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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Sam 13 Oct - 20:50
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
wonder why they don't
Les années passées au 13 l'avait dépourvu de toute pudeur, habitué au climat brut de décoffrage des entrainements où les soldats, femmes ou hommes, ne se préoccupaient pas vraiment de ces choses là. C'est la raison pour laquelle il ne s'était pas vraiment posé la question de savoir si elle serait gênée qu'il se désape ici devant elle. Visiblement la réponse était oui. Quelle prude ! songea-t-il dans un rire moqueur quand il remarqua qu'elle détournait les yeux alors qu'il n'avait fait qu'enlever son haut. Elle qui se prétendait soigneuse, elle devrait avoir déjà vu bien pire, non ? Hedenn ne faisait pas tant de chichi, elle ! Tu parles, à tout les coups notre petite capitolienne avait appris le peu qu'elle savait dans un bouquin, peut-être le même que celui d'où elle tirait ses théories fumeuses sur l'amour, les licornes et les princes charmants. Elle n'avait pourtant pas l'air d'une adolescente candide, mais peut-être existait-il encore chez elle des jeunes femmes ingénues, même à son âge. Sur ses spéculations, il alla chercher de quoi se changer afin de ne pas choquer Gold la sainte vierge. Malheureusement pour elle la veste qu'il avait trouvée étant cassée, il ne pouvait pas la fermer, m'enfin elle pouvait toujours s'estimer heureuse qu'il ait déniché un futal ! disons que ça aurait pu être bien pire, héhéhé. Bref, quand il revint vers elle, évitant de faire du bruit pour ne réveiller personne, elle n'avait pas vraiment bougé et elle était encore moins changée. Peut-être qu'elle était encore choquée de la vision d'extases qu'elle avait eu...? ouais on peut toujours rêver ! En tout cas si elle trouvait l'uniforme pas à son goût - bon c'est vrai que le gris terne n'était pas des plus seyant mais bref - elle pouvait toujours le lui rendre, il ne cracherait pas dessus, lui.
Bon d'accord, être assis par terre n'était pas vraiment ce qu'il appelait une nuit "tout confort" mais il avait déjà vu pire. Ça n'avait rien de comparable aux fois où ils avaient dû camper dans la forêt l'hiver ou sous une pluie battante comme celle qu'ils avaient là. Ou quand il fallait passer la nuit perché à plusieurs mètres de hauteur dans un arbre pour éviter les bêtes. Il aurait pu pousser la comparaison plus loin jusque dans l'arène, histoire de se conforter dans l'idée, mais il n'avait pas vraiment envie de se rappeler de ces instants là. De toute façon il était déjà bien fatigué d'avoir dû cavaler avec la miss sur le dos alors il n'était pas vraiment d'humeur à faire des chichis. Au fur et à mesure que son corps se refroidissait, la douleur pointa le bout de son nez, envahissant son corps. S'étirant longuement, déliant ses muscles tendus, il chercha de quoi boire dans son sac, attrapant une gourde dont il but quelques gorgées avant de la tendre vers Gold. C'était pas le moment qu'ils meurent tous les deux de déshydratation, il devraient manger un peu aussi d'ailleurs. "Dis pas de bêtise… On peut très bien dormir… tout les deux là-dessus… Alors vas y, allonge toi, moi je vais me changer !" il releva sur elle un regard déconcerté. "Ben alors faudrait savoir !" souffla-t-il dans un sourire narquois. Quelle jeune femme inconstante... bien sur qu'ils pouvaient dormir là dessus tous les deux... elle s'imaginait quoi enfin, qu'il allait lui sauter dessus ? Retenant un rire, il trouvait cette idée complètement dingue. Après tout, n'était-ce pas elle la bécoteuse compulsive dans le lot ? Mouais, tu parles d'une fausse prude en fait, d'eux deux c'était sans conteste celle qui se faisait le plus de film. Se relevant, il alla s'affaler sur la couche sans se faire prier, profitant avec allégresse du peu de confort qu'elle offrait. Dire qu'ils auraient pu apprécier le vrai lit de la cabane quelques heures de plus...
"Tu plaisantes j'espère !" grogna-t-il, haussant le ton sans s'inquiéter de savoir s'il allait réveiller quelqu'un. Fronçant les sourcils, il se releva légèrement pour la regarder. Le suivre ou partir de son côté ? et puis quoi encore ! elle pouvait tout de suite aller se tuer pour gagner du temps ! il poursuivit, murmurant d'un ton coléreux. "Hedenn est une médecin douée, pas une inconnue... tu devrais être contente ! de toute façon c'est hors de question que tu me suives." Sa voix était implacable, il était de nouveau sacrément en rogne. Quelle ingratitude, il cherchait des solutions et elle elle n'en faisait qu'à sa tête ! Elle était dingue, complètement dingue ! elle ne comprenait toujours pas, trop têtue pour voir que tout ça dépassait amplement tout ce qu'elle pouvait imaginer. Ça n'avait rien à voir avec les petits bandages qu'elle pouvait faire pour le plaisir ou pour rendre service, ici, c'était la vraie guerre, celle où on meurt, celle où on tue. Se croyait-elle capable d'une telle chose, elle qui était déjà bouleversée d'avoir assommé un pacificateur ? Foutaise ! "Tu sais pas te battre ! j'ai pas envie de t'avoir dans les pattes tu vas me gêner." Amer, il passa une main sur ses yeux. Ses paroles étaient dures mais vraies; ils risquaient deux fois plus sur le terrain si elle l'accompagnait, il ne pourrait pas assurer ses arrières tout en restant vigilant. A quoi jouait-elle au juste ? elle voulait qu'ils se fâchent maintenant ? "Et ben très bien ! tu n'as qu'à faire n'importe quoi et partir tout seule avec une arme dont tu ne sais même pas te servir ! et puis tu vas mourir !" levant les yeux au ciel il grince des dents, se laissant reposer contre le mur regrettant ses paroles. Têtue comme elle était elle allait prendre la mouche et faire exactement ce qu'il ne voulait pas qu'elle fasse... reprenant son calme, il soupira un peu. "Écoute... essaye de comprendre ! c'est vraiment dangereux là bas... je peux pas te laisser y aller." Quel genre d'homme il serait pour embarquer Gold dans une situation aussi risquée ? Secouant la tête, il tenta de faire le vide, luttant pour ne pas penser à "elle". "Tu veux vraiment pas y réfléchir ? Avec Hedenn tu pourrais apprendre plein de chose... c'est pas ce que tu aimes faire toi, aider les gens ? crois moi, il n'y a pas de place pour ça là où je vais aller."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Dim 14 Oct - 10:36
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"Ben alors faudrait savoir !"« Quoi? J’ai jamais dit que tu pouvais pas dormir ici ! J’ai juste demandé si potentiellement il y avait un autre petit matelas, pour plus de confort quoi ! Lis un peu entre les lignes…. » Gold secoua la tête en souriant, se moquant du manque de réflexion de Dorian, car après tout c’était vrai, elle ne lui avait jamais dit de ne pas dormir avec elle, la pauvre n’avait fait que poser une simple petite question, en toute innocence, mais le bougre en avait fait tout un pinta caisse pour rien… Quelle susceptibilité ce rebelle, une vrai fillette avec des sentiments exacerbés, ouais, je sais, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, mais je fais ce que je veux, je suis le narrateur et je vous crotte. La suite aurait pu très bien se dérouler. Dorian s’était finalement décidé à s’allonger sur leur unique sac de couchage, la belle, elle, commençait à s’affubler de la combinaison du district 13 qu’on lui avait donné et elle n’avait qu’une envie, s’endormir au plus vite, exténué par toutes ses aventures et puis, il faisait trop froid pour jouer au softball de toute façon. Manque de chance, le jeune homme lança un sujet des plus délicats, leur séparation imminente et affirmant, en un sens, vouloir se débarrasser de la belle, c’est en tout cas ce qu’elle comprit alors qu’elle enfilait sa tenue, l’air totalement outré par les propos de cet abrutit. Ensemble ils s’en sortaient plutôt bien après tout, elle l’avait sauvé plusieurs fois, il en avait fait de même, il était la force et l’impulsivité, elle était la douceur et la réflexion, en somme, ils formaient un duo de choc qui pourrait faire des merveilles pendant cette stupide guerre. C’est en tout cas comme ça que Gold commençait à voir les choses, cependant, Dorian, lui, ne voulait qu’une chose : la refiler à une inconnue médecin venue du Capitole, ce qui ne plaisait pas du tout à la demoiselle. "Hedenn est une médecin douée, pas une inconnue... tu devrais être contente ! de toute façon c'est hors de question que tu me suives."« Moi, je ne l’a connais pas, je m’en moque qu’elle soit médecin ou même la vierge Marie ! C’est hors de question que je la suive ! » Elle s’était rapproché de lui pour dire ça, s’étant assise sur leur petit matelas commun tout en se forçant à chuchoter malgré la colère qui commençait à monter en elle. Gold supportait beaucoup de chose dans sa vie, le rejet, les moqueries ou même l’ignorance, mais elle détestait plus que tout voir des gens la mettre à l’écart soi-disant pour la protéger, car c’était bien ça qu’il faisait à cet instant… Jusqu’ici elle n’avait jamais rien dit aux personnes qui s’amusaient à faire ça, mais désormais elle en avait assez, alors dans sa tête, c’était clair net et précis, elle n’irait pas avec cette Hedenn, peu importe les dires de son vis-à-vis. "Tu sais pas te battre ! j'ai pas envie de t'avoir dans les pattes tu vas me gêner."« Et toi, tu sais pas réfléchir ! Tu fonce tête baissé dans tout et n’importe quoi ! » Comme si elle pouvait être une gêne avec ses manières de princesses, son empathie exacerbés et son pacifisme sur-développé…
Bon, ok, leur discussion partait clairement en cacahuète, mais c’était lui qui avait commencé avec son envie de se débarrasser d’elle si vite ! Il l’avait cherché et ne récoltait que le fruit de son manque de réflexion, comme d'habitude quoi ! On ne dit pas à une Flickerman ce genre de chose, à présent il le saurait. En tout cas, Goldy était prête à s‘en aller seule à l‘aventure, à prendre une arme, à s‘entrainer à l‘utiliser et à devenir une vrai rebelle, pour la liberté ou au moins pour sauver sa vie et celle des gens qui en aurait besoin, car oui, au fond, pour être honnête, elle ne cautionnait pas l‘action des rebelles, pas plus que celle du Capitole. Elle voulait changer les choses à sa manière et Dorian la poussait de plus en plus vers cette idée utopique de révolution pacifiste. "Et ben très bien ! tu n'as qu'à faire n'importe quoi et partir toute seule avec une arme dont tu ne sais même pas te servir ! et puis tu vas mourir !"« Tu crois que tout les rebelles qui ont une arme savent s’en servir? La moitié son des gamins qui savent à peine compter ou des vieillards édentés, alors si ils y arrivent, je peux y arriver aussi ! » La jeune femme était déterminée, prête à tout abandonner pour prouver à cet idiot qu’elle pouvait le faire et uniquement pour ça… Oui, parfois elle faisait preuve d’autant d’orgueil que sa sœur, comme quoi, les pommes ne tombent jamais bien loin de l’arbre… Enfin bref, Dorian, lui, semblait vouloir insister, désireux de la savoir en sécurité ou en tout cas aussi loin que possible du danger, ce qui l’agaçait de plus en plus. Pourquoi lui aurait le droit de décider de ce qu’elle doit faire, alors qu’elle, n’avait aucun droit de veto sur la route que LUI devait choisir ? C’était injuste. "Écoute... essaye de comprendre ! c'est vraiment dangereux là bas... je peux pas te laisser y aller."« C’est dangereux partout… Et tu n’a pas le droit de décider pour moi… » Il ne POUVAIT pas la laisser y aller ? Comme si il avait le droit de décider pour elle… Oui je répète un peu ce qu’elle vient dire, mais c’est pour intensifier l’effet dramatique de cette phrase. "Tu veux vraiment pas y réfléchir ? Avec Hedenn tu pourrais apprendre plein de chose... c'est pas ce que tu aimes faire toi, aider les gens ? crois moi, il n'y a pas de place pour ça là où je vais aller."« Je n’y réfléchirais pas… Je ne veux pas aller avec cette femme, elle doit être géniale et j’admire le fait qu’elle soigne les gens, mais je n’ai pas envie de la suivre… Et pourquoi toi, tu déciderais de où je dois aller, alors que moi, je n’ai pas le droit de t’interdire d’aller là où tu veux aller ? D’ailleurs, c’est où ‘là’ ? En tout cas ça a l’air dangereux, et je n’ai pas envie que tu y aille… Mais si tu y vas, je viendrais avec toi que tu le veuille ou non, parce que tu es un idiot qui ne réfléchit pas, tu fonce sans te poser de question et c’est comme ça que meurt les soldats… Si je suis là, t’auras trois fois plus de chance de survivre, donc moi, j’aurais deux fois plus de chance de vivre… C’est la meilleure option. » Elle avait dit ça avec une dose de calme, presque triste, mais aussi une petite dose d’agacement et de détermination, bien décidé à faire valoir son point de vue, ne réfléchissant même pas à l’impacte de ses paroles, ne réfléchissant même pas à ses mots en réalité, comme si elle les avait balancé comme ça, d'une traite, avec un naturel qu'elle même ne saurait expliquer, ce qui ne rendait ses dires que plus sincère...
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Dim 14 Oct - 16:11
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Il grince des dents, puis s'assoit sur le lit. Il a sommeil, trop pour avoir envie de débattre maintenant, mais cette fille est tellement bornée et irréfléchie qu'elle a le don de le mettre hors de lui. Il aurait cru qu'elle serait contente de participer à sa manière à la rébellion, qu'elle aurait su se rendre utile ! Mais non, madame voulait aller cueillir des pâquerettes en plein sur le champs de bataille, tout ça pour une raison qui lui échappait totalement. Mais quelle..." il fulminait littéralement, chuchoter n'en devenait que plus difficile tant il avait envie de lui hurler dessus, voir même de la secouer un bon coup si ça avait une quelconque chance de la faire réfléchir un peu. Avait-elle idée de ce qu'elle lui demandait là ? d'embarquer une civil totalement inexpérimentée et du capitole pour couronner le tout - donc complètement étrangère à toute cette violence - de lui carrer un flingue entre les mains et advienne que pourra ? Non. C'était complètement hors de question. Avait-elle ne serait-ce qu'une once de bon sens qui pouvait lui faire comprendre qu'il ne voulait pas prendre ce risque avec elle ? qu'il ne voulait pas qu'elle se mette délibérément en danger, et pour quoi ? parce que sa fierté en avait pris un coup ? parce qu'elle ne voulait pas aller avec Hedenn sans même avoir fait sa connaissance avant ? Voilà qui mettait un sacré coup de canif dans ses certitudes; lui qui l'aurait bien vu les rejoindre, il n'en était plus si sur à présent. La résistance n'avait pas de place pour les fortes-têtes, dommage. "Et toi, tu sais pas réfléchir ! Tu fonce tête baissé dans tout et n’importe quoi !- JE réfléchi pas ? c'est toi qui veut faire n'importe quoi !"
Elle prenait tout de travers; il ne voulait pas se débarrasser d'elle, il voulait seulement lui éviter le pire ! pourquoi ne comprenait-elle pas quelque chose d'aussi simple que ça ? Maintenant le mal était fait, lui qui avait voulu bien faire se trouvait en face d'une folle furieuse bien décidé à ne pas le laisser tranquille. Il avait mal au crâne, il était crevé, et il en avait vraiment marre. Elle parlait sans savoir, son discours était bien mignon, mais elle n'avait jamais mis les pieds là bas, la plupart des rebelles étaient peut-être des habitants comme les autres mais ils avaient déjà tenu une arme dans les mains. Et puis il n'en avait franchement rien à foutre des autres, c'est pas d'eux dont il était question mais d'elle !! "C’est dangereux partout… Et tu n’a pas le droit de décider pour moi…" raaah mais quelle fille insupportable ! la main crispée, un air furibond sur le visage, il résiste à l'envie de lui mettre une claque à lui en dévisser la tête. "Je ne..." serrant les poings, il souffla, excédé, passant une main sur ses lèvres. "je ne déciderais pas pour toi si tu faisais des choix sensés !! mais avec toi ça semble impossible !!" à croire que la jeune femme était bloquée en mode "idée à la con" et bien décidé à ne pas lâcher l'affaire. "Tu es complètement bornée !! tu... m'énerves !!" Il n'arriverait pas à la convaincre, c'était perdu d'avance. Pire encore, chaque mot qu'il pouvait lui dire ne faisait que la conforter dans sa petite théorie idiote comme quoi il décidait tout pour elle. Et bien oui, il était bien le mieux placé ici pour prendre les décisions, au moins il savait de quoi il était question là bas, pas elle ! Il se serait cru avec une adolescente en crise de rébellion, voir une enfant en plein caprice; il était complètement désarmé, ne sachant pas quoi faire pour lui faire entendre raison. Il la laissa baragouiner toute seule, l'air dur. Son discours était très mignon mais tellement irréaliste; il l'aurait volontiers emmené avec lui après l'avoir entraînée mais la voir réagir ainsi l’incitait chaque seconde un peu plus à changer d'avis. "Très bien, n'y réfléchis pas, fais comme tu veux. Ça n'aurait été que temporaire, je t'aurais appris à te servir d'une arme jusqu’à ce que tu sois prête, toi tu aurais pu approfondir tes connaissances de ton côté; ça nous aurait été utile à tous les deux, mais puisque tu te crois plus maline que tout le monde et que tu ne veux rien savoir... Je n'ai pas de temps à perdre avec toi." Fatigué, il laissa simplement tomber le duel, qu'elle fasse ce qu'elle veut et tant pi, si elle refusait de l'écouter elle n'avait qu'à partir comme elle avait prévu. Elle n'avait qu'à prendre une arme et se lancer là dedans à l'aveuglette. Cette fois, il ne viendrait pas la chercher.
Un silence de mort s'était installé entre eux, on n'entendait alors que le doux crépitement de la pluie sur le toit, mélodie qui ne parvint qu'à le calmer à peine. Bougon, le visage fermé, il fixait le mur face à lui, évitant de la regarder comme si un simple coup d’œil pouvait réveiller toute la rancœur qu'il avait en lui, mais peut-être aussi autre chose qu'il trouvait plus inquiétant encore. La gorge serrée, l'estomac noué, il rabaissa sa tête en arrière, la laissant reposer contre le mur, murmurant. "J'ai perdu la fille que j'aimais parce que je n'ai pas réussi à la convaincre de ne pas venir avec moi..." la voix morne, il laissa glisser son regard jusque sur le sol, le fixant d'un air éteint. Dix mois... ce jour là lui semblait pourtant tellement loin. Gold ne pouvait pas comprendre pourquoi il réagissait ainsi, pourquoi il refusait aussi catégoriquement de l'emmener avec lui. Elle ne pouvait pas comprendre sa culpabilité, celle qui le rongeait depuis tous ces mois, tous ces remords qui ne l'avaient pas lâché depuis. Et puis la honte; cette honte dévorante d'avoir faillit, de n'avoir pas su protéger celle sur qui il devait veiller. Elle était morte tout près de lui, il n'avait rien pu faire, aujourd'hui il se maudissait encore de ne pas avoir agi, il haïssait ce pacificateur de ne pas l'avoir tué à sa place. Mais tout ça ne changeait rien, le mal était fait. "En fait, je n'ai pas essayé de l'en dissuader, même pas un peu." Serrant les dents, il ne savait même pas pourquoi il lui disait ça, comme si il y avait une chance qu'elle renonce à ses idées de dingues. C'était peu probable, mais peut-être comprendrait-elle mieux son insistance, la raison pour laquelle il ne voulait pas la voir là bas. "S'il te plait Gold..."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 15 Oct - 16:25
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Un langage de sourds, voilà face à quoi nous nous trouvions… L’un ancré dans ses certitudes, l’autre trop vexé pour accepter toute forme de réédition. Aucun ne voulait écouter les arguments de l’autre, chacun semblait ne désirer qu’une chose, contredire son vis-à-vis et imposer sa décision coute que coute… Gold n’était pas aussi têtue que les autres membres de sa famille, en règle général elle était même plutôt soumise, mais parfois, comme toutes Flickerman qui se respecte, elle perdait la boule et devenait excessive et déterminée, au point de ne plus rien écouter, incapable de réfléchir de façon posé à quoi que ce soit. C’est ce qui ce passait à cet instant précis et ça n’allait pas vraiment en s’arrangeant. Chuchoter devenait même de plus en plus difficile pour la belle et de l’extérieur on pouvait même trouver ça comique, ils tentaient tellement de ne pas crier tout les deux, tout en se disputant, c’était assez amusant même si aucun des deux ne le remarquait pour l’instant, trop en colère, trop vexé, trop idiot aussi, un peu en tout cas, je pense. "JE réfléchi pas ? c'est toi qui veut faire n'importe quoi !"« Ben voyons ! Qui s’est qui a enlevé une capitolienne en plein jour et qui s’est fait finalement blessé alors qu’elle était encore sa prisonnière hein ? …. » Dans les dents j’ai envie de dire, car soyons honnêtes, son plan (si il en avait eut un) avait carrément foiré et n’était clairement pas au point. Il s’en était prit à elle en plein jour, alors que des pacificateurs trainaient, puis après quelques petits jours il s’était finalement fait attaqué et blessé par un ennemie, rentrant auprès de sa captive comme si de rien n’était… Si Gold n’avait pas été ce qu’elle est, le petit Dorian serait mort ou dans les prisons du Capitole à l’heure qu’il est. Donc bon, niveau réflexion il était clairement le dernier de la liste, pour ne pas dire le cancre de service. "Je ne... [...] ... Je ne déciderais pas pour toi si tu faisais des choix sensés !! mais avec toi ça semble impossible !! ... [...] ... Tu es complètement bornée !! tu... m'énerves !!"« Des choix censés? Parce que tu crois avoir le monopole des choix censés ? Excuse-moi d’en douter ! Et puis je ne suis pas borné, j’ai juste raison et toi tu as tort ! Et tu es insupportable ! » Deux enfants se disputant pour savoir qui allait monter à l’avant de la voiture, voilà à quoi on pouvait les comparer… Finalement, de l’extérieur, on aurait pu les prendre pour un jeune couple en pleine crise existentielle, ça en était presque mignon.
Oui, peut-être que Gold était irréaliste, peut-être que ce n’était pas une bonne chose d’autant insister pour le suivre, mais au fond, elle ne voulait qu’une chose : ne pas le voir mourir bêtement et elle le savait, seul, c’est ce qui lui arriverait. Il était comme tous ses soldats armés, obéissant aveuglement aux ordres et fonçant tête baissé, c’était eux qui mourraient, c’était eux qu’on envoyait en première ligne, c’était eux la chair à canon de la résistance et la belle ne voulait pas voir Dorian en faire partie. Bon, j’avoue aussi qu’il l’avait vexé par ses propos, mais ça, ce n’était officiellement qu’un détail. "Très bien, n'y réfléchis pas, fais comme tu veux. Ça n'aurait été que temporaire, je t'aurais appris à te servir d'une arme jusqu’à ce que tu sois prête, toi tu aurais pu approfondir tes connaissances de ton côté ; ça nous aurait été utile à tous les deux, mais puisque tu te crois plus maline que tout le monde et que tu ne veux rien savoir... Je n'ai pas de temps à perdre avec toi."« Parfait. » Le duel était finis et aucun des deux n’avait vraiment gagné, ils s’étaient juste résigné à ne pas convaincre leur vis-à-vis du bien fondés leurs idées. Gold s’allongea sur sa petite « couchette », tournant le dos à Dorian tout en croisant les bras, autant pour se réchauffer que par signe d’agacement… Même si le froid prenait légèrement le dessus et ça, elle commençait à s’en rendre compte, regrettant cette petite maison qu’ils avaient quittéet qui aurait été tellement plus confortable que ce lit de camps à deux balles…
Un silence de mort s’était installé entre eux, on pouvait entendre la pluie se fracasser sur le toit, les quelques petits gémissements de blessés au loin et la respiration de certains dormeurs nullement embêtés par la dispute, désormais terminé, de Dorian et Gold. Cette dernière avait les yeux clos, mais elle ne dormait pas, trop agacé et surtout glacé pour cela, regrettant de ne pas avoir emmené une couverture dans son sac… Cette pensée plus que futile traversa son esprit alors que Dorian brisait le silence, lançant une vérité des plus importantes et des plus personnelles, une vérité à laquelle elle ne s’attendait pas. "J'ai perdu la fille que j'aimais parce que je n'ai pas réussi à la convaincre de ne pas venir avec moi..." Alors voilà ce qu‘il cachait au fond de lui-même… Gold le sentait bien depuis le début, elle sentait qu‘il avait une chose au fond de lui, une blessure qui avait du mal à se refermer. Malgré cette révélation elle ne bougea pas, restant allongé en écoutant avec attention, silencieuse jusqu‘à la fin. "En fait, je n'ai pas essayé de l'en dissuader, même pas un peu. ... [...] ... S'il te plait Gold..." Sur ses mots elle se releva, lui lançant un regard compatissant avant de répondre. « Je n’ai pas à parler de ce qu’elle ressentait, je ne la connaissais pas, mais… En tant que femme je suis persuadé qu’elle ne voudrait pas que tu considère ce qu’elle a fait comme une erreur ou que tu considère en être responsable… Parce qu’elle la fait pour toi mais aussi pour elle… Tu devrais respecter le fait qu’elle ait fait ce choix là, pas te reprocher de l’avoir laissé faire, au contraire, tu l'aimais assez pour lui faire confiance et pour croire en ses choix, tout comme elle devait croire aux tiens… » Reprenant sa respiration, laissant échapper un petit soupir comme pour se donner un peu de force, elle rajouta. « Je veux partir avec toi, parce que j’en ai envie, parce que c’est mon choix, pas le tien, même si je devais… mourir, ce ne serait pas de ta faute, ni celle de qui que ce soit, parce que c’est mon choix et les conséquences qui vont avec n’appartiennent qu’à moi… Si tu veux pas que je parte avec toi, parce que tu veux pas te sentir coupable de quoi que ce soit si il m’arrivait un truc, d’accord, je partirais pas avec toi… Mais je peux pas te promettre que je resterais avec cette Hedenn… » Une musique dramatique s’impose, le temps des confidences est arrivé… Que va-t-il se passer maintenant ? Une dispute de nouveau ? Un coup ? Un baiser ? Une explosion nucléaire? Qui peut savoir !
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 15 Oct - 22:46
Gold&Dorian
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Elle lui déballait des banalités affligeantes qu'il avait déjà entendu des millions de fois; ces mots impersonnels et douceâtres : "c'est pas ta faute, elle savait ce qu'elle faisait", un assortiment de platitudes que les gens disent à la mort, ces propos qu'il avait feint de croire, autant de niaiseries dont il aurait voulu se passer. Il n'y avait pas de mot à mettre sur la mort, seuls ceux l'ayant côtoyée pouvaient le comprendre, parce-que ceux là savaient qu'aucun discours n'y changeait rien. Il ne comptait plus le nombre de fois où on lui avait répété qu'il n'était pas fautif, que c'était une injustice parmi des centaines d'autres. Sollicitude, mon cul ! Pourquoi n'était-il pas apaisé alors ? pourquoi était-il toujours autant en colère et écrasé par la culpabilité si rien de tout ça n'était n'était sa faute ? Aujourd'hui elle n'était plus là alors qu'est-ce qu'il en avait à foutre de tous ces sermons à propos de choix et de courage ! bien sur qu'elle avait fait une erreur en le suivant, pourquoi tout le monde semblait vouloir dire le contraire ? elle est morte, merde ! personne d'autre que lui n'avait envie de trouver ça scandaleux, horrible, atroce, injuste ? personne d'autre que lui ne voulait lui dire la vérité, celle qui claque un bon coup et qui fait mal, plutôt que de le chaperonner comme un petit agneau maladif ? personne n'avait les couilles de lui dire que oui, il avait foiré, il avait été idiot, irréfléchi, inconscient; qu'il pouvait se reprocher de ne pas avoir fait les bons choix. Personne ne pouvait pour une fois lui sortir "c'est ta faute, sois un homme et apprends à faire avec" ? Gold était bien mignonne et voulait sans doute bien faire, mais bordel elle ne savait rien d'eux. "Ça lui a vachement réussi faut croire, hein !" acerbe, la voix acide, un rictus étira le coin de ses lèvres avant de se transformer en grimace de dégoût. Elle essayait de justifier ses choix par rapport à ceux de Constance, pas très malin. Elle disait être résolue à le suivre, parce qu'elle l'avait décidé, il devait respecter ça; mais c'est quoi ce délire ? pourquoi voudrait-elle suivre un mec qu'elle connaissait à peine, pour des conneries en plus ! elle ne servirait à rien là bas, elle était blessé, inexpérimentée, elle allait gêner : elle pouvait pas comprendre ça ? visiblement non, toujours butée, incapable d'envisager de suivre Hedenn qui, elle, aurait peut-être eu besoin de son aide. Un vrai dialogue de sourd qui l'épuisait. Soupirant, il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas dormir maintenant, alors il se leva, marmonnant. "Je vais faire un tour. Bonne nuit."
Il n'était pas parti bien loin ni très longtemps, la pluie faisant toujours rage dehors, néanmoins il revint calmé. Certes cette fille était horripilante, certes elle pensait pouvoir aller se battre avec une cheville quasi amputée et un trauma crânien, mais il n'avait pas à lui faire payer ses erreurs à lui ou à Constance. Si elle voulait ignorer ses conseils - pourtant plutôt avisés sur ce coup là - libre à elle. Et lui il n'aurait qu'à se ronger les sangs demain quand il partira en la laissant là - parce qu'il était toujours hors de question qu'elle vienne - . Approchant sans bruit, il vint s'écrouler sur la couche, épuisé, se laissant submerger d'un sommeil profond. Seul le froid le tirait de temps à autre de sa torpeur, le poussant à s'approcher inconsciemment de la jeune femme. A moitié éveillé, il chercha à se réchauffer contre elle; passant un bras sur ses hanches alors qu'elle lui tournait le dos. Apaisé, laissant le clapotis de la pluie le bercer doucement, il tomba définitivement entre les bras de Morphée. Cette nuit là il ne rêva pas, pas d'image lugubres, pas de souvenirs sanglants, rien. Il pu profiter une fois encore, après près de quatre mois, d'un repos salvateur dont il avait bien besoin.
Seulement quelques heures s'étaient écoulées quand il ouvrit les yeux pour de bon, tiré de son sommeil par l'odeur sucrée des cheveux de Gold. Le visage encore enfouit dans le cou de la jeune femme, il grogna un peu, pestant contre la lumière aveuglante qui lui brûla les rétines avant de réaliser, enfin. Reculant d'un geste vif, il se releva d'un bond, passant le dos de sa main sur son front d'un air confus. Ouf, elle dormait toujours, elle n'avait rien remarqué alors. Frottant ses yeux encore embués, il s'étira, la laissant dormir encore un peu. Autour d'eux la vie avait repris son cour, les gens s'affairaient, chacun à sa place; les soldats prenaient leurs armes tandis que les blessés encore valides aidaient au mieux. Un homme armé passant tout près lui adressa une œillade complice en voyant Gold. Et merde, c'est vrai qu'il allait devoir faire quelque chose d'elle, à tous les coups cette bourrique allait encore pester et essayer de s'enfuir s'il refusait de l'emmener. Il devait agir et sa petite escapade de la nuit n'avait pas vraiment été fortuite. "Gold ?" il s'était changé, arborant un uniforme comme celui qu'il lui avait prêté, gentiment loué par l'un de ses comparses; il la secoua légèrement pour la tirer de ses sommeil. "Debout jeune fille...!" amusé, il la laissa émerger lentement; puis, saisissant son poignet droit, il y accrocha une menotte de métal qu'il avait trouvée la veille, attachant l'autre extrémité au tuyau longeant le mur juste au dessus d'elle. "Désolé pour ça mais j'ai pas le choix." accroupit à côté d'elle, il n'avait pas vraiment l'air affligé. Un long sourire étirant ses lèvres, il passa une main dans les cheveux de la belle. "J'ai demandé à Larry qu'il s'occupe de toi, alors essaye d'être gentille avec lui, d'accord ?" désignant le sus-nommé Larry, un grand bonhomme d'un certain âge à l'air bienveillant occupé à soigner un enfant, il se releva. "Souhaite moi bonne chance !" tu parles, elle allait plutôt souhaiter sa morte toute la journée la connaissant. Sur ses paroles, il tourna les talons, laissant la belle à son triste sort, embarquant les clés avec lui.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Mer 17 Oct - 16:44
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Ok, elle l’avait clairement énervé, pour pas dire mit hors de lui, il ne disait rien, il ne laissait paraitre que peu de chose, mais l’a façon dont il venait de partir prouvait bel et bien qu’il lui en voulait d’avoir ainsi parlé de son ex décédée. Il était surement comme tout les Bad boy soi-disant philosophe, le genre à lâché des « je ne veux pas de votre compassion, je veux juste que vous me disiez que c’est de ma faute » ou une connerie du genre, ce genre de personne se croyait plus malin que les autres, comme si leur souffrance était différente du commun des mortels, mais au fond leur envie de culpabilité était aussi ridicule que leur haine de la compassion. C’est ce que pensa Gold en regardant Dorian partir presque sans un mot, silencieuse elle laissa simplement échapper un soupir, nullement surprise par son geste, ni même emplis de regret à cause de ses paroles, la belle se sentait juste triste pour lui, triste car il ne semblait pas vouloir avancer, bloqué au stade de la colère dans la difficile expérience du deuil. Elle aurait voulu lui dire tant de chose, lui donner un coup de pied au cul pour lui faire comprendre qu’il ne faisait que se complaindre dans sa douleur, comme si ça le rendait meilleur ou plus fort, mais elle savait qu’il le prendrait encore plus mal et que cette fois-ci il ne se contenterait pas d’aller faire un tour. Alors la jeune femme garda le silence, tout simplement, s’allongeant sur sa couchette pour finalement rapidement s’endormir, exténuée par tout ça, par les combats, par leur dispute, par cette nouvelle vie qu’elle aimait de moins en moins.
Il faisait froid, elle était agacée voir énervée par la tournure qu’avait prit sa discussion avec Dorian et pourtant, c’est comme un bébé que Gold s’était endormis, se jetant dans les bras de Morphée sans la moindre retenue. Même les griffes du vent glaciale ne parvinrent pas à la réveiller, surtout lorsque son insociable camarade commença à se coller à elle comme une moule sur un rocher, évidemment, elle, elle ne voyait pas les choses ainsi, ne se rendant pas vraiment compte qu’il s’agissait de Dorian, trop endormis, imaginant furtivement qu’il s’agissait d’une couverture ou que le vent se faisait simplement moins violent. Oui, c’est fou, mais la belle ne tilta pas quand à la situation qu’elle était en train de vivre et heureusement, elle se serait surement levé en hurlant si elle s’était rendu compte de leur proximité, plus par surprise que par peur évidemment. Enfin, son sommeil fut parsemé de cauchemar, de rêve idiot, de souvenir peu plaisant et d’image représentant potentiellement son futur néfaste, ce n’était donc pas vraiment la meilleure nuit qu’elle ait vécu jusqu'ici mais le matin fut bien pire… Morphée la caressait de ses douces mains, elle affichait un petit sourire, rêvant enfin de chose un peu agréable, quant tout un coup, une voix familière se fit entendre avant que le sol se mette à trembler (en vérité, c’était simplement l’imbécile de service qui la secouait comme un prunier même si il se croyait doux…). La Flickerman commença à émerger, laissant échapper quelques grognements inhumains, essayant de retomber sur sa couchette pour se rendormir, sans succès puisque quelqu’un décida de saisir son poignet pour… l’attacher avec des menottes a un tuyau non loin d’elle ! Autant être honnête, sur le coup elle ne capta pas grand-chose, car oui, elle n’est pas franchement toujours du matin, pas après ce genre de nuit en tout cas, cela dit, après moins d’une minute de réflexion, elle comprit ce qui se passait, ouvrant grand les yeux en essayant de tirer sur ses stupides menottes. "Désolé pour ça mais j'ai pas le choix."« Quoi? … Ok, c’est très amusant, maintenant détache moi… » Le hic c’est qu’il semblait terriblement sérieux mais surtout excessivement amusé par cette situation qui ne faisait pourtant pas du tout sourire notre capitolienne. "J'ai demandé à Larry qu'il s'occupe de toi, alors essaye d'être gentille avec lui, d'accord ?"« C’est vraiment pas drôle ! PAS DU TOUT ! Détache-moi tout de suite ! T’es complètement malade ou quoi ? Je suis pas un caniche ! Libère moi! » Ses supplications semblèrent tomber dans l’oreille d’un sourd. Elle jeta un regard a ce vieil homme, Larry ou Harry, pour le coup elle n’était pas sur, trop surprise et en colère pour avoir tout comprit aux dires de son vis-à-vis, tout ce qu’elle savait c’est qu’il venait de l’attacher contre son grès et de la laisser au mains d’un vieux à l’air louche. TOUT EST NORMAL DANS LE MONDE DE DORIAN. Ce type est donc un psychopathe, désormais on en est sur. "Souhaite-moi bonne chance !"« Arrête ! Reviens ici tout de suite ! DORIIIAN ! » Gold avait beau crier son nom et alerter un bon nombre de gens, le bel âtre ne se retourna pas, quittant rapidement son champ de vision pour disparaitre totalement en quelques minutes. La jeune femme tenta de tirer sur les menottes, de donner des coups, d’appeler ce Barry à la rescousse, mais il se contenta de lui répondre qu’il n’avait pas les clés avant de s’occuper de ses patients, elle essaya même de jouer les contorsionnistes dans l’espoir de retirer ses fichus attaches, mais évidemment, rien ne fonctionna. Après une bonne vingtaine de minutes la capitolienne abdiqua, s’asseyant contre le mur, en colère, ruminant contre Dorian et réfléchissant à tout ce qu’elle allait lui faire endurer quand il reviendrait la libérer…
Je vous le confesse, durant la première heure, Gold ne pensa qu’à elle, qu’à Dorian, qu’à la haine et la colère qu’elle lui portait à cet instant précis, puis bien vite, elle remarqua tout ce qui se passait autour d’elle… Les gens blessés, les enfants en pleures, voilà le spectacle auquel elle assista, impuissante, se contentant d’observer, de sentir son cœur se fissurer en observant une vieille dame donner un dernier baiser à son fils mort… C’était ça la guerre, des morts pour les uns, des pertes pour les autres, la tristesse pour tous. C’était ainsi que les rebelles voulaient gagner ? C’était ainsi que le changement devait s’opérer?… C’était ainsi qu’elle devait changer les choses ? En faisant du mal ? Gold pensa à cela toute la journée, restant presque statique durant des heures, jetant son regard sur ses scènes de malheurs sans pouvoir y faire quoi que ce soit… Elle ne pensa même plus à ses menottes, elle ne mangea même pas et si ce vieux Larry ne lui avait pas apporté un peu d’eau, elle se serait surement passée de boire, trop perdu dans les méandres de son esprit, dans les tréfonds de son âme. Et si Dorian ne l’avait pas sortit de ses pensée elle aurait pu y rester embourbé durant de longues heures encore… Elle tenta de se reprendre en entendant sa voix, peu désireuse qu'il remarque son mal être, lui jetant un regard blasé. « C‘est pas trop tôt… » Elle tenta une nouvelle fois de tirer sur ses chaines, plus pour les lui montrer afin qu’il la libère que pour tenter de les retirer seule. Gold était toujours tourmenté par toutes ses pensées, mais comme toujours, elle préférait les mettre de côté, ou en tout cas, ne pas tout de suite en parlé, préférant trouver les bons mots avant de dire quoi que ce soit à Dorian à propos de ses plans, des plans dont elle n'était pas certaine et auxquels elle devait encore réfléchir... En attendant, mieux valait les passer sous silence et ce concentrer sur le présent, un présent qui avait souffert cette nuit-là, un présent qu'elle regrettait un peu, d'où ses mots, qu'elle décida de lancer avant toute chose, comme pour se débarrasser d'un poids. « Je m’excuse pour cette nuit, c’était idiot et puéril ... Et je pense que finalement... Ton idée n'était pas totalement stupide... » Elle avait dit ça en détournant la tête, gêné mais surtout trop orgueilleuse pour voir le sourire satisfait que devait afficher Dorian... Oui, si elle avait réfléchit au bien fondé de cette guerre, cependant elle avait aussi remit un peu en question leur dispute, se disant que finalement la colère l'avait un peu aveuglé, ce qui la mettait de plus en plus dans la même catégorie de Silver, encore un peu et elle deviendrait une sociopathe nymphomane... Enfin, la belle avait été si véxé qu'il désire la refourguer à une inconnue, que l'agacement avait prit le dessus surtout, elle en avait presque oublié sa cheville et son mini-trauma... Mais toute cette journée passé seule avec elle-même lui avait permit de remettre les choses à leur place et de reconsidérer l'idée de Dorian, même si elle n'était toujours pas convaincu de vouloir passer son temps collé à une femme qu'elle ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve.... elle était tout de même prête à essayer... le temps que sa cheville refonctionne et que ses idées soient plus claire en tout cas.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Dim 21 Oct - 16:14
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
wonder why they don't
Elle en faisait du boucan cette jeune fille à hurler son nom dans tout le hangar comme si personne ne pouvait l'entendre. Génial, maintenant il allait devoir expliquer à ceux ayant assisté à la scène pourquoi il retenait une fille en otage. En fait il ne voyait pas trop comment expliquer tout ça sans passer lui même pour un dingue. Bien entendu il était un peu fautif, c'est vrai, il avait sans doute exagéré en l'attachant et en la laissant ainsi. D'un autre côté il était certain qu'elle aurait saisit la première occasion pour se faire la malle et s'en aller Dieu seul sait où alors il préférait autant passer pour un goujat plutôt que de devoir lui cavaler derrière si elle venait à disparaître. Car oui, il avait beau prétendre n'en avoir rien à faire de ce qu'elle pourrait devenir, il n'était pas sur de rester si serein si elle passait à l'acte. Non, en fait il serait en train de se ronger les sangs en la cherchant partout. Autant s'épargner cette mésaventure quitte à énerver la jeune femme un chouilla, il n'aurait pas à se demander toute la journée si elle est bien restée ou non. De toute manière il faisait confiance à Larry; même si dans l'esprit de Gold il ressemblait à un vieux pervers il le savait assez patient pour gérer ce genre de situation saugrenue, même s'il était débordé par les blessés qui arrivaient ici chaque jours plus nombreux. D'une certaine manière il obligeait Gold à assister à ce spectacle désolant, n'y ayant pas vraiment pensé. Cela dit cela l'emmenait peut-être à réfléchir, à prendre conscience des pertes que pouvait engendrer cette guerre, car oui, il s'agissait bien d'une guerre.
Il soufflait, la respiration rauque, essuyant la sueur sur son front d'un revers de manche. C'était la cohue, les soulèvements étaient plus violents chaque jours et les pacificateurs peinaient à maîtriser les mouvement de foule. C'était mauvais, le capitole avait déjà perdu trop de district et les hostilités ici duraient depuis longtemps, les représailles grondaient chaque jour un peu plus. Ils s'étaient mis à l'écart près de ce qui semblait être une ancienne usine. L'un d'eux étaient blessé, sonnés par un choc à la tête qui l'avait mis k.o. Il se laissa reposer contre le mur, hors d'haleine, ils étaient en sécurité ici, du moins c'est ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'une ombre gigantesque emplisse le ciel quelques minutes plus tard, masquant le soleil. "Overcraft !!" hurla l'un d'eux assez tôt pour qu'ils décampent d'ici avant que la déflagration ne fasse s'écrouler un bâtiment près d'eux. Ils avaient eu chaud, quelques secondes d’inattention auraient pu leur être fatales. Se retournant entre deux foulées, il observa les décombres fumants d'où s'élevaient quelques flammes rouges. Une épaisse fumée noire emplit l'air. Par reflex, il plaqua sa manche contre son nez pour filtrer l'air, un gémissement douloureux l'interpelle alors, tournant les yeux sur l'origine de cette plainte. Biggs, le plus jeune d'entre eux, avait plaqué sa main sur sa jambe et du sang crachant entre ses doigts maculait le sol. Merde... Ça plus la poussière brûlante des vestiges qui retombaient, ils devaient filer d'ici au plus vite.
Le soleil déclinait lentement dans le ciel quand ils arrivèrent enfin au dispensaire. Ils déposèrent Biggs sur un lit dont les draps rouges ne tardèrent pas à s'empourprer de son sang, malgré le garrot qu'ils lui avaient fait en chemin. Son visage était si pale qu'on l'aurait cru affublé d'un masque de cire. Larry pris la relève; les congédiant pour éviter toute gène, il leur somma d'aller se reposer. Malgré une légère protestation Dorian se laissa convaincre rapidement; il avait besoin de sommeil surtout après la nuit qu'il avait eue et le sang poisseux de Biggs collait sa tunique à sa peau; il faisait peur à voir. Il avait presque oublié Gold qui devait être verte de rage d'avoir autant attendu; il était temps d'aller la libérer avant de passer pour un psychopathe kidnappeur de jeune fille sans défenses auprès du dispensaire tout entier. Traversant le hangar pour rejoindre le "campement", il retrouva la jeune femme à sa place; au moins elle ne s'était pas arraché le bras à vouloir se dégager. D'ailleurs elle l'accueillait même avec des mots doux, une vraie princesse décidément. Levant les yeux au ciel, un petit sourire vint étirer ses lèvres alors qu'il se mis à sa hauteur, fouillant dans la poche interne de sa veste pour en sortir la petite clé d'argent. "Moi aussi je suis content de te revoir..." susurra-t-il d'un ton railleur, libérant enfin sa captive. En fait il était vraiment content, sans rire, au moins elle était toujours vivante et bien portante, elle lui adressait même encore la parole ! il n'aurait pas tant demandé. Il ouvrit les lèvres à nouveau comme pour parler mais c'est elle qui prit la parole la première, le laissant stupéfait. Vraiment ? Elle s'excusait ? Elle n'allait pas lui mettre son poing dans la tronche ? Médusé, il la fixa un long moment, s'attendant à voir arriver le revers de la médaille, revers qui n'arriva pas. "Vraiment ?" il planta ses yeux dans les siens, haussant un sourcil "tu ne dis pas ça pour endormir ma vigilance et te faire la malle à la première occasion, hein ? … au fait, Larry m'a donné ça pour ta cheville" dans un demi sourire, il lui tendit un petite bocal de verre remplit d'une crème bleutée. "Ça vient du capitole il dit que avec ça tu seras comme neuve demain." si le capitole avait au moins un mérite, c'est qu'ils avaient su développer des traitement miracles. Sans les prouesses d'Hedenn et la médecine du Capitole il n'aurait probablement pas récupéré de sa blessure au visage, le laissant défiguré à vie.
"Au fait... Je suis désolé de t'avoir laissée là pendant des heures" marmonna-t-il tout bas, accroupit devant elle. Il se frotta légèrement la tête d'un air penaud. "Et puis de t'avoir attachée aussi." Haussant les épaules, une petite moue traversa ses lèvres, masquant un sourire qu'il avait bien du mal à camoufler. D'accord, il n'était pas vraiment désolé mais elle n'avait pas besoin de le savoir ! Au moins ça avait eu le mérite de lui faire changer d'avis, chose qu'il n'aurait pas crue possible. Relevant les yeux sur elle il la fixa un moment avant de descendre son regard sur ses lèvres, il s'approcha d'elle pour s'en emparer. "Hm hm !" un raclement de gorge derrière eux le fit reculer d'un geste vif, se tournant vers le gêneur qui se trouva être une gêneuse. "Dorian, Larry t'appelle." le ton austère de sa voix tranchait avec avec son apparence de jeune fille fluette. Elle semblait jeune, pourtant une arme aussi grosse qu'elle trônait dans son dos. Elle replaça une mèche de cheveux blond derrière son oreille. "J'arrive." souffla le jeune homme en se relevant, ne quittant pas Gold des yeux. "Je reviens alors ne t'échappe pas, d'accord ?" reculant de quelques pas, il finit par tourner les talons pour s'éloigner des deux jeunes femmes. Biggs n'avait pas tenu.
Il revint quelques minutes plus tard, une dizaine peut-être un peu plus, passant une main sur ses yeux fatigués et rouges. Le visage fermé, il chercha la jeune femme des yeux, ne la voyant pas. C'est pas possible, elle était vraiment partie ? comme ça ? La gorge nouée, la mâchoire crispée, il retint un cri de rage que se mua en grognement furieux, serrant les poings jusqu'à ce que ses phalanges deviennent blanches. "Et merde !" pesta-t-il, découragé, plaquant sa main sur son front. Fouillant la zone du regard pour s'assurer qu'elle ne s'était pas juste absentée. Elle était là, un peu plus loin, accroupie près d'un môme qui pleurait des grosse larmes de crocodile. Soupirant, rassuré, il s'avança vers eux. "Tu m'as fais peur." sa voix grave était en parfait unisson avec l'air inquiet qu'il arborait, une grande inspiration plus tard, il poursuivit. "Je vais rester avec toi si tu veux bien. Quelques jours tout au plus... histoire de garder un œil sur toi."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 22 Oct - 15:23
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Il était enfin revenue, couvert de sang, mais bel et bien vivant et même si Gold faisait une nouvelle fois sa petite princesse capricieuse, elle était plus que ravis de le voir entier… Ben oui, c’est lui qui a les clés, alors forcément ça aurait posé des problèmes si jamais il était porté disparut ou éparpillé aux quatre coins de Panem, n‘imaginez pas une seule seconde qu‘elle tient à lui et qu‘elle ne désire pas le voir mourir, c‘est la clé des menottes qui l‘intéresse et uniquement cela… Que de romantisme n’est-ce pas ? Bref, il était là et évidemment, c’est avec un sourire qu’il se rapprocha de la belle, s’accroupissant à ses côtés pour enfin la libérer de ses chaines. La Flickerman en profita pour lâcher ce qu’elle préparait depuis un certains temps : Des excuses. Un fait rare voir miraculeux après tout ce qui s’était passé entre ses deux là, cependant, elle voulait vraiment le faire malgré la gêne qu’elle éprouvait en lui lançant ses mots… C’était un mauvais cap à passé, une mauvaise expérience à vivre en quelques sortes, même si mine de rien, elle fut un peu soulagé de le faire, surtout lorsqu’elle remarqua qu’il ne se moquait pas d’elle, non, en vérité, il semblait davantage médusé et choqué que totalement hilare face à ses propos … Une bonne chose, elle ne lui aurait qu’à moitié pardonner si il s’était permis de l’humilier alors qu’elle tentait d’ouvrir son cœur… "Vraiment ?... [...] ... tu ne dis pas ça pour endormir ma vigilance et te faire la malle à la première occasion, hein ? … au fait, Larry m'a donné ça pour ta cheville" Elle lui offrit enfin un regard, surprise voir un peu vexé qu’il pense cela, même si ça l’amusait en un sens et on put le constater grâce au petite sourire qu’elle laissa apparaitre sur ses lèvres. « Non, bien sur que non je fais pas ça pour endormir ta vigilance… Ce serait un bon plan, mais non… Je m’excuse vraiment… » Elle attrapa le petit bocal que lui tendait son vis-à-vis, l’ouvrant rapidement pour en sentir les effluves, cette odeur elle l’a connaissait et effectivement, ça venait bien du Capitole. « Merci… » Elle allait enfin pouvoir remarché normalement et ne pas être un poids de plus sur les épaules de Dorian et ça, c’était plutôt une bonne nouvelle.
"Au fait... Je suis désolé de t'avoir laissée là pendant des heures ... [...] ... Et puis de t'avoir attachée aussi." Il semblait à la fois gêné et satisfait de ce qu’il avait fait, ce qui fit encore davantage sourire Gold. « C’est pas grave... Je t’ai embêté une partie de la nuit, tu m’as enchainé une partie de la journée… C’est plutôt équitable en fait… » Ouais, enfin si ils pouvaient communiquer sans se kidnapper, s’attacher, se hurler dessus ou même se bousculer, ce serait quand même une bonne chose… A croire que ses deux là ont tout les deux un grave problème psychologique avancé ou un sérieux souci niveau sociabilité. Enfin bref, le principal était qu’ils se soient, en un sens, réconcilié… Une réconciliation qui aurait pu se terminer merveilleusement bien, pour ne pas dire parfaitement si une espèce de blonde armée n’avait pas fait son apparition au mauvais moment. Elle venait chercher Dorian, apparemment quelqu'un l'appeler et il n'avait d'autre choix que d'y aller, il s'assura tout de même que la belle soit toujours là à son retour, dire que cette nuit il aurait voulu se débarrasser tout simplement d'elle... Gold ne le lâcha pas des yeux, avant de lui offrir un sourire en se relevant doucement, hochant la tête positivement. « Je bouge pas d’ici, t’inquiète pas… » Elle le regarda s’en aller, toujours souriante, ne se doutant pas une seule seconde de ce qui s’était passé ou de pourquoi on l’avait appelé et ce n’est que lorsque cette fille fluette ouvrit de nouveau la bouche que Gold comprit le drame de la situation. « Ils ont perdu un gars… » Voilà tout ce qu’elle lâcha avant de s’en aller dans la direction opposé à Dorian. La capitolienne perdu évidemment son beau sourire, affichant une mine mélancolique et triste en se demandant combien d’autres personnes devraient mourir pour que tout s’arrête, combien de mère devrait pleurer leur progéniture, combien de père devrait enterrer leur fils, combien d’enfants devraient grandir sans parents avant que les rebelles ou le capitole comprennent que ça n’en valait pas la peine ou qu'en tout cas, ce n'était pas la bonne technique... La belle prit une grande inspiration, relevant son pantalon pour appliqué la crème bleuté sur sa cheville, délicatement, grimaçant parfois tout en pensant à ce qui se passait ici et à son inutilité croissante…
A cet instant précis, à cette pensée en particulier, et peut-être s’agissait-il ici d’un signe de dieu, un jeune garçon fit une petite chute sous ses yeux, se mettant à pleurer toutes les larmes de son corps sans que personne ne réagisse, tous trop occupé avec leur propre problème. Ni une ni deux Goldy s’approcha du jeune blessé, il n’avait que quatre ou cinq ans alors elle le porta plutôt facilement, même si sa cheville la fit un peu souffrir alors qu’elle le portait une dizaine de mètre plus loin, sur un lit de camp libre près de désinfectants et autre bandages. Elle tenta de le rassurer, de le faire sourire, ce qui marcha un peu jusqu’à ce qu’elle applique de l’alcool sur son genou écorché. Malgré sa douceur le jeune garçon se mit à pleurer encore plus fort, des larmes de crocodiles certes, mais des larmes tout de même, ce qui poussa notre doctoresse d’un jour à se montrer encore plus douce et gentille histoire de ne pas ameuter la moitié du dispensaire. Si elle avait pensé à Dorian en s’éloignant ainsi de leur point de rendez-vous ? Pas vraiment, elle s’imaginait qu’il la remarquerait rapidement, même si c’est vrai qu’elle était dans une espèce d’angle mort, mais quand même, au fond, seulement quelques mètres la séparait de sa couchette… Alors oui, la belle fut un peu surprise lorsqu’elle le vit arriver, l’air inquiet… "Tu m'as fais peur." Surprise elle leva les yeux sur lui en terminant de soigner le petit. « Désolé, une urgence... » Elle avait dit ça avec un sourire amusé, pour ne pas dire carrément fière de provoquer un tel émoi chez Dorian… Sadique ? Un peu peut-être, mais ce n’est qu’une femme, on ne peut pas lui en vouloir. "Je vais rester avec toi si tu veux bien. Quelques jours tout au plus... histoire de garder un œil sur toi." Une nouvelle fois Gold fut surprise mais ravis des mots lancé par Dorian et tout en posant un pansement sur la petite plaie du jeune garçon, qui s’en alla en trombe une fois fait, elle répliqua en se relevant. « C’est plutôt un bon plan je trouve…. » C’est a cet instant qu’elle remarqua le sang sur la combinaison de son camarade, se rappelant alors les dires de la petite blonde… Il venait de perdre un compagnon d’arme, ça ne devait pas être évident, sans parler du fait qu’il avait surement eut une rude journée, bien plus rude que la sienne. A cette pensée son cœur se serra et elle n’eut qu’une seul réflexe, prendre Dorian dans ses bras sans même lui laisser le choix. « Je suis désolé pour ton ami… La fille m’a dit qu’il… Enfin, je suis désolé… » Elle resserra un peu plus son étreinte, pour le consoler, le rassurer, SE rassurer… Et en profiter un peu oui, je le confesse, mais faut bien une touche de bonheur dans cette journée si macabre non ?
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 25 Oct - 17:01
Gold&Dorian
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Quand il arriva sur les lieux, Larry tirait un draps par dessus le visage de Biggs d'un air abattu. "Si jeune" souffla-t-il, résigné, observant une dernière fois la silhouette du jeune soldat sous le grand tissu blanc. Baissant les yeux au sol, Dorian vint se poser à ses côtés évitant de poser son regard sur le corps de son confrère ni sur les autres encore debout qui semblaient autant bouleversés que lui. Merde, il pensait qu'il s'en sortirait, que ça n'était pas si grave, c'est ce qu'il leur avait répété tout le long du chemin, cachant sa douleur derrière un sourire malhabile. C'était bien le genre de Biggs ça, il avait toujours détesté être le plus jeune au point de vouloir jouer les durs. Même le surnom railleur qu'ils lui avaient donné ne pouvait masquer son visage encore enfantin et sa carrure juvénile. Pourtant, il avait pris les armes comme eux tous et avait décidé de se battre comme un homme. Imbécile. "Ca nous est tombé dessus d'un coup, on a rien pu faire…" siffla l'un d'eux d'une voix tremblante, rompant ainsi le silence dans lequel ils étaient tous plongés. Personne n'ajouta rien, les lèvres scellées par le regret. La mort telle qu'ils devaient la vivre était froide abrupte et précipitée, personne ici n'avait pu parler une dernière fois à Biggs, aucun d'entre eux n'avaient été là quand il était parti pour de bon. Il était mort seul, ici, sur ce lit. Rongé par des remords de la pire catégorie qui soit : la culpabilité, il se demanda comment tout ça avait pu arriver. Un adolescent, un gamin tout juste sortit de l'enfance était mort. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Cette réalité implacable c'était comme une dernière bouffée d'air avant la noyade: celle qui t'attire vers le fond quand se débattre est devenu chose vaine. "On lui fera des funérailles digne de lui dès demain." dit Larry, rangeant le matériel tâché du sang du garçon, le même qu'il avait partout sur lui et qui lui collait à la peau. Il retint un haut de coeur. "Prends quelques jours pour toi gamin." poursuivit l'homme, posant une main bienveillante sur son épaule alors que les autres quittaient les lieux le nez bas. Dorian haussa les épaules comme seule réponse, relevant les yeux sur l'homme, son regard s'arrêta sur son propre reflet dans un vitre plus loin. Il était méconnaissable : les traits tirés, le teint olive, la lumière grésillante et blafarde de la pièce ne faisait qu'accentuer la dureté de ses traits. Il faisait peur à voir. "Je ne plaisante pas, profites-en pour te reposer." insistait-il, serrant ses doigts toujours agrippés à son épaule d'un geste paternaliste. Il avait raison, il n'était de toute façon bon à rien dans des conditions pareilles, juste à se faire tuer bêtement, comme Biggs. Hochant la tête, il frotta son front d'un revers de main, gratifiant l'homme d'une moue abattue. "Tu pourras en profiter pour te rabibocher avec ta prisonnière... elle est plutôt mignonne !" ajoutait-il, esquissant un sourire en coin d'un air entendu. Il le quitta quelques minutes plus tard, épuisé, cherchant un endroit où il pourrait souffler quelques instants loin de tout.
Il rebroussa chemin pour rejoindre Gold, pressant le pas. Il devait se reposer, prendre une douche lui ferait du bien aussi, changer ces habits plein de sang et se vider l'esprit. Le vieil homme avait raison, ces quelques jours étaient capitals pour lui, il avait besoin de décompresser avant de franchir un point de non retour et devenir définitivement fou. Peut-être que Gold pourrait l'aider, sûrement même, il préférait encore passer quelques jours avec elle - même si c'était pour qu'ils se tirent dans les pattes - plutôt que de devoirs rester seul à ruminer sa colère. Il lui apprendrait les quelques rudiments à savoir, de quoi s'occuper l'esprit suffisamment pour ne pas repenser à tout ça. De toute façon il allait devoir justifier la présence de la jeune femme au campement; n'étant ni mourante, ni rebelle, il fallait lui donner une raison valable d'être ici. Avant tout, ils allaient devoir trouver un moyen pour cacher sa véritable identité, une Flickerman n'était pas la bienvenue chez les rebelles, elle risquait beaucoup trop ainsi exposée. Il allait devoir lui en parler, tout du moins si elle comptait rester ici mais ça il n'en était plus si sur. Arrivant sur les lieux, il s'attendait à la voir, à ce qu'elle l'ait attendu, mais il ne trouva qu'une place vide. Il ne lui en fallait pas plus pour que la colère et l'amertume se répande en lui comme une trainée de poudre, envahissant ses veines, son crâne, tout. Il pris sa tête dans ses mains, tentant de stopper la douleur sourde y naissant. Il se sentait revenu trois ans en arrière, quand ses crises étaient encore courantes, il devait se calmer. C'est les plaintes d'un enfant non loin, pestant mollement contre les mauvais traitement qu'on lui administrait - à savoir les habituels "ça pique" - qui lui firent relever les yeux. Caché dans un coin de la salle voisine, il gigotait pour échapper aux soins de Gold qui le laissa s'échapper bien vite. Soupirant dans un début de sourire, il passa une main sur son visage pour se calmer pour de bon, se sentant stupide d'avoir réagit aussi violemment à si peu. "Je vais en profiter pour t'apprendre à te battre, avec tous les vieux pervers dans le coin tu en auras bien besoin." articula-t-il dans un demi rire qui se voulait décontracté tant bien que mal. Elle avait sans doute perçu son malaise, sans doute était-ce aussi flagrant que ce que Larry l'avait insinué, car elle s'avança vers lui pour lui ouvrir ses bras. Passant ses mains derrière son dos, légèrement surpris par son geste, il se laissa faire sans broncher, posant son menton sur sa tête pour fermer les yeux un instant. La chaleur de son étreinte lui fit du bien, l'apaisant, il avait presque oublié cette sensation agréable, douce et pourtant si simple. "Ca va aller." murmura-t-il, tentant de s'en convaincre lui même avant de se détacher d'elle. "Merci."
Il lui avait donné rendez-vous dehors à la nuit tombée sur le terrain derrière l'usine, après s'être séparés quelques minutes le temps de se laver et se changer. Elle l'attendait là, éclairée à la lueur d'une lampe à huile dont la flamme dansait sous la brise fraiche de ce début de soirée. "Chose promis chose dû !" dit-il en lui tendant l'arbalète qu'il tenait d'une main. Elle allait devoir apprendre avec ça à défaut d'une arme à feu, de toute façon la détonation aurait été suspecte et ils devaient économiser les munition un maximum. Il faisait probablement trop sombre pour pouvoir viser convenablement, mais tout ça était d'avantage un prétexte pour se changer les idées. Il ne voulait pas passer la soirée à ne rien faire quand il savait pertinemment qu'il ne trouverait pas le sommeil à l'arrivée. Récupérant la cible posée contre un arbre plus loin, il l'accrocha à l'écorce, déposant une deuxième lampe sur une roche tout près pour en éclairer les environs. "Tu te sens d'attaque ?" revenant vers elle, il se plaça derrière, guidant ses gestes. "Vise la cible vers son centre, un peu au dessus. Prend une longue respiration et tire." murmura-t-il, l'aidant à se placer convenablement avant de reculer d'un pas. "Et essaye de ne pas dégommer la lampe si tu veux bien, on en a pas beaucoup." Il la laissa faire, récupérant de temps à autre les carreaux disséminés autour de la cible pour le lui rendre, observant d'un coup d’œil rapide la posture de la jeune femme. "Au fait… tu comptes faire quoi après ?" adossé au mur de briques rouges derrière elle, il leva le nez pour regarder le ciel déjà noir. Il devait savoir, même si il était probable qu'elle même n'ait pas trouvé la réponse à cette question. L'enjeu était grand pour elle, suffisamment pour qu'elle ignore quoi faire encore. Il voulait savoir. "Tu penses que tu vas rester avec nous ?"
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 29 Oct - 23:12
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"Je vais en profiter pour t'apprendre à te battre, avec tous les vieux pervers dans le coin tu en auras bien besoin." ALLELUIA ! Une lumière divine imaginaire éclaira le visage de Gold et une musique spirituellement étrange retentit dans l’esprit de la belle. Enfin, ENFIN il se résignait à lui apprendre deux trois tours histoire de pouvoir un peu se défendre ! Évidemment elle ne s’imaginait pas devenir une Nikita en puissance, capable de tuer un homme avec une petite cuillère en plastique, bien que ce serait fort pratique, toutefois elle voulait vraiment apprendre les rudiments des armes et du combats. Alors bien sur, tout de suite, elle s’imagina avec une énorme mitraillette sur l’épaule, un bandeau autour de la tête, de la poussière partout sur le corps, en train de tuer des ennemies avec brutalité et style, ne se doutant pas vraiment de ce qu’il entendait par « je vais t’apprendre à te battre ». Malgré sa joie, Gold décida de ne pas répondre grand-chose, se contentant de sourire bêtement, sautillant presque sur place légèrement. La conversation changea rapidement de genre, et la belle se mit en quatre pour essayer de réconforter Dorian en le prenant dans ses bras. Elle savait qu’il venait de perdre un compagnon, surement plus jeune que lui, et que ça ne devait pas être évident à vivre… « De rien… » Que dire de plus ? En général les endeuillés n’aimaient pas les grands discours du genre « la peine passera » ou encore « je comprends ce que tu ressens », « tu verras, ça ira mieux bientôt, laisse faire le temps », des phrases toutes faites ayant pour but de réconforter ses pauvres victimes collatérale de la mort, mais qui au fond, ne faisait que les enfoncer un peu plus dans leur tristesse.
Dorian lui avait donné rendez-vous quelques heures plus tard, à la tombé de la nuit, chacun étant partie de son côté en attendant l'heure fatidique. Gold n’avait au fond pas grand chose à faire en attendant, alors elle flâna ici et là, aidant quand elle le pouvait avant de tomber sur un groupe de jeune femme d’un peu près son âges. Elles étaient là pour observer les beaux rebelles en sueurs et pour glousser à leur passage, loin de se préoccuper de ce qui se passait vraiment, ou plutôt, elles se permettaient de ne pas penser qu’à la guerre, une chose dont avait besoin la belle à cet instant. Elle resta donc à leur côté, se gardant évidemment de parler de ses origines, préférant leur dire qu’elle venait du un et qu’elle avait tout quitté pour aider les gens ici… Rapidement Dorian vint sur le tapis, la capitolienne leur raconta innocemment leur rencontre houleuse sans aller trop dans les détails avant de leur dire qu’elle avait rendez-vous avec lui plus tard pour apprendre à se battre. Pour elle, ça n’avait rien d’amoureux ou de romantique, mais pour ses filles en mal de prince charmant, c’était totalement le cas. Résultats, au lieu de se pointer à la nuit tombé habillé de la combinaison du huit dont elle avait coutume jusqu’ici, la jeune femme arriva en robe bleuté, mi-longue, pas bien extraordinaire bien sur et typiquement districtien si on peut dire, mais une robe tout de même, agrémenté d’une veste chaude et de boots, une vrai fille des districts en somme. Oui, soyons honnête, Gold c’était un peu prise au jeu, ne pouvant s’empêcher de se regarder dans un miroir brisé en attendant Dorian, elle jeta d’ailleurs brusquement se bout de miroir en l’entendant arriver. Tout a fait naturel comme geste. "Chose promis chose dû !" Au début, notre aventurière était surexcité, puis son regard croisa cette arbalète qu'il lui tendait, elle l’attrapa presque malgré elle, un peu dépité, pas certaine de devoir vraiment ce réjouir face à ça. « Mais… C’est pas vraiment… une arme… Enfin, je veux dire… On peut pas commencer par une vraie arme ? Comme celle que la blonde de tout à l’heure avait par exemple ? » Etrangement, le mot « blonde » souffrit d’un changement d’intonation de voix, qui laissait presque sous-entendre la vrai traduction du mot blonde, à savoir « sal*** ». Mais peu importe, le rebelle ne voulait pas entendre parler d’arme à feu traditionnelle et apparemment, c’était son dernier mot comme dirait l’autre, alors pour une fois Goldy décida de ne pas insister, un peu déçu, mais au fond cette arbalète n’était pas si nulle que ça à y regarder de plus près... Enfin, c'était mieux que rien.
"Tu te sens d'attaque ?" Hochant la tête énergiquement, Gold laissa Dorian se placer derrière elle, l’écoutant avec attention, le laissant guider ses gestes. "Vise la cible vers son centre, un peu au dessus. Prend une longue respiration et tire. [...] Et essaye de ne pas dégommer la lampe si tu veux bien, on en a pas beaucoup."« Je vais essayer… » Répondit-elle en souriant, se concentrant, essayant de suivre ses instructions avec minutie avant de tirer sa première flèche… Une flèche qui tomba lamentablement à côté de la cible évidemment… La première d’une longue série… Apparemment la Flickerman n’était pas plus douée avec une arbalète qu’avec une cuisinière… Elle tira une bonne dizaine de fois, pensant à chaque fois parvenir à toucher cette foutue cible, mais malheureusement, on aurait presque dit que les carreaux déviaient de leur trajectoire pour aller ce planter à côté intentionnellement, la narguant presque. Frustrant… Respirant un bon coup Gold se prépara à tirer une nouvelle fois, réellement déterminé à au moins frôler cette cible et c’est bien sur à cet instant précis que Dorian décida de prendre la parole, la déconcentrant totalement. Une flèche de plus dans les fourrés. "Au fait… tu comptes faire quoi après ?... [...]... Tu penses que tu vas rester avec nous ?"« Ben… » Elle se tourna vers lui, arme en main, visant le sol évidemment, réfléchissant à toute vitesse, car au fond, elle n’était sur de rien, ou plutôt, elle avait peur d’affronter le résultat de ses choix, quels qu’ils soient. Si elle partait, il était quasi-certain qu’elle ne reverrait plus jamais Dorian et étrangement, cette idée ne lui plaisait pas du tout… Mais si elle restait, c’est sa famille qu’elle risquait de ne plus revoir et qui pourrait avoir des ennuies à cause d’elle. Le choix était crucial et la souffrance ne semblait épargner aucune de ses deux possibilités. « Je sais pas trop… J’ai pas envie de partir… Mais j’ai peur de faire souffrir ma famille si je devais rester ici… En fait… Je crois que ça dépends surtout… un peu de toi… T’es la seule personne qui me donne envie de rester ici en réalité… » En disant ses mots elle s’était rapidement retourné, peut-être un peu gêné, prenant une grande inspiration avant de tirer sans vraiment viser et là, ironie du sort, elle planta sa flèche sur la cible qu’elle tentait d’atteindre désespérément depuis plusieurs minutes. Elle n’avait pas touché le centre, mais quand même ! « JE L’AI EUT ! » Elle lança ça telle une enfant surexcitée, comme si elle venait de gagner à la loterie. « Tu vois, finalement je suis plutôt douée ! Encore quelques leçons et je pourrais te protéger des méchants ! Un peu en tout cas ! » L’enfance et l’innocence raisonnait tellement dans ses paroles qu’on aurait pu croire parler à une petite fille de dix ans, rêveuse et utopiste dans l’âme, souffrant sans doute du syndrome du héros au passage, du Gold tout craché.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Ven 2 Nov - 2:02
Gold&Dorian
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L'unique ampoule de la salle d'eau improvisée grésillait; emplissant la pièce d'une lumière jaunâtre et d'une ambiance lugubre. Le reflet que lui offrait le miroir crasseux face à lui n'avait d'ailleurs rien de plaisant; il grimaça, passant de l'eau sur son visage comme si la fatigue pouvait disparaître avec la poussière et le sang. S'essuyant d'un revers de manche, il soupira. Il n'avait pas l'air mieux, mais il était malgré tout un peu plus présentable sans cette combinaison tâchée de sang. Il récupéra ses affaires traînant au sol, les fourrant dans son sac avant de quitter les lieux pour retrouver Gold. Il avait cédé, avait accepté de l’entraîner au moins un minimum, mais avouons-le cette idée ne l'emballait pas trop. Et si elle se montait la tête et décidait à nouveau d'aller en plein conflit sous prétexte qu'elle avait tiré trois carreaux d'arbalète ? Lui qui venait tout juste de la convaincre de ne pas faire n'importe quoi redoutait qu'elle ne change d'avis aussitôt. D'un autre côté, il préférait la savoir un minimum entraînée en cas d'ennuis, qu'elle puisse se débrouiller un peu s'il y avait urgence. Il n'avait pas envie de perdre une personne de plus, bien que tout ceci n'y change sans doute pas grand chose. Traînant des pieds, une arbalète dans la main, il quitta le bâtiment pour s'engouffrer dans le froid glacial de la nuit, là où ils s'étaient donné rendez-vous.
Dans le monde de Dorian il n'y avait pas de place à la romance, pas de place aux enfantillages d'adolescents en mal d'amour; il y a bien longtemps qu'il n'avait pas pris la peine de rêvasser et d'oublier la guerre. Pour sa défense, on l'avait arraché à sa vie normale sans vraiment lui demander son avis et si brusquement qu'il n'avait pas eu le temps de retomber depuis. Malgré tout, son insouciance d'autrefois lui manquait, ces moments frivoles qu'ils avaient pu passer avec Constance, quand toute cette guerre était encore loin. Bien entendu, ce rendez-vous n'avait rien de romantique pour lui, alors quand il arriva sur les lieux pour trouver Gold en robe, il en tomba des nues. La lorgnant de bas en haut sans bruit, il la regarda un instant alors qu'elle semblait se regarder dans un genre de morceau de miroir brisé. "C'est quoi cette tenue ?" souffla-t-il dans un rire en la rejoignant avant de réaliser la bêtise de sa remarque. Bonjour la délicatesse, s'il voulait la vexer il s'y prenait à merveille. Se retenant de plaquer sa main sur son front, il se maudit d'être si stupide avant de poursuivre après s'être raclé la gorge d'un air penaud. "Enfin je veux dire... ça va pas être très pratique pour l’entraînement mais... ça te va très bien." poursuivit-il dans un sourire embarrassé, s'arrêtant face à elle. Mais pourquoi était-il aussi débile ? bonne question. Peut-être que la vue - pas déplaisante - lui avait fait perdre le peu de neurones dont il disposait ? Chassant cette idée de son esprit, il lui tendit l'arme qu'il lui avait apportée, se renfrognant à ses mots. "Pas une vraie arme ?" fronçant les sourcils, il la considéra un instant, incrédule. S'il y avait bien quelqu'un à qui il ne fallait pas dire ça c'était bien lui. "On a que ça alors tu t'en contentera !" répondit-il d'un air bougon, allant installer la cible. Ces deux là semblaient, de toute évidence, incroyablement doués pour se froisser mutuellement.
"Heureusement que tu ne t’entraîne pas avec une "vraie arme", toute la faune du district aurait déjà été décimée, nous avec." railla-t-il. C'était un vrai désastre, pas un seul carreau n'atteignait la cible mais pour plaider sa cause les conditions n'étaient pas vraiment idéales pour une premier entraînement. Il sourit, la regardant rater à chaque tir avec une certaine tendresse, frottant ses mains devant ses lèvres pour les réchauffer. Quand il lui demanda ce qu'elle comptait faire, c'était avant tout pour s'organiser pour les jours à venir, mais également parce que cette question le travaillait un peu. La situation n'avait pas changé depuis leur première rencontre au 9, elle n'était pas plus en sécurité ni à sa place ici. Toute cette histoire était bien trop dangereuse pour elle et pourtant il n'avait pas envie qu'elle s'en aille. "Je sais pas trop… J’ai pas envie de partir… Mais j’ai peur de faire souffrir ma famille si je devais rester ici…- C'est sur oui..." dit-il, masquant sa moue déçue d'un pincement de lèvres. Quitter sa famille et ses amis pour un avenir aussi incertain était une décision trop importante pour être prise à la légère. Pour Gold; choisir la résistance c'était trahir les siens, une décision qu'elle n'aurait probablement jamais dû prendre si il n'avait pas tout foutu en l'air. Baissant les yeux, il sourit à ses paroles. Alors comme ça elle restait ici pour lui ? Il se serait presque sentit coupable si son allégresse n'avait pas pris autant de place. Relevant ses yeux sur elle, son sourire se muant en quelque chose de plus doux, de plus confiant. N'écoutant que son égoïsme, il voulait lui dire de rester, de laisser tomber ces pourris du Capitole qu'elle avait cherché à fuir en venant ici, mais en avait-il seulement le droit ? Il n’eut pas le temps d'y songer d'avantage, coupé dans ses pensées par les cris de joies de la jeune femme. Elle venait de toucher la cible, c'était un exploit vu le peu de temps qu'elle y avait passé. "Héhé ! bien joué !" dit-il d'un air fier, la décoiffant d'une main. "... une vraie terreur sur le terrain, le Capitole va trembler." Enfournant ses mains dans ses poches, il leva le nez dans un rire pour observer les environs, il commençait vraiment à faire froid, sans doute allaient-il devoir plier bagages sous peu. Une bonne nuit de sommeil leur ferait du bien à tous les deux de toute façon, même si la question de "qui dort où" allait encore poser problème. L'observant du coin de l’œil, amusé par tant candeur, il sourit légèrement. Elle était mignonne comme ça, il ne pouvait pas le nier; il détourna les yeux d'elle avant de soupirer un bon coup. "Gold ?" son souffle mué en volutes de fumée blanche ponctuait ses mots. D'un pas, il se plaça devant elle, une moue inquiète vint habiter ses lèvres bien qu'il tentait de paraître serein. Puis, sans plus attendre, il se pencha sur elle, ses lèvres s'emparant des siennes, simplement. "Reste avec moi... s'il te plaît."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 8 Nov - 16:24
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"C'est quoi cette tenue ?" Comme toujours Dorian était d’une délicatesse extraordinaire… Passé sa vie à jouer les militaires endurcis ça n’aide pas franchement à développer un relationnel digne de se nom et il en était la preuve vivante. Enfin, ça faisait surement partie de son charme en un sens, et puis il se rattrapa plutôt vite, plus qu’elle ne l’aurait imaginé, preuve qu’il s’améliorait… un petit peu en tout cas. "Enfin je veux dire... ça va pas être très pratique pour l’entraînement mais... ça te va très bien." Le visage dépité de la belle se transforma en sourire amusé, presque attendrit devant tant de maladresse typiquement masculine ou devrais-je dire typiquement "Dorianien". « T’inquiète pas, j’ai de bonnes chaussures… Et merci. » Quel goujat quand même ce Dorian… Ça n’étonnerait qu’à moitié Gold si elle apprenait qu’il n’avait connus aucune autre fille depuis la tragique mort de son ex petite-copine. Non seulement il semblait un peu traumatisé de cette disparition, ce qui était plutôt normal, mais en plus il n’était clairement pas douée pour parler aux femmes en règle général… Ou alors faisait-il inconsciemment exprès pour justement ne pas retomber amoureux et souffrir encore une fois de la perte d'un être cher ? C’était une possibilité, toutefois n’allons pas trop loin dans les explications pseudo-psychologiques, le jeune soldat ne semblait pas avoir assez de matière grise pour être aussi compliqué, ceci dit sans offense aucune évidemment. Bref, le temps de l’apprentissage était venu, ENFIN Gold allait tenir une arme entre ses mains, une arme qui la faisait déjà rêver… une arme qu’elle n’imaginait pas vraiment comme celle que venait de lui tendre son vis-à-vis. Une arbalète… Un arc, en plus rapide et plus moderne. La belle savait bien que ça pouvait mortellement tuer, elle ne regardait jamais les Jeux mais elle entendait les gens en parler et elle savait que plus d’une fois les tributs avaient utilisé des arcs ou autre truc du genre pour se défendre et gagner, mais quand même… Ça semblait si simple à utiliser, alors qu’une arme à feu, c’est différent et beaucoup plus mortel à ses yeux. Un avis que ne semblait pas partager son camarade. "Pas une vraie arme ? ... [...] ... On a que ça alors tu t'en contentera !" Il avait dit ça avec un air bougon, plus que de coutume en tout cas, comme si elle l’avait presque blessé, ce qui était surprenant et une raison suffisante pour ne pas insister. La capitolienne laissa échapper un léger soupir avant de commencer son entrainement si attendu.
"Heureusement que tu ne t’entraîne pas avec une "vraie arme", toute la faune du district aurait déjà été décimée, nous avec." Énième qualité à rayer de la liste des points fort de Dorian : La pédagogie. « Les professeurs sont censés encourager leur élèves, pas les enfoncer ! » Gold avait lâché ça avec une grimace en direction de son prof du jour, n’attendant pas bien longtemps avant de reprendre son entrainement, un entrainement qui ne semblait pas vraiment porter ses fruits pour le moment. Oui, elle n’était pas douée, pas du tout même, cependant elle était plus que motivée et ça, c’était plutôt un bon point non ? Enfin, toujours aussi déterminée notre aventurière du dimanche continua sa croisade solitaire contre cette cible si lointaine jusqu’à ce que Dorian prenne la parole, lui posant une question a laquelle elle n’avait qu’à moitié envie de répondre. Abandonner sa famille au risque de les voir tout perdre ou retourner au Capitole pour ne plus jamais aider les Rebelles et encore moins revoir Dorian ? Un choix difficile qu’elle n’avait pas encore réussit à faire… Même si l’envie de rester avec lui était chaque jour un peu plus fort que celle de protéger sa famille, ce qui lui donnait la sensation d’être une mauvaise personne, tiraillé entre ce qu’elle devait faire et ce qu’elle avait ENVIE de faire, entre l'amour qu'elle portait aux siens et l'affection nouvelle qu'elle ressentait pour lui. Heureusement, cette question fut bien vite oubliée ou en tout cas éclipsée par la soudaine victoire de la jeune femme, et oui, sans crier gare elle était enfin parvenue à toucher la cible. Euphorique, Goldy se mit presque à sauter un peu partout telle une enfant, très fière d’avoir réussit et de s’être prouvé que finalement, elle avait peut-être un peu de talent dans se domaine là et qu'elle n'était pas totalement inutile. "Héhé ! bien joué ! […]... une vraie terreur sur le terrain, le Capitole va trembler." Il l’avait décoiffé en disant cela, presque fière de sa petite protégée, ce qui fit largement sourire la concernée. « Mercii ! Bientôt on pourra passer aux armes plus lourdes peut-être ! Histoire que je devienne vraiment une vrai petite terreur sur le terrain ! » Quoi ? Têtue ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? … Quoi qu’il en soit la Flickerman était ravi, ravis et presque trop euphorique pour avoir imaginé ce qui allait se passer.
Elle était en train de jubiler sur place, observant à la fois la cible où c’était planté sa flèche et son arbalète qu’elle trouvait de plus en plus attrayante, quand son prénom résonna dans l’air. « Hum ? » Elle se tourna vers Dorian, souriante, incrédule, avant de l’observer s’approcher d’elle, un peu surprise, et capturer ses lèvres sans vergogne. "Reste avec moi... s'il te plaît." Quelques mots, quelques syllabes, et pourtant, ils étaient si important, presque capitales, capable de changer une vie, de changer un destin. Elle plongea son regard dans ses yeux, statique quelques secondes, trop étonné mais surtout heureuse, avant de hocher la tête pour venir s’emparer à son tour de ses lèvres, plus passionnément, surement contrôlé par cette secrète envie dont elle était victime depuis leur rencontre. « Je reste… » Deux mots, deux petits mots qui allèrent changer sa vie... Pour le meilleur comme pour le pire...
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself.
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