amalya reina lockhart

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Des proches ? Non pas vraiment puisque toute la famille de Amalya se trouve au Capitole depuis des années. Enfant unique, ses deux seuls proches sont ses parents, vivant hors des districts de Panem et donc à son coeur même. Pourtant, elle sait que sa mère, styliste ratée vivait dans un district auparavant et qu'elle y avait une soeur. C'est donc avec stupeur que Amalya assista à la mort d'un cousin éloigné sans même qu'elle ne le sache. C'est peu après la victoire du tribut de cette édition qu'elle l'a d'ailleurs appris, surprenant une conversation de ses parents.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Bizzaremment, oui. Depuis qu'elle est toute jeune, Amalya est comme captivée par ces jeux. Une sorte d'admiration malsaine la poussant à suvire toutes les éditions avec acharnement. Personne la connaissant n'a d'ailleurs réussi à expliquer cette passion. Au fond d'elle, Amalya sait très bien pourquoi elle était si fascinée par ces jeux de la faim : elle aurait voulu être à la place de tous ces tributs. Naître dans le Capitole protège injustement tous ces enfants. Peut-être est-ce l'adrénalise qui s'en dégage qui l'attire puisque l'adrénaline est l'une des seules drogues d'Amalya.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Quand Amalya se trouve dans le district treize et non pas au Capitole, elle déteste ce sentiment de claustrophobie qui l'envahit. Si elle essaie de se raisonner à chaque fois, c'est totalement impossible pour elle d'oublier qu'elle est sous terre et encerclée par des murs. Une sorte de peur qu'elle ne comprend pas elle-même. C'est sans doute pourquoi elle ne passe pas beaucoup de temps dans les souterrains du district treize, craignant d'arrêter de respirer ou de se faire recouvrir de terre en un rien de temps.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Le bonheur est bien une chose surfaite. Peut-on vraiment être heureux à cette époque régie par le sang et la corruption ? Et puis être heureux serait bien futile et égoïste. Le bonheur n'existe pas et les quelques instants où on peut penser qu'on l'est ne sont que pures illusions destinées à nous réconforter rien qu'un moment afin d'éviter de sombrer dans les tréfonds les plus sombres de l'humanité. Amalya pense même que le bonheur si jamais il existe rend faible et ne s'est donc jamais abandonnée à ce pseudo-sentiment.

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Les districts fournissent le Capitole et ce dernier les punit chaque année pour une rébellion qui est apparemment restée dans l'esprit du Capitole et blessant son orgueil. Si jusqu'à aujourd'hui, tout cela marchait à perfection, Amalya se rend bien compte des défaillances du système, de choses qui ne devraient pas exister dans Panem. C'est sans aucun doute une des raisons qui l'a poussé à rejoindre les rebelles. Elle aimerait voir ce système changer.

tell us your story.

SIX ANS, DEMEURE DES LOCKHART/CAPITOLE

« Alors tu veux faire quoi plus tard, 'Malya ? » Tu fronces les sourcils. Tu as tout simplement horreur quand il t'appelle comme ça mais tu n'y peux rien. Plus tu résistes, plus il continue dans sa lancée, heureux te t'embêter ainsi. Avachie par terre, tu te contentes de lui frapper le bras de ta petite main frêle et pâle. Levant les yeux sur toi, d'un air surpris, ton très cher ami se met à rire. Tu te fâches, détournant la tête de ce dernier. Apparemment cela ne lui plaît absolument pas et il commence à t'embêter, tirant de ci et de là tes minces cheveux blonds. Il déteste quand tu es énervée contre lui, même un peu et c'est ainsi que tu te venges en secret. Un léger sourire à tes lèvres suffit à déchaîner ton ami qui se jette sur toi et qui te chatouille. Innocemment bien sûr. Tu hurles et tu roules sur le sol ainsi pendant quelques instants avec lui jusqu'à ce que ton père, alerté par les bruits de vos gamineries surgisse, mécontent. Tu sais qu'il n'aime pas vraiment ton ami, issu d'une famille mal vue du Capitole et souvent bagarreur, même pour un gosse de sept-huit ans. Tu vois très bien à son visage qu'il hésite fortement à botter les fesses de ton ami hors de cette maison. Il vous dévisage avec fureur, toi accroupie sur lui, et finit par appeler sa femme. Femme qui vient à son tour au salon en quelques minutes, sans doute un brin soucieuse de ce qui peut forcer son très cher mari à faire appel à elle. Tu l'observes un moment et tu réalises que la belle jeune femme blonde de tes souvenirs avait laissé place à une femme livide, à l'air vide. Ses beaux cheveux dont tu as hérité ont tous pour ainsi dire viré au gris pâle. Tu sens soudainement un bras t'attraper et te pousser loin de ton ami. Effarée, tu remarques que cette observation indiscrète chez ta mère l'a plus que vexé. Elle te dévisage férocement à son tour en serrant ton bras et t'entraîne avec elle vers ta chambre. Tu ne sais pas ce qui a poussé ta mère à réagir comme ça, tu ne faisais que la regarder après tout. Jetant un coup d'oeil derrière toi, tu vois ton ami se lever et poser son regard inquiet sur toi. Tu essaies de murmurer quelque chose avant d'être dans ta chambre et tu ne sais pas si il a compris. « Désolée. »

QUINZE ANS, DEMEURE DES LOCKHART/CAPITOLE

« Mais enfin comment tu peux aimer regarder ces jeux, Amalya ? » Ne pouvant pas détourner le regard aussitôt, prise par les dernières nouvelles de cette édition des jeux de la faim, l'air dégoûté qui passe sur le visage de ton ami ne passe pas inaperçu. Surprise de voir qu'il t'a considéré un instant comme un être humain infâme et cruel. La surprise passe bientôt à l'indignation et à la colère. Il ne comprend pas. « Je n'aime pas ces jeux. C'est différent. J'aime l'adrénaline et puis je .. » Tu quoi ? Tu veux te retrouver à leur place, à ces tributs ? Il ne comprendrait jamais. Ce sort est évité à tous les enfants du Capitole, quels qu'ils soient. Aussi injuste que cela peut paraître, c'est comme ça. Tu sourcilles, consciente que tu auras beau lui expliquer, il ne pourra jamais apprécier que tu souhaites tant faire partie d'une édition des jeux. Cette "boucherie" comme il l'appelle. A court de mots, ton ami finit par soupirer. Tu l'as sans doute déçu et cette réalité te fend le coeur, littéralement. Tu as bien remarqué que tu t'étais éloignée de lui, tout comme lui de toi. Il n'y a désormais plus de fous rires, de taquineries, de discussions banales qui donnent le sourire. Soudain, tu le vois s'écarter de toi, près à partir. Il doit sûrement avoir pitié de toi car avant de vraiment s'en aller, il t'achève. « Je ne voulais pas te le dire maintenant mais je pars bientôt dans un district. Ils veulent m'initier au métier de pacificateur. » Tu es amère. Pacificateur a toujours été ce qu'il a voulu faire, pour faire quelque chose, se sentir utile et non servir de pot de peinture au Capitole. Plus rien ne le retient de toute façon. Ton mutisme l'attriste une seconde avant qu'il parte, ton coeur en morceaux. Tu serres les poings, te promettant que tu ne t'attacherais plus jamais à quiconque si c'est pour qu'il te piétine ainsi.

VINGT-DEUX ANS, CAPITOLE

« Mais bon sang Amalya, pourquoi tu ne fais jamais ce qu'on te dit de faire ? Si je te dis de faire quelque chose, tu le fais. Point barre. » Tu le dévisages. En quoi cela le regarde-t-il ? Tu es une prostituée, cela ne t'empêche pas d'avoir le droit de choisir, tout de même. Fronçant les sourcils, tu t'approches de lui, déjà en colère que cet idiot de Urbann se pense tout puissant. Pointant ton doigt sur ton torse, tu t'empresses de lui répondre. « J'ai tout de même droit de choisir quoi faire du moment que le client est satisfait non ? Alors maintenant dégage de cette chambre si tu ne veux pas que ça finisse mal. » Cette menace à peine voilée fait sortir Urbann de ses gonds et cela te prend par surprise. Bon tu l'as déjà vu comme ça mais là, c'est si soudain que ça te laisse sans voix. Il fait les cent pas, t'accuse de tout et de rien et te fusille au moins un bon millier de fois des yeux. Tu t'en moques, bien sûr. Ce n'est pas lui qui rendra ta soirée plus merdique qu'elle ne l'est déjà. Fatiguée de l'entendre parler, tu soupires tout en levant les yeux au ciel. Et il continue de parler et de parler, en prétextant que si elle est encore là c'est parce qu'il le veut bien et qu'elle a intérêt à se calmer rapidement Tu hausses un sourcil et tu attrapes le col de sa chemise pour qu'il arrête enfin d'user le parquet. Il n'existe qu'une seule façon de faire taire un homme et même si ce geste te semble totalement absurde, tes lèvres se pressent contre les siennes. Le silence tombe alors sur la chambre si abruptement, que toi-même tu en es agréablement surprise. Tu desserres ton emprise sur son col et tu te recules, satisfaite d'avoir réussi à stopper le flot de ses paroles. Déterminée à aller accueillir ton client, tu ne t'attends pas à ce que Urbann place une de ses mains sur ta nuque et à ressentir à nouveau le contact doux de ses lèvres. Si le premier baiser était étrange, celui-ci te fait frissonner de la tête aux pieds. Remuant en entendant frapper à la porte, tu questionnes Urbann du regard. Toi comme lui êtes fiévreux et quand il s'arrache à toi, tu ne peux pas t'empêcher d'être déçue. Tu changes bien vite d'humeur quand il finit par te murmurer quelque chose à l'oreille. « Viens me retrouver après pour qu'on finisse ce qu'on a commencé. »

VINGT-TROIS ANS, CAPITOLE

« Alors c'est vrai, tu pars. » Tu lèves la tête vers Urbann, appuyé nonchalamment contre l'encadrement de la porte. Sa vision te rappelle cette dernière nuit avec ce client. Ses coups et son agressivité te font presque sursauter. Jamais tu ne t'étais sentie si impuissante. Ce souvenir te hantera longtemps et cela t'énerve ne pas pouvoir y faire quelque chose pour l'oublier. Partir d'ici est déjà une bonne chose en somme mais cela ne suffira pas. Tu sais déjà ce que tu vas faire. Si la vision des jeux de la faim avaient été si fascinants pour toi durant des années, tu comptes rejoindre les rebelles. Drôle de paroxysme, surtout te connaissant mais c'est ton choix. Fermant d'un coup sec la fermeture de ton sac, tu le portes à ton épaule et tu vois une ombre passer sur le visage si souvent impassible d'Urbann. « Où comptes-tu aller au moins ? » Il te bloque le passage et tu devines aisément qu'il ne te laissera pas passer si tu ne lui réponds pas. Furieuse qu'il pense encore être supérieur à toi, nuit passée ensemble ou pas, tu essaies de l'écarter, en vain. Reculant afin d'éviter qu'il ne te touche, dégoûtée par un homme qui préfère regarder une femme être traitée par un homme ainsi. Tu le fixes méchamment. « Ce que je fais ne te regarde plus, Bishop. Maintenant, laisse moi passer ou je te jure que je te le fais payer. » Cette menace te rappelle un souvenir, le souvenir que tu as eu avec lui et cela semble le faire sourire. Profitant de ce moment, tu le bouscules sans ménagement et tu pars, loin, très loin du Capitole. Au district treize.

Aiden S. Bregstone a écrit:

Bienvenue parmi nous !
Bonne chance pour ta fiche et ça, c'est un très bon choix d'avatar.
Khalessi for the win !

Thybalt M. Homens a écrit:

Heh beh, c'est ce qu'on appelle du scénario rapidement pris
Urbann sera content

Bienvenue sur MJ en tout cas
& bon courage pour la fin de ta fiche D'ailleurs c'est moi où y'a une citation de The Mortal Instruments dans le début de ta fiche ?

hellcome sur le forum!
bonne fiche et tout

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