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 II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages

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Caesar Flickerman
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MessageSujet: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages   II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Icon_minitimeSam 2 Fév - 23:56

“ RÉACTION DE VOS PERSONNAGES ”
Alors que vous trouvez un sujet pour faire part des réactions de vos personnages sur l'ensemble des combats de la révolte, ceci est un événement ponctuel, retrouvez la chronologie complète de l'intrigue révolte ici. Ce sujet est donc un topic commun où vous pouvez poster, seul ou à plusieurs, une fois ou plus, afin de faire participer votre personnage à la révolte, ou bien uniquement d'apporter un témoignage, tout cela dans le but d'apporter de nouveaux événements dans leurs vies et mettre à jour de possibles évolutions de liens/caractères/idéologies...

Petite explication pour plus de cohérence : Le 21 février, les rebelles font exploser un pont à 18h, celui-ci s'écrase sur un groupe de pacificateurs qui étaient en patrouille dans le district. Alors que les rebelles coupables s'écartent pour ne pas être démasqués, les habitants accourent, tout comme d'autres pacificateurs venant en aide à leurs équipiers. Les rebelles profitent de cette distraction pour attaquer à d'autres endroits de la ville et installer le chaos dans certains quartiers.
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Hunter Blackbird-Crowley
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MessageSujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages   II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Icon_minitimeSam 9 Mar - 23:15

21 février 2312. Huit mois. Presque huit mois que la révolte gronde, qu’elle plane sur nos têtes comme une vieille amie qui insiste pour ne pas qu’on oublie sa présence. Huit mois. Huit mois que les combats font rages. Huit mois qu’on perd des hommes. Huit putain de mois. C’est déjà trop. Pourtant au début, ce n’était rien d’inquiétant. Juste quelques nuits à cibler les menaces, à faire en sorte qu’elles ne posent plus de problème. C’était ennuyant, mais sous contrôle. Et puis, ça s’est dégradé. Rapidement. Les rebelles ont pris un, puis deux, puis cinq district. À mesure quel les semaines passaient, le bilan s’alourdissait. Et Dieu sait qu’il ne fallait pas que le Capitole perde sa domination sur les districts. Alors on combattu. On a perdu des hommes, mais on a aussi vaincu. Pour reprendre certains districts, pour empêcher d’autres d’être pris. C’était du boulot, mais on arrivait. J’y arrivais.

Mais ce soir-là, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le district un, mon district un, l'un des seuls à avoir été considérablement épargné par cette révolte, ce district a sombré. Les rebelles ont réussi l'impossible, c'est-à-dire passer outre mes hommes pour mener leur domination à bien. Ce soir-là, à dix-huit heures précises, ces charmants petits rebelles ont signé leur arrêt de mort. En s'en prenant à ce district, à mon homme. À dix-huit heures précises, un pont s'est effondré, suite à une explosion soigneusement étudié par les rebelles. En somme, rien d'important, si ce n'est des dégâts matériels. Rien... sauf les hommes qui patrouillaient et qui sont se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. À dix-huit heures dix, l'alerte était donnée. À dix-huit heures quatorze, j'étais sur les lieux, à estimer les dégâts. L'incendie se voyait à des kilomètres à la ronde. Et sur place, ce n'était pas beaucoup plus joli. Quatre, cinq tout au plus, pacificateurs se sont retrouvés coincés sous le pont. Deux d'entre eux sont morts sur les coups. L'un a succombé à ces blessures quelques instants après mon arrivée. Quant aux deux restants, ils ont hurlés, suppliés, implorés qu'on leur vienne à l'aide. En guise de réponse, ils ont tous deux reçu une balle dans la tête. Ils voulaient qu'on leur vienne en aide. Je l'avais fait. Ce n'était pas une grande perte. S'ils n'avaient pas su empêcher une telle catastrophe, cela prouvait qu'ils n'étaient pas de bons soldats. Autant arrêter les frais rapidement. Dix minutes après mon arrivée, les troupes étaient convoquées. Et en chemin, j'eu vents d'autres événements déplorables qui avaient lieu en centre-ville. Réunion d’urgence importante, donc, afin d’atténuer les dégâts tant qu’il en était encore temps. L’avantage avec ces incapables qu’on appelle collègues, c’est qu’ils n’ont rien dans le pantalon, et qu’il est extrêmement facile de leur montrer qui est le patron, au cas où il en douterait. La petite démonstration de tout à l’heure, avec la mort de leurs collègues par balle, leur avait montré qu’on ne plaisait pas avec moi. Surtout pas en ce moment. « Que les choses soient claires. Le premier qui se défile finira comme ces petits copains du pont. Maintenant que ce point est clair, voilà ce que j’attends de vous : vous allez dans ces rues, et le premier qui vous soupçonnez de faire partie de la cause rebelle, vous l’éliminer. Je me fiche de savoir s’ils ont des excuses, s’ils tentent de se justifier, s’ils vous implorent. Je me fiche que ce soit des vieillards, des enfants, des femmes enceintes. Je me fiche de savoir que ce soit une connaissance, un ami, une femme. La sentence est la même pour tout le monde. Une balle entre les deux yeux, un coup sec derrière la nuque, un couteau qui trace une ligne parfaite sur le cou … Je m’en fiche. Débrouillez-vous juste pour éliminer les menaces. » Si ce n’est pas trop demandé pour eux. Nul doute que je ferais la majorité du travail, mais ne dit-on pas que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ? « Des remarques ? Non ? Très bien, au boulot. » Sur ces bonnes paroles, je pris soin de recharger mon pistolet avant de filer dans la rue, plus que jamais prêt à éliminer les éléments nuisibles.
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L. Ridley Coradane
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MessageSujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages   II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Icon_minitimeMer 10 Avr - 12:08


Cela faisait maintenant plusieurs mois que la révolte avait éclaté dans tout Panem. Enfin, dans les districts les moins aisés devrais-je dire, parce que dans le Un, nous attendions toujours. Certes, le lieu était plus compliqué à soumettre à des idées révolutionnaires à cause de sa proximité avec le Capitole, et le peu d'habitants prêts à renoncer à de nombreux privilèges, mais le Treize n'avait rien fait pour changer les choses. Nous n'avions reçu aucune directive. Rien du tout. J'avais donc appris avec très grand plaisir l'attaque programmée d'un pont. Bon, d'accord, ce n'était pas non plus l'idée du siècle, ni l'aventure que j'avais espéré, mais c'était mieux que le calme plat des dernières semaines. Et puis, je n'allais tout de même pas refuser ce qui serait peut-être la seule animation dans le coin pendant des jours. Au final, les chefs rebelles du Un nous apprirent que cette attaque n'était qu'une diversion pour laisser libre champ aux plus vaillants d'entre nous qui iraient combattre dans le cœur de la ville alors que les pacificateurs seraient occupés ailleurs. Pas mal. Je doutais pourtant que cela suffise pour faire tomber le Un. Mais bon, il fallait bien essayer. Il se pouvait même que de nombreuses personnes contre le Capitole se cachent parmi nos voisins alors que rien ne pouvait les démasquer. Après tout, vous seriez étonnés de savoir qui composaient nos rangs à cette heure.

Je choisis de m'occuper du pont, et non de l'attaque dans le centre du district. Je devrais plutôt dire que ma tante m'y avait obligé. Elle m'avait tout appris, m'avait introduite dans ce groupe de rebelles où elle était en réalité bien placée, sans être une chef. Vous vous doutez bien que l'on ne peut pas diriger tout un groupe seul, alors plus il y a de meneurs, mieux c'est. De mon côté, je devais suivre ses règles, et aujourd'hui, c'était : « Soit tu restes chez toi, soit tu participes à l'attaque du pont. Je ne veux pas te voir en ville, certains doivent garder leur anonymat en cas d'échec. » Au moins, c'était clair. Et même si j'étais bien déçue d'être écartée d'une mission si intéressante, je devais avouer qu'elle avait raison. Nous ne pouvions pas tous débarquer en ville et tout saccager. Je croyais en la révolte, je croyais en un avenir possible sans la suprématie du Capitole, mais pour cela il fallait une bonne organisation, et il fallait que je suive les règles, les bonnes règles, celles de mon groupe.

C'était le jour j. N'étant pas vraiment une experte en explosif, ni en construction de pont, je ne participais à la mission que pour aider au niveau de la sécurité et autres détails peu intéressants. D'après nos calculs, une patrouille de pacificateurs devaient passer dans le coin au moment-même où tout s'écrouleraient. Parfait. Je ne pus résister alors à attendre quelques secondes pour voir notre œuvre, tout agissant contre les ordres, mais personne ne le saurait. Une patrouille arriva. Et le bruit retentit dans tout le quartier. C'était impressionnant. Le pont s'effondra lentement, dans un bruit sourd et métallique, juste sur les pacificateurs. Mes réflexes de préparatrice en pharmacie m'avaient presque poussée à courir les soigner, mais je me retins de justesse, en espérant ne pas avoir trahi ma position si d'autres pacificateurs traînaient dans le coin. Les premiers à arriver furent des collègues, et à ma grande surprise ils n'aidèrent pas les blessés, au contraire. Je reconnus Hunter Blackbird-Crowley. Il m'avait entraînée pour les jeux, et n'étaient pas réputés pour sa clémence. Je ne perdis pas une seconde à fuir de peur d'être remarquée et arrêtée.
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MessageSujet: Re: II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages   II,4. LA RÉVOLTE — réactions de vos personnages Icon_minitimeLun 22 Avr - 13:59



gods and monsters

Je regarde les débris du pont s'écrouler sur les pacificateurs, interdit. C'est impossible, pas au Un. Nous sommes les plus riches les plus aimés, les mieux protégés alors pourquoi ? Certes le vent de la Révolte soufflait peu à peu, mais personne, personne n'avait jugé nécessaire de s'inquiéter autant, ou de redouter une action de grande envergure.

Imitant les personnes qui m'entourent je m'approche du lieu du sinistre. Non pas que j'aie envie de porter aide aux éventuels blessés, c'est plutôt cet attrait maladif de la mort et du sang qui m'attire. La foule forme un arc de cercle autour des débris et des cadavres des pacificateurs. Deux sont encore prisonnier sous la masse lourde du pont, ils gémissent et supplient, mais personne ne bouge le petit doigt pour les aider, c'est leur problème après tout. Le chef des pacificateurs fait son entrée, déterminé et vibrant de colère contenue, mon père sur ses talons. Il abat froidement les survivants. Bien fait pour leur gueule, c'était à eux de tuer les rebelles, pas l'inverse. On fait disparaître les corps et la foule commence à se disperser, médisante. Pendant un moment, je crois naïvement que c'est fini, que les rebelles allaient laisser le Un en paix, par peur des représailles. Demain, j'allais retrouver Wonder et les autres et on discuteraient de ce qu'il s'était passé. C'est à ce moment que la première explosion retentit. Les gens se figent et lèvent le nez vers le centre-ville, d'où s'élève une inquiétante fumée noire. Ainsi que l'écho des coups de feu, bientôt suivis d'une deuxième explosion. Tout va très vite, une femme crie, puis c'est la débandade et le chaos le plus total. La peur prend rapidement possession des esprits trop habitués au confort et à la sécurité, les rabaissant au rang d'animaux. Ils se bousculent, se marchent dessus, un gosse d'une dizaine d'années hurle après sa mère sans que personne ne lève les yeux sur lui. Cette débandade fait naître en moi l'indignation la plus grande qui soit. Est-ce ainsi que doit se comporter le peuple de Panem ? Fuir le danger ? Non. C'est une honte, leur peur et leur faiblesse me dégoute.

Entraîné par la foule, je me retrouve en ville, dans ces belles allées bien entretenues, où des gens courent dans tous les sens pour éviter les balles des rebelles. Parmi les débris qui volent partout, je vois quelque chose atterrir à mes pieds. Je me penche, intrigué et prends l'objet, pas plus gros que mon poing, en main. Une grenade. Dégoupillée. Retenant un cris d'effroi, je lâche immédiatement l'arme et m'éloigne le plus possible de celle-ci. Une seconde, peut-être deux et l'explosion retentit, me projetant à terre. Un membre ensanglanté atterrit à mes côtés. De partout, on entend plaintes et gémissements. Ici, face contre terre je vois parfaitement un groupe de rebelles arriver, l'arme à la main, ils tirent sur tout ce qui bougent, une fillette blonde s'écroule sous mes yeux. J'aimerais me relever quitter cette endroit qui deviendra bientôt un champs de bataille - j'entends distinctement les bottes des pacificateurs claquer sur le sol, il doivent être à deux rues, sinon une - mais toutes mes forces semblent m'avoir abandonné. Soudain une jeune rebelle se dirige vers moi, il doit avoir mon âge, un peu plus. Il pose le canon de son arme sur ma tempe. « Voilà comment je vais mourir. » pensai-je. Quelle mort indigne ! Mais le jeune homme n'en fait rien il se contente de me faire lever la tête avec son arme, ce à quoi je réponds par un regard assassin. Ses yeux gris sont remplis de crainte et d'appréhension - un opposé au régime peu sûr de ce qu'il entreprend ? Peu importe, il remonte son arme sur son épaule. « Celui-ci est mort. » annonce-t-il et il s'en retourne. Encore ébahis de m'être ainsi fait épargné, je me relève grâce à un effort surhumain et m'enfuit loin des corps ensanglantés.

***

Cela va faire prêt de deux heures que je me tiens terrer dans une ruelle. Partout on entend des coups de feu et des cris de souffrance. J'ai bien tenté de fuir le centre-ville, ce piège à rats, lieu d'un affrontement de plus en plus violent entre rebelles et les pacificateurs, mais je n'ai pas la moindre chance de m'en tirer vivant à moins d'avoir une arme ou un gilet pare-balle, tel qu'on en trouve sur les uniformes des pacificateurs or, je n'ais aucun des deux. Merde. J'ai faillit à plusieurs reprises, me prendre une balle alors que je tentais de m'enfuir - je ne sois pas sûr qu'elles soient perdues - avant de trouver ce refuge, cette impasse en plein centre ville qui semble avoir été oubliée par la guerre. Ici, seul résonnent les échos des combats qui s'opèrent à l'extérieur. J'ai frappé à toutes les portes de cette ruelle et même tenté de les défoncer mais aucunes ne s'est ouverte et aucune voix ne m'a invité à quitter ce refuge précaire. Les habitants de ces maisons sont sûrement trop craintifs et lâches pour ouvrir, à moins que leurs corps ne jonchent la chaussée ? Je ne sais pas et après tout, je m'en fous. Ce qui se passe ici dépasse mes capacités d'interventions. Je veux juste rentrer chez moi, au Filon, et fermer la porte sur toutes ces horreurs, ces corps ensanglantés qui gémissent au sol.

Soudain, un pacificateur fait irruption dans la ruelle. Je me redresse aussitôt, et lève les bras en l'air en signe de soumission. Pour montrer que je n'ai pas d'arme. Que je ne suis pas un rebelle. Que je veux rentrer chez moi. « Baisse tes bras, c'est moi. » J'obéis aussitôt, incrédule. « Papa ? » Évidemment, qui d'autre ? J'ai à peine le temps de m'approcher que le revers de sa main claque sur ma joue. Avec lui c'est les poings d'abord, les questions après. « Je peux savoir ce que tu fous là ? » Je baisse les yeux et lui explique brièvement les derniers évènements. L'écroulement du pont et les combats, qui m'ont forcé à venir me terrer ici. Il écoute, calmement puis annonce finalement « Est ce ainsi que je t'ai éduqué ? Se cacher du danger ? Non. Tu es un Jacobs et lors de l'affrontement les Jacobs se battent avec courage. » Il me tends une de ses armes de fonction, une sorte de long pistolet noir. Je l'attrape, indécis. « Il est temps de compléter ta formation. » ajoute il en guise d'explication. Et, sur ces mots, il m'entraîne hors de la ruelle.

Il semblerait que l'intensité des combats aie diminué. Il est maintenant clair que les pacificateurs ont pris l'avantage on entend ça et là encore quelques coups de feu bien vite suivi de supplications puis d'un autre coups de feu. Mon père et moi progressons au milieu des corps et des débris. Tout autour de nous règne l'odeur de la mort, je suis tellement dégouté que j'aie envie de vomir.

Finalement mon père m'arrête d'un signe de la main. Au milieu de cette avenue, les pacificateurs éliminent les survivants rebelles. Mon père s'avance jusqu'à l'un d'entre eux. Une femme, qui tente de s'enfuir à notre approche mais qu'une vilaine blessure à la jambe fait s'écrouler à peine debout. Sa blessure est vraiment horrible. Une plaie béante toute baignée de sang. Je crois apercevoir un os au fond, mais je n'en suis pas certain. « Maintenant tue-la. » Je quitte la blessure des yeux pour rapporter mon attention sur mon paternel, lequel affiche un visage fermé. « Pardon ? » m'exclamais je par surprise et non par incompréhension. « Tu m'as très bien compris, Gemstone. Tue-la. »

Je ferme les yeux. Ainsi c'était ça son idée. Me pousser à tuer. Après tout, cela fait des années que je m'entraîne pour ce seul but. Ce n'est que la suite logique du programme, non ? Mais je n'en peut plus. Je n'en peux plus de suivre le mouvement et d'obéir comme un mouton destiné à l'abattoir. Je veux pas d'un destin que je n'ai pas choisi. Je ne veux pas tuer.

« Non. » je murmure. Et ce non sonne comme une révélation à mes yeux. Toute ma vie, j'avais été éduqué dans un seul but, celui d'aller aux Jeux. Et comme un idiot, j'avais suivit la voie qu'on m'indiquait, sans me poser de question. Ce refus de jouer aux règles du Capitole me perturbe je n'avais jamais songer un instant que j'en eut le droit. Je me sentais libéré.

« Non, je ne la tuerais pas. » je reprends « J'en ai marre. Marre de t'obéir à toi et à tes lois stupides. » Mon père me jette un regard surpris avant de froncer les sourcils. La gifle qui claque sur ma joue m'envoie au tapis. Ma promette me brûle. Je crois qu'il ne m'avait jamais frapper aussi fort depuis la fois au j'avais sécher l'entraînement, il y a quelques années. « Espèce de petit con. » siffle-t-il de rage et de colère. « Comment oses tu me tenir tête après tout ce que j'ai fait pour toi ? C'est moi qui t'es créé tu m'entends ? c'est moi ! » Il m'agrippe par le col et me jette son arme, tombée à ses pieds alors que je m'écroulais sous son coup. « Maintenant, murmure-t-il, « Tu vas abattre cette raclure de rebelle. » Sous les ordres d'une voix à laquelle j'ai obéis pendant une quinzaine d'années, je manque de fléchir. « Non. » je répète. Mais, ma voix tremble, je manque d'assurance. Je ne suis plus sûr de ce que je désire. « Tue-la ou c'est toi qui meurt. » dit il en posant un second pistolet sur mon crâne. « Maintenant. » Je suis bloqué. Enfermé par la peur. Prisonnier de mon esprit corrompu. La rebelle, dans une dernière tentative désespérée de fuir se relève et nous tourne le dos. Elle rampe presque et a tant de difficultés que c'en est pitoyable.

Coup de feu.

La femme s'écroule, je baisse mon arme. Je lui ai tiré dans le dos comme un lâche. J'ai tué, ça y est. Je suis un monstre. Une bête créé par le Capitole pour effrayer les foules. Une unique larme de rage coule le long de mon visage avant de venir se mêler au sang qui recouvre la chaussée.
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