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 we keep coming back to each other (ASTAREMY)

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MessageSujet: we keep coming back to each other (ASTAREMY)   we keep coming back to each other (ASTAREMY) Icon_minitimeLun 11 Fév - 20:14

février 2312 - astaroth&remy

Assise sur un banc, au bord du fleuve traversant le district 6, tu écoutes le ruisseau chanter. Un peu de paix alors que la guerre civile a fait rage partout ailleurs. Un mois plus tôt, un train a déraillé alors qu'il était en période d'essais. Des dizaines de morts. Voilà ce qu'il s'est passé dans le District 6. Tu as préféré ne pas te renseigner sur les autres districts, sûre et certaine qu'il ne se passait sans doute rien de mieux de l'autre côté. Tu étais restée prostrée chez toi quelques temps. Et puis quelqu'un était venu te chercher. Pas un danger, non. Fort heureusement. C'était Astaroth Blackward, un vainqueur du district 11, il y avait des années de cela. Vous en étiez arrivés à devenir amis par un concours de circonstances diverses et variées. Pendant l'édition où il était dans l'Arène, il avait fait tout son possible pour protéger Pandore, une fille du D6 que tu avais connue personnellement et à laquelle tu tenais plutôt pas mal. Et puis elle était morte. Mais il avait quand même assuré sa survie pendant un long moment. Alors quand il était venu faire la tournée du Vainqueur dans le D6, tu étais sortie de la foule et tu étais venue le remercier, d'une petite voix. Et tu t'en étais allée, assez vite. Parce qu'on ne parlait que rarement aux vainqueurs des autres districts, même si on avait leur âge. Et parce qu'on disait aussi que parler à un vainqueur portait malchance. Qui sait ce qui t'était passé par la tête à ce moment-là.

Vous vous étiez revus, par la suite, des années plus tard. Tu avais perdu tes jambes, ton fiancé et l'espoir d'un jour enfanter. Il ne t'avait jamais vraiment demandé comment tout ceci était arrivé. Tu n'aurais pas voulu en parler, de toute façon. Et puis il était revenu, plusieurs fois. La plupart du temps, rarement annoncé.
Comme aujourd'hui, en fait.

On avait frappé à ta porte et tu avais hurlé d'attendre. Tu avais prévu de rester seule chez toi, pour éviter au plus possible d'être prise dans une émeute. Alors tu avais dû remettre tes jambes bioniques, les fixer à ce qui restait de tes cuisses, reprendre tes béquilles et te lever du fauteuil. Le livre que tu lisais était tombé par terre, et tu n'avais plus le temps de le ramasser. Alors, avançant vers la porte relativement vite, tu t'étais appuyée sur la béquille gauche et tu avais ouvert la porte.
La stupeur t'avait fait presque lâcher la béquille sur laquelle tu t'appuyais. Non, en fait, tu l'avais lâchée, mais pour sauter (presque, hein) au cou de ton vieil ami.

À croire que revoir cet homme qui comprenait sans doute mieux tes souffrances que quiconque (au moins la partie atrophiée physiquement, quoi) t'avait redonné un coup de vif. Une fois l'euphorie des retrouvailles passées, tu t'étais reprise et tu lui avais proposé de bouger. Prétexte ? Tu n'osais pas sortir toute seule, mais maintenant qu'il était là, tu avais envie d'aller au bord du fleuve, ce que tu n'avais pas fait depuis deux mois au moins.

Vous étiez donc assis sur un banc face au fleuve depuis quelques dizaines de secondes lorsque ta voix s'éleva de nouveau :

« Je ne t'ai même pas demandé : qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu viens quand même pas t'assurer que je suis toujours là, si ? Ça se passe bien dans le district 11 ? »

Quelle réponse attendais-tu, nul ne pouvait le dire, pas même toi. Il t'avait manqué. De toute façon, il y avait trop d'hommes dans ta vie qui te manquaient. Et tu craignais toujours, sans le dire, sans le reconnaître, qu'un jour tu te retrouves seule.
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MessageSujet: Re: we keep coming back to each other (ASTAREMY)   we keep coming back to each other (ASTAREMY) Icon_minitimeVen 15 Fév - 1:15


And tonight, I see the lights.

Le District Six. Il y avait quelques jours, jamais Astaroth n’aurait pu s’imaginer à cet endroit, dans cette zone de Panem. Pourtant, aujourd’hui, il y était. Assis paisiblement sur un banc, le long du fleuve qui bordait ce district. Le bruissement fluide de l’eau parvenait aux oreilles du vainqueur, l’emplissant d’une sérénité qu’il n’avait pas connue depuis longtemps, alors que la guerre faisait rage dans son district. Les morts se croisaient à chaque coin de rue, et bien que le district six ne soit de loin pas le plus calme, il l’était toujours relativement par rapport à la folie ambiante et meurtrière du onze. Astaroth avait pris le soin de rester chez lui, de ne pas chercher les embrouilles. Bien entendu, lorsqu’il avait assisté à des scènes qui nécessitaient son aide, il n’avait pas hésité longtemps. Il avait foncé, il avait fait ce qu’il lui incombait de faire. En réalité, personne n’avait jamais mis de fardeau sur son dos ; il l’avait posé seul, et l’assumait totalement. Il voulait défendre ce petit peuple qui avait tant souffert et qui voulait reprendre ses droits. Quoi de plus normal ?

Cependant, avec les jours, et les mois, il s’était renfermé. Ses idéaux avaient changé, tandis qu’il voyait les Pacificateurs se faire massacrer comme des chiens par les rebelles, alors parfois même que certains n’avaient jamais rien fait contre les habitants, simples Pacificateurs qui passaient plus de temps à flâner et faire du commerce noir qu’autre chose. Mais dans cette guerre, toute trace du Capitole se devait visiblement d’être éradiquée définitivement. Et salement, il devait bien l’avouer. Il n’avait jamais vu la moindre mort correcte en ce qui concernait les hommes aux uniformes blancs. D’un autre côté, il les détestait également. Mais de là à prendre du plaisir à les torturer, il ne voyait pas ce que cela apportait. De la vengeance ? Certes. Mais jusqu’à quel point ? Si tout le monde surenchérissait à chaque nouvelle torture, ce deviendrait le carnage plus qu’autre chose ; et jamais cela ne s’arrêterait.

Astaroth tourna la tête vers Remy, brièvement, avant de reporter son regard sur l’eau coulant le long des rochers. Il y avait deux jours, il avait subitement ressenti le besoin brusque de s’aérer. De quitter ce district aux trop nombreuses injustices, et de sentir à nouveau le vent frais sur sa peau. Bien entendu, sortir du District n’avait pas été une mince affaire. Mais il s’en était sorti. Il connaissait des rebelles dans le District 6 ; Richard, Ludmilla. Il avait eu le droit de sortir, le droit d’aller les retrouver. Ou il avait pris ce droit. Il ne s’en souvenait pas réellement ; le souvenir était flou, et peut-être valait-il mieux qu’il le reste. Il était finalement arrivé dans le Six, et ses pas l’avaient conduit jusque chez elle. Il se souvenait toujours aussi bien de leur première entrevue. Cette petite tête blonde, fendant les rangs de la population du six, venue voir le vainqueur des Jeux de la Faim, comme la coutume l’exigeait. Mais, dans ce district, une once de respect s’était fait ressentir. Et, cette fameuse petite tête blonde, elle, avait eu le cran de dire ce que beaucoup pensaient tout bas. Un merci. Un simple merci. Merci d’avoir protégé cette petite puce de leur district, alors que rien, absolument rien, ne l’y engageait. Il avait choisi de le faire, sans aucune autre alliance formée auparavant. Il avait tout sacrifié pour elle, tout au long des Jeux. Et il avait essayé de se sacrifier pour lui permettre d’avoir la vie sauve, et de s’en sortir. Au final, ç’avait été un piège. Mais personne n’avait pu nier, au moment où le prénom de la jeune tribut était sorti de la gorge d’Astaroth en un hurlement de désespoir éraillé, qu’il avait tout fait. Absolument tout. Personne ne pouvait nier qu’il avait vengé cette petite. Et que désormais, au fond du regard du vainqueur, elle vivait, traversant chaque minute de cette vie avec lui. Il ne l’avait jamais oubliée. Pandore étaut gravée au fer rouge dans sa vie, dans son cœur, dans son esprit. Il l’aimait toujours autant, et avait parfois le sentiment qu’elle se promenait dans cette maison, esprit malicieux et enfantin. Cette maison qu’elle aurait dû avoir, au lieu de croupir dans ce cercueil où lui aurait dû être enfermé. Et Remy… Remy, elle, l’avait remercié. Pour l’ensemble du District. Les yeux douloureux du vainqueur s’étaient alors perdus dans ceux de cette jeune fille plus ou moins de son âge. Et il avait souffert, au point d’en pleurer. Elle avait disparu brièvement, alors que tout le monde dissimulait les larmes du jeune vainqueur. Pour la télé, vous comprenez. Et les voilà. Vingt-trois ans plus tard. Assis sur ce banc. À regarder l’eau couler. Qu’elle est loin, la Tournée du Vainqueur où la jeune femme lui avait pour la première fois adressé la parole. L’un à côté de l’autre, ils faisaient le bilan du temps écoulé. Tout ce qui leur était arrivé, absolument tout… Trop de souffrance, trop de larmes. Il n’avait plus envie d’y penser. Il préférait songer à ce câlin qui l’avait totalement désarmé, lorsqu’elle avait ouvert la porte et qu’elle s’était jetée à son cou. Il avait cligné des paupières, ébahi, n’ayant rien demandé à personne. Et il était resté là, simple, la serrant doucement contre lui comme il n’avait jamais appris à le faire. Au fond, peut-être que ce contact lui avait fait du bien. Et avait réussi à lui prouver qu’il était encore capable d’apprécier, de s’attacher, et d’être attentionné. Sensible. Humain.

La voix de la jolie blonde s’éleva dans les airs, rompant le silence pesant qui s’était instauré, lourd en souvenirs et en douleurs muettes. Elle s’inquiéta de sa venue ici. Et de la situation du district onze. Sans cesser de fixer les flots paisibles et ondulés, il battit quelques instants des cils. Il laissa un silence couler entre eux, avant de répondre, après un petit soupir perceptible. « C’est la guerre. » C’était une réponse comme une autre. Une réponse lourde de sous-entendus. Il n’avait pas envie de conter toutes les horreurs qu’il avait vues, et qu’il continuerait sûrement de voir pendant quelques temps encore. « J’avais besoin de me vider la tête, et… Me voilà. » Pourquoi elle ? Il n’en savait rien, et s’en fichait royalement. Il avait besoin de sa présence, à elle, et pas de celle de quelqu’un d’autre. Les autres potentielles personnes qui auraient pu le soulager ne pouvaient recevoir sa visite. Mais Remy, elle, pouvait. Elle le pouvait, elle le faisait, et n’avait pas l’air d’en être mécontente, pour tout dire. « Et toi ? » Il le lui avait demandé. Pour une fois, il avait instauré la réciprocité dans ses paroles, et attendait une réponse. Il n’avait pas envie de lui offrir un silence en guise de compagnie. Il était venu ici, la dérangeait probablement. Et il se serait contenté de se taire ? Non. Pas question.

Lentement, Astaroth enfonça ses mains dans ses poches, un peu plus profondément. Il rentra sa tête encore un peu davantage dans ses épaules, et soupira doucement. Il espérait que sa visite n’aurait pas d’incidence sur la vie de la jeune femme. Il ne voulait pas lui attirer des ennuis. Il était là par courtoisie, et par envie, aussi incroyable cela puisse-t-il paraître, pour cet ours des cavernes qu’il était. Et il comptait profiter de ces quelques moments en sa compagnie. Avant que la fatalité ne revienne encore une fois frapper sa vie, et son quotidien morne et monotone. Juste un peu de répit. Quelques minutes, quelques heures. Se reposer, et se libérer.

Juste, vivre.
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MessageSujet: Re: we keep coming back to each other (ASTAREMY)   we keep coming back to each other (ASTAREMY) Icon_minitimeSam 9 Mar - 20:26

« C’est la guerre. » Tu ne relevas pas. La guerre était partout, Panem avait brûlé, saigné, tué. On n'avait fait plus de morts dans cette rébellion que pendant tous les Jeux. Quoique, 23 fois 73 étant égal à 1679 morts en tout depuis le début des Jeux (et encore, tu omettais les Jeux d'expiation qui en faisaient beaucoup plus)… Non, la rébellion avait quand même tué plus de monde que les Jeux, sans doute. De toute façon, tout soulèvement provoquait la mort de personnes, vu comme Panem était. Tu frissonnais au souvenir d'Oron. Astaroth n'avait pas besoin de développer plus, le terme "guerre" parlait pour lui-même. « J’avais besoin de me vider la tête, et... Me voilà. » Tu souris doucement à son adresse lorsqu'il expliqua sa présence ici. Loin de toi l'idée de blâmer Astaroth d'être venu dans le district 6. Le fait qu'il soit là t'avait redonné un coup de fouet. Et tu savais bien que tu en avais besoin. Voir une tête que tu voyais trop rarement te rassurait, surtout que tu avais eu peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Et que tu avais peur, pour toi aussi, dans le D6. Si les combats y avaient été moins violents, le sabotage dans les usines avait provoqué d'assez nombreuses morts de personnes innocentes. Les rebelles n'avaient pas fait la part des choses, et c'était bien ça leur problème. Trop radicaux, trop vite dans l'excès de violence. Tu ne sortais plus de chez toi, craignant qu'ils ne puissent pas se rendre compte qu'ils s'en prenaient à des gens qui ne leur avait pas fait tant de mal que ça. Oh, bien sûr, il y avait toujours des pacificateurs qui auraient mérité de se prendre une passerelle sur la tête, à commencer par ceux qui avaient roué Oron de coups jusqu'à le tuer. Un nouveau frisson, alors que tu fixes de nouveau ton regard sur l'eau qui coule à vos pieds, dans le ruisseau qui caresse et submerge parfois les rochers. Tu t'y perds pour quelques instants. Et puis la voix d'Astaroth te ramène à la réalité :
« Et toi ? »

Tu cilles, t'humectes les lèvres, réfléchis un moment. Comment vas-tu en ce moment ? Tu ne sais pas, tu essayais de ne pas trop te poser la question depuis plusieurs années. Parce que tu avais peur de trouver une réponse qui ne t'arrangerait en rien, soit celle du malheur. Tu n'étais pas heureuse. Pas toujours en tout cas. Oh, l'arrivée inopinée de ton ami était un rayon de soleil qui te ramenait le sourire. Mais te demander si tu allais bien n'était pas forcément une question qu'il fallait te poser. « C'est la guerre aussi ici., dis-tu tristement. Je reste chez moi la plupart du temps et je regarde la neige tomber. » C'était un assez bon résumé de tes dernières journées. Des dernières semaines, même. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus. De toute façon, ça lui ferait une belle jambe de savoir que ton frère jumeau te manquait, que tu aurais voulu pouvoir courir dans les rues enneigées comme avant, et que tu avais froid, seule dans ton lit, la nuit. Pas besoin de tourner le couteau dans la plaie, hein. Il avait mis ses mains dans ses poches, repéras-tu par un coup d'œil rapide. Tu croisas les tiennes sur ta jupe. Une jupe ! En même temps, c'était la seule chose pratique à mettre sans jambes. Ça et les robes. Qu'importe. Tu regardais toujours le ruisseau, le silence s'était installé de nouveau. « Tu as quelque part où dormir ce soir, ou bien tu comptais sur mon hospitalité légendaire ? », demandas-tu avec un sourire entendu. Légendaire, pas sûr. Mais tu ne serais pas contre une présence, ce soir. Du moment qu'il ne repart pas dans la minute suivante. « En fait, non, j'te laisse même pas le choix. Ça fait trop longtemps que je t'ai pas vu. » Tu as une mine presque boudeuse, alors que tu es soulagée de le revoir. Que tu es rassurée de ne plus être toute seule. Tu continues, décidée : « Tu restes dormir chez moi. De toute façon, j'ai de la place depuis que… » Depuis qu'Oron est mort. Les mots meurent entre tes lèvres avant même de les franchir. Tu essaies de te reprendre, mais tu trembles. Il pourrait croire que c'est le vent frais qui te fait trembler, ou il pourrait aussi comprendre le souvenir que tu viens d'avoir en tête. Tu ne dis plus rien, figée dans une douleur muette. Et les barrages qui retenaient tes larmes depuis plusieurs semaines s'effondrent. Trop d'émotions d'un coup, tu n'étais plus habituée. Tu te blottis contre lui, comme quand tu étais plus jeune, et tu fonds en sanglots, la tête posée sur son épaule. Tu n'avais pas vu ça venir, et tu pleurais, de soulagement qu'il soit encore en vie, mais de désespoir qu'un autre soit mort depuis trop longtemps. Tu n'es même pas sûre d'avoir un jour réussi à faire ton deuil. Et tu sanglotes, contre lui, la main crispée sur son blouson.

Des retrouvailles joyeuses, y a pas à dire.
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