Storia Joy Edelstein

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

Je me nomme Storia Edelstein, merveilleux prénom choisi par mes parents qui me valurent les tout aussi merveilleux surnoms de Stone, Fairy Tale et autre … Appelez-moi juste Joy, c’est une appellation qui me convient mieux. Je suis née le seize février 2291 dans le District 12 où j’ai toujours vécu depuis. J’ai exactement vingt ans, en ce septembre 2311. J’ai, grâce à beaucoup de chance, échappé à la moisson des Hunger Games et dorénavant, je travaille en tant que vendeuse dans un petit commerce tout en travaillant au noire en tant que revendeuse d’alcool, bien à l’abris des regards. Je suis d’ailleurs plutôt bonne à ça …

Je suis en quelque sorte une contradiction à moi toute seule. Je sais être calme et discrète, toujours à l’affut de la bonne situation pour bouger sans me faire remarquer, néanmoins je ne suis pas quelqu’un qui apprécie de se faire marcher sur les pieds, de ce fait on me considère comme très impulsive. Ce qui est tout à fait justifiable au vue de mes coups donnés dans la cour de l’école après une petite remarque. Une simple étincelle permet de mettre le feu aux poudres. Je reste souvent impassible devant ce que je ne connais pas et je n’aide pas les inconnus, on me traite souvent de petite prétentieuse, voire d’ingrate dans certains cas. En revanche pour tous ceux que j’aime et que je connais je suis une oreille attentive et je fais de mon mieux pour les aider. Rancunière et orgueilleuse, je ne pardonne jamais quelqu’un qui a trahis ma confiance, jamais. Possessive, je n’aime pas que mes amis aient d’autres amis que moi. Pour autant je suis quelqu’un de très optimiste et souriante ( dans la limite du raisonnable ) qui essaie de relever mes proches quand ces derniers se sentent mal … D’où ce fameux surnom.

En ce qui concerne mon physique, je ne me trouve pas moche ni belle, juste jolie. Je trouve mes lèvres un peu trop charnues et ma peau un peu trop pâle, mais j’adore mes petits yeux gris et mes cheveux sombres. Je n’ai pas de formes, je suis plate, je n’ai pas de seins, ni rien, à mon plus grand agacement, certains osent même m’appeler « planche à pain » pour me taquiner. Je reste aussi assez petite, en partie parce que je n’ai pas pu me nourrir correctement durant mon enfance, mais je ne m’en plains plus car ce petit corps est très agile, mais aussi rapide et souple. Je n’irai néanmoins pas dire que j’ai de la force dans les bras, je peine rien qu’à porter 4 bouteilles d’alcool.

Mon avis sur le gouvernement ? Vous me demandez ça à moi ? Ah ah ! Je ne souhaite qu’une chose pour ce cher gouvernement, qu’il tombe de très haut. Je me demande combien de temps cela durera avant que tout ne s’écroule comme un château de cartes. C’est un système injuste, et j’attends avec impatience de voir les coupables disparaitre à jamais.

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort ? A 110 ans, dans un lit moelleux aux oreillers en plume, après avoir été nommé pour la septième année consécutive « la mamie la plus cool de tous les temps ». Bien évidemment le Capitol et son gouvernement ne serait qu’un lointain cauchemar dont on aurait déjà tout oublié. Non ? Plus sérieusement ? Je ne m’imagine pas mourir, même si la faim me tiraille l’estomac, même si les Pacificateurs se font plus violent, je ne m’imaginerai jamais en train de mourir ou moi morte. J’ai échappé aux jeux de la faim, mais d’autre n’ont pas encore cette chance, comment voulez-vous que j’imagine ça, alors que d’autres jeunes risquent de mourir à cause d’une main « chanceuse ». Je ne penserai pas à ma mort, car j’ai reçu le cadeau de ne pas être appelée durant les moissons du Hunger Games. Non, le seul dont j’imagine la mort et que je prie pour qu’elle n’arrive jamais est celle de mon jeune frère.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour qui ? Ma famille et mes amis je suppose, comme tout le monde je pense. Je suis une chanceuse, j’ai encore mes deux parents, mais deux petits frères perdirent la vie en bas âge à cause du manque de nourriture, il ne me reste plus que Nill. Je ne veux pas le perdre lui aussi, alors je pense que je serai capable de tout pour lui, malgré mon manque évident de muscles ou d’arme. L’autre que je protégerai de toutes mes formes est un ami d’enfance qui a beaucoup compté pour moi, Ash. Ce garçon reçu bien plus de malheur dans sa vie que moi, pourtant c’est quelqu’un que j’estime énormément et qui a su garder son sourire. Ensuite, mourir pour une « chose » … Je ne sais pas, vraiment. Peut-être que si je ressens le besoin d’agir, que je sens qu’une cause est juste, je me battrai jusqu’à la mort. Pourquoi pas la chute du Capitol … ?

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE ?

Je n’ai pas de grands talents … Je suis agile, c’est peut être un plus, et ma petite taille me permet de me faufiler n’importe, et si on rajoute le fait que je sais me faire discrète, je pense que cela peut être intéressant. Mais je n’ai pas d’aptitude au combat ou quoique ce soit d’autre … Je m’y connais aussi en plante, car certains alcool que je vends en plus sont de moi, il faut donc que je sache quelle genre de plante je peux « transformer » en alcool pour mes clients, même si ce ne sont que de simples bases ... Je suis assez doué pour négocier, ça compte ?

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Des personnes que je connaissais directement ? Non. Enfin si, il y avait bien cette fille dans ma classe quand j’avais treize ans, mais je n’ai jamais pu réellement lui parler. Ce n’était que de parfaits inconnus pour moi, alors je ne réagissais pas. Je ne souhaitais pas être à leur place, pourquoi me serais-je porté volontaire pour les sauver C’est Ash qui souffrit de ça … Quand il avait huit ans, sa sœur de seize ans fut tuée durant les jeux et il y a quatre ans, ce fut sa petite sœur. Sans doute aurais-je dû me porter volontaire à cet instant mais je ne pouvais pas. Tout d’abord car mon frère me suppliait du regard de ne pas le faire mais aussi parce que j’avais peur. Ash m’en voulut terriblement, et durant presque un an, ni l’un ni l’autre ne nous adressâmes la parole avant qu’il ne se rende compte qu’il ignorait s’il l’aurait fait pour mon frère. Nous sommes humains, nous sommes faibles, on s’est pardonné.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Voir ce message, ça m’a presque fait hurler de joie. Mais j’ignore encore quoi faire. Rejoindre le District 13 en laissant derrière moi mon frère, Ash et mes parents ? Ou rester ici et continuer à prier de toutes mes forces que la moisson ne « récolte » pas mon frère ? Franchement plus le temps passe plus je me dis qu’il vaut mieux botter le cul du Capitol avant qu’il ne soit trop tard. Pour l’instant je reste indécise, même si mes idées vont clairement en faveur de Coin. Après, si cela fonctionne, il faudra se soucier d’un autre problème … Je refuse de retomber dans une dictature maquillé, à nouveau.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM AVAIT 32 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE vendeuse d'alcool au marché noir et officiellement de vendeuse dans un petit commerce ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça.... JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 20 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je suis née dans le District 12 en 2291. Le tout premier enfant d’un couple n’étant pas encore marié, vous imaginez ? Je ne savais pas si j’étais une erreur et que mon père avait souhaité prendre ses responsabilités ou le fruit d’un amour véritable, tout ce que je sais c’est qu’aujourd’hui mes parents étaient mariés et qu’ils eurent « plusieurs enfants ». Mais ça c’est une autre histoire. Mon père, comme tous les hommes du District presque, était minier et ma mère aurait souhaité être institutrice. Elle finit mère au foyer, à s’occuper de mon petit frère et de moi-même, tentant par moment de gagner de l’argent en faisant le ménage chez les rares personnes ayant les moyens de se payer une femme de ménage.
Nous avions une petite maison éloignée de la ville et des mines pour éviter les horribles odeurs de suit que mon père détestait. En faîte, il n’était heureux que chez nous, avec sa famille avec cette odeur de nature qui n’était pas encore totalement infesté de cette odeur qui vous coupe le souffle. Cet homme était mon modèle, mon héros … Il ne fit jamais grand-chose, mais c’était mon père. Les cheveux sombres, le teint blafard, les prunelles grises et les joues creusées par le temps et le manque de nourriture. Il était prêt à se priver pour nous néanmoins il refusait de se rebeller contre le Capitol ou d’y opposer la moindre résistance.

« On ne peut pas vaincre l’invaincu »

Il ne souhaitait que vivre en paix, priant pour que ses deux uniques enfants ne soient jamais moissonnés. Ma mère aussi n’espérait plus rien de notre gouvernement, elle attendait simplement, nous habillant, nous coiffant, priant pour que jamais on ne nous éloigne d’elle. Elle était belle avant, de long cheveux noirs ondulés, des yeux malicieux … Mais le temps, la fin et le chagrin eut raison de ces douces années. C’est pour cela que mes parents me nommèrent Storia. Story, l’histoire que l’on invente, celle que l’on peut narrer et changer pour avoir une fin heureuse, celle qui se rapproche des contes de fées. Il m’avait condamné à genre, plusieurs années de calvaires à l’école. C’est fou comme les gosses ont de l’imagination pour pourrir les autres marmots qui sont dans leur classe. Est-ce de ma faute si mes parents sont tordus ? Non !

Je suis allée à l’école, comme tout enfant normal, en désirant fortement sauter à la gorge ces personnes que je n’appréciais pas. Mais il le fallait … Certes les cours étaient totalement superficiels et incomplets, néanmoins j’y étais. Je pense que le Capitol se fiche pas mal de notre éducation, le minimum était suffisant pour eux. Après tout, seuls les hommes intéressaient ces fous du gouvernement, c’était eux que l’on envoyait dans ces mines horribles et sombres, tous les jours sans hésitations pour parvenir au quota du Capitol. Je me sentais un peu abandonnée à mon triste sort, destinée à devenir une simple femme tentant de faire vivre sa famille en s’usant la santé. Ce fut pour cela que, dès que j’eus le droit de sortir toute seule, je me rendais à la Plaque pour me « joindre » à eux si je puis dire. Ce fut dur et laborieux, mais aujourd’hui j’y ai ma place et mon alcool a son petit succès.

Parmi les élèves de l’école, j’avais quand même un ami. Ami qui était aussi mon voisin. Il se nommait Ash. Ash était un garçon blond et d’un an mon aîné, se permettant de me traiter comme simple repose-coude ou bien encore de me mettre de la terre dans mon lit. Nos parents étaient amis, alors forcément nous aussi. Il avait deux sœurs, une plus vieille qu’il vit mourir sur les écrans de télé quand il avait huit ans et une autre de quatre ans sa cadette. Quand sa sœur ainée mourut des mains d’un carrière du premier district, mon ami se cacha presque trois semaines dans ma chambre, se cachant dans le placard la journée et dans mon lit la nuit. Il refusait de retourner chez lui, de voir sa mère pleurer, d’admettre la mort de sa sœur. J’étais très triste pour lui, et je me promis de ne jamais laisser mon petit frère mourir sous mes yeux.

Finalement, le garçon retourna chez lui et continua à vivre, comme il se devait de le faire encore et toujours. Mais moi aussi, je vis ma famille s’agrandir. J’avais quatre ans quand il est venu au monde, mon cher et doux petit frère, le seul qui vécue, mon petit Nill. Nill était un bébé blafard et aux yeux de mon père, et je l’aimais déjà de toutes mes forces malgré toutes les bêtises qu’il me ferait vivre par la suite. C’était un bébé très capricieux et demandeur d’attention, mais aussi très lourd à la charge … Quand il commença à manger les mêmes aliments que nous, ma mère ne pouvait plus allaitée. Mais le hasard, la malchance plutôt, voulut qu’elle tombe à nouveau enceinte dans cette même période. On se priva pour elle, mais la nourriture se faisait de plus en plus rare dans cette période et elle fit une fausse couche. S’en suivit d’un bébé mort-né deux ans plus tard. Cette situation la ravagea entièrement.

C’était là le plus grand manque du District 12, la nourriture. Nous n’étions pas les plus malheureux mais nous n’étions pas non plus ceux à envier. Puis j’atteins mes douze ans, l’âge qui m’obligeait à mettre ma vie entre les mains du hasard. Ash y était déjà depuis un an dans ce stupide récipient de verre, j’en tremblais rien qu’à le regarder. Je prie des tesserae pour ma famille, un pour chaque membre et dut subir cette horreur. N’y a-t-il pas de plus horrible sentiment que de se sentir soulager de voir une autre fille que nous partir à la mort ? Je détestais les jours de la moisson, je les détestais car je voyais que j’étais une horrible personne.

L’année qui suivie, je prie encore des tesserae et Ash aussi. Une fille de ma classe fut appelée, je n’ai jamais osé regarder sa mort à la télé. Non pas que j’avais de l’affection pour cette fille mais elle aurait pu être moi. La gamine de treize ans égorgé dans le bain de sang de la corne d’abondance, je me mis à haïr encore plus les Hunger Games.

Quand j’eus seize ans, mon frère fut en âge de participer à la moisson. Je pense que ce fut le pire jour de ma vie et que jusqu’au bout, la main de mon frère fut dans la mienne, jusqu’à ce qu’on soit séparé. J’étais une fille, je ne pouvais pas porter volontaire pour un garçon, mais Ash le pouvait lui, et ça me rassurais … Il n’aurait sans doute jamais laissé tomber mon frère, j’en étais persuadé … Comme quoi je suis vraiment une idiote. Comme d’habitude, les dames d’abords. Je priais pour ne pas entendre mon nom, croisant les doigts et fermant les yeux fermement, répétant en boucle les mots « pas moi, tout le monde, mais pas moi ». Quelle idiote. On appela un nom et il y eut un silence. Ce silence pesant avant d’entendre un cri de déchirement venant d’un proche. Cette fois-ci, ce cri venait d’Ash.

Mes yeux se tournèrent immédiatement vers mon ami qui était immobilisé par des pacificateurs pendant qu’on trainait la gamine de treize ans à l’échafaud, car elle n’avait aucune chance de revenir. Je le voyais bouger, supplier … Puis son regard se posa sur moi. La seule qui pourrait se porter volontaire pour cette petite qui ne survivrait pas. J’avais les mains moites et des bouffées de chaleurs. Mon regard chercha celui de mon frère qui me regardait avec insistance. Une supplication silencieuse était dans ses yeux.

« Ne le fais pas. »

Le garçon fut appelé mais je m’en moquais pas mal. Je savais ce qu’on attendait de moi, je savais pertinemment ce que Ash voulait que je fasse. Que je meurs pour sa sœur, car je ne me faisais pas d’illusion, avec mon gabarie j’étais condamné à mourir dans les premières ! Alors mon regard se fixa sur mon frère pendant que j’essayais d’accepter le fait que j’allais me sacrifier pour une petite fille, qu’elle pourrait vivre comme ça, qu’elle survivrait et que peut être elle serait heureuse ! Ash veillerait sur elle et rendrait hommage à ma mémoire. Ou elle se ferait appeler l’an prochain. Ou l’année suivante.

J’avais envie de vomir mes tripes.

« Alors ? Des volontaires ? »

Le sourire de cette femme du Capitol fut le plus hideux que je pus voir de toute ma courte vie. Aucune main ne se leva. La petite blonde était condamnée à mort.

Quand Ash sortie de l’hôtel de ville, je lui courus après en l’appelant. Il refusa catégoriquement de me parler. Et si encore on se croisait de temps en temps à la Plaque et qu’on se parlait pour les affaires, ignorant totalement mes tentatives de lui parler de cette après-midi-là, quand sa sœur fut tué par une fille du district quatre, il fit comme je n’existais plus. C’était blessant, mais je suppose que je l’avais mérité. Alors je m’occupais de Nill qui me traitait d’envahisseuse tant il en avait assez de m’avoir sur le dos. Mais je savais que ce gamin préparait quelque chose, au vu d’aller un jour dans l’arène.

Nill refusait de mourir sans combattre ou tout simplement de se faire tuer sous les caméras du Capitol, alors il décida de s’entrainer comme un carrière, la nourriture abondante en moins. Quand il n’était pas en cours, il s’entrainait et ça avait le don de m’agacer. Le voir agir ainsi faisait que je l’imaginais dans cette fichue arène en train de combattre. Une fois je surpris Ash l’aider, pour la première fois depuis longtemps Nill ne me vit pas de la journée.

La moisson qui suivit cette année fut sans doute la pire de toute ma vie. Je ne voulais pas voir mon frère partir bien entendu, mais je craignais que Ash soit appelé et qu’on ne me laisse pas le voir, que je ne puisse pas m’excuser mille fois ou tout simplement qu’il me regarde encore avec cette indifférence totale que j’offrais à ces gens que je ne connaissais pas et que je ne souhaitais pas connaitre. Je tremblais de tous mes membres … La fille fut appelée et je n’eus aucune réaction, je m’en moquais si cela avait été moi. Puis vint le tour du garçon où ma respiration se coupa nette. Le prénom fut dit et ce fut comme un coup de poignard.

« Nill … »

Mes jambes lâchèrent et je dus me tenir aux yeux filles à côté de moi qui me soutinrent plus par obligation que par affection. Ce fut l’espace de quelque seconde où je voyais ma vie défiler devant mes yeux, mon teint pâle devait surement ressembler à celui d’un cadavre et j’eus envie de hurler.

« Plambo ! Allez, rejoins moi mon garçon. »

Ma tête se leva immédiatement et je failli hurler à nouveau mais cette fois de joie. Il était bel et bien là l’adorable petit frère, toujours vivant pour une année complète. Quand toute cette mascarade fut terminée, je le serrais dans mes bras à l’en étouffer sous ses grognements de mécontentements. Mais qu’importe, j’avais toujours mon petit frère qui vociféra qu’il n’était plus un bébé. Une main se posa alors sur mon épaule et ce fut juste Ash.

On avait compris. On était faible et stupide, on ne pouvait pas se sacrifier car nous avions peur, nous voulions vivre encore et encore. Ash redevint celui qui fut le plus proche de moi-même si je le soupçonnais de ne souhaiter que la destruction du Capitol derrière ses grands sourires optimistes et ses accolades. Aujourd’hui j’ai vingt ans et j’ai échappé à la moisson, tout comme Ash qui est maintenant minier comme tous les autres hommes ayant échappé à la moisson. Je sais que lui croit dur comme fer à la révolte ou sinon, je sais qu’il serait capable de partir lui-même faire sa vandetta au risque de se faire tuer. Mais moi j’ai encore bien trop à perdre ici.

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
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