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 darkest times are coming ∞ ridley

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Jorah E. Baÿs-Galor
DISTRICT 13
Jorah E. Baÿs-Galor
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△ à Panem depuis le : 11/11/2012
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darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeMar 16 Avr - 14:47


i need your help, and you need mine.

• • •


La révolte des rebelles avait pris fin. Tout n'était plus qu'un champ de ruine, chaque terres avaient été dévastées par les affronts entre rebelles et pacificateurs. Il ne restait rien si ce n'est les forêts encore brûlantes, les cendres des victimes qui périrent lors des attaques, et les espoirs brisés de tout ceux qui avaient cru bon de se battre contre l'oppression. Il y à des jours où tu es heureux de ne pas faire parti des morts qui se comptent par centaines, tu es heureux de ne pas avoir à lutter contre les forces armées de le capitale qui sont bien plus entraînées que les pauvres hommes lançant leur fourches contre les barricades. De plus en plus de pacificateurs ont envahis les districts, cherchant un moyen de faire taire à jamais les révoltés qui, maintenant qu'ils sont réduis de moitié, se cachent dans des abris en attendant que la tempête s'éteigne au dessus de leur tête. Les pacificateurs sont bien trop occupés avec les rebelles pour faire attention à toi, et c'est la bien la seule raison pour laquelle tu arrives à te déplacer si facilement de district en district. Ta dernière rencontre avec Hilda t'as diminué, autant facilement que moralement, et c'est avec grande peine que tu à réussi à traverser de nombreuses terres avant de pouvoir enfin retrouver la fraîcheur de ton foyer. Il semblerait que le district quatre n'est pas été épargné, plusieurs habitations semblent encore emmètre un fumée tandis qu'un camp de fortune à été dressé afin d'y entasser les victimes qu'ont laissés les pacificateurs derrière eux. Cent-cinquante, hommes, femmes, et parfois même des enfants qui ne se trouvaient juste au mauvais endroit, au mauvais moment. Tu sembles reconnaître quelque visage dans la foule, des vieillards pleurent sur des corps emmitouflés dans des draps et disposés à même le sol. Il te tarde de rentrer chez toi, de poser tes affaires et de nettoyer cette affreuse brûlure qui s'étire le long de ton bras.

La maison que tu habites depuis quelques années déjà se trouve au sommée d'une petite falaise, assez loin pour repousser quiconque voudrait jeter un petit coup d’œil mais aussi pour repousser tout ceux qui auraient le vertige. L'habitation ne semble pas avoir trop souffert des derniers affrontements, bien qu'une fine couche de cendre recouvre la toit de la maisonnée. Tu pousses la portes et constate que rien n'a été volé ni déplacé, les gens on bien trop peur de toi pour oser s'aventurer dans ta maison, si bien que tous les meubles semblent être en place. Tes pas te mènent directement à la salle de bain, exiguë, à la décoration épurée et à l'odeur étrange. Jorah, tu coures tellement pour retrouver ton père, tu passes tellement de temps loin de chez toi que tout te sembles étranger, comme si cette maison n'était pas la tienne. Le robinet émet un bruit sourd avant de déverser un filet que tu t'empresses de saisir entre tes lèvres, assoiffé par ces dernières heures de marche. Lentement, tu te diriges vers le canapé, posant toutes tes affaires sur le sol froid et poussiéreux de ton habitation, les paupières lourdes et le cœur battant si fort, tu t'endors sur le canapé sans même prendre le temps de soigner tes blessures.

Un bruit strident se fait entendre et ta main se crispe immédiatement sur l'arc posé à tes pieds. L'obscurité environnante ne fait que te déstabiliser un peu plus, tu n'y vois rien Jorah, et tu ne sait pas quel malheur est entré dans le district, quelle genre de chose à pu produire un son si étrange. Le vent souffle fort à l'extérieur du district bien que les journées soient de plus en plus chaudes, et ce vent fait lentement vaciller la porte d'entrée qui émet des claquements sonores et sinistres. Tu te dresses dans l'obscurité et agrippe ton arc, prêt à enfoncer une flèche dans la tête du premier qui osera mettre un pieds dans ta maison. Après quelques minutes de silence tu entends de nouveau ce bruit, un cri si aigu qu'il à sûrement du réveiller la plupart des habitants du district quatre. Tu te précipites vers la fenêtre et jette un coup d’œil à l'extérieur ou te sembles calme et désert. Puis, là dans l'obscurité de la falaise, parmi le fracassement des vagues, tu entrevois un escadron de pacificateurs, tous vêtus de blanc, ainsi qu'un homme dont la tête à été recouverte par un sac de toile. Il est à genou devant la falaise, tu peux entendre les voix des pacificateurs ainsi que la complainte stridente de cet homme qui, les mains jointes, prie un quelconque dieu afin que celui-ci lui offre la rédemption. « Une dernière chose à dire, traître ? » Un des pacificateur enlève rapidement le sac de toile, découvrant le visage de cet homme qui ne doit pas être âgé de plus de vingt ans. Il ne dit rien, se contente de fermer les yeux en attendant que son verdict tombe comme un couperet au dessus de sa tête. « Non ? Rien à dire ? » Deux pacificateurs semblent regarder dans ta direction et il ne t'en faut pas plus pour baisser la tête avec précipitation, la main toujours serrée sur ton arc. Tu vois ce qui arrive aux traîtres Jorah ? Ils meurent, et si tu ne déguerpis pas d'ici très vite tu subira sans doute le même sort. Quelques instants plus tard, après un silence morbide, tu entends un cri fort finissant sa course en bas de la falaise. Son corps sera fracassé par les vagues si la chute ne le tue pas avant. Puis, rien. Rien que ce silence à faire dresser les poils de tes bras, rien que la nuit noire et les rires des pacificateurs qui s'éloignent de ta maison. Tu pousses un soupire de soulagement avant de te rasseoir sur le canapé, cette nuit-là tu n'arrivera pas à fermer l’œil une seconde de plus.

Il faut que tu t'en ailles, que tu trouves un moyen de fuir à nouveau le district quatre, et cette fois-ci il ne faut plus que tu penses à traquer ton père. Les temps ont changés et les hommes avec eux. Rien n'est plus pareil et il ne t'es plus aussi simple de courir de district en district sans te faire remarquer par quiconque. Les pacificateurs sont partout, à chaque coins de rues, dans chaque grandes places, et il ne faudra pas longtemps avant qu'ils ne te mettent la main dessus une fois pour toutes. Et cette brûlure que tu n'arrives pas à guérir, elle pique, elle s'insère dans ton sang et tu peux déjà remarquer qu'une infection à pris place . Si seulement tu avais écouté ta mère Jorah, elle qui savait guérir les plus grands maux. Il n'y à qu'une seule personne, assez digne de confiance, que tu pourrai aller voir pour soigner ce mal, et cette personne n'est pas du quatre. Le jour se lève à peine quand tu décides de te rendre à la gare du district. Un train est apprêté, prêt à partir pour le Capitol tout en effectuant des des rafles dans différents district, et il faut que tu montes dans ce train pour avoir une chance de t'en sortir. Dissimulé derrière une caisse de bois portant le sigle de la capitale tu attends le meilleur moment pour démarrer ton plan. Un homme de l'armée capitolienne s'avance lentement vers toi, afin de vérifier que ces caisses sont bien prêtes à partir, et avant même qu'il ne s'en rende compte tu l'as déjà mis à terre, profitant de cette occasion pour lui briser la nuque. Une fois ses vêtements enfilés et ton propre sac caché dans un des rouages du train, tu te glisses parmi les pacificateurs, sans que personne ne vienne te questionner.

Le district un à moins souffert que les autres et pourtant cela n'empêche pas que quelques pacificateurs fassent leur rondes autours des habitations. Plusieurs personnes se sont osées à sortir dans la rue, bien que la plupart des maisons gardent encore les volets clos, sans doute pour ne pas avoir à constater toute la souffrance qui prend place dans le reste de Panem. Tu avances lentement, toujours caché sous cet uniforme de pacificateur qui commence à fatiguer ton corps. Il faut que tu t'en débarrasses au plus vite, mais cela risqué de le faire au milieu de ces gens qui ne cessent de te lancer des regards haineux, comme si tu était le seul coupable de leur malheurs. La maison que tu cherches se distingues enfin au loin, tu presses le pas sans pour autant attirer plus d'attention de la part des autres uniformes blancs qui parcourent les routes. Ta blessure se glisse de plus en plus dans ton organisme et tu n'as rien mangé depuis plus de cinq jours, il est temps de reconnaître que tu n'es pas si fort que ça Jorah. Ton poing viens s'écraser lourdement contre la porte et tu pris intérieurement pour que Ridley soit chez elle à cet instant. La porte s'ouvre, laissant apparaître le visage de la jeune femme et, lentement, tu remontes la visière de l'uniforme afin qu'elle puisse reconnaître ton visage. « Je sais que je ne dis pas ça souvent, mais j'ai besoin de ton aide Coradane. » Ton souffle est court, et tu sens déjà que ton corps est en train de lâcher, ne trouves-tu pas que la vie devient de plus en plus dur Jorah ?
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L. Ridley Coradane
DISTRICT 1
L. Ridley Coradane
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darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeMer 1 Mai - 23:06

Vengeance. Voilà le seul et unique mot qui régissait ma vie depuis quelques jours déjà. Depuis que la révolte avait échoué, que les exécutions avaient commencées et que j'avais perdu l'une des rares personnes qui comptaient véritablement à mes yeux. Longtemps je m'étais terrée, agissant dans l'ombre à cause d'ordres invraisemblables ou me tenant à l'écart de tout comportement suspect. C'en était assez. Je voulais me battre. Je voulais que les coupables soient arrêtes, torturés jusqu'à l'agonie pour leur offrir la mort qu'ils méritaient. Ils devaient payer pour ce qu'ils avaient fait à ma tante, et à tous ceux qui s'étaient battu pour la liberté du district Un et de tout Panem.

« Ma sœur, une rebelle ! Comment a-t-elle pu nous cacher ça ? Elle fait honte à toute notre famille. Ne parle plus d'elle en ma présence Livana. » Tels furent les derniers mots de ma chère mère au sujet de celle qui m'avait comprise dès le premier jour de la mort d'Archie. Elle était tellement aveugle, tellement... pro-capitole qu'elle me dégoûtait presque. Je ne voulais pas d'elle qu'elle comprenne, ni qu'elle partage nos idées, mais juste qu'elle accepte, non pas qu'elle renie. Était-elle prête alors à oublier sa propre fille, son enfant désormais unique, pour de simples divergences d'idéologies ? Je le pensais. Malheureusement. Mais comment lui en vouloir, à elle qui avait toujours vécu dans une propagande parfaite ? Je sentais son regard parfois qui se posait sur moi, regrettant que je n'ai pas vengé mon frère dans l'arène afin de revenir recouverte de gloire. Malgré cela, jamais je ne pourrais lui reprocher quoi que ce soit. J'avais eu la jeunesse, la pointe de rébellion nécessaire pour franchir le pas, mais elle n'avait pas eu cette chance. Je devais me battre pour tous ceux qui ne pouvaient pas, qu'ils en soient conscients ou non. Je voulais la tête des assassins de mon frère. Je voulais la tête des assassins de mon frère. Ce n'était pas les tributs vainqueurs, ni les habitants de Panem, c'était Coin et Snow les seuls coupables.

Une nouvelle journée commençait dans le district Un. Je devais me préparer, ainsi que mes affaires, pour prendre le travail au cours de la matinée. Avant, c'était mission cueillette pour avoir les plus belles herbes fraîches du coin. Rien de bien original. Mais je devais avouer que c'était le genre d'activité que je préférais dans mon métier. Je pouvais être tranquille, prendre le temps qu'il me fallait et me reposer dans les bois calmes. De plus, j'avais l'autorisation de m'y rendre même sans la présence d'un pacificateur. Heureusement. Je me souvenais de mes premiers jours, avec l'un deux qui me suivaient sans cesse, quel plaisir ! Par chance, il a rapidement accepté que je m'y rende seule. Mais bref, tout cela pour dire que je me préparais à vivre l'une des journées les plus banales du district. Depuis la fin de la révolte, il était hors de question de faire un pas de travers, et cela consistait à toujours être à l'heure, ou à peu près, et à ne pas se faire remarquer par des comportements suspects. Alors je rentrais dans la norme. Plus de visites nocturnes, plus de voyages dans les autres districts. Je souhaitas garer la tête sur les épaules pour assouvir ma vengeance.

Cependant, aujourd'hui ne fut pas cette journée banale. A peine étais-je prête à partir que j'entendis frapper à ma porte. Je ne perdis pas une seconde pour regarder discrètement qui se présentait devant chez moi. Un pacificateur. Que faisait-il là ? Que me voulait-il ? On m'avait démasquée, c'était certain. Qui ? Qui m'avait trahi ? J'allais le trouver et lui faire regretter sur le champ. Mais que devais-je faire pour le moment ? Il fallait que je reste calme. Que j'ouvre la porte à ce pacificateur en ayant l'air aussi normale et innocente que possible. Malheureusement pour moi, j'étais loin d'être une bonne actrice. Je savais cacher quelques petites choses, mais me faire passer pour quelqu'un que je n'étais pas, c'était une toute autre chose. Je pris mon courage à deux mains, soufflai un bon coup, et ouvris la porte. Je m'apprêtai à raconter n'importe quoi tout en étant encore plus polie que raisonnable mais l'homme qui se présentait me dévoila son identité et me délivra d'un poids. Jorah. Que faisait-il là, au district Un, alors que la révolte venait d'échouer ? Il devait avoir une bonne raison, du moins, je l'espérais pour lui. Mais j'espérais surtout qu'il n'allait pas se faire prendre, et encore moins chez moi.« Je sais que je ne dis pas ça souvent, mais j'ai besoin de ton aide Coradane. » Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que quelque chose n'allait pas chez lui. Il devait être blessé, ou tout simplement épuisé après un long voyage. La seule chose dont j'étais pourtant sûre était que je devais le laisser entrer et lui venir en aide autant que possible. Je lui souris, soulagée de ne voir que lui mais aussi un peu perplexe face à la situation. Notre relation était assez étrange, je ne pouvais pas dire que je le comptais parmi mes amis et surtout, il savait pour mes tendances rebelles, mais nous partagions des idées et avions l'habitude de nous rendre quelques services. Pourtant, je n'étais pas spécialement heureuse de le voir ici. S'il était là, les ennuis n'allaient pas tarder à suivre. Mais pour l'instant, je ne tenais pas à me soucier de cela. Je le laissais entrer. « Qu'est-ce qui te fait venir par ici ? » Je fermai la porte rapidement tout en jetant un coup d’œil dans les parages. Je ne souhaitais pas spécialement que l'on voit un pacificateur entrer chez moi, pas en ces temps agités. « L'uniforme te va très bien, mais évite la prochaine fois. » Il m'avait fait une de ces peurs. Mais il était vrai que c'était une très bonne idée pour se déplacer dans le district sans se faire repérer. Une très bonne idée même. Jorah me surprenait toujours.

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Jorah E. Baÿs-Galor
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darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeMar 7 Mai - 15:43

La purge. Elle avait finalement eut lieu, dans les districts, sur toutes les terres. Tu t'en fiches bien, de savoir qui meurt ou qui vit, tu t'en fiches bien d'habitude. Alors pourquoi est-ce si différent Jorah ? Pourquoi te soucis-tu des gens qui sont morts et de ceux qui ont réussis a survivre ? Tu n'as pas l'habitude de penser de cette façon, les habitants ont eut raison de toi et de cette force que tu as mis des années a bâtir. Ils voient au travers de cette carapace que tu te forges depuis que tu es sorti du district treize, comme si ils arrivaient a comprendre que tu n'es rien de plus qu'un homme avec des idéaux bien ancrés dans ton cerveau, sous ta peau, dans chacune de tes veines. Tu ne le retrouves pas, et parfois tu commences a désespérer. Le trouveras-tu un jour ? Toi qui passe ton temps a courir de district en district dans le seul but d'assoiffer ta vengeance et de revenir en héros sur les terres de ton enfance. Tu n'es plus des leur Jorah, tu appartiens maintenant a ce peuple de nomade qui n'a ni maison, ni famille, et quelques fois tout cela te manques. Ça te manque de ne pas profiter d'une accalmie soudaine, de ne pas prendre le temps de profiter de ces choses qui ont tendances a s'en aller trop vite. Alors tu cours, tout le temps, a chaque fois, comme si cela était devenu une certitude, ta certitude. Cette blessure au bras te fait souffrir, si bien que tu n'arrives plus a distinguer une silhouette d'une autre. Elle est la seule a pouvoir t'aider, a pouvoir mettre un terme – même temporaire – a cette souffrance qui est en train de se disperser dans ton corps.

Ridley, le district un, tant de chose que tu n'aurais pas espérer revoir de si-tôt, et tant de choses qui te sont pourtant essentielles. Elle est étrange, cette relation que tu partages avec la jeune femme, n'est-ce pas ? Elle n'est ni ton amie – encore faudrait il que tu en ais – ni ton ennemi. C'est une compréhension et une aide mutuelle, comme un échange de services. Elle est la seule a pouvoir te soigner et a connaître les activités des rebelles du un, en échange tu lui apportes es nouvelles des autres districts ainsi que des plantes et autres poudres capables de l'aider dans son métier. Elle est étrange, Ridley, et pourtant c'est l'une des seules personnes a qui tu pourrais confier ta vie les yeux fermés, justement parce que la relation que vous entretenez est si différente des autres. Tu n'arrives plus a penser aux femmes, encore moins de façon charnelle, pas depuis que ton père a enlever Charlie cette nuit. Elle à toujours été la seule, n'est-ce pas Jorah ? La seule a pouvoir calmer les intrépidités de ton cœur et de ton esprit. Tu te souviens de cette nuit où elle avait pansée tes blessures, cette nuit où elle t'avait partagée les rumeurs sur ton père, cette nuit où tu n'avais pas voulu la croire. Et pourtant tout avait été vrai, et a défaut de la croire tu l'avais laissée partir sous le menace de ton père. Une menace, tu n'avais jamais pensé a lui de cette façon. Il était un traître, un lâche, un salaud, mais est-il une menace pour toi Jorah ? As tu peur de te retrouver confronter a son visage alors que chaque nuit tu rêves de pouvoir enfoncer ton couteau au plus profond de son estomac. Ta blessure te fait mal, si bien que tu te mets a délirer. Les maisons semblent êtres toutes les mêmes, les habitants du district un te regarde comme si tu n'allais pas tarder a brûler leur maisons et a les éventrer sur place. Pourquoi ont-ils peur ? Tu lèves la main pour essuyer la sueur qui perle de ton front mais cette dernière rencontre un obstacle, celui d'un objet dur sur lequel ton poignet rebondi. Avec cette chaleur qui te monte au cerveau tu aurais presque oublié que tu es caché sous l'uniforme d'un pacificateur, pacificateur qui se trouve raide mort sur le quai d'une gare.

Le chemin te semble si long et les rues si étroites. C'est presque par miracle que tu arrives a trouver la maison de la jeune femme. L'air chaud s'enroule autours de ton corps et tu pourrait tomber a la moindre secondes. Peut-être n'ouvrira t-elle pas la porte devant la vision d'un homme a moitié écroulé sur le sol, peut-être n'en a t-elle rien a faire de ta situation Jorah. L'attente se fait longue et ta blessure ne s'arrange pas sous ce soleil de plomb, il faut bien plus chaud au un qu'au quatre, et pendant quelques secondes tu voudrais pour te retrouver près de la mer pour savourer la fraîcheur des vagues. Ridley ouvre la port alors que tu fais remonter la visière de ton casque, découvrant ainsi ton visage trempé de sueur et tes yeux, si clos que l'on pourrait croire a un homme endormi. Elle te laisse entrer, parce que c'est le seul moyen pour vous de parler a l’abri des regards, et son sourire te fait prendre conscience qu'il y à encore des gens assez bons pour t'aider. « Qu'est-ce qui te fait venir par ici ? » Tu entres dans la maison de la jeune femme et fait glisser ton casque sur sa tête, dégageant celle-ci avant de passer une main dans tes cheveux qui ont commencés a repoussés depuis ta sortie du district treize. Il fait chaud, bien trop chaud pour garder ces vêtements. Et cette blessure qui ne fait que tu brûler un peu plus commence a s'intensifier. Il faut que Ridley agisse, et vite. « Accident dans le district trois. Je me suis lancé dans un corps a corps avec une vieille connaissance. » Tu continues de retirer ces vêtements qui t'étouffent, dévoilant ton torse maculé de crasse et recouvert de bleus. Ridley, il faut qu'elle voit la blessure avant que tu ne commences a t'arracher la peau sous la douleur. Tu fais tomber l'uniforme pacificateur jusqu'à la taille, découvrant ton épaule qui a maintenant tournée au violent et dont la plaie suinte encore le sang et le pus. « J'ai vraiment besoin de ton aide … Je connais pas quelqu'un d'aussi doué que toi pour ce genre de chose. » Tu lui adresses un maigre sourire avant de laisser tomber ton sac a tes pieds, vacillants sur quelques mètres afin d'atteindre une chaise pouvant supporter ton poids. Il fait trop chaud dans cette pièce, la sueur commence a perler le long de ton front et tes lèves sont asséchées par des heures passées sans la moindre goutte d'eau.

« L'uniforme te va très bien, mais évite la prochaine fois. » Tu lui adresses un sourire reconnaissant, parce qu'elle t'a laissé entrer sans demander la moindre explications, mais aussi parce que tu sait qu'elle prendra soin de toi comme jamais personne ne l'a fait avant. Elle est vraiment étrange, cette relation, et pourtant Ridley reste l'une des seules personnes capables de te remettre sur pieds dans ébruiter vos conversations. Elle un atout important, et tu le sait pertinemment. « J'ai pas eu le temps de passer me changer, des gens veulent ma peau là dehors. » Ta voix est presque rieuse, et pourtant tu souffres plus qu'avec toutes les autres blessures que tu as déjà eut. Tu n'arrives plus a compter le nombre de fois où une lame est entrée dans chaire, où une balle a frôler ton épiderme, et chaque fois la douleur partait au bout de quelques jours. Mais pas cette fois-ci. « J'ai des trucs pour toi, dans mon sac. Des herbes, des plantes, des machins …. Mais j'ai vraiment besoin que tu me débarrasses de ça avant que je ne m'évanouisse dans ton salon. » Ta tête tangue vers la droite tandis que tu fermes les yeux. Il faut pas que tu dormes Jorah, il ne faut pas que tu dormes.
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L. Ridley Coradane
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darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeVen 10 Mai - 15:20

Depuis quelques temps, j'étais animée d'un sentiment de vengeance. J'en voulais à Panem tout entier pour la perte de ma tante adorée qui s'était battu si vaillamment. Elle n'avait pas mérité la mort, pas de mon point de vue, mais celui-ci ne comptait pas à présent. Les rebelles devaient se taire, se cacher, sinon leurs jours étaient comptés. J'avais conscience de mon impuissance face à cette colère, cette rage qui montait en moi, et cela me donnait encore plus envie de tout détruire sur mon passage. Au moins, avant tout cette catastrophe suivie d'un échec, je pouvais me défouler en prévoyant des attaques, en retrouvant mes compagnons de révolte pour de longues conversations. A présent, il ne suffisait que d'un accès de colère en public pour que l'on vous croit hostile au gouvernement en place et à l'autorité des pacificateurs. Il fallait donc que je me contienne au mieux, et le travail m'y aidait. Ce fut pourquoi je demandai la permission de partir en exploration ce matin-là pour ramasser quelques herbes médicinales nécessaires à la préparation de nos remèdes. Je savais que je serais tranquille en ces instants, même s'il n'était pas exclu que quelque pacificateur passe, par hasard, dans le coin, histoire de vérifier qu'il n'y ait pas de complots mis en œuvre. Celui qui, de temps en temps, me suivait était fort sympathique, par rapport aux autres. Il savait que je faisais cela pour le bien de la communauté du district, et non pour rencontrer des rebelles. En même temps, qui irait s'enterrer au fin fond de la montagne ? Il fallait être un peu suicidaire vu le peu de ressources vitales. Mais bref, aujourd'hui ne fut pas ce jour. Du moins, je pressentis quelque retard suite à une visite fortuite.

Ce fut un événement imprévu, assez désagréable par les temps qui courraient. Mais je reçus tout de même le jeune home avec entrain, après tout, ce n'était pas tous les jours que vous pouviez parler à un ami – était-il un ami ? je n'en avais aucune certitude, mais il n'était pas un ennemi, j'en étais sûre – qui venait de très loin. De plus, il avait l'air dans le besoin, ce n'était donc pas vraiment le moment de le laisser tomber, et possiblement, de l'abandonner aux pacificateurs. Mais tout de même... il aurait pu éviter de venir frapper à ma porte dans l'uniforme de ces derniers. Il m'avait fait une peur bleue, la terreur régnait parmi les rebelles, et je ne tenais pas à me retrouver sur la place publique, une arme pointée sur la tête. Après l'avoir invité à entrer dans mon habitation, je ne perdis pas un instant pour l'interroger sur la raison de sa présence dans le district Un, devant ma porte, à moitié dans les vapes. « Accident dans le district trois. Je me suis lancé dans un corps a corps avec une vieille connaissance. » Dans le trois ? Que faisait-il là bas ? Il fallait être suicidaire pour voyager d'un district à l'autre ces temps-ci. Jorah continua à ôter la tenue qu'il portait, dévoilant un corps, certes musclé, mais surtout très mal en point. Ce n'était pas très joli. Pas du tout même. Heureusement pour moi, et pour lui, j'avais l'habitude de voir des horreurs, alors cela ne me dérangeait pas tant. « J'ai vraiment besoin de ton aide … Je connais pas quelqu'un d'aussi doué que toi pour ce genre de chose. » C'était fâcheux pour lui. Il aurait eu besoin de soins rapidement, plus rapidement en tout cas. Mais je ne le condamnais pas non plus, loin de là. Ce n'était pas si grave, enfin, après quelques jours de bon repos et des médicaments. « Tu traînes ça depuis le trois ? » J'espérais ne pas avoir attisé son inquiétude par mon interrogation, si bien que je me rattrapai. « Ça ne m'a pas l'air si grave, je devrais pouvoir réparer tout cela. » A vrai dire, je ne savais pas vraiment le temps que cela prendrait. A première vue, les blessures semblaient plus superficielles, et sales, enfin, elles étaient quand même importantes, mais pas vraiment ingérables.

Alors qu'il s'était assis et que je commençais à regarder plus attentivement son corps meurtri, je me permis une petite remarque. Drôle, ou non, je ne savais pas, mais juste histoire de parler d'autres choses que de chaire ensanglantée. « J'ai pas eu le temps de passer me changer, des gens veulent ma peau là dehors. » Ce n'était pas bien grave, j'avais juste eu peur sur le moment, mais il avait vite balayé mes craintes en dévoilant son identité. Mais je sentais que, si tout se passait bien, j'allais pouvoir l'embêter avec cette petite anecdote encore longtemps. « J'ai des trucs pour toi, dans mon sac. Des herbes, des plantes, des machins …. Mais j'ai vraiment besoin que tu me débarrasses de ça avant que je ne m'évanouisse dans ton salon. » Parfait ! J'allais pouvoir passer la matinée chez moi, tout en ayant quelques éléments essentiels pour mes remèdes. Avec un peu de chance, il avait même réussi à dégoter quelques plantes nécessaires pour ses propres soins. Je regardai rapidement son sac sans le quitter des yeux trop longtemps, la récolte semblait plutôt bonne. Mais il n'était pas là pour me présenter ces produits. « Ne t'inquiète pas, tu es entre de bonnes mains ici. » Je lui rendis son sourire tout en m'inquiétant de le voir vaciller. Je ne tenais pas vraiment à le voir s'effondrer, cela me rendrait la tâche un peu plus difficile, voir titanesque s'il me fallait le relever. « Reste éveillé, tu veux bien ? » Je m'absentai quelques secondes le temps d'aller chercher de quoi le désaltérer. Première étape, le réhydrater. Je lui tendis un verre, mais il ne me semblait pas très à même de le tenir assez longtemps pour en faire bon usage. Je le lui donnai tout de même. Dans le pire des cas, le verre exploserait par terre, et ce n'était pas bien grave. Une autre idée me vint alors, mais pour cela, il me faudrait son aide. « Tu penses pouvoir te lever et marcher encore quelques mètres ? » Une bonne douche lui serait bénéfique, ou au moins rester assis lorsque l'eau coulait. Cela le tiendrait éveillé, nettoierait partiellement ses plaies, et l'hydraterait en même temps. Par contre, je ne pouvais pas vraiment le porter là-bas. Je voulais bien faire des efforts, lui proposer mon épaule pour s'aider, mais le porter était tout simplement impossible.
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Jorah E. Baÿs-Galor
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Jorah E. Baÿs-Galor
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MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeDim 26 Mai - 17:08

La vie est injuste. Tout le monde le sait et pourtant un très petit nombre de personnes décident de changer les choses, de faire de leur mieux pour corriger la vie de ceux qui n'en on pas le courage, ou l'envie. Quelques fois, quand tes pensées s'égarent bien plus loin que les simples limites d'un district, tu images ce que aurai pu être ta vie si tu avais décidé de devenir une rebelle. Après tout tu es assez entraîné, assez fort et assez malin pour faire tout ce que les rebelles font, et pourtant tu ne peux t'empêcher de penser que leur actes ne sont que des peines perdus, des combats fini avant même que tous les soldats aient pu monter sur la scène. Ils ne voient, pas les rebelles et les pacificateurs, que presque rien ne les sépares les un des autres. Les rebelles se battent pour maintenir la paix et pour restaurer des valeurs fondamentales, les pacificateurs se battent pour maintenir la paix et pour conserver des valeurs qui leur sont fondamentales. Tout ça est étrange et pourtant c'est bien là vérité, ils sont tous a la recherche de quelque chose presque impossible a atteindre. Pas toi. Tu restes là, jours et nuits, a chercher un moyen d’anéantir ton propre père simplement parce qu'il s'est moqués de toutes ces valeurs qu'il à essayé de t'enseigner. Tu ne sais plus distinguer le vrai du faux. Tous les êtres humains sont implacablement méchants, mesquins et menteurs, et c'est pour cette raison que tu avais décidé de ne faire confiance a personne. Et pourtant tu es bien là, dans le district un, a chercher de l'aide auprès de l'une des seules personnes qui ne veut pas ta peau. Jamais avant tu n'aura accepté l'aide de quiconque, parce qu'il t'avais toujours appris a ne pas le faire, a ne compter que sur toi-même pour panser tes blessures et tes maux. Mais tu n'en peux plus, de courir, de toujours tout faire pour que ton père te remarque. Parce qu'il faut bien te l'avouer Jorah, si tu fais tout ça, si tu tue tous ces gens que tu ne connais même pas simplement parce qu'ils te courent après, c'est pour la simple et bonne raison que tu veux qu'il te remarque, qu'il vienne te chercher. Ce jour là, sera tu capable de lui coller une balle entre les deux yeux ?

La maison de Ridley ressemble a toutes celles du district un, et pourtant tu en connais le chemin par cœur, simplement parce que c'est la seule personne capable de t'aider dans ce genre de district où la population de pacificateurs est plus grande que celle des habitants normaux. La jeune femme fut assez étonnée de te voir apparaître a la porte de sa maison, après tout tu n'as pas l'habitude de ce genre de petite apparition surprise, toi qui n'aime pas déranger la vie des personnes qui osent t'accorder un tant soit peu de temps et d'attention. C'est tout nouveau pour toi, cette sensation de faire partie d'un espace où les gens se soucient vraiment de ta personne et de ce qu'il peut bien t'arriver. Tu entres chez Ridley après lui avoir lui avoir montré ton visage, dégoulinant de sueur, sous la visière de l'uniforme que tu as dérobé a l'un des pacificateur qui te suivait depuis quelques temps, non sans oublier de lui briser la nuque au passage. Elle te brûle, elle te mords, cette blessure qui n'a de cesse que de s'introduire sous ta peau pour faire trembler chaque veines, chaque flux de sang traversant ton corps. Jamais auparavant tu n'as souffert autant de ce genre de blessure, alors qu'à l'habitude les balles te frôlent toujours sans t'atteindre. Enlevant rapidement ta tenue de pacificateur qui commençait a te coller a la peau, tu n'eus pas le temps d'expliquer en détails l'origine de cette blessure, souhaitant seulement que la jeune femme t'en débarrasse. « Tu traînes ça depuis le trois ? » Tes yeux se lèvent instantanément sur Ridley, tu peux le sentir dans sa voix, l'inquiétude. C'est comme si une veine venait d'éclater dans tes yeux, ta vision se fait floue et tu commences a perdre pieds, vacillant légèrement sur la gauche. Il faut que tu te reprennes, que tu oublis cette douleur qui se joue de toi. « Tu dis ça comme si c'était une mauvaise nouvelle.» Tu te forces a sourire, un peu, pour ne pas qu'elle croie que ses paroles t'ont déstabilisé, alors que c'est justement le cas. « Ça ne m'a pas l'air si grave, je devrais pouvoir réparer tout cela. » Elle essaye de te rassurer, et ça marche, un instant. Ta vision redeviens normale tandis que tu prends place sur l'une des chaise entourant la table de Ridley. Il ne faut pas que tu te laisses avoir par ce sentiment, ce sentiment qui te pousse a croire que tu ne mérites pas d'être là, que tu aurai du mourir là-bas, dans le district trois. A quelques centimètres près, ton cœur y à échappé a quelques centimètres près. Tu essayes de réguler ta respiration pour ne pas avoir a t'évanouir sous le joug de la peur et de la douleur, tes pensées se fixent sur les derniers mots de Ridley. « J'espère. Je dois avouer que je me suis déjà senti en meilleure forme. » Un nouveau sourire crispé s'inscrit sur tes lèvres tandis que la jeune femme faisait son possible pour te faire oublier la situation.

Jamais tu n'aurai un jour pensé porter l'uniforme des pacificateurs, et pourtant c'est dans cet attirail que Ridley t'as découvert alors que tu cognais contre sa porte. Tu y repenses, lorsque tes yeux se baissent sur le reste de la combinaison, tu penses a ce que tu aurai pu devenir si tu avais dis oui aux pacificateurs plutôt que de t'engager a corps perdu dans une vengeance contre ton propre père. Que serais-tu devenu si tu avais dis oui Jorah ? Ta vision faiblit a nouveau alors que tu indiques a Ridley que quelques plantes et autres herbes utiles se trouvent dans ton sac. Ça t’arrive quelques fois, de penser a elle lorsque tu rentres dans un champ, dans une forêt ou bien sur l'un des falaises a côtés de ta maison, surplombant le district quatre. Tu n'a jamais rien connu de la médecine ou de ce genre de choses, et pourtant tu y penses a chaque fois que tu tombes nez a nez avec ce genre de plantes. Tu entendis la jeune femme fouiller dans le sac, fermant les yeux, un instant, pour essayer de calmer la douleur.  « Ne t'inquiète pas, tu es entre de bonnes mains ici. » Un sourire fendis ton visage. Tu n'avais plus souris comme ça, bêtement, depuis des mois, et cela faisait un bien fou de simplement se laisser aller. « J'en suis sur, sinon je ne serais pas venu directement chez toi. » Ton regard vacilla vers elle un instant, attendant le moindre geste de sa part qui pourrait te rassurer quant a ta condition. Tu n'es l'homme le plus intelligent de Panem mais tu savais très bien que ton état était inquiétant, si bien que tu pu comprendre la réaction de Ridley, cette réaction qu'on tous les gens pratiquant la médecine, celle de rassurer les patients tout en essayant de ne pas leur mentir. « Reste éveillé, tu veux bien ? » « Je vais essayer. » Tu souriais une nouvelle fois, de désespoir avant de voir la jeune femme s'éloigner de la chaise où tu te tiens. Tu ne veux pas mourir, pas ici, pas dans ces circonstances alors qu'il te reste encore tant de chose a vivre, a voir, a sentir, a éprouver. Tu ne veux pas mourir sans avoir eu une chance de revoir Charlie, pour lui que tout ça, tout ce qu'elle à vécue, c'est uniquement de ta faute. Et que tu es désolée. Ridley reviens vers toi, tenant un verre d'eau dans sa main qu'elle te tends lentement, comme si elle avait peur de te casser les doigts. La vision de l'eau te donne soudainement envie de vider un lac entier, si bien que tu déglutis a peine, faisant passer l'eau directement dans ta gorge. « Merci. Je sais que je t'en demande beaucoup et que tu avais sûrement d'autres choses de prévues plutôt que d'aider un fugitif blessé. » Tu es conscient de ta situation, si bien que ça n'est pas un sourire qui s'affiche sur ton visage mais un regard, un regard que tu adresses a Ridley, un regard qui veut dire 'merci de prendre soin de moi alors que nous nous connaissons a peine'. « Tu penses pouvoir te lever et marcher encore quelques mètres ? » Te lever, marcher, tant de choses si simples qui te paraissant maintenant les obstacles les plus durs que la terre avait pu mettre dans ton chemin. Des gouttes de sueur tombèrent de tes cheveux sur ton front, gouttes que tu essuya d'un revers de la main tout en prenant appui sur la table, assez pour pouvoir te remettre sur pieds, tout en vacillant légèrement. « Du moment que tu ne me fais pas courir je pense que je peux faire des efforts, mais c'est bien parce que c'est toi. » Tu n'en a pas marre Jorah ? De toujours trouver une excuse pour faire passer ta peine et ta douleur au second plan ? Si seulement les gens pouvaient te voir tel que tu es, peut-être t'attirerai plus la sympathie de ces derniers. Tu réussis néanmoins a te lever, t'approchant quelques fois des murs pour ne pas tomber a la renverse, ton front brûlant de fièvre. « Alors, où est-ce que je dois me rendre ? J'espère que ça n'est pas ta chambre parce que je suis pas au meilleur de ma forme pour ce genre de chose. » Il faudrait qu'ils te voient vraiment, les gens, plutôt que de te cacher constamment derrière cette attitude désinvolte et meurtrière. Il faudrait que tu essayes de les laisser entrer. Au lieu de ça tu adresses un nouveau sourire a Ridley, attendant sagement qu'elle te guide, ce feu brûlant toujours dans ta tête.
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L. Ridley Coradane
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L. Ridley Coradane
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MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeSam 27 Juil - 15:54

Une rencontre inattendue, et c'était tout votre petit monde qui changeait du tout au tout. Au lieu de passer une journée morne et inintéressante comme la plupart du temps depuis l'échec de la révolte, Jorah s'était présenté à la porte. En voyant son état de santé assez mauvais, je ne pouvais décemment pas le laisser chez moi le temps de vaquer à mes occupations du jour, comme je l'aurais fait pour d'autres personnes. Une seule solution s'offrait donc à moi : rester enfermée ici pour lui venir en aide. Il ne restait plus qu'à espérer que personne n'ait l'idée de venir prendre de mes nouvelles ou bien nous étions tous les deux grillés. Mais pourquoi penser à cela maintenant ? Rien ne servait de s'accabler sous des tas de préoccupations alors que j'en avais déjà une en face de moi qui suffisait largement. J'avais assez à m'occuper pour de longs instants avec des blessures que je découvris au fur et à mesure. Ce n'était pas très joli. Je fus alors surprise et inquiétée de la réponse qu'il m'avait donné. Trois jours qu'il traînait ça. Il aurait fallu qu'il reçoive des soins plus tôt pour une guérison optimale, mais ce n'était pas non plus un cas désespéré. Pourtant, je dus marquer un peu trop mon inquiétude au vu de sa réaction. « Tu dis ça comme si c'était une mauvaise nouvelle. » Il était vrai que ma question n'avait pas été des plus intelligentes pour le rassurer. Mais je trouvais toujours les mots pour rassurer les personnes, et en l'occurrence, je me savais être capable de remettre le jeune homme en état rapidement. « J'espère. Je dois avouer que je me suis déjà senti en meilleure forme. » Je lui rendis son sourire, bien que peu naturel, pour lui prouver qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter plus que de raisonnable. Après tout, s'il était venu là c'était bien parce qu'il espérait y trouver une personne de confiance et compétente. Du moins, pour la confiance, je n'avais pas la prétention de me croire infaillible dans ma profession.

Lors de son trajet, Jorah avait eu la bonne idée de me cueillir quelques plantes pour agrandir ma collection. C'était sûrement la meilleure nouvelle depuis pas mal de temps puisqu'il avait accès à des végétaux totalement différents de ceux trouvables dans le district un. Avec un peu de chance, j'allais même y trouver quelque chose soigner ses quelques méchantes blessures. Je profitai de quelques instants silencieux pour lui rappeler qu'il était au meilleur endroit possible dans ce district : chez une alliée – bien rare ces temps-ci avec la purge – et chez une guérisseuse. « J'en suis sur, sinon je ne serais pas venu directement chez toi. » J'aurais presque été flattée par cette remarque, mais en vérité elle ne m'incitait pas vraiment à sourire. Les temps étaient durs, très durs, et nous ne savions plus à qui nous confier. Sans cet échec pitoyable, il aurait pu demander de l'aide bien plus tôt à d'autres gens, mais là, il avait dû venir jusque chez moi, prendre des risques fous, juste pour recevoir des soins. Ce fut alors qu'il commença à vaciller. Je ne tenais pas vraiment à ce qu'il me fasse un malaise. Pas maintenant. J'avais beau être sportive, avoir reçu un bon entraînement dans ma jeunesse, je n'étais pas capable de le porter, alors, par pitié, qu'il garde ses esprits. « Je vais essayer. » Je lui apportai ensuite un verre d'eau pour qu'il se ré-hydrate et rafraîchisse un peu. On aurait dit qu'il n'avait pas bu depuis des jours, et cela m'inquiéta presque. Avec de telles blessures, une déshydratation pouvait être assez risquée. Il fallait y remédier rapidement, sans pour autant le noyer sous des flots qui n'arrangeraient pas le problème.

« Merci. Je sais que je t'en demande beaucoup et que tu avais sûrement d'autres choses de prévues plutôt que d'aider un fugitif blessé. » Son seul regard suffit à résumer le périple difficile et douloureux qu'il avait dû vivre, tout en s'excusant d'une arrivée fortuite. Il n'avait pas à s'inquiéter de cela. Après tout, j'étais là pour aider les autres, particulièrement ceux qui avaient un problème avec les représentants du Capitole. Et puis, ce n'était pas comme si mes journées avaient été palpitantes jusque là. « A vrai dire, mes journées sont assez tristes alors ta visite ne me dérange aucunement. Ça fait du bien de voir d'autres têtes que les gens du Un, même si la raison de ta visite n'est pas idéale. » Nous étions tous les deux d'accord pour dire qu'il aurait été plus agréable de nous revoir si la situation avait été différente. Mais c'était comme ça, et nous ne pouvions rien changer malheureusement. Je lui souris, compatissante, façon de lui dire que nous avions tous nos mauvais moments, mais que tout rentrerait dans l'ordre. Du moins, pour sa blessure.  Certaines choses ou personnes ne pouvaient pas revenir.

Une fois l'évaluation de ses blessures terminée, il était temps d'agir. Première étape, la réhydratation de la peau qui permettrait aussi le nettoyage des plaies. Un bon 'deux en un' qui permettrait au blessé de reprendre un peu ses esprits afin de ne pas m'abandonner à mon sort. Je lui demandai donc s'il avait assez de force pour un dernier effort. « Du moment que tu ne me fais pas courir je pense que je peux faire des efforts, mais c'est bien parce que c'est toi. » Toujours aussi blagueur. J'aurais bien été tenté de continuer son jeu, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce n'était qu'une façon d'oublier son état de santé. Il réussit quand même à se déplacer, mieux que je ne l'avais espérer. « Alors, où est-ce que je dois me rendre ? J'espère que ça n'est pas ta chambre parce que je suis pas au meilleur de ma forme pour ce genre de chose. » Je me mis à rire sans avoir le temps de me contrôler. Jorah était quand même bien assez en forme pour continuer à penser à ce genre de choses, était-ce donc une technique pour me faire comprendre véritables pensées en les faisant passer pour une blague ? Certainement pas. Il ne faisait que continuer son jeu pour ne pas penser à ses blessures. « Ne prends pas trop tes rêves pour la réalité... » dis-je sur un ton rieur. A vrai dire, je n'avais jamais pensé à lui de cette façon. Enfin, oui et non. Je devais avouer qu'il n'était pas déplaisant à regarder, mais bon, il venait du Quatre et il avait un passé sûrement très lourd à supporter, alors, des frivolités de ce genre n'étaient pas vraiment nos priorités. Je le voyais attendre, souriant mais en grande souffrance, si bien que je ne le fis pas patienter plus pour quelques légèretés. « Direction la salle de bain. » dis-je avec un autre sourire. « Il faut que tu nettoies tout ça, et puis, l'eau ne te fera pas de mal. » Je montrai rapidement et vaguement de la main ses différentes blessures pas très jolies qui méritaient bien un petit passage sous la douche. Je sentais déjà ses réflexions arriver, alors je le pris de court. « Je suppose que tu ne pourras pas le faire sans tomber dans les vapes ou sans avoir besoin d'aide, alors, garde sur toi ce qu'il faut. » ajoutai-je avec un ton assez rieur, mais tout aussi sérieux. Je n'avais pas vraiment de problème avec la nudité, mais, disons que, lorsqu'on pouvait éviter, pourquoi se gêner ? De toute façon, cela allait bien m'étonner s'il parvenait à enlever ses vêtements correctement sans perdre l'équilibre ou être à la limite du malaise. Mais pour l'instant, il fallait arriver à la salle de bain et ce n'était pas gagné. « Besoin d'aide pour y aller ou tu peux bouger seul ? » Je n'allais pas le porter, c'était clair, mais j'étais prête à l'aider en supportant un peu de son poids sur mon épaule. Cela valait mieux que de me retrouver avec un blessé au sol et immobile. /blockquote>
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darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeMer 9 Oct - 10:17

C'est agréable, de savoir que quelqu'un nous attends quelque part, d'être sur qu'une personne qui tient a nous sera toujours là pour nous consoler dans nos peines, pour nous aider dans nos tourments, pour panser nos plaies. Tu n'as personne qui serait prêt a faire ça pour toi, n'est-ce pas Jorah ? Personne ne serai assez bête pour mettre en danger leur propre vies en t'aidant, toi, un fugitif du treize recherché par les pacificateurs mais aussi par tes anciens compagnons des sous-terrains. Pendant longtemps tu a croisé sur ton chemin des gens prêt a tuer, a vendre père et mère pour un bout de temps, et les temps qui arrivent, l’oppression faite par l'autorité, a engendrer une peur encore plus horrible, si bien que maintenant toute délation est bonne a prendre, n'est-ce pas Jorah ? A qui peux-tu vraiment confiance ? Les rebelles ? Ils sont devenus bien trop faible pour s'aider les uns les autres, alors pourquoi t'aiderait-il, toi qui n'a jamais rien fait pour eux a part leur vendre quelques armes qui n'aura servi qu'à les enterrer un peu plus. Et puis il y a Ridley. Tu ne te rappelles même plus de la première fois que tu l'a rencontrée, tout cela semble maintenant si loin. Tout se dont tu te remémores c'est d'être entré chez elle en trombe, sans lui donner la peine de t'expliquer, sans même savoir son prénom, juste pour échapper a un soldat du treize qui te fixait d'un air incertain. Depuis ce jour là tu la considères comme ton amie Jorah, parce qu'elle ne t'a pas dénoncé, parce qu'elle n'a pas cédée a la tentation de toucher un petit montant de nourriture et d'argent en échange de ta tête mise a prix. Tu ne sais pas encore si tu pourra toujours compter sur elle, mais elle est ce qui se rapproche le plus d'un ami a tes yeux, et c'est pourquoi tu te trouves dans son salon en uniforme de pacificateur, des plaies couvrant ton corps.

Elle avait ce regard inquiet qui te faisait un peu peur, et pourtant tu savais que personne d'autre qu'elle ne pouvait panser tes blessures sans en alerter tout le district un et sans aggraver les choses concernant tes blessures. Elle n'est pas aussi douée que ta mère, après tout elle n'a pas les mêmes années d'expériences que ta mère avait à son âge, mais elle est la seule personne capable de te remettre sur pieds correctement, chose que tu serais bien incapable de faire toi-même. Il fallait que tu penses a autre chose, que cette incroyable douleur s'évade de ton esprit pour faire place a une certitude, la certitude que la jeune femme allait s'occuper de toi bien mieux que toi-même durant ces derniers mois. Tu ne fais jamais attention Jorah, jamais tu n'arrêtes de courir en dépit de tes blessures qui te font mal et qui suintes la mort. Par plusieurs fois tu as failli y perdre un membre, ou bien te retrouver coincé au milieu d'un district avec une plaie béante au niveau de ton abdomen. Jamais tu ne fais confiance, jamais tu ne relègue quoi que se soit aux autres, ça te tuera Jorah, de ne pas laisser les autres entrer dans ta vie. Ridley, elle te fait penser a Charlie, et tu n'as pas vraiment envie d'y penser, mais elles sont le même regard, la même force dans les yeux. Charlie, si seulement tu pouvais croiser son regard a nouveau, si seulement tu pouvais lui dire a quel point tu es désolé, désolé de l'avoir laisser tomber alors qu'elle avait tellement besoin de toi. Ton esprit aveuglé par la douleur se mets a penser au fait que tu pourrai rester ici, chez la rebelle, pour te reposer quelques instants et ne plus faire attention au monde extérieur. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas lui faire ça alors qu'elle est en train de prendre tous les risques pour te sauver. D'un geste de la main tu pris soin d'écarter un peu le rideau de la fenêtre, laissant traîné un œil a l'extérieur pour être sur que personne ne t'avais suivi, toi et ton accoutrement de pacificateur. Tout était calme, la quartier semblait presque éteint, et cela te rassura quelque peu. Au bout d'un moment la jeune femme apporta un verre d'eau fraîche que tu bus en une seule et unique gorgée. L'eau passa dans ta gorge et fis un bien fou a cette brûlure criante qui naissant a l'intérieur de ton ventre.

« A vrai dire, mes journées sont assez tristes alors ta visite ne me dérange aucunement. Ça fait du bien de voir d'autres têtes que les gens du Un, même si la raison de ta visite n'est pas idéale. » Un sourire se dressa sur ton visage, tel était le pouvoir d'une telle conversation. Ridley ne se plaignait pas, loin de là, et cela te fis le plus grand bien d'entendre qu'elle ne t'en voulais pas pour tout ça. « Content d'avoir amélioré ta journée. La prochaine fois je passerai juste pour prendre des nouvelles, sans blessures ni tenue de pacificateur, promis. » A ce moment tu te permis alors de penser a de meilleurs temps, bien que les jours qui venaient droit sur vous ne pouvaient être meilleurs. Tout allait changer d'ici peu, les rebelles, les pacificateurs, ils allaient tous se confronter pour une combat qui n'aurait pas de fin. Et toi Jorah, considérera tu de rejoindre l'un des deux camps dans ces instants de tempête ? Ça a l'air de lui plaire a Ridley, et tu pourrai devenir comme elle, te joindre a une force armée telle que les rebelles et arrêter toute cette cavale. Mais il y a Charlie, n'est-ce pas Jorah ? Les blessures qui tu avais reçu dans le trois continuaient de te tirailler, et pourtant il fallait faire des efforts et ce lever, passer le pas de la porte pour se rendre là où Ridley avait décidé de t'emmener. Elle savais quoi faire, elle avait toujours su quoi faire. D'un ton rieur tu évoquas le fait de ne pas être assez en forme pour assouvir des envies primaires, bien que tu n'avais jamais pensé a la rebelle de cette façon tu devais t'avouer qu'elle n'était pas déplaisante a regarder, loin de là. « Ne prends pas trop tes rêves pour la réalité... » Un rire écailler et tremblant sorti de ta bouche, tu toussa une fois, rageusement, avant de reprendre ton calme, un sourire crispé sur les lèvres. « Je ne te croirai pas si tu me disais que tu n'y avais jamais pensée. » Cette fois-ci ton sourire s’esquinta, laissant une grimace presque décomposée sur ton visage que tu essayas de cacher le plus vite possible, prenant appuie sur un meuble se trouvant a ta gauche. « Direction la salle de bain » « Il faut que tu nettoies tout ça, et puis, l'eau ne te fera pas de mal. ». De l'eau, pour nettoyer tes blessures et le rendre plus propre, pour permettre a Ridley de te soigner avec plus précision. « Je dois avouer que je n'ai pas pris de douche depuis … longtemps. Tu ne peux pas savoir a quelle point ça me fait plaisir. » Plusieurs jours, d'aussi loin que tu te rappelles, cela fait plusieurs longs jours que tu n'as pas pris de vraie douche, et non pas quelques gouttes de pluie récoltée a la vas-vite pour boire et nettoyer ton visage crasseux. « Je suppose que tu ne pourras pas le faire tomber dans les vapes ou sans avoir besoin d'aide, alors, garde sur toi ce qu'il faut. » Un sourire traversa ton visage, pendant que tu examinais le peu de vêtements qu'il te resterai sur le corps.

Tu avais encore le pantalon de pacificateur ainsi que sous-vêtement qui avait bien besoin d'être lavé lui aussi. La vie en cavale n'est pas des plus hygiénique, n'est-ce pas Jorah ? Ça serait tellement plus simple d'être quelque part, d'avoir un endroit précis. « Ne t'en fais pas, je ne t'imposerai pas une vision que tu ne veux pas voir, mais je vais me débarrasser de cet uniforme ridicule donc...ferme les yeux ou apprécie le spectacle.» D'un geste lent, saccadé et empreint de difficulté, tu défis la ceinture, laissant tomber le pantalon sur tes hanches. Tes jambes se trémoussèrent ridiculement pour le faire tomber tandis que tu marchais dessus pour pouvoir le retirer. Il ne reste plus sur ton corps que ce sous-vêtements blanc qui, incroyablement, n'est pas aussi sale que tu l'aurai imaginé. « Besoin d'aide pour y aller ou tu peux bouger seul ? » Tu déplaça ton regard sur la salle de bain, ouverte devant toi, il n'y avais plus que quelques mètres qui t'en séparait et pourtant tu pouvais a peine respirer sans éprouver une douleur tiraillante dans chacune de tes plaies. « Tu en à déjà fait énormément, je voudrais pas abuser de ta gentille alors que tout ce que je te donne en échange c'est quelques baies et plantes. » « Ça va aller, merci Ridley ». Tu pris le chemin de la salle de bain, d'un pas lents et traînant sur le sol ta carcasse endolorie. Après quelques minutes de lutte tu arrivas enfin a enjamber la baignoire et a tourner les robinets, laissant s'échapper un mince filet d'eau puis un véritable torrent. La tête relevé vers le flux d'eau tu en avales une grosse quantité avant de passer lentement tes mains sur tes plaies, essayant de nettoyer la crasse sans grande réussite. Après plusieurs minutes de longues détente où la douleur sembla s’amenuiser quelque peu tu fit pris d'un tremblement, un tremblement si fort qu'il te fis déraper sur le carrelage. Tu te rattrapes subitement a l'aide de tes mains, évitant de tomber durement sur le sol et de t'éclater la tête. Enroulant une serviette autours de tes épaules tu sors précipitamment de la pièce, te retrouvant nez-à-nez avec la jeune femme. « J'ai...très froid. » Tu sentis un bourdonnement dans ta tête avant de t’apercevoir que, de l'une de tes plaies, s'échappait un mince filet de liquide couleur jaunâtre qui n'avait rien de rassurant.
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L. Ridley Coradane
DISTRICT 1
L. Ridley Coradane
△ correspondances : 1084
△ points : 0
△ multicomptes : ava, dely, dahlia
△ à Panem depuis le : 30/12/2012
△ humeur : massacrante, comme toujours
△ âge du personnage : vingt-neuf ans
△ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)


can you save me?
statut: seule
relationships:


darkest times are coming ∞ ridley Vide
MessageSujet: Re: darkest times are coming ∞ ridley   darkest times are coming ∞ ridley Icon_minitimeDim 20 Oct - 23:41

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu le jeune homme que je n'avais même pas reconnu sa façon d'être, alors que j'étais plutôt douée pour déceler ce genre de choses. Il fallait aussi dire que l'uniforme de pacificateurs m'avait induite en erreur. Je perdais quelque peu ma concentration et mon calme lorsque je voyais ces tenues blanches qui avaient exécutés ma tante ainsi que de nombreux amis. Compréhensible non ? Mais j'avais su me reprendre aussi vite que possible en découvrant qui se cachait sous la tenue, et surtout pourquoi cette personne était venue jusque chez moi. Au fur et à mesure que le jeune homme se dévoilait ainsi que ses blessures, je devais avouer que l'inquiétude me gagnait. Jorah n'était pas aux portes de la mort, mais ce n'allait pas non plus être aisé de le remettre sur pieds rapidement. Il aurait dû venir bien plus tôt, mais je me doutais qu'il en avait été incapable, particulièrement ces temps-ci où il était de plus en plus difficile de voyager clandestinement. Mais je n'étais pas du genre à me décourager si vite. Quelques soins, du repos et il serait en capacité de reprendre son chemin. D'ailleurs, je me demandais bien ce qu'il était parti faire dans le district huit, c'était assez suicidaire d'explorer les régions interdites, hors des frontières, après l'échec de la révolte. Une arrestation et c'était l'exécution immédiate. Je me demandais même si les pacificateurs ne l'auraient pas tuer immédiatement. Après tout, nous savions tous ce que signifiait le mot « disparition » à Panem. Mais bref, chacun avait ses raisons pour entamer ce genre de voyages, et je n'allais certainement pas le presser à me les dévoiler.

Le jeune rebelle, ou plutôt hors-la-loi, s'inquiéta rapidement de l'impact de sa venue sur moi, sur le déroulement de ma vie, et peut-être même sur notre sécurité. Certes, ce n'était pas l'idéal d'accueillir chez soi quelqu'un qui voyageait à travers les districts, mais en tant que rebelle j'y étais familière, et cela ne me faisait pas peur. Et puis, peut-être n'étions nous pas des amis proches, mais je savais que je pouvais lui faire confiance et je respectais ses idées. Cela était bien suffisant, et très rare à vrai dire. Et franchement, comment aurais-je pu me regarder dans la glace si j'avais refusé un blessé à ma porte ? C'était une partie de mon métier tout de même. Alors je le rassurai, lui dis que j'étais presque contente que ma routine effrayante ait été bouleversée. J'en avais assez d'être seule à ressasser mes erreurs passés ou tout simplement une vie qui me devenait de plus en plus insupportable. « Content d'avoir amélioré ta journée. La prochaine fois je passerai juste pour prendre des nouvelles, sans blessures ni tenue de pacificateur, promis. » Je lui accordai un sourire. Sa promesse impliquait un Panem libre, et ça, je devais avouer que je n'y croyais plus. Nos ancêtres avaient échoué une fois, nous venions d'échouer à notre tour. Que nous restait-il ? Certainement pas l'espoir, pas déjà. Il fallait que je fasse le deuil de cette révolte pour tenter d'en construire une nouvelle, celle qui délivrerait les gens de l'injustice du Capitole. Je balayais ces quelques pensées alors que j'examinais ces blessures. A vrai dire, il était compliqué d'en évaluer la gravité avec toute cette saleté qui s'était accumulée sur son corps. C'est alors que je me dis qu'un petit tour par la case salle de bain ne lui ferait pas de mal, et en plus, il se réhydraterait à la vitesse de l'éclair. Jorah trouva le temps de blaguer un peu sur la situation, mais je lui dis sans attendre qu'il se faisait de fausses idées sur mon compte. Bien sûr, il ne comptait pas en rester là et me taquina encore un petit peu. Une technique pour oublier la douleur certainement. « Je ne te croirai pas si tu me disais que tu n'y avais jamais pensée. » A quoi servait de le dire alors s'il n'allait pas me croire ? Si ça pouvait lui faire plaisir de le croire, je n'allais pas le contredire, mais quand même... il n'avait donc pas d'autres choses à penser ? « Si tu le dis... » dis-je d'un ton faussement résigné pour qu'il ne prenne pas mal mes paroles.

Une fois la petite conversation terminée, il était temps de prendre une douche, et je sentais que ça n'allait pas être si simple. « Je dois avouer que je n'ai pas pris de douche depuis … longtemps. Tu ne peux pas savoir a quelle point ça me fait plaisir. » Non, pas vraiment, mais je m'en doutais. Passer des journées sans me laver, tout en étant blessée, non vraiment, je ne préférais pas savoir. J'étais peut-être rebelle, mais je tenais à conserver une hygiène de vie digne de ce nom. Je fis ensuite allusion à son état de santé qui n'était pas vraiment une bonne nouvelle pour quelqu'un qui devait prendre une douche. Il allait certainement tombé dans les pommes, ou même glisser dans la douche. C'est pourquoi j'avais prévu de ne pas m'éloigner trop tout en lui demandant de garder un minimum de vêtements sur lui. Je n'étais pas allergique à la nudité, mais disons que quand je pouvais l'éviter, je ne m'en privais pas. « Ne t'en fais pas, je ne t'imposerai pas une vision que tu ne veux pas voir, mais je vais me débarrasser de cet uniforme ridicule donc...ferme les yeux ou apprécie le spectacle. » Encore sa petite blague... Il ne pouvait donc pas s'empêcher de rire quand la situation ne s'y prêtait pas... Mais bon, je ne pouvais pas lui en vouloir. Au moins, lui il était capable de penser à autre chose dans les moments difficiles plutôt que de s’apitoyer sur son sort. « … Je vais récupérer ça et te les laver pour plus tard. » Je ramassai ses vêtements une fois qu'il les avait enlevé et en profitai pour lui demander s'il avait besoin d'aide pour se déplacer et rejoindre la douche qui n'attendait que lui. En vérité, je ne pensais pas avoir besoin de réponse. Il n'était pas non plus à l'article de la mort. Il était fatigué, certes, mais s'il avait pu bouger jusque là, il pouvait encore se déplacer pour quelques petits mètres. « Tu en à déjà fait énormément, je voudrais pas abuser de ta gentille alors que tout ce que je te donne en échange c'est quelques baies et plantes. » « Ça va aller, merci Ridley » Il était bien trop aimable, je n'allais pas non plus lui claquer la porte au nez quand il était arrivé devant chez moi. J'étais là pour aider, tel était mon rôle, donc ce n'était pas la peine de me remercier.

« Pas de soucis ! Je serai à côté au cas où. » Je lui souris avant de partir m'occuper de ses vêtements, ou plutôt ceux d'un pacificateur auquel il les avait volés. Comment ? Je ne préférais pas savoir même s'il était fort probable que celui-ci ne soit plus de ce monde. Et, étrangement, je n'allais pas le regretter. « Et puis, tu sais, je n'aurais pas trouver ces plantes par ici, alors merci beaucoup !  C'est bien plus précieux que tu peux croire. » dis-je assez fort alors qu'il prenait sa douche. Il n'allait peut-être pas m'entendre, mais je tenais vraiment à lui dire qu'il n'avait pas à me remercier pour ce que je faisais, c'était normal, et j'étais toujours présente quand un ami avait besoin d'aide, surtout lorsque cette personne en voulait à mort au Capitole. Soudainement, alors que je venais de déposer les vêtements sales dans de l'eau, j'entendis des bruits venant de la salle de bain. Quelque peu inquiète, je me dirige vers la salle mais me retrouve rapidement face au jeune homme qui, visiblement, avait mis fin à sa douche. « J'ai...très froid. » Jorah n'avait pas l'air au mieux de sa forme en ce moment, et le liquide jaunâtre qui s'échappa d'une plaie ne me contredit pas. Rien d'alarmant une fois encore, mais c'était tout de même assez pour qu'il se sente mal, fatigué, alors je le dirigeai vers un fauteuil du salon qui se trouvait juste là. « je vais te chercher quelques affaires, attends là deux secondes je reviens. » Aussitôt dit aussitôt fait, je revins avec une tenue de mon père que j'avais gardé là pour je ne savais quelle raison, ainsi qu'une fine et petite couverture. Je la mis sur lui avant d'aller chercher de quoi soigner la plaie. Je n'étais pas sûre qu'il soit capable de se vêtir, mais au moins il aurait ce bout de tissu pour lui tenir chaud le temps d'être prêt. Cette fois-ci, je revins avec le nécessaire pour venir à bout des saletés qui s'échappaient de sa blessure. Première étape, nettoyage. Elle ne prit que quelques secondes. Puis c'était le moment de désinfecter. « Ça risque de piquer un peu... » Après tout ce qu'il avait subi, un peu de produit n'allait pas le tuer. Et puis, il avait de la chance, j'avais réputation de soigner les patients avec délicatesse, ce qui n'était pas le cas de tous.
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