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sergilde ▲ you can choose your side if you choose to ride
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Sujet: sergilde ▲ you can choose your side if you choose to ride Sam 17 Nov - 19:26
you can choose your side if you choose to ride
❝ HILDEGARDE & SERGEI ❞
Après le 12 et le 11, ce fut au tour du 9 de tomber. La bataille avait duré près d'un mois, trente longs jours d'hostilité qui s'étaient soldés par un échec cuisant. Réfugiés dans quelques cachettes tenues secrètes, les pacificateurs n'ayant pas rejoins l'ennemi - et il y en avait eu plus qu'il ne l'aurait cru - se terraient dans l'attente de jours meilleurs. C'était dans l'une d'elle que Weiser avait été contraint de disparaître jusqu'à ce que les choses se tassent et qu'il puisse à nouveau sortir sans risquer sa peau. Ils étaient une petite dizaine rassemblé dans un vieil entrepôt souterrain, le genre d'endroit qui devait autrefois abriter des sacs de grains pour l'hiver, il n'en savait rien. Poussiéreux, sombre et humide, ça n'était pas l'endroit rêvé mais cette cache était loin de tout et donc par la même occasion loin des rebelles. "J'espère que les autres district vont tenir bon" marmonne une jeune recrue fraîchement sortie de l'académie avant la révolte; un gosse au physique un peu ingrat et visiblement pas très malin non plus. Il garde les yeux braqué sur son "supérieur" dans l'attendre une approbation ou d'une quelconque réponse. Du haut de ses 20 ans, il semble convaincu d'être du côté du "bien" et on ne peut pas lui en vouloir : il a probablement eu droit au même discours pro-capitole qu'on lui avait servit lors de sa formation de pacificateur. Celui qui prône la politique radicale de Snow, qui décrit les Hunger Games comme essentiel pour le maintient de l'ordre; celui qu'il n'avait pas vraiment digéré, lui qui à l'époque sortait tout juste des jeux de la faim. Écornant du bout des doigts un morceaux de papiers plié à la va vite qu'il tient au creux de sa main, Sergei ne répond rien; l'issue de cette révolte, il n'en a plus rien à faire. Aucun des deux camps n'est tout blanc ou tout noir, il l'avait appris bien plus tôt; mais, conforté dans le schéma de sa vengeance personnelle, il ne s'était pas posé la question de savoir s'il était dans le bon. La vérité c'est que les évènements récents l'avaient complètement ébranlé dans ses certitudes et qu'il détestait cet état de flottement dans lequel il se trouvait. Sa montée en grade en tant que chef pacificateur n'avait été que de courte durée mais elle était tombée à point nommé.
Devant son absence de réponse le jeune pacificateur se renfrogne, marmonnant dans sa barbe sans doute quelques noms d'oiseaux à l'intention de Weiser, celui dont l'inaction lors de la révolte a conduit son district à sa perte. Rares sont ceux qui ont encore de l'estime pour lui à présent, mais il semble n'en avoir que faire. Alors les bruits courent, on raconte que plutôt que de préparer une contre-attaque il ne cesse de contempler un vieux bout de papier défraîchi. Tel un vieux fou.
Le visage de la rouquine barré de lettres rouges n'a rien perdu de sa superbe. Il s'attarde sur ses prunelles dont la teinte grisâtre ne reflète en rien la beauté de ce regard couleur jade qu'il avait autrefois dévoré des yeux. Il soupire. La seule raison pour laquelle il avait rejoint les pacificateurs était Mara, tout comme sa mort fût l'unique leitmotiv de sa haine contre les rebelles. Son décès qui avait autrefois été le prétexte à bien des actions se retrouvait entaché d'un mensonge. Un mensonge qu'il avait ignoré jusqu'au jour où, pris de curiosité, il était allé fouiner dans les archives de son prédécesseur, juste avant que la révolte n'éclate. "Suspectée d'être un agent infiltré du district 13", ces quelques lignes écrites à la va vite en bas de ce rapport d'archive remettaient tout en cause : ses actes, ses convictions, ses ennemis. Elles ouvraient un panel de possibilités qu'il n'avait jusque là jamais envisagées; où Mara n'est pas une pacificatrice dévouée, où son caractère secret a bien plus de sens, où leur relation restée inavouée et clandestine prend une toute autre tournure. Elle n'avait probablement pas voulu le mêler à ça, ou en tout cas elle n'en avait pas eu le temps.
Il relève le nez de ce bout de papier parcheminé, le pliant proprement. Une recrue vient d'arriver d'un pas pressé, l'air embarrassé, annonçant qu'une femme veut le voir. Et quand il l’envoi paître parce qu'il n'avait pas vraiment le temps et l'envie de parler à qui que ce soit, il insiste, précisant qu'à sa place il ne refuserait pas. "Elle n'a pas l'air commode", souffle-t-il, une grimace sur les lèvres, ajoutant que "en plus, c'est un pacificateur elle aussi". Voilà autre chose. Curieux, il lui fait signe de la faire venir, se préparant à une mauvaise surprise vu les circonstances; pacificateurs ou non, il n'était pas facile par les temps qui courent de différencier ses ennemis de ses alliés. Mais la femme qui passa le pas de la porte n'était autre qu'Hilde, juste Hilde, il n'avait à priori pas de crainte à avoir. "Tu t'es gourré ma vieille, c'est pas le 3 ici." lance-t-il d'un ton railleurs, la lorgnant de bas en haut dans un sourire. Il y a longtemps qu'ils ne se sont pas vu tous les deux; un peu plus et elle lui aurait manqué. "Tu n'as pas suffisamment à faire chez toi pour venir traîner ici ?" agréable comme toujours le Weiser.
Invité
Sujet: Re: sergilde ▲ you can choose your side if you choose to ride Dim 23 Déc - 1:17
Spoiler:
ceci est un caca incroyable. ne m'en tiens pas rigueur, je ferais mieux à ma prochaine réponse.
le titre arrive bientôt
le sous-titre également !
Ils n’avaient pas fait dans la demi-mesure, ces mécréants de rebelles. La dernière adolescente ressortie des Jeux de la Faim à peine couronnée, le district douze tombait. Puis, il y a eu le onze. Le dix. À chacun, à chacune de ces défaites, cela signifiait un tas de dossiers supplémentaires. Comme des tas d’heures de sommeil dissoutes dans la déchéance des districts les plus pauvres. Et elle se maudissait, Hilda. Elle se maudissait de voir les pacificateurs se faire démonter dans ces districts, sans aucune chance de mener la danse pour certains. C’était son propre boulot, entre autres, de mener à bien la coordination entre tous les pacificateurs, dans chaque district. D’assurer une quelconque sécurité, de faire les bons choix et les bonnes nominations. C’était donc sa propre défaite, à chaque empreinte posée plus profondément des marionnettes de Coin. Fichu district treize. L’ennui qui l’avait finalement rattrapé quelques mois plus tôt, malgré son statut assez élevé qui ne devrait pas laisser entrevoir ce genre de chose, l’avait amené à remettre en question ses attentes envers son district natal. Si madame était impatiente de retrouver ses racines pour une histoire de confrontation, et afin de se détendre les nerfs sur quelques punching-ball, elle se rendait compte que les évènements s’enchaînaient un peu trop rapidement. Quand bien même les pacificateurs ne s’étaient pas laissés faire, on ne pouvait nier l’évidence qu’il avait fallu qu’un, puis deux, district s’échoue pour qu’une réelle mobilisation de leur part soit faite. Un manque d’effectif, peut-être. Ou bien un manque de préparation. Personne n’était réellement préparé à faire face au district revenant, même si certains avaient déjà quelques affrontements contre le treize dans leur palmarès. Hildegarde était persuadée que les pacificateurs en manque d’expérience tout droit sortis de l’école, ou les vieux lourdauds trop flemmards, qui se coltinaient les districts les plus pauvres pensaient qu’ils n’auraient jamais de problèmes. Qu’ils étaient les chênes contre les roseaux, et qu’ainsi il était inutile de se méfier d’une armée de roseaux. Ensuite, c’était le cataclysme. Pas le temps de réagir, malgré quelques personnes solides dans leurs rangs. Et les rapports, les messages d’alerte. Presque des appels au secours. Mais bien plus que ces districts qui étaient dans l’ombre de Panem, c’en était un autre qui avait alpagué si facilement son attention. Le neuf était tombé, lui aussi. Au bout d’un mois, simplement. Sergeï avait donc faillit, ce qu’elle aurait pensé improbable. Pas aussi vite, du moins. Elle le connaissait assez pour savoir de quoi il était capable, et il n’était pas de ces individus qui baissaient les bras rapidement. Il aurait dû maintenir les pacificateurs sous ses ordres d’une main de fer, plus longtemps. Ce qu’il a certainement fait, d’ailleurs, seulement elle n’avait pas été là pour juger des évènements. En conséquence, elle ne pouvait s’en remettre qu’aux informations qui lui parvenaient, et son instinct. Quand un chef tombe, il s’agit bien souvent d’une faiblesse exploitée. Touché dans le mile. Hilda ne pouvait pas attendre qu’il se ressaisisse et qu’il reprenne les rennes de son district.
Ou comment se retrouver au cœur d’un district occupé par des individus qui voulaient sans nul doute sa peau. Hildegarde s’était pointée au neuf, passant outre les quelconques ordres qu’elle aurait pu recevoir de ses supérieurs si elle y avait prêté attention, passant outre également du temps qu’elle devait accorder au cas du treize. Il était temps d’aller sur le terrain, ce n’était pas en lisant quelques papiers et établissant des stratégies de son bureau qu’elle allait faire réellement avancer les choses. Serge avait besoin d’une petite visite. Si des pacificateurs étaient tombés dans les conflits, d’autres avaient été capturé, ils en restaient encore éparpillés dans divers endroits de leur district. Des moyens de communication étaient encore établis, les rebelles n’étaient pas les seuls à avoir des messagers et d’autres systèmes pour relayer les informations. La capitaine avait également fait en sorte que les communications ne s’estompent pas avec les districts tombés, il était important d’être tenu au courant de ce qu’il s’y passait. Elle avait ainsi appris où se terraient les rescapés du neuf, espérant bien y trouver son ami. Elle se doutait bien que quelque chose s’était passé, d’assez important pour le déstabiliser, et commençait déjà à en deviner plus ou moins la matière.
Alors, Hilda s’était immiscée dans le district neuf. Sans l’ombre d’un doute ni d’une hésitation, sa confiance en soi lui était largement suffisante pour traverser du tout au tout l’endroit pour atteindre l’entrepôt désaffecté. Bien évidemment, elle avait dû omettre la tenue de son statut, et ne prendre avec qu’elle qu’une petite arme. Toujours frustrant pour une fanatique de l’artillerie lourde qui se baladerait dans le camp adverse. Elle se doutait bien que certains de ces rebelles connaîtrait son portrait, notamment des potentielles anciennes victimes, mais plus encore des types venus du treize. Là-bas, elle devait avoir une certaine réputation. Ce n’était pas tous les jours qu’une échappée de ce district montait en grade dans les rangs ennemis. Sa nonchalance lui avait permis de se fondre plus ou moins dans la masse, sachant qu’elle évitait les endroits qui lui était inutile d’être traversé. La cachette du supérieur du neuf était assez isolée pour qu’elle n’ait pas à traverser le district, mais seulement à le contourner. Ce qui était bien plus aisé et mieux qu’une perte de temps à devoir se frayer un chemin parmi les mécréants. La femme à la peau basanée avait rallier son objectif bien rapidement, mais ne garantissait pas qu’on l’ait reconnue ou suivie. Même si elle n’était pas ignorante, elle n’était pas non plus parfaitement capable de différencier ses alliés de ses ennemis. Reconnaître une récente recrue, par contre, était un jeu d’enfant. Parvenue à l’entrée de l’entrepôt perdu au sous-sol, elle attrapa d’un geste léger mais ferme le jeune homme qui se tenait là. « Où se trouve ton supérieur ? » Elle se contenta de son air hagard et brusqué comme réponse, et insista. « Sois utile, et montre-moi le chemin. » À peine le lâcha-t-il qu’il tourna les talons en lui bafouillant de bien vouloir le suivre. Ce qu’elle comptait bien faire, nul besoin de répéter ce qu’elle venait de lui dire. Elle attendit patiemment qu’il aille avertir Weiser, et qu’on lui autorise l’entrée. Elle était assez polie et respectueuse pour ne pas forcer le passage. « Tu t'es gourré ma vieille, c'est pas le 3 ici. » Hilda marqua un temps d’arrêt alors qu’elle s’approchait de lui, faussement surprise. « Mince, je me disais bien que ça pullulait bien plus de vermines par ici. » Son éternelle esquisse de sourire sur les lèvres, elle prit également la peine de le détailler, lui rendant la politesse. De toute évidence, les récents évènements l’avaient marqué. Physiquement, mais cela se lisait surtout sur son visage. Il lui parut bien trop lassé, loin de son enjouement habituel qui lui était particulier, malgré les joutes d’attention qu’il lui octroyait. « Tu n'as pas suffisamment à faire chez toi pour venir traîner ici ? » Autant se l’avouer, cela lui faisait du bien de retrouver un ancien camarade. Le sérieux et l’atmosphère pesante qui avaient constitué ses dernières semaines lui donnaient envie de se noyer au fond d’une bouteille, non pas qu’elle le faisait déjà. « Je m’ennuyais apparemment, alors j’ai décidé de partir à l’aventure. » Elle observa plus largement l’endroit dans lequel elle se trouvait, il était certain qu’il aurait fallu y aller avec de la force, beaucoup de force, pour l’obliger à rester enfermée dans un endroit pareil. « Je ne pensais pas que tu aimais autant la compagnie de la poussière et des araignées. » lança-t-elle, une bien simple raillerie mais qui en disait long sur ce qu’elle en pensait. Elle reporta son attention sur Serge, notant bien le papier qu’il tenait entre ses doigts, puis posa ses mains sur ses hanches. « Tu ne m’offres pas à boire ? Enfin, à supposer que vous ayez quelques bouteilles en réserve. » Le besoin d’Hilda de se désaltérer, alcooliquement parlant ? Personne n’y était étranger. Ceci dit, avec les soulèvements dans les districts, les ressources en pâtissaient également, et elle ne comptait même pas les trains détournés. Elle attendait le moment où ses bouteilles fétiches ne parviendraient plus au trois. Un moment que certains redoutaient, d’ailleurs. Hilda dévisagea ensuite les pacificateurs autour d’eux, notamment les trop intéressés. « Je pense que vous avez mieux à faire que prendre du bon temps. » Le ton était son appel, comme à son habitude. Neutre, déconcertant avec son attitude décontractée.
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