kate beckinsale. 30
katy perry. 100
mary-elizabeth winstead. 43
natalie dormer. 125

kate beckinsale. 27
katy perry. 102
mary-elizabeth winstead. 43
natalie dormer. 126

kate beckinsale. 26
katy perry. 102
mary-elizabeth winstead. 44
natalie dormer. 126

bates motel. 22
chicago fire. 25
game of thrones. 56
hannibal. 32
hemlock grove. 19
new girl. 08
orphan black. 44
revenge. 44
suburgatory. 16
vikings. 35

andrew lincoln. 46
bradley cooper. 61
casey affleck. 62
henry cavill. 55
leonardo dicaprio. 35
nikolaj coster waldau. 14
norman reedus. 101
tom hardy. 34

kate beckinsale. 23
katy perry. 103
mary-elizabeth winstead. 45
natalie dormer. 127

andrew lincoln. 46
bradley cooper. 61
casey affleck. 62
henry cavill. 56
leonardo dicaprio. 36
nikolaj coster waldau. 12
norman reedus. 101
tom hardy. 34

bates motel. 22
chicago fire. 27
game of thrones. 58
hannibal. 32
hemlock grove. 19
new girl. 03
orphan black. 45
revenge. 46
suburgatory. 13
vikings. 35

bates motel. 22
chicago fire. 27
game of thrones. 58
hannibal. 32
hemlock grove. 18
new girl. 03
orphan black. 45
revenge. 46
suburgatory. 13
vikings. 36

bates motel. 22
chicago fire. 28
game of thrones. 58
hannibal. 32
hemlock grove. 18
orphan black. 47
revenge. 46
suburgatory. 12
vikings. 37

Cela devait aller de paire avec l'ambiance de cette soirée, ce genre de coïncidences de mauvais goût qui pendant un instant fit dangereusement dérailler le système cardiaque -et nerveux- de Lawrence. Il aurait cru à une nouvelle hallucination si le caractère concret et palpable de l'instant ne le ramenait pas inévitablement à la réalité. A vrai dire il avait même finit par se persuader qu'elle n'avait jamais existé, simple fantôme de son esprit à travers la buée sur la vitre du bus d'un matin pas comme les autres. Leur rencontre avait été si brève que dans la confusion de cette journée pluvieuse il n'était ressortit avec aucune certitude. Mais la voir ainsi devant lui ravivait ses craintes enfouies avec acharnement. Lawrence s'en voulait de lui prêter cette aura étrange alors qu'elle n'était sûrement qu'une pauvre âme esseulée, enrôlée dans une secte quelconque. Il se souvenait maintenant, des mots que Bridget avait eu pour leur quartier la première fois un vrai "nid à vermine endoctrinée" et il avait pensé qu'elle faisait référence à l'église des martyrs à quelques pas de leur maison. Mais après l'avoir vue s'y rendre plusieurs fois il avait finit par ne plus donner sens à sa réaction. C'est elle qui avait fait les recherches immobilières lorsque le couple avait décidé d'acheter sa première maison après la naissance d'Abigail. Law n'avait d'abord pas été très fan du choix de sa femme -une bicoque ancienne au style victorien dont il avait horreur- mais par amour et parce que le prix n'avait pas été un trou financier il avait accepté. Au final il s'était laissé séduire par le solarium et le jardin avec son appentis dans lequel il avait pu construire un salon de thé pour sa fille. Et peu de temps après la famille s'était agrandie avec Lyndia et Jackson, un énorme Samoyède qu'ils avaient été choisir au refuge de la spa contre l'avis de sa femme. Un faux pas qui lui laissait encore parfois un arrière goût amer. Lawrence ne connaissait de son quartier que peu de choses, la plupart du temps il allait au parc avec Jax et ses filles. Ou quelques fois chercher une pizza ou au chinois du coin -il fallait avouer que les bridés étaient utiles pour ça- de quoi pallier les dimanches soir de famine urgente. Alors maintenant qu'il se trouvait sur le pallier d'un manoir imposant qu'il n'avait jamais vu avant, pourtant à deux rues du sien et sur le chemin de son travail, Lawrence avait la désagréable impression que sa vie lui avait échappée à un certain point. Il ne se rendit compte qu'il s'était perdu dans ses pensées le regard fixé dans le vide que lorsque Lyndia clama avec entrain "Des bonbons ou un sort !". Il regarda la jeune femme s'accroupir à leur hauteur et tiqua quelque peu de la réflexion qu'elle fit. Il essayait de tenir ses filles le plus loin possible de la véracité morbide de la vie, jugeant qu'elles apprendraient suffisamment vite ô combien celle-ci était cruelle. Il avait déjà dû jouer de ruses lorsque le chat du voisin s'était fait écraser par les éboueurs, affabulant sur un voyage lointain qu'avait prit le matou pour retrouver la princesse chat kidnappée par un royaume adverse. "C'est leur mère qui leur à fait." Jugea-t-il bon d'ajouter presque dans un murmure, plus pour se décharger que pour vanter les talents de couturière de sa femme. Elle se releva et s'adressa cette fois-ci à lui, lui volant le droit de répondre de sa main levée. Il fronça légèrement les sourcils, surprit par sa nouvelle remarque mais ferma brièvement les yeux, acquiesçant d'un signe de tête. Le brossage de dents avant d'aller au lit était une guerre qu'il se refusait de perdre quitte à devoir trainer de force sous chaque bras ses petites tigresses dans la salle de bain. Il ne put empêcher un regard inquisiteur à l'intérieur lorsqu'elle ouvrit la porte en grand. "Oh c'est..." S'agita-t-il légèrement. "Je suis déguisé en vampire voyez." Il passa un revers de main sur le coin de ses lèvres, étalant plus le sirop de maïs qu'il ne le fit disparaître. Il lui fit un sourire gêné, remarquant qu'Abby était en train de vider en douce le saladier dans son pot en forme de citrouille. Il posa une main sur la tête de sa fille. "Je vous présente mes filles, Abigail et Lyndia Salamander, de vraies anges quand elles ne sont pas malpolies." Il insista sur le dernier mot en grattant légèrement le sommet du crâne de sa fille et elles firent un "Bonjour madâââme" en cœur. Lawrence soupira et glissa sa main sur la joue de sa fille avant d'abandonner et de la laisser finir de dévaliser la jeune femme. "Je suis rassuré de voir que vous allez bien mademoiselle...Gabrielle. Vous êtes partie très vite la dernière fois, j'ai même finit par me demander si vous existiez vraiment." Il eut un rire léger pour illustrer une blague qui n'en était pas une. "C'est plutôt à moi de vous demander si vous allez bien, vous aviez de vilaines coupures au visage, je suis content de voir que vous avez prit soin de vous et que vous êtes guérie." Commenta-t-il poliment. Des éclats de voix lointains se firent entendre et Lawrence la considéra quelques instants en silence, les doigts agrippés sur le col de son pull-over. "Il y a quelque chose que je n'ai pas eu l'occasion de faire." Il tendit sa main gantée vers elle après une hésitation. "Merci." Dit-il avec un nouveau sourire gêné. "Je ne me souviens pas très bien de ce matin là, je crois que j'ai perdu connaissance, mais peu de temps avant l'impact il me semble que vous avez attrapé ma main. Peut-être que c'est grâce à vous que je ne suis pas partie m'écraser contre une vitre." Elle ignorait sûrement à quel point ces mots coûtaient à Lawrence, combien ils remettaient en cause une fois de plus le travail qu'il avait effectué en aval pour garder l'esprit apaisé. Mais il n'était pas dans ses habitudes de faire preuve d'ingratitude quand il y avait des chances qu'elle lui ait véritablement sauvé la vie. De nouveaux éclats de voix se firent entendre, plus proches cette fois. "Vous avez du monde... Je ne vais pas vous déranger plus longtemps mademoiselle." Il baissa la tête pour signifier à ses filles qu'ils partaient mais il ne les vit pas. Il sursauta violemment. "Abby ?! Lyddie ?!" Appela-t-il en se retournant vers l'allée. Puis l'évidence le frappa. "Les filles !" Dit-il dans un brin de colère. Il contourna la jeune femme, s'engouffrant à son tour à l'intérieur. Il traversa vite la cuisine et les retrouva à l'embrasure d'une porte donnant sur un couloir. Il s'apprêta à se saisir du bras de son aînée lorsqu'il tombèrent nez à nez avec une femme asiatique. Les yeux rouges et légèrement vitreux de celle-ci le fit reculer d'un bon pas. "Gabrielle !" appela-t-elle. "Gabrielle ! Depuis quand tu brises la règle et invite n'importe qui à entrer dans la maison ?!" Elle les jaugea tous les trois. "Deux sorcières et un corbeau !" Elle fit un pas et Lawrence recula un peu plus, ahuri. "Pas étonnant qu'Allegra soit perturbée comme jamais ! Un soir de Sabbat Gabrielle !" Elle attrapa le poignet de Lawrence et lâcha un cri aigu en reculant, échappant des mots dans une langue inconnue. "Ki no maho no kuso noroi !" Elle haleta en se tenant la main, jetant un regard exorbité à Lawrence et ses filles. "Tu as mené le feu à notre porte !" Cria-t-elle à Gabrielle. Law attira ses filles contre-lui et recula jusqu'à la cuisine, son cœur battait à toute vitesse. "On s'en va... On voulait pas... On... Mes filles l'ont pas fait exprès." La femme se redressa et marcha vers eux, instinctivement il se plaça devant ses enfants. "On s'en va." Dit-il cette fois d'une voix plus ferme. Mais l'asiatique ne sembla pas résolue à laisser passer cet affront incompréhensible. Il chercha le regard de Gabrielle, demandant de l'aide sans trop savoir pourquoi. "Méchante !" Hurla tout à coups Abigail. "Méchante, méchante !" Elle attrapa la main de son père et se mît à pleurer. Sa petite sœur serra les poings et prit son aînée dans ses bras avant de répéter à son tour d'une voix aiguë. "Méchante." Dans la confusion générale, une vive lumière attira soudainement le regard de Law. La cuisinière venait de prendre feu.

bates motel. 22
chicago fire. 26
game of thrones. 58
hannibal. 32
hemlock grove. 18
orphan black. 47
revenge. 48
suburgatory. 11
vikings. 38