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Sujet: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Ven 26 Oct - 22:37
nephtys tempérance hopkins
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Nephtys, elle s’en fiche de son nom de famille, de son âge, des prénoms qu’on lui a donné à la naissance, ou du district dans lequel elle habite. C’est un oiseau, qui vole, picore, et s’en va. Un oiseau. La jeune femme aimerait que tout ces visages braqués sur elle le comprenne, et arrête de penser qu’elle n’est qu’une poupée fragile, qui pourrait facilement se brisée en deux, à la première occasion. Elle est forte, forte et intelligente. Peut-être. A vrai dire, elle n’en sait rien. Elle n’a jamais sut, enfaite. A quoi bon retenir quelque chose de cette vie, à part le fait qu’elle nous donne la possibilité d’avoir une famille, et un petit endroit où se caché. Nephtys ferme les yeux, oublie les personnes, les paysages, et ne voit que des couleurs qui virevoltent dans sa tête, danse endiablée, promettant un moyen de compréhension, pour tout ces gens qui ne savent que faire d’elle. Pourquoi essayer de la changer, de la guérir ? Est-elle vraiment atteinte d’une maladie, d’un trouble psychologique ? C’est ce que disent les médecins qui la suivent, mais au fond, chaque personne vivante dans ce chien de monde finira détruite, brisée par la vie elle-même. On dirait qu’ils aiment ce cas à part, la patiente 907, qui les regarde d’une façon que personne ne pourrait reproduire, mélangeant la curiosité et l’agacement. Que veulent-ils d’elle, cette jeune femme âgée de seulement seize ans, qui semble déjà avoir enduré toute la misère de ce monde ? Elle a peur d’eux, parfois, quand ils se font trop insistants, mais la peur peut se transformer en colère, en haine, ou en gentillesse. Nul ne le sait, même pas elle. Aujourd’hui serait-il mieux qu’hier, pourrait-elle adresser la parole à quelqu’un, ou pas ? La petite Hopkin ne peut pas savoir, comme elle ne peut se contrôler. On donne des tas de mots savants pour la désigner : skysophrène, bipolaire, atteinte de mutisme, folle, voir suppôt de Satan. Ce n’est pas le cas, du moins pour ce dernier. Tempérance n’est pas le diable, Tempérance n’est pas folle, elle est juste ailleurs, désaxée, elle est l’étrangère de tout le monde, la complexité, le mystère, perdue quelque part entre la réalité et le rêve. Ou le cauchemar. Cela dépend, elle ne saurait dire ce qui hante ses pensées fantaisistes, elle n’y fait pas vraiment attention, presque autant qu’elle ignore royalement les gamins de son district, qui s’amusent à la persécuter. S’acharner sur elle est un acte bien lâche, mais les habitants du six ne semblent pas le comprendre. On ne comprend pas tout ce qui touche à la fille du conducteur de trains. Non, on observe juste. On l’observe et on se réjouit quand elle fait un faux pas, quand elle craque, parce qu’il faut se donner contenance, parce qu’il faut se donner raison. Nephtys ne peut avoir bon, c’est une erreur, après tout, une erreur sur toute la ligne. Regardez sa mère, regardez dans quel état la jeune fille l’a met. Nephtys n’aurait pas du naitre, cela aurait été plus simple, pour tout le monde. Elle se le dit, parfois, mais pas longtemps, parce qu’il ne faut pas penser à ce genre de chose. Ce serait comme laisser les ténèbres l’engloutir, la dépression l’a tuée, et la jeune femme ne peut se le permettre. Pas maintenant, pas ici. On dit souvent qu’elle ne pourrait songer à ses responsabilités, mais c’est faux. Pourquoi tirer de conclusions si hâtives sur son cas ? Elle peut s’occuper de sa famille, oui, elle le peut. Elle pourrait avoir un travail, elle pourrait même s’engager lors de la prochaine moisson, et gagné les hunger games. Mais cela, personne ne l’a comprit. Ils se moquent juste de sa connerie, de cette petite qui passe ses journées sous son arbre, dans sa bulle. Elle aussi ça l’a ferait rire, si elle comprenait cela. Parce qu’elle n’est pas consciente des choses, des vraies choses, Nephtys. Elle a ses propres fondements, sa propre conception du monde, avec les silhouettes floues qui l’entourent, les odeurs si longtemps imperceptibles au nez des autres, qui pourtant sont discernables à ses yeux, et ces rails de trains, qui l’a ramèneront toujours chez elle, vers son arbre. Elle ne veut pas remporter les jeux, oh non, l’argent, la gloire l’importe peu. Qu’on l’a laisse tranquille, avec ses cubes, Charlie, et un peu de belle musique, c’est tout ce qu’elle demande. Ce n’est pas grand-chose, pourtant c’est déjà trop. L’ainée de cette famille de trois enfants n’a jamais rien exigé des autres, elle s’est montrée généreuse, généreuse avec toutes les personnes qui méritaient sa douceur et sa sagesse. Elle n’aurait pas dû. Parce que le monde n’est pas beau, parce que la vie est emplie de gens mauvais, qui peuvent lui faire du mal, qui peuvent anéantir cette fleur qui n’a pas encore fanée. Oh, elle n’aurait pas dû, c’est ce qu’elle a compris, elle a compris qu’à trop se taire, les autres finissaient par décider pour elle. Elle n’est pas idiote et ne perd pas le nord, parfois, quand elle consciente. Ce n’est pas toujours le cas. A présent, elle fait attention. Un peu. Elle a pigé, aussi. Alors elle peut mordre, elle peut mentir, pour avoir la paix. La paix. Quiconque habite dans un district sait très bien que jamais ils ne l’auront. Pas Nephtys. Charlie lui a dit. « La quiétude existe, avec tout ce qu’elle engendre. » il lui explique beaucoup de choses. De belles choses, de grandes choses, puis des plus petites. On pourrait croire qu’elle n’a pas d’amis, c’est peut-être vrai. Mais elle s’en fiche, elle s’en contrefout, elle a son arbre, elle a Charlie, elle a ses cubes, et ses couleurs. C’est déjà ça, et pour elle, c’est beaucoup.
Nephtys est jolie. Nepthys ne s’en rend pas compte. Comment le pourrait-elle, d’ailleurs ? Avec ses cheveux bruns qui lui descende souplement dans le dos, et une mèche rebelle qui lui tombe devant ses yeux d’un bleu vert, en forme d’amande. Elle est agile, très agile. On dirait une panthère, sautant de rondins en rondins. Une panthère qui peut se transformer en chaton, en dragon. Nephtys pleure, parfois, mais ne rejette la faute sur personne. Nephtys est instable et fragile, mais cela, c’est psychologiquement. Il ne faut pas lui faire de mal, elle ne le mérite pas. Nephtys est une ombre égarée, une personne mi-oiseau, mi-femme, qui effraie, fait de la peine. On ne sait jamais où elle se trouve, on ne sait jamais ce qu’elle pense, parce qu’elle sera toujours à côté de la plaque, pour les autres. Sauf pour Charlie, et peut-être sa famille, qui croit en elle, qui essaye véhément de vivre avec. On se fout de Nephtys, on se moque d’elle, de ses maux, de ses nuits cauchemardesques. Nephtys peut être le feu et la glace, comme si deux personnalités se fondaient en elle. Nephtys a ses secrets, ses souvenirs, un avenir, mais personne ne l’admet. Comment le pourrait-on ? Nephtys est perdue d’avance.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?
La mort, on en parle beaucoup ces derniers temps. Avec les hunger games, avec la révolte, avec les hurlements, les cadavres, les coups et la peur au ventre des quelques rescapés. Quiconque sait qu’il mourra bien un jour, en se battant, ou en fuyant. Pas Nephtys. Nephtys, elle n’y pense pas. Pourquoi donc ? La mort est encore loin, à ses yeux. La mort ne fait même pas partie de ses idées, même. Quand on lui parle de la fin, elle l’a voit comme un horrible cauchemar. Ou un rêve. Toujours le même, âcre, cinglant, réel. Une lueur aveuglante, un bruit assourdissant, et le néant, les profondeurs abyssales. Sa tête heurtant le sol, sur les rails de fer. Un sourire se peignant sur ses lèvres fines, sèches, craquelées. Un rictus dément, qu’ils diraient, mais non, juste une expression de bonheur, de tranquillité. Elle était sur le chemin de la maison, elle allait retrouver son arbre, et manque de chance, son père est arrivé, dans l’un de ses trains, ses monstres à rails. Elle aurait pu en rire, oui, ça l’aurait fait rire. Elle était perdue, à milles lieux au dessus de son district, elle essayait de revenir, puis il était arrivé. La malchance dirait certain, le destin pour sa part. Retour à l’expéditeur. Peut-être n’était-ce pas son père, qui rentrait. Peut-être. Cela n’y change rien. Après tout, ce n’est qu’un cauchemar, pas vrai ? Elle se réveillera bien un jour, en pleine forme.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
Nephtys, elle pourrait mourir pour n’importe qui, du moment qu’il attire son attention. L’oiseau qui chante, perché dans les branchages de son vieux saule, elle est capable de se battre jusqu’à la mort, pour lui. Ou pour ses cubes, rouge, bleu, vert, qu’elle déplace jour après jour, en fredonnant une musique qu’elle seule peut comprendre. Nephtys n’a pas conscience des sentiments, des remords, de la mort elle-même. Nephtys frappe, se défend, court se jeter du haut d’un pont pour sauver un quelconque animal écrasé, et vous dira qu’elle est capable de tout. C’est vrai, c’est même la chose la plus vraie qu’elle n’ait jamais dite. Mais comment démêler la réalité dans tout cela ? Les médecins du capitole ont étudiés son cas. Un cas à part, un cas qu’ils apprécient. Ils en sont arrivés à la conclusion que personne ne pouvait savoir qui elle appréciait vraiment. Elle ne le dira jamais. Ils ne comprendraient pas. Pourquoi vit-elle ? Pour le vent lui griffant le visage, ses deux frères et Charlie.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?
Elle veut vivre. Dieu sait que beaucoup de personnes ne supportent plus leurs existences, et pour tout dire, Nephtys pourrait en faire autant. Mais ce n’est pas le cas. Pourquoi le ferait-elle, d’ailleurs ? Pour prouver au monde qu’elle le haït ? Pour se donner bonne contenance ? Non, la jeune femme se jette corps et âme sur ce chemin truffé d’obstacles, et avance, quoi qu’on en dise. Nephtys a aussi une bonne connaissance concernant les plantes, disons qu’elle aime faire des expériences sur elle-même, qu’elle aime les tester, se tester. Une enfant, qui goute, touche à tout ce qui est à porté de main. A partir de quelle intensité la plante peut-être mortelle ? C’est dangereux, très dangereux, autant qu’elle peut l’être, quand elle entre dans une période de crise. Mais cela, elle ne le sait pas. Peut-être qu’au fond d’elle-même, elle s’en doute, mais peu importe, elle continuera, ce qui pourra lui servir dans un futur plus ou moins proche, ou mettre fin à ses jours. Après tout, pourquoi avoir peur de cela ? La vie ressemble bien à ça. On marche sur un fil, vacillant d’un pied à l’autre, ne sachant, ma foi, pas du tout qu’elle donne on gagnera le coup suivant. Neptys aime cette conception des choses, qui semble… Réelle.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
Les jeux. Parlez-vous de ceux que les jumeaux veulent qu'elle entreprenne avec eux ? Ces parties de cache-cache interminable ? Ces choses enfantines, qu'une personne de son âge ne jouerait déjà plus ? Nephtys n'a qu'une définition du jeu, et les hunger games ne fait partie de son vocabulaire, de sa vie. Peut-être que si, mais elle n'en est consciente. A quoi bon lui bourré le crâne avec ces jeux barbares auxquelles elle pourrait parfaitement être confrontée, lors de la prochaine moisson. Sa mère n’a pas prit la peine de lui expliquer, ayant bien trop à faire. Pourquoi encombrer les idées de la jeune femme, en lui parlant de cette chose terrible, qu’elle ne regarde jamais. Non, elle ne connait pas, et c’est bien mieux pour elle. Pour tout le monde. Elle se rappelle vaguement du stress terrible auquel elle est victime au moment du grand rassemblement. Tous ces visages, ces odeurs. Ca sent la mort, ca sent l’appréhension. Elle n’aime pas cela, ça lui fait peur, et parfois, elle aimerait hurler, et s’enfuir jusqu’à son arbre. Elle ne le fait pourtant pas, parce qu’elle l’a promit, parce qu’elle est gentille, Nephtys. C’est comme ça tout les ans, à chaque fois, mais elle n’a jamais eu à allée plus loin que la place poussiéreuse dans laquelle elle est emmener par les deux combines blanches. Sa mère espère que cela durera, encore et encore, pour chacun de ses enfants. Pour la jeune fille, même si l’un de ces frères était malheureusement tiré au sort, cela ne changerait presque rien. Elle continuerait à rester sous son vieux saule, et ne regarderait pas plus les jeux qu’elle ne le fait maintenant. Il y aurait juste ce vide, cette couleur bleue qui deviendrait de plus en plus terne. Et rien que pour cela, ses proches n’ont le droit d’être tiré au sort.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?
Pourquoi y’aurait-il une rébellion, aux yeux de Nephtys ? Pour éradiquer tout les cons de la planète ? Toutes ces personnes qui se moquent d’elle ? Ca l’a ferait rire doucement. Elle ne sait pas ce qu’il se passe, elle ne sait pas ce qu’est le grand jeu de la faim, celui qui pousse tout une population à la révolte, au bain de sang général. Les messages de coin, elle ne les a jamais aperçu, les cubes sont bien plus intéressant, et Charlie bien plus parlant, à ses yeux. Tant mieux pour elle. Ou peut-être pas. On pourrait essayer de l’enrôler dans tout cela, de lui faire choisir un camp, de la corrompre. Elle est fragile, Nephtys, trop fragile. Alors s’il vous plait, ne lui faites pas de mal. Il faut comprendre qu’elle ne se battra pas, pas pour cela du moins. Peut-être que si elle savait, si elle prenait conscience que l’on tuait des enfants pour le plaisir, pour la distraction, chaque année, elle défendrait cette cause honorable. Mais pas ici, pas là. Elle a bien trop à faire, il faut encore qu’elle raconte cet étrange rêve à Charlie. Oui, elle est bien trop occupée pour ce genre de chose.
JE VIENS D'UN MILIEU MODESTE, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE N'EST PAS SI RARE QUE DANS CERTAINS DISTRICTS. DU COUP, MON NOM A 8 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE FILLE DE CONDUCTEUR DE TRAINS ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE N'AI PAS VRAIMENT DE POINT DE VUE SUR LA QUESTION. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT SEIZE ANS JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE LA PROCHAINE MOISSON. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Bonjour, je m'appelle Loïse, plus connue sous le nom de shiver. sur le web. Hrm. Bonjouuuuur Loïse. Sinon, j'ai atterri ici parce que je connaissais déjà ce forum avant - quand le design était encore bleu/noir - je m'y étais inscrite sous le nom de Lawford, je crois, avec Cole Mohr. - La ford. - mais j'ai dû abandonné ma fiche, pour une raison inconnue. - Ma mémoire me joue des tours. - Bref, j'adore depuis le début Hunger Games, et je n'ai pas hésiter à me réinscrire sur ce forum qui ma foi, est magnifique et très actif, en trouvant dans les scénarios celui que je tente aujourd'hui. Enfaite non, j'étais sur le bottin des avatars, et j'ai vu qu'astrid était un scénario, du coup, j'ai cliqué et voilà voilà. Je suis connue pour jouer des personnages psychotiques, qui sortent de l'ordinaire - j'aaime torturer mes persos, juste pour le plaisir. *___* - et je pense que j'arriverais à jouer Nephtys, malgré le fait que je ne joue plus depuis bien longtemps des personnages féminins. Voilà, je pense que c'est tout. Enfin non, parce que je pourrais vous faire un racontage de life en direct, vous dire que je suis fan de skins, surtout de Maxxie, que je bz quand je le croise, que je fais de l'équitation, et que je suis une geek, un peu. Mais vous vous en foutez, hein ? La vie de shiver, en long, en large et en travers, ça doit être chiant à écouter.
Dernière édition par Nephtys T. Hopkin le Lun 29 Oct - 20:03, édité 28 fois
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Ven 26 Oct - 22:37
tell us your story.
Regardant les fleurs, je m'égare, comme les pétales qui s'éparpillent sous la pluie.
Don’t. Les mots ne servent à rien. Les paroles sont comme vides de sens. Elle les regarde tous de ses grands yeux innocents, reflétant la pureté de ce monde, si longtemps enfouie, à mille pieds sous la terre. Elle ne tourne pas rond. Les calmants l’épuisent, presque autant que les remarques exacerbés des autres enfants, dits normaux, aux yeux des autres. Mais personne n’est normal. On a tous une part d’étrangeté, quoi qu’on en dise, seulement, pour certains, cette part semble bouffée petit à petit l’autre partie, et il n’en reste plus rien de bon. Plus rien que la noirceur, et le désespoir. 907 n’est pas encore à ce stade plus ou moins avancé de la maladie. 907 n’est pas malade, juste un peu ailleurs. Est-ce un crime de ne pas ressembler à tous les autres ? Peut-être. Ce n’est pas ce qu’on lui a dit, mais c’est ce que l’on pense. Nephtys le sait, Nephtys l’a comprit, parce qu’elle n’est pas idiote, quoi que l’on pourrait en croire. Elle se tait, elle regarde, elle sourit doucement puis s’en va. Les médecins ne tirent rien d’elle, rien de bon, s’entend. Ils ont essayés, un peu, ils ont renoncés, un peu aussi. Sa mère est folle de rage, son père au comble de la désolation. Qu’ils fassent leur travail ! Qu’ils l’a sorte de là, nom de dieu ! Non, 907 semble être un raté. Ou peut-être pas. Il faudrait se trouver dans sa tête pour le savoir, et personne, personne ne veut s’y risquer. Elle est très bien toute seule, après tout. Ca ne l’a dérange pas, du haut de ses six ans, de s’asseoir dans son coin et d’attendre. Attendre, attendre le moment. Quel moment ?
Elle a trouvé un ami. Il est un peu grand, mais il gentil. Il semble être le seul à la comprendre vraiment, et lui raconte que lui non plus ne se sent bien dans ce monde. Il vit depuis longtemps au district 6, et ça l’a fait rire. Elle aussi, cela fait longtemps qu’elle y vit. Peut-être pas si longtemps que lui, mais tout de même. Pour elle, cela fait une éternité. Par chance, il lui reste une autre éternité à y vivre, parce qu’elle ne mourra jamais, Nephtys. Comment le pourrait-elle ? Elle y est née, dans cet endroit où les routes ne sont pas rares, où les moyens de s’évader ne manquent pas. Nephtys ne veut pas s’en aller. Pas maintenant qu’elle à trouver un ami. Pourquoi quitter si vite Charlie ? Nombreuses sont les choses qu’elle aimerait lui raconter, et puisqu’elle à une éternité pour le faire, elle peut commencer depuis le début. Cela remonte à loin, à bien loin. Peut-être. Elle n’a pas conscience du temps qui passe. Les couleurs changent juste, le froid se fait plus insistant, ou de moins en moins prononcer, et les vêtements qu’on lui pose sur le dos diffèrent. Ce n’est pas grand-chose aux yeux des habitants du district, eux travaillent par tous les temps, comme son père, et sa mère, qui essayent véhément de joindre les deux bouts. Elle comprend qu’ils doivent s’absenter pour ramener à manger, alors elle va se réfugier dans les bras de Charlie, et ils regardent tous les deux l’étendue bleue vif, au dessus de sa tête.
Follow. De nouvelles odeurs, de nouveaux cris, plus perçants que les autres. Deux petits êtres sont entrés dans sa vie. Ca lui à fait peur, un peu, au début, tout ce chamboulement. La silhouette en vert, celle au ton si doux avec elle, semble un peu plus apaisée. C’est sa mère, elle lui a dit, et maintenant, Nephtys l’a conçoit comme tel. Elle a une mère, et un père. Un père rouge, un père qu’elle ne voit que rarement. On lui a dit qu’il reviendrait, toutes les semaines, parce que c’était comme ça que ça marchait. Elle l’a comprit aussi. Les médecins avaient dit qu’elle n’était pas idiote, ils l’avaient répétés inlassablement, essayant de se donné contenance, promettant qu’ils allaient tentés de l’étudier. Nephtys n’a rien demandé à personne, mais Nephtys est gentille, alors elle les a laissés faire, en échange de trois beaux cubes de couleur. Un vert, un rouge, et un bleu. Elle n’oublie pas les jumeaux, comment le pourrait-elle ? Ils font partis intégrante de sa vie, à présent. Elle l’a dit à Charlie, et il lui a souri. Il est si gentil qu’elle en oublie presque les crises qui l’habitent. Il l’aide, autant que les cubes. Ce n’est pas une thérapie, pas pour elle. Non, c’est juste la vie, sa vie à elle, qui a prit cette tournure.
« T’es toujours ici, la détraquée ? T’as pas eu ta dose ? » Il relève sa phrase par un vif mouvement de bassin, mais Nephtys ne le remarque pas. C’est toujours la même chanson, le même refrain. Elle le connait, depuis longtemps. Elle a l’habitude. Treize années qu’ils lui font ces réflexions, treize douloureuses années qu’elle subit les moqueries des autres enfants. Alors elle encaisse, elle refoule ce sentiment amer qui borde ses lèvres craquelées. Elle pourrait se lever et le griffer, jusqu’au sang, comme elle l’a fait une fois, quand il eut le malheur de touché à ses cubes. Jusqu’aux os, le monstre, elle pourrait lui briser la cage thoracique de ses mains frêles. Mais elle ne fait rien. Pendant certaines périodes, haine rime avec indifférence, et elle se contente alors ne faire comme si elles n’existent pas, ces silhouettes lui voulant du mal. Des fantômes venus la hanter. Elle s’en contrefout, Nephtys n’a pas peur des fantômes. Que lui voudraient-ils, après tout ? Ce sont des morts, il faut mieux avoir peur des vivants. Elle se redresse légèrement, trouvant une position plus confortable contre Charlie, et le sent bouillonner de rage. Elle lui murmure que ça va, que ce n’est rien, et se met à fredonner une comptine. Elle pense qu’elle devrait bientôt rentrée chez elle – elle connait le chemin, oui, elle ne se perdra pas, sa mère peut en être sûr. – pour jouer avec ses frères, parce qu’elle leur à promis, pendant que le garçon et ses acolytes aboient. Elle n’écoute pas, se contentant de fixer ses petits cubes, et continue à fredonner sa chanson. Les fantômes finissent toujours par s’en aller. Parfois ils lui crachent à la figure, parfois elle ne les supporte plus, et se met à frapper. Mais ils s’en vont toujours, parce qu’au fond, ils savent qu’elle ne le mérite pas. Eux aussi ont leur côté noir, Nephtys ne leur en veut pas.
the white rabbit. « Hé, Charlie ? » Elle se mord la lèvre inférieure, et le monde sous elle tangue. Ca lui fait cet effet là, quelques fois. Elle n’aime pas. Elle n’aime pas ce que lui prescrit son médecin, ce qu’il lui dit, ce qu’elle doit faire pour aller mieux. Parfois, elle voudrait se laisser aller, et sombrer dans son mutisme, se refermer dans sa bulle, et ne plus en ressortir. Elle le pourrait. Cela l’a fait sourire, malgré tout. Elle pourrait ne pas manger pendant des jours, oui elle le pourrait. Mais avant, elle doit poser une question à Charlie. Parce qu’il sait toujours tout, parce qu’il pourra l’a rassuré. Lui seul à ce pouvoir là, rien que pour cela, Nephtys l’aime. Il est étrange lui aussi, à sa manière, mais c’est une belle façon de l’être, et elle ne voudrait pas qu’il soit normal, pour rien au monde. « Oui ma belle ? » Ils sont encore restés dans l’herbe, qui devient de plus en plus fraiche, cet après-midi. Il a peut-être plu, un peu, mais la jeune femme ne s’en est pas rendu compte. Pourquoi faire, de toute façon ? Plus aucune silhouette ne rôde dans les parages, et Nephtys se dit que les fantômes l’a laisseront un peu en paix, maintenant. C’est le temps des jeux, des hunger games, et chaque personne du district est confronté à l’écran de la grande place, ou de leur habitation. Nephtys ne regarde pas. Nephtys ne fait rien comme tout le monde. A seize ans, elle ne va même pas à l’école. Elle avance à sa façon, et c’est peut-être cela que Charlie aime bien chez elle. Sa différence. Deux âmes contrastant parmi les censés. Elle, n’apprécie pas vraiment le fait d’être à part, parfois, cela lui fait de la peine, et elle pleure, elle craque. Mais elle obligée de se ressaisir, parce qu’il ne faut pas se laisser abattre. « Tu m’aimes, Charlie ? Dis, Charlie ? » Elle plisse les yeux, et se donne un air sérieux. Il le faut, la question n’en manque pas, le cadre si. « Bien sûr, que je t’aime. Je t’aime comme tu es, alors n’y pense plus. » Ça l’a rassure. Lui seul à ce pouvoir là, cela, elle l’a déjà dit. Des milliers de fois, autant qu’elle se demande si sa différence lui fera défaut, un jour. « Très bien. Tu viendras visiter la maison un jour, je t’ai déjà raconté comment elle est. Mais tu pourras voir de tes propres yeux. » Elle sourit, et se met à rire, de son rire cristallin, enfantin. Elle a ses cubes, les trois, et Charlie. Tout va bien.
Dernière édition par Nephtys T. Hopkin le Sam 27 Oct - 23:10, édité 6 fois
Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011△ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Ven 26 Oct - 22:56
Bienvenue sur MJ Bon choix de scénario Bonne chance pour ta fiche
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Ven 26 Oct - 23:07
Bienvenue :3
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Ven 26 Oct - 23:07
Merci beaucoup vous deux. Oui, j'ai craqué pour ce scénario, qui roxe.
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 1:04
Bienvenue L'une de mes souris s'appelle Nephtys xD
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 10:04
Bienvenue ma belle, le début est hyper prometteur Et encore merci
Spoiler:
Miléna E. Andréis-Wheeler
△ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011△ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
can you save me? statut: On ne touche qu'avec les yeux, coeur et corps pris par un homme jaloux. relationships:
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 10:56
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Bon choix de scénario (Astrid )
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 11:01
Merci Daeron. Ce n'est qu'une constatation, ou bien ?
Merci beaucoup à toi aussi, Isaac, j'espère que vous aimeriez la suite aussi. En tout cas, je vais tout faire pour, parce que ce scénario mérite une belle présentation.
& Miléna, pour faire dans l’original : Merci. Maggie quoi.
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 12:36
Oui oui simple constatation xD
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 13:04
Welcome encore une fois !! bon courage pour ta fiche !
Invité
Sujet: Re: calm these troubles, calm my head. (nephtys) Sam 27 Oct - 13:09
Mouais, Daeron.
Merci beaucoup Dorian. *_* Ça avance petit à petit, mais oui, il m'en faudra, du courage. Quoique, j'ai de l'inspi.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants