irrépressible, une jalousie évidente tandis que le responsable du district fait un énième speech inspirant. Oh, il a envie d'y être. Alix est le seul à le savoir – il est son frère après tout. Il sait que Hector ne veut que briller – comme lui – aux yeux de leurs parents, qu'il veut l'attention, l'amour, le respect, le tout. Hector est un grand garçon, là. Il s'entraîne tous les jours, sèche les jours pour soulever des poids, abattre des poings sur des mâchoires, apprendre à utiliser un arc ou à désarmer quelqu'un. Hector est un vainqueur. Il est grand, il est fort, il est motivé. Mais il reste silencieux. Cette fois du moins. Alix capte son regard – bleu, si similaire au sien – et Hector sourit en coin. Hector a seize ans et Alix en a dix-huit et pourtant, c'est leur dernière édition à tous les deux. « Je me porte volontaire ! » crie le jeune homme en se détournant du regard transperçant de son frère, faisant quelques pas vers l'estrade. « Moi, Hector Wenscombe, je me porte volontaire pour les Hunger Games. »
« NON MAIS QU'EST-CE QUI VA PAS CHEZ TOI ? » hurle-t-il à s'en déchirer la gorge quand il est enfin en face de lui. Il l'attrape par le col et l'attire brutalement contre lui alors que Hector a toujours son petit sourire narquois suffisant. Il lui fout le coup de poing de sa vie et Hector se retrouve parterre – lui pour une fois – mais il éclate de rire tout de même en se redressant. Il a la pommette rouge, déjà en train de prendre les premières couleurs d'un hématome. « Me frappe pas, Alix, ou le Capitole ne risque pas d'apprécier. » ironise-t-il en relevant le menton, un brin crâneur. Les poings d'Alix se serrent. L'un comme l'autre n'avait presque aucune chance d'être sélectionné pour les Jeux. Vraiment. Aucune tesserae ou quoi, juste les années qui s'additionnaient. Mais ils ne s'en souciaient pas trop – c'était toujours les autres, les victimes. Même s'ils avaient tous les deux reçus un entraînement de carrière, pour autant, ils n'avaient jamais cherché à être volontaires. Pour quoi faire ? Ils avaient un avenir brillant, auréolé de succès – pourquoi se risquer à le faire tourner court ? Et voilà. Hector avait fait le con. Alix ne le comprenait vraiment pas. A nouveau, il l'attrapa par le col, le crocheta et le ramena contre lui pour enfoncer ses yeux dans les siens. Les deux frères étaient étonnamment similaires – en fait, souvent, on leur demandait s'ils n'étaient pas jumeaux. Des boucles brunes en veux-tu en voilà, des yeux bleus enfoncés sous des arcades sourcilières marquées, des rires énormes et des carrures qui pouvaient tenir en respect la plupart de leurs camarades. Ils avaient deux ans de différence et pourtant, on aurait dit qu'un fossé les séparait cette fois-ci. Ce n'était pas une chamaillerie de gamins. Ce n'était plus un jeu, un petit conflit comme un autre. Hector allait dans l'arène. Ce n'était pas un jeu, qu'importe son nom. Pourtant, le cadet semblait le prendre comme tel. Très vite, alors que Alix restait silencieux en le dardant de son regard orageux, une grimace se forma sur son visage. « T'as juste la rage parce que tu sais que je vais gagner et que Père ne parlera plus que de moi. » Alix resta immobile avant de le jeter en arrière. « T'es bon qu'à ça, cracha-t-il. Crever. » avant de faire volte-face et de le laisser à son futur sanglant.
Il a survécu. Un peu, beaucoup – c'est déjà ça. Au moins il n'est pas mort dès le bain de sang – ça aurait été la disgrâce assurée. En fait, il s'en sort plutôt pas mal, Hector. On l'annonce même grand favori, avec un excellent score à l'évaluation et un charisme à toute épreuve. La première fois que Alix l'a vu à la télévision, il ne l'a pas reconnu. Il avait été coiffé, rasé de frais, avec un large sourire plus sympathique que narquois sur les lèvres. Quoique maintenant, après six jours dans l'arène, il ne ressemble plus au jeune homme populaire et charismatique qui était sur le plateau de Flickerman. C'est un survivant. Carrière, pourtant, ce n'est pas avec ses comparses qu'il s'est allié. C'est avec une autre fille – celle du neuf dont Alix oublie toujours le nom. Ils survivent cahin-caha. Pas très bien, en fait. Là, grâce à l'inventivité, la magnanimité, la générosité et les succès technologies du Capitole, Alix peut assister en direct à la mise à mort de son frère cadet. Toute la famille – Père, Mère, Oncle, le cousin et Grand-Père, venu pour l'occasion dans son district d'origine. Pour regarder les jeux. Pour regarder la mise à mort. Alix déglutit mais fait mine de rien, confortablement installé dans un des fauteuils du living, un verre d'eau à la main. L'écran géant montre à toute la famille le visage boueux d'Hector, les yeux fous, roulant dans leurs orbites. Il soutient la fille du neuf, la traînant derrière lui avec difficulté car elle tombe presque de fatigue. Il s'est démarqué par sa brutalité, sa capacité à tuer sans remords ; et elle excelle au lancer de couteau. Pourtant elle tourne de l'oeil et lui aussi. Les autres carrières surgissent devant eux. L'autre fille du Deux, les deux du Un et le garçon du Trois. Hector a un mouvement de recul, la fille plonge pour attraper un couteau de lancer mais s'arrête dans son geste. Alix peut voir la surprise dans ses traits, qui tressautent puis se figent alors qu'un coup de canon résonne. Hector hurle, il fait tournoyer l'épée qu'il a ramassé à la corne d'abondance, s'élance dans la forêt dense, les larmes aux yeux. Voilà ce qu'est devenu le cadet d'Alix. Un jeune homme boitillant, arme blanche à la main, cherchant un salut plus doux qu'un pieu enfoncé dans le cœur. Le garçon du Un prend tout son temps pour viser. La flèche se plante entre les omoplates d'Hector, puis la deuxième dans son épaule, la troisième dans son crâne. Coup de canon, il s'affaisse comme une poupée de chiffon.
Alix s'élance sans réfléchir et va se réfugier dans sa chambre. Il ne peut s'empêcher de s'étonner des larmes qui coulent de ses yeux, de ses bras qui tremblent, de sa respiration saccadée entrecoupée de gémissements. Son cœur se soulève, son estomac n'a de cesse que de se tordre. Il s'affaisse sur son lit, à moitié assis à moitié allongé, regarde le plafond et tressaille lorsque la porte s'ouvre dans un grincement. C'est Mère. Comme si une décharge électrique venait de lui traverser le corps, il se redresse sur le lit, s'assied au bord, enfouit son visage dans ses mains dans l'espoir vain de se soustraire au regard réprobateur de sa génitrice. « Qu'est-ce qui t'arrive, Alix ? » Celui-ci en a marre. Il en a marre de la froideur de ses parents, de leur distance, de leur incapacité à aimer leurs enfants malgré les nombreux efforts de ces derniers. Il en a juste marre. « Mon frère vient de mourir, voilà ce qu'il m'arrive ! » Silence. Silence entrecoupé par la poitrine de Alix qui a du mal à se soulever, par les bruits des commentaires sur les Jeux en bas. « La personne que l'on vient de voir mourir comme un lâche à la télévision, Alix, n'était pas ton frère. » Il relève les yeux vers elle, pleins d'espoir. A quoi s'attendait-il ? A un beau discours ? Ton frère était rieur et plein de vie, il était aimé et aimant. Voilà ton frère tel que tu dois t'en souvenir ? Oh, oui, peut-être. En tout cas, c'était ce qu'il avait besoin d'entendre. Mais le jour où Aloysia Denver fera une déclaration d'amour n'est pas arrivé. « Tu n'as pas de frère. »
ACTE IINow there you go again you say you want your freedom, Well who am I to keep you down ? It’s only right that you should play it the way you feel it But listen carefully to the sound of your loneliness, Like a heartbeat drives you mad In the stillness of remembering, Of what you had and what you lost, Of what you had and what you lost, Thunder only happens when it’s raining, Players only love you when they’re playing, Women they will come and they will go, When the rain washes you clean you know, You know. now here I go again I see the crystal vision, I keep my visions to myself, It’s only me who wants to wrap around your dreams, Have you any dreams you’d like to sell ? Dreams of loneliness. (dreams) | |
« Tu n'as pas à t'en faire. » C'est plutôt simple à dire, ça. Alix adresse un petit sourire timide à son grand-père, Hannibal Denver, avant de lui serrer fermement la main, une fois sur ses deux pieds. Il est bien différent de la dernière fois où il a mis les pieds à son District d'origine. C'était il y a combien de temps, déjà ? Trois ans. Oui, c'est ça. Il était devenu pacificateur à vingt ans puis s'était envolé vers le Capitole, mettant de côté sa carrière militaire pour quelque chose de plus politique, parfait pour lui. Heureusement que Père – et, désormais, son Grand-Père – l'avaient pistonné ou il ne serait jamais arrivé là. Son nom est sur toutes les lèvres, Alix est devenu une étoile montante du Capitole. Stratège parmi les pacificateurs, c'est aussi l'un des grands fêtards dès que la ville s'endort, autant connu pour ses coups de génie dans son métier que ses fêtes monumentales à sa maison près du centre d'affaires. Il est si talentueux que certains disent qu'il brigue même le poste de Blackbird-Crowley, le chef des opérations concernant les rebelles du treize. Il faut dire que sa famille côté maternelle l'aide plus que bien : les Denver ont toujours été des fervents Capitoliens et même si la dernière des leurs s'est installée au district Deux vivre son amour d'enfance avec Wenscombe, c'est Alix qui doit désormais prendre le relais de cette famille aux allures de dynastie. Hannibal lui adresse un petit sourire encourageant, sachant pertinemment que son descendant fera bonne impression. Après tout, comment il ne le pourrait pas ? Doté de cette beauté tranquille et discrète, d'un esprit vif et parfois trop intelligent, il a ces grands yeux bleus plein d'intelligence et d'attention, ce sourire charmeur et cette aura charismatique propre à ceux de sa famille. Sans parler de son dossier sans faute. Oui, Snow l'adorera ; après tout, n'est-pas lui qui l'a fait mander dans son bureau ?
C'est ainsi qu'il se retrouve patiemment à attendre dans un couloir silencieux. L'endroit est décoré avec goût, beaucoup de richesse dans le papier peint et même le tapis précieux sous ses chaussures de marque, faites sur mesure. Alors qu'Alix n'a jamais réellement fait attention à son apparence, plus occupé à d'autres choses plus sérieuses d'après lui, le début de sa vie politique au Capitole l'a complètement changé. Même s'il n'a pas cédé aux fantasmes et délires les plus fous de la grande ville, c'est pourtant une de ses mèches de cheveux qui varie de couleur selon les jours, les costumes ; c'est pourtant ses yeux qui sont aussi trafiqués, avec ces lentilles qui lui font changer les iris de couleur selon ses envies. Toutefois, son grade – il est pacificateur avant d'être capitolien – lui empêche d'autres originalités. Il a juste son costume de rigueur, à la chemise blanche et aux discrètes médailles sur la poche pectorale ; et la barbe bien taillée, renforçant à peine sa mâchoire. Il attend avec une patience toute relative que Snow lui dise d'entrer – il avait rendez-vous il y a déjà une heure – et quand il entend son nom résonner, il se lève. Tu n'as pas à t'en faire, lui a dit Grand-Père. N'en fais pas trop mais n'en fais pas pas assez non plus. Sois naturel. Il se racle la gorge et entre, aussitôt agressé par l'odeur de l'éternelle rose sur le revers du président.
Les troisième jeux d'Expiation avaient eu droit à leur première tournée de promotion, à leurs multiples spots publicitaires et tout le reste. Il y avait eu le message pirate et depuis, le Capitole était en ébullition. Des rebelles, vraiment ? Surprenant, dans une société aussi parfaite ! Alix n'était qu'à moitié surpris. Il y avait comme un consensus, parmi les pacificateurs du Capitole, les gradés qui s'occupaient de la partie administrative et stratégique de la chose : on ne parlait pas de l'opposition. Or, exposé au fait lui-même, plus aucun stratège ne pouvait s'en défaire. Il y avait eu de nombreuses mutations, pour mettre un maximum de gens sur le terrain et rassurer les populations. Et puis il y avait Alix, qui en avait profité pour avaler encore quelques grades, quelques échelons. Jusqu'à ce qu'il se retrouve ainsi, devant le président, à lui serrer la main avec un sourire charismatique. « Alix Wenscombe. » « Monsieur le président. C'est un honneur. » « Oh, allons, pas de ça avec moi. Je connais très bien votre grand-père, Hannibal. » « Il m'a beaucoup parlé de vous. » « Et en bons termes, je n'en doute pas un seul instant. Asseyez-vous, je vous en prie. Vous prendrez bien le dîner avec moi ? »
Tout est ainsi au Capitole. Tout en politesses et en hypocrisie à peine masquée. Mi-figue mi-raisin, Alix prit place à table. Les dons du président Snow n'était plus à refaire au niveau du poison. Très rapidement, un Muet habillé tout de rouge vint servir quelques plats et ils se mirent à discuter des Jeux, des dernières nouvelles du Capitole et du favori de ces jeux-ci. Et, finalement, la conversation tomba sur le message pirate – sujet que le président engagea – puis sur les rebelles. Ils en étaient déjà aux digestifs, assis confortablement dans quelques fauteuils du living tandis que Alix formait des ronds de fumée avec son cigare. Finalement, Snow se redressa sur son séant et fit un mouvement vers Alix ; aussitôt, celui-ci se redressa et ses yeux à la couleur indigo, aujourd'hui, se plongèrent dans ceux du président. « Venons en à la raison de votre venue, Alix. J'ai une tâche très ingrate – mais ô combien honorable – à vous confier et il me fallait être sûr de votre engagement pour notre pays. » « Si je puis me permettre, monsieur le président, ma loyauté vous est indéfectible. Vous n'avez aucune raison d'en douter. » « Je n'en doute désormais plus, monsieur Wenscombe. Votre loyauté étant la vôtre et votre nom étant le vôtre, il n'y a qu'à vous que je peux vous le demander : il me faut des hommes sûrs parmi ces... rebelles (il cracha le mot avec dégoût et un relent d'odeur métallique vint faire frissonner le nez d'Alix) et pour l'instant, je ne puis penser qu'à vous. Puis-je compter sur vous pour cela ? J'ignore combien de temps cette infiltration pourrait durer mais tout ce dont je peux vous assurer c'est que les dangers – et les récompenses – en sont multiples. » Alix darda sa paire d'yeux violacés dans ceux du président avec sérieux et une légère excitation. Il s'imaginait déjà, revenant, la tête du chef des rebelles, quel qu'il soit, au bout d'une pique. Congratulé par le Capitole et par le président en personne, avec son père bouillonnant de jalousie et sa mère mimant l'affection pour lui. Un frisson dévala le long de sa colonne vertébrale tandis qu'il se relevait dans le même mouvement que Snow. « Ne vous en faites pas, vous avez jusqu'à demain pour vous décider. » « Monsieur le président, ce délai est inutile. Ma réponse est toute formulée : je suis votre homme et c'est un grand honneur pour moi de me voir proposer cette mission. » « J'espérais que vous diriez cela. »
ACTE IIIWe sat and made a list Of all the things that we had, Down the backs of table tops, Ticket stubs and your diaries, I read them all one day When loneliness came and you were away, Oh, they told me nothing new But I love to read the words you used, These are the things, the things we lost, The things we lost in the fire, I was the match and you were the rock Maybe we started this fire, We sat apart and watched All we had burned on the pyre. You said we were born with nothing, And we sure as hell have nothing now, do you understand that we will never be the same again ? The future's in our hands and we will never be the same again. (things we lost in the fire) | |
Le réveil est dur. Ses paupières s'ouvrent lentement et il pousse un grognement instinctif, comme chaque matin à six heures et quart. Sa main vient s'écraser contre ses yeux pour réveiller les nerfs manquants, il soupire avant de se blottir un peu plus contre le corps chaud qui dort à côté de lui. C'est son petit rituel : quelques cinq minutes de flemmardise avec bouillotte intégrée avant de commencer une nouvelle journée. Comme chaque matin, il la détaille – elle commence un peu plus tard et peut glaner quelques minutes de sommeil de plus que lui. A chaque fois qu'il la regarde, il s'en veut terriblement. A chaque fois qu'il croise le regard d'un rebelle, il s'en veut terriblement. Ca fait deux ans désormais. Deux ans qu'il n'a rien, qu'il est coupé de tout. Comme tout le monde, on a été méfiants envers lui, on l'a détesté, confronté, méfié plus que de raison. Mais il a fini par gagner leur confiance, leur respect, leur amour. Et même s'il choisira toujours le Capitole, quoiqu'il arrive, n'importe quand, n'importe où, il sait aussi qu'il regrettera de laisser tous ces gens derrière lui. Elle en premier. Elle semble si détendue quand elle dort. Et quand elle sourit, aussi, que son regard s'allume de cette étrange lueur après qu'il ait fini de lui murmurer à l'oreille. Ce n'est que pour la mission, se répète-t-il inlassablement. Tout ça, pour la mission. Pour les infiltrer, se lier, gagner leur confiance – la sienne surtout. Ce n'est pas de l'amour dans ton cœur, c'est de l'hypocrisie, du profit, une vague affection à cause du temps que vous passez ensemble. Ce n'est pas du remord dans ton cœur, non, jamais, tu sais bien qu'il va falloir te détourner d'elle un jour, demain, tout à l'heure. Oublie la, tout de suite, tu ne sais plus la couleur de ses yeux, son nom, il faudra l'oublier rapidement tu sais – ou la tuer de tes propres mains – allez, tu le sais, évite toi cette douleur, oublie la. Mais Billie n'est pas oubliable. Il la regarde longuement, mi-figue mi-raisin, avant de déposer un baiser sur son menton et de se lever pour s'habiller rapidement en silence. Il la regarde une ultime fois, dans l'encadrement de la porte, son épaule nue, son chignon normalement ordonné, lâche et décoiffé, sa peau pâle et son grain de beauté près de la nuque. Non, ce n'est pas de l'attachement dans ton cœur, allons, Alix, tu n'as pas de cœur, il ne faut pas que tu aies de cœur. Sois juste un instrument, un pion dans leur jeu, une marionette au bout du fil : tu seras plus utile et tu rendras ton père fier et le monde sera équitable et tout le monde sera content. Oublie ton coeur, oublie tes rêves, ravale tes étoiles.
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Dernière édition par J. Alix Wenscombe le Dim 29 Sep - 9:57, édité 10 fois |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 2:02 | |
| Bienvenue sur MJ |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 8:24 | |
| RICHARD :adoration: bienvenue |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 9:24 | |
| Bienvenue |
| | | Ambre L. Galeoni △ correspondances : 852 △ points : 0 △ multicomptes : tris fanshawe (d2) △ à Panem depuis le : 24/08/2013 △ âge du personnage : 18 y.o
| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 10:07 | |
| Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 10:57 | |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 13:20 | |
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| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 13:34 | |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Sam 28 Sep - 16:48 | |
| non, pas mine, c'est le D12 ça. :kathleen: merci bitch. |
| | | Jorah E. Baÿs-Galor △ correspondances : 461 △ points : 2 △ multicomptes : ∇ aiden △ à Panem depuis le : 11/11/2012 △ humeur : ∇ coincé entre le marteau et l'enclume. △ âge du personnage : ∇ trente-et-un ans. △ occupation : ∇ trafiquant, receleur, proie à temps complet.
| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Dim 29 Sep - 11:36 | |
| On est d'accord, Hunter Parrish = Peeta. Je t'aime déjà. Bienvenu sur MJ, super choix de scénario |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Dim 29 Sep - 15:46 | |
| meuuuf, ta fiiiche, p'tain. :kathleen: ça m'dégoûte presque tellement alix est farpait, eukay. :kathleen: |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› Dim 29 Sep - 15:49 | |
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| Sujet: Re: ‹‹ THE FAULT IS NOT IN OUR STARS BUT IN OURSELVES. ›› | |
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