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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| we run and run, fast as we can (avery) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:17 | |
| avery cayden hawthorne❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Hawthorne. Patronyme célèbre et reconnu dans Panem pour des raisons funestes. Porté par une modeste famille du district onze, il a longtemps été méconnu, et ce n'est qu'à partir du moment où la fille aînée de cette famille a été tirée au sort qu'il a fait son chemin. Associé à un tribut féminin mort, il a néanmoins perdu beaucoup d'intérêt pour les habitants de Panem et du Capitole. Seuls les habitants du district de cette famille a vécu avec tristesse la mort des deux parents, laissant Avery et sa jeune soeur seuls face à la cruauté de la vie et des jeux. Âgé de seulement vingt-ans, le fils unique de cette famille a alors été doté de la garde de sa soeur et est devenu agriculteur pour subvenir à ses besoins comme à ceux de sa seule famille. Désigné comme étant déterminé et incroyablement courageux d'agir ainsi après avoir connu des pertes irrémédiablement douloureuses et injustes, beaucoup ont pensé que le sort s'acharnait contre lui quand sa jeune soeur fut tirée au sort. Reclus dans sa routine quotidienne afin d'échapper à la folie juste après, il s'engagea dans la rébellion à corps perdu après avoir fait ses adieux à sa soeur alors qu'elle allait gagner le Capitole. Persuadé qu'elle allait être tuée comme leur soeur aînée, cette perspective le changea du tout au tout. Auparavant discret et sage, comme passif, il devint pratiquement tout son contraire. Aussi vindicatif qu'il le faut être pour défendre la cause des rebelles, il est aussi devenu impulsif et réagit au quart de tour quand il s'agit des jeux de la faim ou des rebelles. Parfois même les deux. Entraînant parfois des écarts de conduite à cause de la violence régnant en maître dans son coeur et dans son attitude. On peut cependant retrouver en lui cette intelligence qui le caractérise depuis toujours et cette façon qu'il a de ne parler que quand il le faut. Son côté séducteur s'est développé en même temps que son corps. Auparavant chétif et hagard, son travail au district onze a raffermi ses muscles et il figure désormais parmi les habitants les plus musclés. Il a la peau légèrement hâlée après avoir passé des journées entières en plein soleil et peut avec agilité sauter d'arbre en arbre. Plutôt grand, il n'a aucun mal à s'imposer quand il le faut. C'est sûrement pour toutes ces raisons qu'il est devenu le chef des rebelles de son district. Il possède comme tous les rebelles cette envie de détruire Snow.
about games and relative.
- Spoiler:
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? La mort est à Panem une drôle de plaisenterie. Un mot qui n'a plus aucun sens tellement il a été prononcé au fil des années. Une définition erronée. La mort ne fait plus peur, à part à ceux qui entrent dans l'arène des jeux de la faim. La seule certitude qu'il me reste, c'est que je ne mourrais pas pas là-bas, n'ayant plus l'âge requis. Beaucoup seraient ravis à ma place. Ils se diraient que maintenant, il suffirait d'attendre la mort comme une vieille amie après avoir vécu au moins une bonne cinquantaine d'années et d'avoir fondé une famille. Seulement être le chef des rebelles au district onze offre peu de possibilités d'avenir et j'en suis conscient. Alors cette question me laisse imaginer que je finirais sûrement mort lors d'un combat contre le Capitole ou mort après avoir été découvert et torturé. La meilleure façon serait bien évidemment la victoire des rebelles et donc une mort naturelle, mais l'espoir n'est pas permis. ➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Quelle drôle de question. Au fond, c'est même la plus facile puisqu'il ne me suffit pas de réfléchir pour le savoir. Je pourrais facilement donner ma vie pour ma soeur, Alexiane. Je pourrais sans hésiter supplier qu'on me tue à sa place. Je ne supporterais pas sa mort, et même si cela paraît égoïste, je ne me résignerais jamais à ne pas pouvoir la protéger. La voir arrachée à moi a été un véritable calvaire quand elle a été tirée au sort pour participer aux jeux de la faim. Et à l'instar d'Alexiane, je pourrais me sacrifier pour la cause des rebelles. Une cause qui me tient autant à coeur que ma soeur. Une cause pour laquelle je me bats déjà depuis quelques temps. ➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Bien sûr que j'apprécie le visionnage des jeux. Voir des gamins envoyés dans une arène se massacrer les uns et les autres est quelque chose de très plaisant. Non. Je le hais presque autant que le Capitole. Il voulait infliger une punition aux districts et c'est plutôt bien trouvé. Avant, je restais devant les jeux en étant impassible, comme si tout cela n'était pas réel. Puis il y a eu ma soeur aînée, et ça a pris un tour très désagréable. Je suivais alors avec intérêt et peur ce qu'il se passait pour la première fois dans l'arène. Lorsqu'elle est morte, ce fut une tragédie. La suite n'a été qu'une épreuve continue, encore plus lors de l'envoi d'Alexiane dans l'arène. J'essayais de rester passif et de laisser mon regard se fixer à un point précis de la pièce, mais cela ne marchait pas vraiment. ➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? Ils sont détruits, brisés. Il ne reste plus rien d'eux. Leur âme est déchirée, et il ne reste que des lambeaux. C'est sans doute ce qui arrive quand on tue, on perd sa conscience et son innocence dans ce monde. Le reste n'est plus que noirceur et ténèbres. Il n'y a plus rien pour eux. Ils continuent de respirer car ils n'ont pas le choix, mais c'est une punition pour eux. Bien entendu, il y a aussi ceux qui sont au contraire ravis et qui se sont entraînés pour cela. Moi, je ne me fie qu'à ma soeur. Ma petite soeur qui n'est plus que l'ombre d'elle même. J'en veux au Capitole et aux jeux encore plus depuis qu'elle est revenue brisée. ➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Croire au bonheur serait espérer, et l'espoir n'est que ce qui pousse les gens un peu plus loin avant qu'ils se brisent de nouveau. Une malédiction ce bonheur. Il vous fait goûter quelques instants à une vie paisible, à l'amour et la tendresse avant de se retirer aussi brusquement qu'il était venu. Il y a longtemps que j'ai arrêté d'y croire, et les quelques moments appelés bonheur qui se présentent à moi, je les vis sans les savourer, en sachant pertinemment que cela ne durera pas.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé mais désormais favorisé suite à la victoire de ma soeur au jeux de la faim, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A aucune CHANCE. J'EXERCE LE MÉTIER DE agriculteur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'je n'aime pas ça. JE SUIS DANS LE onzièmeÈME DISTRICT. AYANT vingt-six ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Bonjour, j'm'appelle Jean-Jacques, j'ai cinquante piges et j'aime le chocolat. Sinon ça va ? Non, blague à part on m'appelle Clara On me connaît plus sous le pseudo de WAYLAND et si regardez bien mon profil, j'ai bien dix huit ans :kathleen: Je suis genre une fan d'à peu près tout ce qui se fait en séries/livres/sagas D'où ma réputation de geek en fait :arrow:J'habite une contrée fort fort lointaine qu'on appelle Bretagne Oui le pays des vaches où il pleut tout le temps M'enfin ils ont annoncé du beau temps pour cette semaine donc on y croit Dernier mot : hunger games cey la vie FEATURING andrew garfield © TUMBLR frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Avery C. Hawthorne le Lun 12 Aoû - 21:16, édité 14 fois |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:17 | |
| tell us your story. « Bienvenue à la soixante et onzième édition des jeux de la faim. » déclara la voix désincarnée de l'hôtesse dont tu avais déjà oublié le nom. Tremblant, tu essayais de ne pas gêner les autres qui se trouvaient dans la même situation que toi. Même à vingt ans, tu étais conscient que te plaindre ou de partir en criant ne ferait qu'empirer ta situation. La Moisson avait toujours été une sorte de conte pour toi, faisant partie des rares élus non tirés au sort, mais cela ne t'empêchait pas de craindre pour la vie des tes deux soeurs. Cette année était encore une année remplie de crainte et de terreur. Installé dans l'arrière fond avec tes parents, tu n'osais même pas les regarder, de peur d'y voir ta propre peur sur leurs visages. Tu ne pouvais qu'attendre, en priant pour que cette hôtesse ne tire au sort aucun Hawthorne. Tu ignorais bien sûr la présence des autres parents voire frères ou soeurs. Ton regard n'était fixé que sur cette femme que tu trouvais particulièrement et ridiculement mal fagotée. Cette femme qui allait une fois de plus envoyer deux enfants à la mort puisque personne n'osait croire que l'un d'eux pourrait revenir vivant. Avec tension, tu la détaillais alors qu'elle répétait un geste quasi automatique en tendant sa main dans la coupe réservée à la gent féminine du district encore éligible pour participer aux jeux de la faim. Tu ne te rendais même pas compte que tu retenais ton souffle puisque tu crus le faire en entendant sa voix s'élever. « Et le tribut féminin qui représentera le district onze est .. » commença-t-elle avant de déplier le minuscule papier blanc devant elle et de le décrypter à travers ses épais cils d'une couleur très étrange. « Elizabeth Hawthorne ! » finit-elle par exulter, comme si c'était la plus belle des nouvelles du monde. Ton monde à toi tournait et tournait depuis quelques secondes. Tes voisins semblèrent s'en rendre compte et eurent même assez pitié pour t'adresse une œillade compatissante alors que le tribut masculin n'avait pas encore été tiré. Tout ce que tu retenais, c'était que ta petite soeur allait probablement mourir. Tu entendais à peine les sanglots étouffés de ta mère comme tu voyais à peine ta soeur, pâle et gracieuse monter sur l'estrade. Tu aurais bien sûr pu te réconforter avec le fait que ta plus jeune soeur n'avait pas été choisi, mais l'un dans l'autre, cela revenait au même : tu allais en perdre une. Tu n'aurais jamais cru ça possible. Tu n'avais jamais vécu une telle situation mais c'est comme si ton coeur t'avait été arraché et jeté sur le sol poussiéreux. Tu n'osais même pas y penser, à elle dans l'arène, livrée à la barbarie. Tu eus à peine conscience que les gens s'écartaient et que tes parents t'emmenaient dire adieu à Elizabeth avant son départ après la fin de la moisson. Tu voyais tout cela à travers d'autres yeux. Tu assistais à tout cela en était spectateur tant c'était irréel et que ton esprit ne voulait pas y croire. Les larmes de ta soeur et ses bras autour de toi te firent pourtant prendre conscience de la dure réalité. La voix pressante de ta soeur contre ton oreille te brisa le coeur une deuxième fois. « Fais ce que tu as l'habitude de faire. Sois un grand frère exemplaire et aimant comme tu l'es d'ordinaire. Mais s'il te plaît, n'oublie jamais. » Bien trop interloqué par ses dernières paroles, tu hochas imperceptiblement la tête alors qu'elle était déjà arrachée à sa famille pour être menée dans un monde fait d'excès, de superficialité et de cruauté. Le coeur brisé, tu t'emparas de la main d'Alexiane tout en essayant de la réconforter et en murmurant toutes sortes de choses en lesquelles tu ne croyais pas. Il restait encore des années pour que Alexiane soit tirée au sort. Cependant la maturité dont Elizabeth avait fait preuve avant de partir te troublait bien plus qu'autre chose, et spécialement ses derniers mots.
Tu trouvais ça absurde la façon dont les gens partaient. Aussi facilement et rapidement qu'une feuille tombait au sol et s'envolait au vent. Cela arrivait sans prévenir. Du jour au lendemain, on vous annonçait qu'une personne importante dans votre vie était morte. Tu trouvais cela tellement absurde après l'assassinat d'Elizabeth dans les jeux et de la mort suspecte de ton père, que tu hésitais entre le rire et les pleurs. Tu te moquais vraiment de la pitié des autres. Tout ce qui avait de l'importance, c'était Alexiane. Tu n'étais pas le seul à vivre autant d'épreuves. Elle aussi avait perdu une soeur et un père. Elle ne pouvait plus te perdre étant donné que tu avais dépassé le cap des jeux. Cependant, toi, tu le pouvais. Tu pouvais la perdre puisqu'elle était encore éligible pour les jeux. Cette idée te révulsait et te plongeait parfois dans une hystérie profonde que tu dissimulais aux autres, de peur d'être pris pour un fou. Tu savais bien qu'au fond, cela ne te dérangeait absolument pas, mais tu ne tenais pas non plus à sentir les répercussions que cela aurait aussi bien sur toi que sur ta soeur. Les habitants du district onze ne pouvaient néanmoins pas faire abstraction de la dégradation de ton humeur à chaque jour qui rapprochait Panem de la prochaine moisson et le jour présent n'échappait pas à la règle. Silencieux et hargneux, tu avais quasiment passé tes nerfs sur un champ qui n'avait rien demandé, et tout cela sous les yeux inquiets et compatissants des autres. Bien sûr, tu te doutais que cela était en rapport direct avec tous ces drames et cela ne faisait que s'en ressentir sur ton travail. Si bien qu'un commentaire ne tarda pas à fuser. « Du calme, Hawthorne. Ce champ n'a pas demandé à être maltraité. Tu ferais mieux te rentrer chez toi. » Les sourcils froncés, tu fis à peine attention au conseil et quitta le travail quelques minutes après pour rentrer dans la maison familiale, emplie de souvenirs. Un peu soulagé de finir cette journée et de retrouver ta soeur ainsi que ta mère si elle était réapparue, cette dernière pensée s'imposa à toi aussi brutalement que possible. Inquiet, tu fis le chemin avec la boule au ventre et commenças à la chercher dès que tu eus passé la porte. Des coups secs à la porte te firent cependant interrompre tes recherches. Tu te figeas en apercevant des pacificateurs devant la porte. « Nous sommes désolés, mais nous sommes contraints de déclarer l'absence très remarquée de votre mère comme définitive et classée. » Bien sûr. Comme si cela ne suffisait pas au malheur de la famille Hawthorne, il fallait que la mère y passe aussi. Tu n'imaginais même pas les têtes des autres habitants quand tu les croiserais le lendemain. Les yeux rivés au sol, la suite te parut bien éphémère. « Vous avez donc la garde de votre jeune soeur, Alexiane, étant son seul parent. » Ce n'était là encore que superficiel. Ton coeur déjà en morceaux se fissurait de nouveau, aussi sûrement que la vie venait de t'enlever encore un personne. Prenant à peine conscience de la présence derrière toi, tu lui courus après et la pris dans tes bras tandis que vous fondiez en larmes tous les deux. « Je suis là Alexiane. Calme toi. » Les paroles de ta soeur s'immiscèrent dans ton esprit une nouvelle fois afin de graver au fer rouge deux mots tous simples. N'oublie jamais.
Cela faisait déjà un an que ta mère avait été portée officiellement disparue voire morte. Un an où vous aviez tous deux fait une partie du deuil de votre famille et durant lequel Alexiane n'avait pas été tirée au sort. Ta peur pour elle devait même être la seule chose qui n'ait changé après tous ces drames, surtout qu'elle ne pouvait pas encore échappé à la prochaine moisson qui se déroulait justement aujourd'hui. Comme chaque jour de moisson, tu n'avais presque pas dormi la veille et cela s'en ressentait beaucoup sur ton humeur. D'ordinaire poli et timide, tu étais généralement colérique et lunatique. Les autres ne le prenaient bien évidemment pas mal, étant donné tout ce dont tu avais traversé en si peu de temps. Et si cela aurait pu te réconforter, cela te mettait au contraire plus en colère que jamais. Toute cette pitié te dégoûtait et les habitants du district ne semblaient pas le comprendre. Habillé à la va-vite, tu n'espérais qu'une seule chose : que ta soeur ne soit pas tirée au sort et que vous rentriez tous deux à la maison dans l'attente de voir ces foutus jeux télévisés. Silencieux pendant tout le trajet avec Alexiane, tu la regardas avec appréhension rejoindre le rang des filles après s'être fait recensée. Ignorant les parents à côté de toi, tu respirais à peine tant tu avais peur pour ta soeur. Passé le discours officiel sur les jeux et les minauderies de ta soeur, tu crus défaillir quand l'hôtesse prononça le nom du tribut féminin. En réalité, tu ne le croyais même pas. « Alexiane Hawthorne ! » Tu fis à peine attention aux murmures horrifiés et scandalisés des personnes autour de toi. Tes yeux étaient rivés sur l'écran qui diffusait l'image du bout de papier marqué par le prénom et le nom de ta soeur. Tu refusais tout simplement d'y croire, pourtant, c'est bien ta soeur qui monta sur l'estrade. Revivant la même chose que pour Elizabeth en bien pire, tu courus presque pour gagner ces quelques minutes avec Alexiane pour lui dire adieu. Tu étais persuadé qu'elle allait mourir comme votre soeur ou pire, et cela te brisait. Tu étais le seul à dire au revoir à Alexiane puisqu'elle n'avait personne d'autre et ne te priva pas pour la prendre dans tes bras dès ton arrivée. Tu n'avais pas de mots tant la situation était cocasse et injuste. Tu te contentais de la serrer dans tes bras une dernière fois, conscient que tu ne la reverrais plus jamais. Les larmes n'avaient pour le moment pas de place tant tu étais anéanti par ce qui venait de se passer. Quand ce fut le moment pour elle de partir, tu sentis une partie de ton âme se décrocher à tout jamais de ton être. Tel un somnambule, tu erras alors sans but dans le district, sourd aux paroles des autres habitants et insensible à leurs lamentations. Comme si cela leur importait. Ils ne faisaient pas partie de la famille Hawthorne et ne savaient pas à quel point tout cela était ignoble de perdre tous les membres de la famille progressivement, surtout quand on était le dernier membre vivant. Enfin hypothétiquement parlant, ce n'était pas encore le cas mais cela n'allait pas tarder. Las, tu te réfugias sur une branche d'un arbre du district onze et te perdit dans l'admiration du soleil crépusculaire. Tu entendis à peine le commentaire d'une habitante du onze et baissa les yeux vers elle, croyant halluciner. « Tu pourrais empêcher tout cela, tu sais. Ou du moins y contribuer. » Croyant à une mauvaise blague, tu te laissas glisser au sol sans faire attention à elle et commenças à partir quand tu perçus ses derniers mots. « Je ne plaisante pas. Il s'agit de la résistance. » Abasourdi, pour la première fois depuis la moisson, ton esprit sembla s'éveiller. La résistance était un simple conte à tes yeux, quelque chose d'inexistant et d'interdit. Autrement dit, incroyablement attirant après tout ce qui venait de se passer. Faisant volte face, tu posas ton regard perplexe sur la jeune femme et te rapprochas, de peur qu'on vous entende et qu'on vous exécute aussitôt pour avoir osé parler de cela à voix haute. Interprétant ta curiosité comme une réponse positive, la jeune femme continua. « On est encore très peu mais beaucoup sont effrayés. Tu es passé par beaucoup d'épreuves, pour la plupart dues au Capitole et tu pourrais venger tes proches et faire que tout cela ne se passe plus. » Dire que tu étais surpris serait trop faible pour exprimer tes émotions à ce moment précis. Tout ce que tu savais, c'est que tu voulais que quelqu'un paye pour t'avoir enlevé ta famille ainsi que celle des autres dans tout Panem.
La voir en face de toi après tout ce que tu avais accomplis ces derniers temps te semblait être une belle crasse de la part de la vie. Non pas que tu n'y sois pas habitué après tout. Voir Alexiane vivante et présente dans votre district te faisait bien évidemment plaisir, mais ce bonheur de courte durée était teinté par le fait qu'elle avait gagné les jeux et qu'elle était comme brisée. Et tu étais l'un des coupables. Tu aurais du la protéger du Capitole, de sa cruauté et des jeux et ton incapacité à le faire t'avait fait souffrir à un tel point que tu t’efforçais de le faire pour les autres. Voilà l'ironie de la situation. Tu étais devenu le chef des rebelles du district onze juste avant que ta soeur revienne, fermement opposée au Capitole comme aux rebelles qui n'avaient pas su l'emmener elle aussi lors de leur intervention. Alors tu comptais les jours en attendant que ta soeur redevienne comme avant et ne sorte avec le risque d'apprendre la vérité. Si la première possibilité était difficilement envisageable, la seconde l'était bien plus, et cela te hantait. Assis ce soir là à la table de la grande et flamboyante cuisine que la famille Hawthorne avait gagné après la victoire de Alexiane, tu étais furieux. Furieux contre toi-même, furieux contre le Capitole, contre le district treize et furieux contre Alexiane. Cela faisait en effet des semaines que tu avais attendu qu'elle parler, qu'elle craque ou daigne sortir de sa chambre. En vain. Tu étais patient autrefois, mais tu avais changé comme Alexiane l'avait fait après les jeux. Montant les escaliers marche après marche, tu te plantas devant la porte en bois menant à la chambre de ta soeur et cognas plusieurs fois. Fulminant littéralement au bout de plusieurs minutes de silence de la part de cette dernière, tu laissas cours à ta frustration et donnas un coup de pied contre la porte en bois qui n'avait rien demandé. « Je te demande pas grand-chose bordel, juste de poser ton cul sur une chaise pour manger avec moi ! » hurlas-tu après t'être reculé de peur te réitérer ton geste contre le mobilier de cette saleté de baraque qui rappelait jour après jour l'horreur des jeux à Alexiane aussi bien qu'à toi. Les habitants du district y voyaient plutôt une bonne chose. La victoire de ta soeur et "l'amélioration" de votre situation étaient selon eux, une bonne récompense après avoir vécu tout cela. Des foutaises d'après toi. La voix de ta soeur te ramena à la réalité des choses et tu fus ravi de constater qu'elle avait enfin concédé à tes demandes. Soulagé, tu pris son trait d'humour pour une bonne chose et tu ne pus t'empêcher de sourire alors que tant de problèmes occupaient tes pensées.
Dernière édition par Avery C. Hawthorne le Lun 26 Aoû - 20:37, édité 37 fois |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:32 | |
| Gosh comme tu es sex' Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:35 | |
| t'es pas mal non plus merci |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:47 | |
| Andrew Garfield ^-^ Bienvenue Bon courage pour ta fiche x) Il nous faudra un lien rebelle ! |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:49 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:54 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 14:56 | |
| merci beaucoup (aucun problème pour le lien ilyann ) |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 15:14 | |
| Avery Bienvenue sur le forum |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 15:35 | |
| merci |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 16:24 | |
| Bienvenue. garfield. |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 16:40 | |
| Ok ! x) Ilyann est proche du District 11 en plus Pis, une sœur vainqueur et un Chef Rebelle + Ily= Connaissance ^^ |
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| | | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 19:46 | |
| Bienvenue sur MJ |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) Lun 12 Aoû - 19:51 | |
| bienvenue |
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| Sujet: Re: we run and run, fast as we can (avery) | |
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| | | | we run and run, fast as we can (avery) | |
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