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| II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Dim 3 Fév - 1:05 | |
| “ RÉACTION DE VOS PERSONNAGES ” Alors que vous trouvez un sujet pour faire part des réactions de vos personnages sur l'ensemble des combats de la révolte, ceci est un événement ponctuel, retrouvez la chronologie complète de l'intrigue révolte ici. Ce sujet est donc un topic commun où vous pouvez poster, seul ou à plusieurs, une fois ou plus, afin de faire participer votre personnage à la révolte, ou bien uniquement d'apporter un témoignage, tout cela dans le but d'apporter de nouveaux événements dans leurs vies et mettre à jour de possibles évolutions de liens/caractères/idéologies...
Petite explication pour plus de cohérence : Le 14 mars, le Capitole assène le coup de grâce au district Treize en le bombardant à 5h. N'ayant pu être prévenu par des rebelles infiltrés chez l'ennemi, le district perd beaucoup d'habitants dans cette attaque, et subit de lourds dommages matériels. La situation d'urgence est lancée immédiatement et les survivants sont invités à se rendre dans les salles les plus éloignées de la surface prévues pour ce genre de crise. A 6h, la plupart des survivants sont dans cette salle, et sont répartis dans de très petits appartements rudimentaires en attendant de sécuriser les lieux.
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| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Sam 4 Mai - 16:37 | |
| Il faisait sombre, presque noir, et je courrais. Le sol était accidenté, et me blessait à chaque pas. Mais je ne pouvais pas m'arrêter. Aller où ? Fuir quoi ? Je n'en avais aucune idée. La seule chose dont j'étais sûre était qu'il me fallait continuer et continuer. La scène semblait avoir durer des heures lorsque je les entendis. Des voix, au loin. Je les connaissais, je le savais. Mais à qui étaient-elles ? Je ne pouvais le dire. Je continuais alors à les fuir, ou à les suivre, afin d'atteindre un but qui m'était encore inconnu. Il faisait noir, j'étais seule et perdue.
Soudain, j'entendis une explosion. Je voulus me retourner, mais je fus tirer de mon sommeil brutalement. L'avais-je rêvé ? Non. Une alarme s'était déclenchée dans l'obscurité et le silence du district Treize. J'étais seule dans mon appartement depuis quelques jours, depuis qu'Aiden était parti chercher son père, et je ne savais ce qui se passait. Il fallait sûrement que je bouge, que je sorte de l'habitation, mais je n'avais jamais retenu les règles de sécurité de cet endroit. Je m'étais dit que rien ne pouvait arriver, que nous étions en sécurité dans ces souterrains introuvables et indestructibles. Apparemment, je m'étais trompée. Je m'habillais alors rapidement avant de prendre mon sac à dos et les quelques objets importants qui l'entouraient. Je ne savais pas si j'avais le droit de sortir avec, mais je le pris quand même. Ma petite vie se résumait dorénavant à ce sac, et à mes proches, je ne pouvais pas l'abandonner en cas de catastrophe.
L'alarme retentissait encore et m'aveuglait à chaque fois que sa lumière rencontrait mon regard. Le district était en panique, les gens quittaient leurs appartements à une vitesse inimaginable et courraient tous vers la même direction. Ni une ni deux, je suivis le mouvement dans l'espoir de croiser une connaissance, quelqu'un qui me guiderait et m'informerait au mieux. Mais je restais seule quelques instants, continuant d'avancer en compagnie du flot d'habitants tout aussi perturbés que moi. Quelques minutes plus tard, je reconnus une silhouette parmi la foule. Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais, de l'heure qu'il était, mais je savais que j'avais trouvé une personne avec qui partager mes angoisses. « Billie ! » Dans la cohue, elle ne m'entendit pas l'appeler. Je devais crier, et tant pis pour mes voisins. « BILLIE ! » Cette fois-ci, elle repéra ma position, et put me rejoindre après quelques efforts pour traverser l'agitation qui avait gagné le district. Je n'étais plus seule, et c'était tout ce qui comptait. |
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| Sujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Sam 4 Mai - 18:38 | |
| « Tout le monde dehors ! », hurle soudain un guérisseur, tentant de couvrir, de sa voix de stentor, l'horrible alarme qui vient de retentir et se répercute violemment contre les murs du centre de soins. Je me fige alors dans mon geste pour finalement enfiler ma veste et quitter les lieux, voulant m'entretenir avec Coin de mes récents projets, encore tenus secrets, voulant d'abord son aval avant d'aller en parler à mes proches. Au sortir de mon lit, ce matin, c'est ce que je m'étais dit, que la journée serait ordinaire, hormis que j'irai voir notre chère présidente pour lui demander de m'enrôler dans l'armée. Je ne me serai jamais attendue à une alerte pareille. Ici, au Treize, on se croit généralement protégé, sous la terre, déjà enterrés ; on se pense à l'abri car on représente encore un espoir, peut-être futile aux yeux du Capitole, mais chaque habitant ici est la preuve qu'on peut survivre à la tyrannie qui sévit sur Panem. Alors, on se croit invincibles et, soudain, l'attaque. La peur. Comme un seul homme, tous ceux présents dans le centre de soins se retournent, attendant des directives ; c'est ainsi qu'on fonctionne, conformément aux ordres, jamais d'initiatives, d'impulsions. Les ordres. Alors, pendant une seconde – ou peut-être deux –, le temps semble s'être arrêté. Tout le monde se regarde, s'entreregarde, se demande ; puis, comme en écho au signal d'alerte qui continue de sonner, on hurle, on court. C'est la débandade. La pagaille. Un véritable capharnaüm. On crie que les patients en état de marcher doivent rapidement suivre les infirmières postées ici et là qui les mèneront dans les lieux prévus en cas d'attaque surprise. Le reste du personnel médical devra, quant à lui, se charger de ceux qui ne sont pas en état de quitter leurs lits. L'effet de panique est surprenant. Même les plus confiants, ceux qui demeurent toujours maîtres d'eux-même dans n'importe quelle situation, même ceux-là succombent et s'agitent dans tous les sens, paniquent. Tous les visages se fendent de la même grimace de terreur. Des gamins pleurent, tendent les bras en cherchant le réconfort de leurs parents, voulant être rassurés, qu'on leur promette que tout ira bien. Mais une conviction née dans mon être : ça n'ira pas bien. Pas quand on est aussi peu préparés. J'accours vers les portes du centre de soins, les maintiens ouvertes tout en hurlant aux patients de se dépêcher, les intimant d'aller plus vite avec de grands gestes de bras énergiques. La foule compacte se resserre, on se dispute pour sortir en premier, le personnel a du mal à maintenir l'ordre ; on abandonne rapidement la simple idée de pouvoir les faire avancer le plus calmement possible. Une gamine pleure, tentant vainement d'essuyer ses larmes de crocodiles de son poing juvénile. Elle appelle quelqu'un mais, avec la cohue, j'ai du mal à entendre. Puis, je lis sur ses lèvres : grande sœur. Le semblant de calme que je tentais d'afficher jusque là s'effrite. Le masque tombe. Une seule pensée cohérente parvient à se former dans mon esprit et y tourne inlassablement. Avalon. Jouant des coudes, je m'élance à la sortie du centre de soins, me frayant tant bien que mal un chemin au milieu des gens, cherchant à me rendre jusque dans sa chambre. Un homme chavire. Je le rattrape in extremis avant de lui intimer de passer son bras autour de mes épaules. Je cherche frénétiquement Avalon du regard. Je suffoque. Bordel, où est-elle ? Je n'arrive même plus à espérer qu'elle soit déjà rapatriée dans les salles prévues en cas d'attaque. Je veux juste la voir. Non, je dois la voir. Avalon. « BILLIE ! » Je me retourne, la vois, paniquée, comme moi. Un collègue qui tente de diriger un minimum la foule doit nous remarquer, elle et moi, et me tend les bras pour prendre le bonhomme qui se maintient encore sur moi. Sitôt délestée, je m'élance vers elle, agrippe son bras, peut-être un peu trop fort sous l'effet de la panique, et commence à faire demi-tour, maintenant mon emprise sur elle. « Vite ! » Mon cœur tambourine dans ma poitrine jusqu'à me faire mal, ma respiration se fait saccadée et chaque bouffée d'air ne fait qu'obstruer un peu plus mes poumons. La panique, vile ennemie, est d'autant plus mauvaise pour moi qu'elle peut me pousser jusqu'à l'hystérie. Cette même panique qu'à ma sortie des Hunger Games, ces crises qui se répétaient jusqu'à diminuer autant en intensité qu'en régularité. Mais, depuis quelques temps, j'ai l'impression de régresser et, plus que d'avoir peur pour moi, j'ai peur pour Avalon, peur de sombrer de nouveau et de n'être qu'un fardeau plutôt que de l'aider. On trébuche, manquons de nous étaler sur le sol, je me rattrape au mur, tire de nouveau sur son bras. « Dépêche-toi ! » Je ne sais même pas si elle m'entend, avec les cris qui résonnent dans tous les sous-terrains. Plus on avance, plus la foule est compacte car tout le District se retrouve dans les mêmes couloirs pour aller se mettre en sécurité. Ma main glisse jusque dans la sienne, j'entrelace mes doigts aux siens, comme lorsqu'on était petites, et je l'agrippe fermement. « On y est presque ! » Oui, Billie, ton air paniqué et les trémolos dans ta voix ne trompent personne, ma pauvre. |
| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Sam 4 Mai - 22:41 | |
| La panique générale me faisait perdre tout repère. Je n'avais plus aucune idée d'où nous étions dans le Treize, je ne savais même si l'on nous faisait sortir, ou si nous allions rejoindre des espèces de salles pour attendre des informations. J'aurais dû être plus attentive aux instructions. Pourquoi ne l'avais-je pas été ? Je m'en voulais tellement à présent. Mais c'était trop tard. Il ne me restait plus qu'à suivre la foule qui s’agglutinait dans les couloirs, dans l'espoir d'y trouver un visage connu, ou bien une simple information qui me ferait oublier à quel point j'étais perdue, seule, dans ce dédale gris et repoussant. Mais personne n'était là. Rumer était en mission. Aiden était parti. Et Billie, elle devait être dans le centre de soins, ou bien dans son appartement qui était loin d'être proche du mien, mais pas à mes côtés. Elle avait des occupations bien plus importantes, elle devait sauver des vies.
Pourtant, au bout de quelques minutes noyée dans la cohue, je finis par distinguer son visage. Était-elle venue me chercher, ou étais-je parvenue à l'endroit où elle se trouvait ? Je ne pouvais pas y répondre. Je ne voyais que des murs gris, une alarme interminable et une foule de gens depuis le début. J'appelai ma sœur, mais elle ne m'entendit pas. Je dus recommencer une nouvelle fois avant qu'elle ne finisse par me remarquer. Elle ne perdit pas une seconde pour me rejoindre. Elle m'agrippa le bras, d'une telle force que je ne soupçonnais même pas, et qui me surprise grandement. « Vite ! » J'étais tellement étonnée de la voir si paniquée, moi qui avait toujours eu une image calme de ma sœur, mais je ne m'attardai pas sur ce genre de pensées superficielles. Je m'empressais de la suivre, avec quelques difficultés, je de vais l'avouer. Je n'avais jamais été très douée pour tous les efforts physiques, et celui-ci était particulièrement intense, et très stressant. Mais je ne devais pas la perdre, pas maintenant que je l'avais retrouvée. Nous manquâmes de peu de tomber, mais les réflexes de Billie nous sauvèrent d'une belle petite catastrophe. « Dépêche-toi ! » Je l'entendais à peine. Je savais juste qu'elle ne m'incitait pas à ralentir le rythme, alors je continuai, comme dans mon cauchemar, à courir et courir sans m'arrêter, mais avec beaucoup de difficultés. « On y est presque ! » Où devait-on aller ? Je ne comprenais pas, et c'était de ma faute. Le Treize n'avait pas pu être attaqué, on m'avait dit que nous serions en sécurité ici. « Billie ! » J'aurais voulu lui demander de s'arrêter, de m'expliquer calmement ce qu'il se passait, mais ce n'était pas possible. Je ne voulais pas la contrarier alors qu'elle faisait tout cela pour moi. Malgré mon souffle coupé, je réussis tout de même à formuler quelques mots. « Qu'est-ce qu'il se passe Billie ? » Peut-être n'en avait-elle aucune idée, c'était fort probable, à moins que ce soit une procédure spécifique dans ce souterrains. Cependant, tout ce que je voyais, c'était une foule paniquée, une sœur anxieuse, et cela m'inquiétait au plus haut point. |
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| Sujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Lun 13 Mai - 19:34 | |
| Le Capitole, encore. C'est toujours le Capitole derrière le moindre problème, la moindre petite chose qui, d'un simple battement d'aile, foutu effet papillon, vient tout détruire, ce bonheur qu'on peine tant à édifier, avant de prendre son envol, comme si de rien n'était. Le Capitole qui prend plaisir à multiplier les tentatives pour nous réduire à néant car, au-delà de cette adversité qui subsiste entre le Treize et le Capitole, il y a sans doute ce que pouvons représentons, cet espoir de pouvoir combattre, d'en avoir les moyens et les soldats. Je serre un peu plus les doigts d'Avalon entre les miens, légèrement... tremblants. J'ai peur. Pour mes sœurs – pendant ce temps, Rumer est en mission je-ne-sais-où –, pour Aiden – dont je n'ai plus signe de vie non plus –, pour Kathleen, pour Alix. Mais merde, où sont-ils ? C'est à peine si j'arrive à me gérer moi-même, me maitriser en dépit des battements effrénés de mon cœur qui ne demandent qu'à se muer en une véritable crise d'hystérie. Le rôle de garde fou ne me sied pas du tout, je n'arrive pas à contenir ce démon qui s'agite en mon sein, ne désirant plus que se manifester, prendre le contrôle. J'essaie de la rassurer, malgré la panique qui perce indubitablement dans ma voix. Je n'ai pas l'habitude d'être ainsi sujette à pareil tourment ; la dernière fois, l'attaque chimique n'avait eu que peu de répercussions sur le Treize et puis, il y avait si peu de personnes pour lesquelles je devais m'inquiéter, à cette époque ; et tous ceux qui ont jamais compté le plus pour moi sont désormais une source supplémentaire d'inquiétude et de frayeur. Avalon la première. Ma petite sœur, prunelle de mes yeux, celle que je dois protéger, en tant qu'ainée. « Billie ! » J'entends à peine sa voix, dans l'énorme brouhaha de nos pas, des cris, des ordres scandés, mais je sens sa main se crisper dans la mienne, alors, je me retourne un peu vers elle, l'interrogeant du regard, sans pour autant ralentir la cadence ; pas maintenant. « Qu'est-ce qu'il se passe Billie ? » Je ramène mon regard droit devant moi, à présent, hésitant à lui avouer pourquoi le Treize, pourtant connu pour suivre les règles sans demander son reste et former des soldats redoutables, cède autant à la panique. J'accélère, elle aussi, nous bifurquons au bout du couloir avant de nous élancer un peu plus vers la porte, à une dizaine de mètres. Notre sécurité est à une dizaine de mètres. Encore quelques pas, juste quelques pas. « C'est une alerte. On attaque le Treize. Ce doit être le Capitole. », j'énumère le plus brièvement possible et, de toute manière, je n'en sais guère plus, ce n'est pas dans mes attributions de savoir ce qui se trame en haut, ou les offensives qu'on peut lancer à notre encontre. Non, moi, je dois soigner des gens, sauver des vies. Mais, plus important encore, ce sont mes responsabilités en tant que grande sœur : je dois m'assurer de la sécurité d'Avalon. Plus que cinq mètres et tout sera fini. Cinq mètres et elle sera saine et sauve, et c'est le plus important. Alors, nous accélérons. |
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