athena melany greenstone

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Héroïque. Je me vois mourir pour les rebelles, pour la liberté et honnêtement je refuse de crever dans une arène sous les acclamations des capitoliens. Si je dois y aller, j'irai mais j'en ressortirai. Je me dis de mourir comme les miens pour la survie d'un autre. Ils sont morts pour moi et pour d'autres, mon frère s'est mit en travers du chemin des pacificateurs pour me sauver, je veux faire la même chose. A quoi bon vivre si tout ceux que j'aime sont morts ? J'ai besoin de me dire que je ne mourrai pas en vain et je sais que ma mort sera douloureuse, je ne suis pas du Capitole, elle sera lente et j'agoniserai comme tout le monde ici...

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Personne. Tout le monde. Je ne sais pas. Je n'ai plus de famille, je suis la seule qui reste, je pourrais mourir pour un ami, je pourrais mourir pour un enfant. Je crois que je ne vois plus la mort comme une fatalité, je ne vois plus la mort comme je la voyais avant. Je crois que je pourrais l'acceuillir avec plaisir, avec bonheur presque, je pourrai enfin retrouver les miens en mourant... En définitive je pourrais mourir pour notre cause rebelle, pas forcément en tant que mrtyr mais pour protéger les rebelles.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Etant issue du district onze je pense avoir une certaine connaissance pour les plantes. Non je ne pense pas, c'est le cas. J'ai du me nourir par mes propres moyens et j'ai chercher pas mal de plantes dans les champs que je pouvais voler et manger en travaillant. Je peux désormais dire que je mange pratiquement sans cesse mais rien n'a de réelle consistance. Je peux tout de même endurer la faim, ce qui serait utile dans l'arène car la faim change les gens et ralentit les réflexs, savoir y résister est essentiel. J'ai appris à pister et à poser des pièges au contact des rebelles, je suis surtout douée pour le pistage. Au niveau des armes je me débrouille avec les couteaux, j'en ai quelques-uns pour couper les branches, les plantes, tout ça et je sais bien les manier, je suis rapide avec mais c'est ma seule force au niveau des armes et je ne sais même pas les lancer correctement.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

La vie dans le district onze n'est pas la plus facile au contraire, c'est notre district qui est tombé le premier d'après les dires des autres rebelles mais c'est aussi chez nous que la répréssion a été l'une des plus fortes. Encore une fois je n'ne suis pas sure, nous n'avons pas beaucoup de renseignements sur les autres districts. L'épisode avec les loups en mars a été particulièrement effrayant, mes parents m'ont cachés dans la cave avec mon frère et mon père est mort, déchiqueté par les loups. Ma mère est morte quelques temps après. Notre vie est difficile et dire que j'en suis satisfaite releverait de la plus grosse plaisanterie que je n'ai jamais entendu.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Mal à l'aise, c'est ma dernière année mais nombreux sont ceux qui partent pour l'arène à mon age. J'espère ne pas être tirée au sort mais j'ai un grand nombre d'inscription dans l'urne. J'ai peur de cette moisson, je sens arrivé une terrible chose, je ne sais quoi exactement mais le Capitole se vengera des rebelles et les hunger games ont toujours été le meilleur moyen pour le faire. Ils tuent tout le monde, ils font un véritable génocide pour que ceux qui restent soient effrayés et les jeux ne sont qu'une étape de plus pour ce génocide...

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 28 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE agricultrice dans les champs ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime pas. JE SUIS DANS LE onzeÈME DISTRICT. AYANT dix huit JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Je suis une fille, originaire de Belgique où je vis encore malgré deux ans passé en France. J'ai dix-neuf ans et suis totalement fan de la trilogie de Suzanne Collins ainsi j'ai lu les livres plusieurs fois et ait revu le film encore et encore (only in vo, bitch please). Voilà c'est tout ce que vous aurez l'honneur de savoir à mon sujet

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tell us your story.

Il refusait qu'elle prenne le moindre tesserae mais Athena ne pouvait pas accepter de voir son frère prendre chaque année des tesserae pour toute la famille, elle y comprise, alors qu'elle pouvait le faire à sa place. "Tu n'as pas a tout assumer seul ! A quoi ça sert que je reste si tu pars pour les Jeux !" s'écria un soir la jeune fille seulement agée de douze ans. Elle devrait s'inscrire le lendemain pour les jeux et elle voulait partager les tesserae, deux pour elle et deux pour lui. "Ca sert à ce que tu sois en vie pour maman et papa ! Pour les aider !" Tempeta Arès, lui aussi avait un nom d'un de ces dieux dont ils ignoraient tout. Elle soupira et lanca son pied dans une armoire en bois dur, la douleur lui monta au cerveau et ses yeux s'embuèrent. Il leva la main vers elle et la foça à s'asseoir sur son lit. "Athena, je m'en voudrais si tu partais aux jeux à cause de ces tesserae." La jeune fille s'essuya les yeux d'un geste rageur et haussa les épaules. "J'en prendrai deux, que tu le veuilles ou non." Elle posa un baiser sur la joue de son frère alors âgé de quatorze ans. "Je veux pas que t'ailles là-bas..." Il sourit faiblement alors qu'elle se glissait sous la fina couverture. Son frère la borda et elle s'endormit rapidement en se sachant en sécurité dans la maison de sa famille.

"Athena ! Arès, cachez-vous !" C'était il y a quelques semaines, rien de notables ne s'était passé dans vie de la jeune fille jusqu'a ce que la rebellion commence. Ses parents s'étaient engagés dans le mouvement, comme pratiquement tout le monde et les enfants avaient suivit, pas parce que les parents l'avaient demandés mais parce qu'ils croyaient vraiment en ce pour quoi ils se battaient mais ce matin quelque chose avait changé, ce n'était pas normal. Un hurlement déchira le silence et Arès attrapa la main d'Athéna qui était tétanisée de peur. "Viens !" Leur mère dégagea la porte de la cave et Arès y poussa Athena. Il posa le doigt sur ses lèvres pour lui indiquer qu'elle devait se taire et se posta contre la porte. Les deux jeunes rebelles retenaient leur souffle alors que, dehors, le chaos semblait s'être abattu sur le district. Le courant avait été coupé et Athena crut entendre un hurlement de loup. Ils attendirent des heures, leurs estomacs se contractaient sous la faim plus longue que d'habitude mais ils n'osaient pas bouger ni parler. Leurs parents viendraient les chercher, ils en étaient certains, ils ne faisaient que les attendre... Quand soudain quelqu'un frappa à la porte. Arès et Athena échangèrent un regard, elle déglutit difficilement alors qu'il posa la main sur la poignée. "Qui êtes-vous ?!" Une voix faible se fit entendre. "C'est maman, ouvrez..." Athena se précipita sur la porte mais Arès l'empêcha de passer et la repoussa de toute la force dont il pouvait faire preuve, la jeune femme tomba au sol. Indignée, elle forma silencieusement sur ses lèvres un jurons alors que Arès ouvrait doucement la porte. Il passa la tête par l'entrebaillement avant de violemment ouvrir la porte. "Maman !" La rebelle tenait le corps mutilé d'un homme qui avait été un jour son mari. Athena tomba à genou alors que Arès s'approchait du corps déchiqueté. "Des loups." fit la femme, elle tremblait et Athena remarqua qu'elle était blessée elle aussi, la jeune femme faisait de son mieux pour éviter de regarder son père. Elle ne pouvait pas affronter cette vérité, elle ne pouvait pas accepter le fait que son père avait été manger par des mutations du Capitole, comme si il avait connu l'horreur de l'arène à laquelle il avait pourtant échapper des années auparavant. "Tu es blessée." fit Athena d'une voix froide mai tremblotante. Sa mère plaqua sa main sur sa blessure comme pour la dissimuler. "Ce n'est rien." Fit-elle en secouant la tête. Arès commençait déjà à retirer les lambeaux de vetements de son père, Athena eut un haut-le-coeur. "Nous n'avons pas besoin de te perdre aussi." Fit-elle, toujours aussi froide avant de marcher vers sa mère d'un pas trainant. Elle l'emmena en haut et soigna sa plaie du mieux qu'elle put pendant qu'Arès préparait leur père pour un enterrement. Mais Athena n'avait pas réussit à soigner la profonde plaie de sa mère et un mis après elle succomba a cette blessure trop infectée, trop profonde. Ils étaient désormais orphelins.

Ils tambourinaient sur la fine porte de bois de leur habitation. Arès se précipita dans la chambre de sa jeune sœur et lui ordonna de se cacher mais Athena ne l’écoutait plus depuis longtemps. Elle avait décidé que ses parents morts elle ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour sauver son frère d’un sort semblable et en ce moment la tâche n’était pas aidée car le Capitole avait repris le dessus sur les rebelles du onze et beaucoup se faisaient arrêter pour avoir pactisé contre la patrie. Tout le monde savait que les Greenstone avait été des rebelles et que leurs enfants avaient repris le flambeau. Ainsi depuis quelques jours Arès et Athena s’attendaient à ce que des Pacificateurs viennent les arrêter et ce matin ils semblaient enfin daigner venir faire leur sale boulot. Athena ne se cacha pas, elle était restée dans le couloir, dissimulée par une semi-obscurité quand son frère ouvrit la porte d’entrée. « Arès Greenstone ? Nous cherchons Athena Greenstone, veuillez nous indiquer où elle se trouve. » Athena se figea sur place. Pourquoi ne l’arrêtaient-ils pas lui ? Arès haussa les épaules, Athena pouvait le voir de dos. « Elle n’est plus ici. Elle est chez la guérisseuse. » La capacité de mensonge de Arès étonnait toujours la jeune femme qui, elle, était incapable de mentir effrontément de la sorte. « Nous allons tout de même fouiller les lieux. » déclara une voix féminine dure. Athena ne tremblait pas, elle sortit de sa cachette et s’avança. « Je suis là. » Fit-elle d’un ton assuré. Son regard se porta sur son frère. Il était son tout, son meilleur ami, son confident, sa seule famille et elle allait le quitter à tout jamais pour le sauver lui. Elle était prête à consentir à ce sacrifice, elle voulait rejoindre son père et sa mère qui avaient fièrement combattu pour un monde plus juste. Athena aurait juste voulu lui dire quelques mots de plus, lui glisser un dernier conseil mais… « Vous êtes en état d’arrestation, veuillez nous suivre. » Athena hocha docilement la tête mais Arès l’attrapa par l’épaule. « Non, vous vous trompez. » Athena ne comprit pas ce qu’Arès faisait. « C’est moi le rebelle, pas elle. Elle est beaucoup trop jeune. » Les pacificateurs se regardèrent un instant. « Non ! » Cria la jeune femme quand un pacificateur attrapa finalement son frère par le bras. « C’est moi ! Moi que vous cherchez ! » Elle se précipita sur les pacificateurs mais l’un d’eux l’attrapa par la taille. Elle donna alors des coups de pieds et des coups de poings dans l’air, tentant vainement de se détacher de ce soldat de la dictature. « Laissez-le ! » hurla-t-elle alors qu’on l’emmenait à l’intérieur de la maison. Des larmes commencèrent à couler sur les joues de la jeune femme, elle cria encore un long moment jusqu’à ce que sa voix se casse et que ses forces la quitte. Alors elle se laissa glisser sur une chaise, les bras croisé sur la table et posa sa tête sur ses bras. Ses cheveux recouvraient son visage meurtri et rougit par le chagrin, elle entendit cependant clairement le pacificateur resté pour la tenir à l’œil. « Qu’est-ce que j’en fais ? … Ok… Je m’en occupe… A quelle heure ? …. Sur la place publique ? … J’y serai avec la fille. A demain. » Athena entendit le bruit d’un téléphone qu’on raccroche mais ne bougea pas. Son frère était prisonnier, peut-être déjà mort. Et sur cette pensée elle s’endormit.
Au réveil la jeune fille prit conscience d’une chose. Il ne restait qu’elle… Et tandis qu’elle affrontait cette dure réalité une main gantée de blanc l’attrapa par le bras et la força à se relever. Elle n’essaya même pas de résister, son dos lui faisait atrocement mal d’avoir passé la nuit courbée alors qu’elle avait dormit sur une chaise. Au bout d’un long moment Athena prit conscience du fait que le pacificateur l’emmenait sur la place publique et la forçait à se positionner au premier rang d’une centaine d’autre habitants. Tous avaient un air renfrogné et quand elle vit ce qu’il y avait devant elle elle comprit. Son frère se trouvait là, juste en face d’elle. La jeune femme le regarda dans les yeux tout le temps que le maire faisait son discours. Elle cherchait un moyen de le sauver, elle devait le sauver. Elle pouvait encore le faire, il n’avait pas été accusé, c’était elle la rebelle trop peu prudente. Athena aurait voulu courir et prendre la balle à la place de son frère mais elle sentit une main la retenir. La jeune femme ne prêta même pas attention à cette main secourable, elle avait cependant pris conscience du fait qu’elle avait essayé, elle s’était avancée et Arès avait imperceptiblement secoué la tête. Son regard se fit intense, Athena aurait voulu s’y plonger toute entière mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait que le regarder là, seul, sans la défense qu’elle pouvait lui apporter. Elle ne servait à rien et il ne servait à rien de se battre. Ils finissaient tous par mourir et pourquoi ? Rien. Pour rien. Athena ne ferma pas les yeux quand les Pacificateurs visèrent. Elle ne pouvait pas, pas pour lui, elle devait lui faire ce dernier hommage, elle se devait de regarder son sauveur une dernière fois alors qu’il se prenait une balle en pleine tête.