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Sujet: i need a heartbeat ☈ richemy Lun 25 Fév - 17:17
No matter how many times that you told me you wanted to leave, no matter how many breaths that you took you still couldn't breathe, no matter how many nights that you'd lie wide awake to the sound of the poison rain, where did you go ? the promises we made were not enough, the prayers that we had prayed were like a drug, the secrets that we sold were never known, the love we had, the love we had ; we had to let it go
we were young.
« Je peux plus endurer ça. » qu’elle avait dit. Elle ne criait même plus quand elle disait ça. Tu préférais quand elle criait. Elle criait souvent, et toi aussi tu criais, c’était une escalade de cris qui finissaient par perdre tout sens et réveillaient invariablement Théti, dont les pleurs venaient s’ajouter à votre boucan. C’est plein de disputes un bonheur. Tu t’en foutais que vous finissiez toujours pas vous arracher la tête sur les mêmes sujets, c’était pas grave. Tu n’avais pas épousé une femme qui était du genre à rester silencieuse même quand les choses lui déplaisaient, ça t’allait comme ça. C’était pas toujours la joie mais tu croyais être heureux. Tara était ton point d’ancrage, ton phare au milieu des cauchemars de l’arène et des tributs que tu voyais partir chaque année. C’était ça. Les tributs. C’était pour ça qu’elle t’engueulait à chaque fois. Soi-disant que tu ne te bougeais pas assez le fion pour les aider à s’en sortir. Alors que tu essayais, tu essayais, vraiment. Mais l’idée la rongeait peut-être plus encore qu’elle ne te rongeait. Elle n’était plus heureuse. C’était toi celui obnubilé par ses démons, taraudé par des cauchemars et des souvenirs ignobles, mais c’était elle la plus malheureuse. Paradoxe. Elle n’était pas faite pour cette vie, pas faite pour rester tranquille à regarder les jeunes partir à l’abattoir. Elle avait besoin de se sentir utile, de faire quelque chose. Je peux plus endurer ça qu’elle avait dit. Endurer quoi ? Cette vie sédentaire ? Cette maison ? Ce voisinage ? Les jeux ? Ton visage tatoué par la mort ? La vision de votre fille qui grandira dans un monde à l’avenir incertain ? L’idée de ne pas apporter sa pierre à l’édifice de la rébellion ? Je peux plus endurer ça. Tu aimais mieux quand elle criait. Tu sentais que vous aviez encore quelque chose, que c’était le fil - ou peut-être la chaîne - qui vous retenait. Elle est partie. Partie. Sans un mot, sans prévenir, sans te réveiller. Tu t’es levé un matin il y a un mois environ et elle n’était pas là. Tu t’es demandé un instant si elle n’était pas juste partie faire un tour mais ses affaires n’étaient plus là. Elle n’avait pas tout emporté, juste le nécessaire, mais c’était suffisant pour te prouver qu’elle ne reviendrait pas. Et elle avait laissé Théti. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Je suppose qu’elle s’est dit que ce serait plus simple qu’elle grandisse dans le village des vainqueurs, sans crainte de disette. Ou alors elle voulait peut-être ne pas s’attacher à des souvenirs de cette vie. Tu ne sauras jamais. Le résultat est le même. Elle vous a abandonnés, sans même dire au revoir, partant probablement rejoindre la rébellion, acte dont elle ne te considère pas capable. Ca fait mal. Et puis il y a cette pensée. Est-ce qu’elle survivra dehors ? Seule dans la nature, à la recherche du district treize dont l’existence n’est même pas avérée ? Avec la menace des Pacificateurs, des prédateurs... Elle pourrait ne pas aller bien loin. Tu as essayé de ne pas y penser mais tu y penses, c’est comme ça, tu n’y peux rien. Tu as pleuré, un peu, pas trop. Pour essayer de reprendre une vie normale. Rien ne dit que tu veuilles reprendre une vie normale. Mais tu as une fille. Tu ne peux pas sombrer en l’emportant avec toi. Tu dois au moins faire semblant. Rester en un morceau, ou au moins recoller les petits bouts ensemble.
Aujourd’hui... Aujourd’hui n’est pas un jour différent des vingt-neuf précédents. L’avantage d’être sorti de l’arène est que tu es assez riche pour ne pas avoir à travailler, tu n’es pas obligé de sortir aussi souvent que les autres gens, tu dois juste aller de temps en temps acheter à manger. L’autre avantage d’être celui que tu es, c’est de recevoir peu de visites imprévues. Autrement dit, si tu veux lâcher prise, tu peux le faire, personne ne remarquera la différence. Ce ne seront pas tes frères et soeurs qui viendront te sauver, certainement pas. Et Théti. Mais tu dois l’aider, elle ne peut pas te sauver elle. Elle aurait dû naître garçon pour éviter de se faire avaler dans ce monde où la condition physique prévaut sur l’intelligence. Tu as peur de ne pas pouvoir l’aider, d’être impuissant comme tu l’as été pour chaque tribut qui est passé sous ta garde. Tu as peur de devoir un jour la regarder, debout sur l’esplanade du district après que son nom soit sorti de la boule de verre. Tu as peur. Mais tu ne fais rien. Il n’y a rien à faire. Tu es resté toute la journée assis à ton bureau, à monter des lampes à lave. Oui, c’est l’étrange talent que tu as dû te trouver après ta victoire, comme tous les gagnants doivent le faire. Certains peignent, d’autres chantent, cousent ou je ne sais quoi encore. Toi tu construis des lampes à lave. Chacun son truc. Tu as donc passé la journée à l’ouvrage, surveillant du coin de l’oeil ta fille d’un an à peine. Fuck. T’es trop jeune pour être lâché dans le bain comme ça et élever une gosse tout seul. T’as besoin de Tara, merde. T’as que vingt ans. Tes mains ne tremblent pas. Plus. T’as emmené Théti se coucher et en profites pour fumer. Et ça, ça fait toujours autant du bien. Tu as l’impression que la fumée glisse dans tes poumons comme un morphinique, qu’elle s’insinue dans tes veines et contamine ton corps entier. Un antalgique. C’est mieux comme ça. Tu inspires. Tu expires. Un mois. Ou peut-être était-ce hier. Ou il y a un an. Tu as voulu crier, tu as voulu frapper les murs. Tu l’as fait d’ailleurs. Puis tu as changé le tableau de place, pour cacher le trou dans le mur. La colère coule dans ton sang avec la nicotine. C’est peut-être mieux comme ça. Non. Non, ça ne peut pas être mieux. Bien sûr que non ce n’est pas mieux. Tant pis, c’est comme ça. La vie est injuste n’est-ce pas ? La vie est injuste. Quelqu’un frappe à la porte. Tu veux rester seul. Tu ne dois pas rester seul. Et si tu faisais semblant de ne pas être là ? Non, il y a de la lumière. Va ouvrir Richard. Et si tu faisais croire que tu étais mort ? Tu ne veux pas aller ouvrir. Va ouvrir cette putain de porte Huntsman. Tu écrases ta cigarette dans un cendrier et tu te lèves, étirant chaque muscle de son corps comme si ça faisait longtemps que tu n’avais pas bougé. Puis tu vas ouvrir, pour dire que tu ne veux pas de visite, que tu n’as besoin de rien, que ‘‘qu’est-ce que vous faites devant chez moi ?’’. Mais ton visage s’adoucit. « Remy ? » Remy ouais, ta vieille amie. Ta famille c’est peut-être de la merde mais il y a les jumeaux. Des amis, ça compte non ?
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Sujet: Re: i need a heartbeat ☈ richemy Dim 12 Mai - 22:00
Elle est partie et tu l'as su. Qui ça, elle ? Tara. La mère de Théti. La compagne de Richard. Partie. Pas dur de s'en rendre compte. Richard ne sort plus. Tu le sais. Tu le vois bien. Tu n'arrives pas à en savoir plus. Et vu que tu as une après-midi de libre pour cause d'une panne de courant générale à l'usine où tu bosses normalement, tu t'es dit que tu allais l'utiliser pour faire quelque chose que tu voulais faire depuis un bout de temps. Alors tu es passée par la maison de tes parents, tu as pris une bouteille du paternel avec son accord, un tord-boyaux absolument infect que même lui ne boit plus, tu l'as mis dans ton sac et tu t'es dirigée jusqu'au village des vainqueurs. Il t'a fallu montrer patte blanche, retenir une plaisanterie qui serait mal passée auprès du pacificateur qui t'a surveillée. Et puis tu es finalement arrivée devant chez Richard. Et tu as hésité. Chose stupide. Tu avais fait tout ce chemin pour hésiter. Il fallait être idiote pour hésiter alors qu'on savait que son ami n'allait pas bien. Oui, mais c'était Richard, et ça n'avait pas forcément toujours été très clair quand il était avec Tara. Enfin, ça te le paraissait, mais les regards de cette femme t'avaient donné l'impression qu'il y avait un truc louche. Sans doute n'avait-elle jamais voulu croire à l'amitié qui t'unissait à Richard, depuis que vous étiez mômes. Qu'importe. Elle n'était plus là, Richard allait certainement mal, et toi tu hésitais à venir lui tenir compagnie. Idiote. Tu avançais finalement, le poids de la bouteille dans ta sacoche qui commençait à se faire sentir. Tu toques. Doucement. Un peu plus fort au bout de vingt secondes. Parce que tu veux le forcer à se bouger, mais tu ne tapes pas trop fort au cas où Théti est toujours là et qu'elle dort -ça serait malin de la réveiller, tiens !
Et tu attends. Tu recules de quelques pas, essayant de voir au travers des fenêtres et des rideaux. Que dalle. Tu manques de te casser la figure contre un caillou fourbe qui s'était caché derrière ton pied, mais tu récupères l'équilibre comme une pro, sans pousser un juron caractéristique. Ça tombe bien, la porte s'ouvre alors que tu te baisses pour te gratter le mollet que tu as nu. Ben oui, tu es en jupe, ample, qui s'arrête sous le genou, et qui est rapiécée sur les hanches, parce qu'elle s'use, à force. Jusqu'à ce que tu repasses par chez toi, tu étais en bleu de travail, une salopette archi-fonctionnelle avec des poches trouées qui ne tenaient rien. Et là, tu ne t'étais pas faite belle, parce que ça n'était pas le but, parce que Richard était un ami, ton meilleur ami peut-être avec ton frère, malgré sa tendance à être peu sociable. Tu t'étais juste changée. Tu sentais encore l'usine, par contre. Parce que l'eau était rare et que tu n'avais pas de temps à perdre à te laver. Tu étais propre de ce matin mais tu sentais l'acier, la chaleur, la fumée, la sueur, et le fer. Tes cheveux blond clair étaient ternes, noués en une natte grossière que tu avais fait toute seule, sans te regarder dans une glace. Résultat, tu avais un peu l'air débraillée, mais sans que ça soit non plus choquant. Tu détonnais avec le village des vainqueurs, bien sûr, mais tu avais quand même été autorisée à t'y pointer, alors bon.
Néanmoins, Richard avait l'air stupéfait de te voir. Il pensait que tu ne passerais pas le contrôle ? Peuh ! « Remy ? » Il avait l'air heureux de te voir. Tu étais heureuse de le voir. Pendant un temps, tu avais eu peur qu'il n'ouvre pas. Que personne n'ouvre en fait. Qu'il se soit barré sans te dire où. Qu'aurais-tu fait alors ? Tu n'aurais pas enfoncé la porte, ça c'était ce que faisait Oron. Non, tu aurais peut-être fait le tour de la maison. Ou tu aurais attendu. Assise contre la porte. Mais il avait ouvert, et à son doux sourire, tu en répondais un plus grand encore. Et tu mettais ses mains sur tes hanches, prête à lui reprocher son temps de réponse. Sauf qu'une quinte de toux te prit et que tu préféras cracher tes poumons avant de lui adresser la parole, pliée en deux. Tu te redressas ensuite, l'air innocent, comme s'il ne s'était rien passé. « Ben oui, Richard. Tu crois que tu peux faire le mort sans qu'on vienne te déterrer ? » Oron serait venu s'il avait pu, mais il avait eu du boulot. Il t'avait dit de saluer Richard pour lui, et de le requinquer pour deux. Tu allais le faire, tu étais confiante. « Tu m'laisses entrer, ou c'est une porcherie chez toi et tu préfères picoler sur ton perron ? » Tu ne lui avais pas encore montré la bouteille. Tu laissais simplement le sous-entendu faire son chemin. Histoire de lui faire comprendre que tu n'étais pas là les mains dans les poches (parce que tu n'avais pas de poche, dans ta jupe, tiens !) et que tu étais décidée à lui remonter le moral, one way or another. « T'es tout seul ? », demandas-tu, néanmoins, pas pour le démoraliser mais plutôt pour connaître l'intégralité de la situation. Qui sait, Tara était peut-être revenue entretemps… Mais à voir le visage fatigué de Richard, tu étais prête à parier le contraire.
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Sujet: Re: i need a heartbeat ☈ richemy Mar 14 Mai - 20:44
Tu pensais que la solitude ce serait mieux, que si tu ne te montrais plus, tu arriverais à oublier le départ de Tara. Tu voulais pas voir des gens. C’est totalement con comme logique. Tu ne peux pas oublier si tu passes la journée à ruminer dessus. Il n’en reste pas moins que, asocial comme tu l’es, tu ne voulais pas recevoir de visite. Il n’empêche que de voir un visage familier et aimé, ça fait du bien putain. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire à la vue de ta vieille - façon de parler - amie d’enfance. Ouais, c’est agréable. Et ta réaction me rassure quelque part. Je commençais moi aussi à me demander si tu n’étais pas une espèce de monstre sans sentiment et que tu n’allais pas devenir ce genre de vieux bougon qui ferme sa porte à tout le monde. Quoique tes actions, ne serait-ce que la façon dont tu as pleuré, éliminent la possibilité que tu ne ressentes pas de sentiment. Un garçon ça ne pleure pas. Mais toi si, parce que tu n’es plus un garçon. A présent, tu veux qu’on t’appelle Loretta. Hum. Pardon. Tu n’es plus un enfant à présent, c’est ce que je veux dire, tu ne crois plus au mythe des larmes uniquement féminines. Tu en as versé des larmes dans l’arène, et à la sortie aussi. Et des larmes de joie aussi. C’est humain, malgré ton air de cadavre. Tes tatouages ne sont pas tout à fait finis encore, il reste des endroits blancs et certaines des parties du squelette ne sont que des dessins pas encore remplis. C’est qu’il te faut aller au capitole pour passer sous l’aiguille, et que ça prend du temps. Alors bon, tant pis, encre ou pas, t’es humain. Les humains se sourient entre eux.
Tu détailles Remy et sa jupe un peu rapiécée, et sa natte de laquelle dépassent une multitude de mèches, et son odeur d’usine. La senteur métallique t’aurait probablement rebuté si tu n’avais pas grandi dans ce district. Tu connais bien l’odeur, elle flotte à peu près partout, même si beaucoup moins dans le village des vainqueurs que tu habites à présent. Avec l’habitude, les narines s’habituent. Elle sourit. Tu as l’impression qu’elle sourit toujours, à s’en décrocher la mâchoire. Toujours. C’est si rare que tu ne la voies pas sourire, même quand ça va mal. Tu te souviens de ton sourire avant la moisson. Celui de ‘‘tout ira bien’’. Tu perds un peu de ta joie en la voyant se plier sous une quinte de toux qui fait mal rien qu’à entendre. Saloperies de produits chimiques ça. Ce genre de travail c’est jamais bon pour la santé, t’as eu de la chance d’y échapper. Enfin de la chance. Tout est relatif. Une grimace de compassion déforme tes lèvres. Voir ses amis dans ce genre d’état ça fait jamais plaisir, hein ? Je m’inquiétais pour rien. T’es bien humain. Sinon t’aurais pas eu aussi mal le jour où Tara n’est pas revenue. Et tous les jours après, aujourd’hui compris. T’as beau faire comme si tu n’étais qu’un mur d’indifférence, moi je vois à travers, je vois toutes ces choses et toutes ces choses que tu ne peux pas t’arrêter de chérir. Et la preuve dans tout ça c’est que tu as réussi à donner envie à Remy de venir te voir. « Ben oui, Richard. Tu crois que tu peux faire le mort sans qu'on vienne te déterrer ? » Tu croyais. Tu espérais. Heureusement que tes espoirs sont déçus. Ta fin triste et solitaire est reportée à la prochaine fois, elle t’a été ravie par la Silveroak. Quelle voleuse. Une honte. Tu souris. Oui, tu croyais. Mais y a toujours un emmerdeur ou des témoins de Jéhovah pour venir frapper à ta porte et t’empêcher de crever en paix. C’est la faute de Catelyn Stark tout ça.
« Tu m'laisses entrer, ou c'est une porcherie chez toi et tu préfères picoler sur ton perron ? » Pour une fois ce n’est pas spécialement une porcherie chez toi. C’est même plus beau que d’habitude. Le nombre de lampes à lave a considérablement augmenté depuis un mois. Explosé même en fait, y en a partout, c’est déroutant. Tu fais semblant de réfléchir et te surprends à réellement y réfléchir. Il est coutume de faire rentrer les gens chez soi mais les coutumes tu les emmerdes et la politesse aussi. « A quoi ça sert de se saouler si personne peut le voir ? On a qu’à s’asseoir sur les marches, il fait encore beau. » Pas tout à fait nuit, un agréable crépuscule pas trop frais, avec juste la lumière qu’il faut. Et puis si la nuit tombe, tu as de la lumière sur le perron quand même. Boire de l’alcool dans la rue ne dérangera de toute façon personne, tu habites seul dans ce village, Il y a bien la vieille qui a été ton - inutile - mentor mais elle n’a plus vraiment la capacité de s’offusquer de quoi que ce soit. Puis elle n’est pas non plus ta voisine directe. « T’as amené de la gnôle ou je vais chercher le nécessaire ? » Tu as, y a pas de problème. T’as même tapé un petit peu dans les réserves ces dernières nuits. Car tu te refuses toujours à boire devant ta fille, même si elle ne comprendrait pas du haut de sa petite année. Une légère conscience paternelle. Je suis fière de toi. Je m’y attendais pas. Ah mais j’oubliais, la conscience c’est moi, tout s’explique. Quoi ? Bien sûr que si j’ai foi en toi enfin, comment peux-tu insinuer des choses pareilles ? Si peu de confiance... « T'es tout seul ? » Ah. Question épineuse. Il se trouve qu’au sens littéral du terme non, tu es présentement avec Remy. Mais ce n’était pas la question, inutile de jouer au petit malin. Tu t’appuies contre le chambranle de la porte, te grattant le menton, un peu gêné. « Euh. Ouais. » T’as une petite voix. Pauvre petit au coeur brisé va. Tu crois que tu t’en remettras ? Il faudra bien, t’as quand même une fille. « Enfin, je viens de mettre Théti au lit, donc en quelques sortes ouais je suis seul. » Awkward smile. Sad smile.
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i need a heartbeat ☈ richemy
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