priam rheagar harkness

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Une question à laquelle Priam a passé beaucoup de temps a retourner dans son esprit, même avant que son nom ne soit tiré pour la cinquante-sixième édition. Et si la question était vite réglée avant à cause des jeux de la faim qui offraient à tous les jeunes une chance sur quatre de mourir dans d'atroces souffrances et loin de leur foyer, maintenant c'est différent. A trente-quatre ans, ayant survécu au pire pour ainsi dire et vivant dans de bonnes conditions, il est difficile pour Priam de se questionner sur sa mort. Après tout, il a tellement pensé qu'il mourrait dans l'arène, qu'il s'était fait une raison. Pourtant, quand il se perd dans ses pensées, il lui arrive de s'imaginer vieux, lassé de tout, et surtout, près de Lyanna. Une rêve peut-être idyllique qu'il se garde bien de répéter aux autres, et surtout à son ancienne protégée.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Bien sûr que non. Ayant lui même vécu cela, il est évident que Priam repugne plus qu'autre chose à prendre part à ses jeux de la faim. Surtout qu'en tant que mentor, il a quasiment l'obligation d'assister à chaque diffusion. Il est certain qu'après chaque session, Priam est d'une humeur massacrante et part s'enfermer des heures et des heures. Il lit des fois, comme pour échapper à ce monde. Sinon, il dort, il fait les cent pas, ou préfère la compagnie de Lyanna. La seule qui puisse le comprendre un minimum, ayant elle-aussi vécu les jeux, et les détestant pratiquement autant que lui. Oui, le visionnage des jeux ressort tous ces vieux démons, et les cauchemars vieux d'une dizaine d'années ressortent aussitôt, le rendant totalement impuissant et faible. Des sentiments qu'il déteste plus que tout ressentir mais qu'il ne peut malheureusement pas renier. Prétendre aller très bien alors qu'en réalité, c'est faux ne trompera personne. Même un habitant de Panem ou du Capitole qui, par bonheur, ne connaîtrait pas Priam saurait qu'il ment.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

En faisant lui-même partie, Priam aurait du mal à avoir un avis objectif là-dessus. Cependant, il est intimement convaincu que chaque vainqueur sortant des jeux, et qui de préférence ne fait pas partie des carrières, est brisé. Il a en effet constaté que venir à tuer quelqu'un, que ce soit par obligation ou bonheur, est quelque chose d'inéffacable. On garde en esprit tous ces meutres de sang froid. Une partie de nous s'en va à tout jamais. Comment pourrait-il en être autrement ? Il faudrait vraiment être inhumain pour n'en garder aucune séquelle et se vanter d'avoir commis tout cela et d'avoir au final, gagner telle ou telle édition des jeux de la faim. Oui, une chose est certaine : on ne revient jamais indemne de l'arène.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur est une chose très surfaite d'après Priam. Comment peut-on être sûr d'être heureux ? Parce que tout d'un coup, on ne sait plus quoi faire pour exprimer quelque chose qui a l'air de nous satisfaire ? Que notre coeur bondit de joie dans notre poitrine ? Non, c'est une chose que l'on ne peut définir et affirmer. Comment peut-on être heureux, rien qu'une minute dans le monde actuel ? C'est quelque chose que le mentor ne comprend absolument pas. Le bonheur serait plutôt une douleur supplémentaire, un outil qui ne sert qu'à faire tenir les malheureux, qu'à leur donner de l'espoir pour compenser la douleur, la perte et la haine. Ce qui est dommage pour la vie et les hommes, c'est que ces derniers ne résistent pas fort longtemps et finissent par mourir. Fin de la partie.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Fortement inégalitaire avec un gouvernement cruel qui veut faire payer à tous, l'erreur de quelques uns. Bien sûr, si il se plaît à marmonner sans cesse ce genre de choses tout seul ou à Lyanna, il se garde bien de le chanter sur tous les toits. Priam est en effet très amer, et préfère se couper du Capitole et des autres, qui lui rappellent soit les bouchers, soit les victimes. Et il se déteste pour trouver l'organisation de l'exploitation des différentes ressources et besoins judicieuse, même si celle-ci est injuste selon son appartenance.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Comme pour la diffusion des jeux à laquelle Priam est obligé d'assister chaque année, c'est très désagréable. Surtout quand il sait qu'avec la moisson qui arrive, il sera obligé de regarder les jeux. Un petit cercle vicieux. Ce que personne ne sait, c'est que les quelques semaines avant la moisson, Priam est atteint d'insomnies qui le poussent à relire encore et toujours ses livres. Et quand il arrive par miracle à dormir rien qu'un instant, il est très rapidement réveillée par des cauchemars atroces. Son état est alors effroyable puisque toutes les émotions telles que la culpabilité, la rage, la détresse, la haine et le besoin de survivre se mêlent et ne forment qu'un. Un poids qui se met alors à l'empêcher de respirer convenablement. Priam fait généralement alors, une crise d'angoisse.

reality is here.

BONJOUR enfin bonsoir vu l'heure Donc moi c'est Clara, plus connue sur le net comme étant WAYLAND. J'ai dix-huit balais (d'ailleurs j'ai commencé une collection :kathleen:) et je passe donc mon bac à la fin de l'année monde cruel Sinon je suis genre une grosse geek quand il m'arrive de rester chez moi (la plupart du temps presque btw) J'aime à peu près tout en livres, séries et tout. Mais genre je suis une grosse potterhead depuis mes onze ans Ma bibliothèque déborde aussi, c'est limite pire que Narnia mais vu de l'extérieur Je préfère m'arrêter là avant de faire peur

FEATURING matt smith © COPYRIGHT tumblr

tell us your story.

« Priam Harkness » La voix résonne encore dans ton esprit, se répercutant comme la mer sur les rochers. C'est ce jour là où ta vie avait pris un court inattendu. Tes parents, eux, exultaient de joie. Ils étaient si fiers que tous les habitants du district cinq trouvait cela déplacé. Mais après tout, il s'agissait là du maire en personne et de sa famille qui vouait un culte à Snow. Tu te rappelles alors le sentiment qui s'était emparé de toi quand ton nom avait été tiré au sort. Tu avais peur. Et, étrangement, la minute où tu avais posé le pied sur l'estrade, c'est comme si tu étais devenu une coquille vide, sans conscience, ni âme. Tu te savais condamné, mais à l'instar d'un robot, tu marchais, tu respirais. Tout était alors devenu automatique, comme si cela allait être plus facile. Tu parlais avec tact, tu souriais quand il le fallait et tu restais concentré. L'envoi dans l'arène avait été moins dur que ce que tu pensais. En réalité, ton esprit n'avait jamais aussi bien marché que maintenant. Tout était clair et limpide, tu agissais pour ta survie, et le plus souvent avec l'intelligence impressionnante dont tu fais d'ordinaire preuve en fonction de ce qu'il se passait. Depuis ton entrée, tu avais éliminé quasiment la moitié des tributs, et plusieurs carrières à ton sens. Les coups de canons avaient été si nombreux et rapides qu'ils te laissaient désormais insensible. Avançant discrètement dans la forêt, un couteau à la main si bien effilé qu'il pourrait causer de sérieux dommages, tu es à l’affût de tout bruit. Alors, quand en t'approchant d'une clairière protégée par des arbres, tu perçois des murmures craintifs, un sourire sadique s'étend sur ton visage moite et couvert de sang séché. Tu ne sais pas combien il en reste exactement, tu ne comptes plus depuis un certain moment. Tu devines aisément que si le petit groupe se tenant là est composé des derniers tributs en vie, tu gagneras. Rien n'a plus aucune importance. C'est marche ou crève. Ce que tu entends ne fait qu'accroître ta folie meurtrière. « Mais si il nous trouve ? C'est un véritable fou furieux ce tribut du cinq ! » Ce fou furieux, c'est toi, et si tu le sais, cela ne te trouble en aucune façon. Sans coeur, sans conscience, tu t'avances dans la clairière en éclatant de rire, comme si ce que venait de dire la fillette était la plus grosse blague du siècle. Les regards terrifiés des trois tributs du petit comité te fixent avec horreur, et tu t'en délectes autant que tout le Capitole. Jouant avec ton couteau, tu dois paraître méconnaissable pour un gamin de treize ans. Tu t'en fiches. Tu continues comme si cela n'était qu'un cauchemar. Tu trouves des excuses, évidemment. Tu te refuses à cette réalité. Comme si tu étais encore au district cinq à regarder la diffusion, tu deviens spectateur de la scène. Tu te vois te jeter sur la fillette tout d'abord, tu l'élimines vite. Tes gestes sont secs et précis. Coup de canon. La suite est si prévisible qu’étonnamment facile à tes yeux. Le seul garçon se jette sur toi, tu l'esquives mais il réussit à te planter son couteau dans l'épaule. N'écoutant pas la douleur, tu l'agrippes et plante ton couteau dans sa peau aussi molle que du beurre. Tu exultes en voyant sa vie quitter son corps. Et quel est ton déplaisir quand tu te retournes et que tu la vois. Elle tremble la pauvre, surtout après que l'autre coup de canon ne soit tiré. Souriant, tu t'avances vers elle et plante ta lame bien profondément dans son coeur. Le cri de surprise qu'elle pousse te laisse de marbre, et quand elle ferme les yeux pour ma dernière fois de sa vie, le coup de canon n'a aucun effet sur toi. Lassé, tu es bien décidé à te reposer avant de partir à la chasse une nouvelle fois. Mais quand la voix familière pour l'avoir entendu au début des jeux s'élève, tu te figes. C'est exactement ce que tu redoutais. « Le vainqueur de la cinquante-sixième édition des jeux de la faim est Priam Harkness du district cinq. Félicitations ! »

Tout ne t'apparaît comme irréel. Tu te sens vide et tu n'arrives même pas à faire semblant d'être heureux, de parler ou encore de sourire. On te ramène au Capitole. C'est la seule chose que tu as réussi à comprendre pour le moment. Les personnes que tu croises te regardent avec pitié. Toi, tu restes immobile, le regard perdu dans le vide. Pauvre petite marionnette entre les mains des adultes. Quand tu reprends conscience de ce qui t'entoure, tu n'es plus dans cette forêt poisseuse, remplie d'étangs douteux, de mutations horribles et de tributs. Non, tu es dans une chambre luxueuse mais bien plus sobre que tout ce que tu as pu voir depuis ton arrivée au Capitole. Allongé sur le lit meublant la pièce, tu te redresses doucement tandis que ton regard se pose sur tes mains. Si en apparence, elles sont de ce qu'il y a de plus propre, tout ce que tu vois, c'est du sang. Habité par un puissant sentiment de dégoût et de panique, tu te précipites dans ce qui semble être une salle de bain. Actionnant les boutons sans savoir ce qu'ils feraient, tu te jettes dessous tout habillé. Frottant tes mains comme un effréné, tu finis par tomber au sol en pleurant. Un poids s'est installé au niveau de ton thorax, et c'est comme si tu portais toutes les peines du monde. En un éclair de lucidité, tu réalises. Tu as tué. Tu as pris plaisir à cela. Tu as gagné les jeux de la faim. Tu es revenu. A moitié. Jamais tu n'avais ressenti une telle salve d'émotions, même quand ton nom avait été tiré. Et tu n'aurais certainement pas pensé cela possible. La respiration coupée, tu sens des larmes chaudes courir sur tes joues. Tantôt furieux, tantôt impuissant, tantôt coupable, tu finis par sortir de la douche. La vapeur a inondé la pièce, et tu t'en fiches. Le bruit de l'eau en fond sonore, tu remarques pour la première fois en des semaines un miroir. Curieux de voir à quoi tu ressembles, ayant oublié avec le temps ton image, ce que tu vois de choque. Tes traits innocents et juvéniles de garçon de treize ans ont laissé place à des traits durs, une légère balafre qu'on a pas pu faire disparaître sur la joue. Et ton regard : froid, médisant, blessé. Cherchant de la main ton épaule où un couteau avait été planté, tu palpes aussi une cicatrice, plus grossière que l'autre. La vérité s'empare de toi, impitoyable. Ce n'était pas Priam Harkness que tu jaugeais, c'était un monstre.

Un cri, et puis plus rien. Plié en deux, tu te réveilles et observes les alentours comme si tu allais y trouver quelqu'un qui en voulait à ta vie. Ta chambre inondée par la lumière de la lune te prouve cependant que tu n'es pas dans cette forêt et que tu es seul. Après plusieurs minutes passées à retrouver ton souffle, tu soulèves la couverture poisseuse et tu pivotes. Tes cauchemars résistent aux aléas du temps, même après vingt-et-un ans. Poussant un soupir fatigué, tu actionnes l'interrupteur et fermes les yeux quelques instants, ébloui par la lumière. Cherchant déjà à aller te chercher un livre qui occuperait le reste de ta nuit, un murmure angoissé provenant de la chambre d'à côté te fait rapidement changé d'avis. Te précipitant légèrement à ta porte, tu as à peine fais plusieurs pas que tu ouvres la porte de ton ancienne protégée, aujourd'hui colocataire et collègue. Constatant une nouvelle fois que tu n'es pas le seul à faire des cauchemars et à ne pas être le seul à ne pas en être sortit indemne, tu t'approches doucement et allumes la lumière, éclairant le visage de Lyanna, tordu par la peur et la douleur. Posant tes mains sur les épaules de la jeune femme, tu murmures un flot de paroles continu, se voulant rassurant. Et quand cette dernière ouvre les yeux, tu restes étonné comme toujours quand elle se calme quelques secondes après t'avoir aperçu. « C'est terminé Lyanna. Je suis là. » Perplexe face à elle, tu es cependant ravi de voir que ses traits ont retrouvé leur harmonie et leur beauté, non tordus comme auparavant. Souriant tendrement, tu ôtes des mains de ses épaules et lui caresse d'un geste doux la joue. Elle ne dit rien, et il n'a rien à dire. Beaucoup pensent que tu l'aimes et qu'elle t'aime, hors c'est tout à fait impossible puisque tu es sans aucun doute la personne la plus antipathique de Panem. C'est pour dire, Lyanna doit être la seule qui puisse t'approcher sans que tu n'ailles te cacher dans un endroit isolé en prétextant une raison totalement incongrue. Retirant ta main de sa joue comme si cette simple pensée t'avait brûlé au fer rouge, tu restes à lui parler de romans, de livres que tu avais lu et que tu connaissais par coeur grâce à ta mémoire photographique. Et quand tu es sûr qu'elle s'est rendormie, tu te penches en avant, comme si c'était naturel, et dépose un baiser sur son front. Tu tiens à elle, c'est certain. Tu ne sais cependant pas placer des mots dessus. Votre relation est trop complexe pour cela. Vous avez vécu tellement de choses que cela en devenait même presque impossible.

Salem F. Hyde-Earnshaw a écrit:

CE SCÉNARIO
Tu vas faire des tas d'heureux(ses)

BIENVENUE SUR MJ
Bon courage pour ta fiche, en espérant que tu t'amuseras bien ici

Envy Z. Ducani-Hayne a écrit:

CE SCENARIO. je t'aime parce que t'es dans le d5, et que c'est matt smith, et que tu vas rendre ma léa heureuse
BIENVENUE
tu me réserves des liens avec mes dcs hein ?
puis ton avatar est sexy

Lyanna Y. Ansdell a écrit:

BIENVENUE
Merci encore d'avoir pris mon mentor, courage pour ta fiche hâte de lire ça
Et puis cet avatar, juste

Seth Cowhood a écrit:

Humm, encore un gagnant digne de ce nom.

Ludmilla-Chuck Ameïthys a écrit:

J'approuve le choix de scénario
Bienvenue parmi nous !

Priam Harkness a écrit:

Ludmilla-Chuck Ameïthys a écrit:

J'approuve le choix de scénario
Bienvenue parmi nous !

merci elodie