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Sujet: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 4 Oct - 1:30
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Des mois s’étaient écoulés depuis ce jour-là. On l’avait enlevé, comme ça, du jour au lendemain alors qu’elle essayait de faire le bien autour d’elle, on l’avait méprisé pour finalement la comprendre, tout du moins, un peu, et puis on l'avait libéré, de bien des façons. Son frère l’avait sauvé et son bourreau, comme l’appelait son entourage, s’était échappé… On lui avait posé tout un tas de question à son retour, des questions sur ses conditions de séquestration, sur ce que son kidnappeur lui avait fait, les rumeurs les plus abracadabrantes à ce sujet avaient envahis le capitole. « Elle a été défiguré » « On l’a obligé à dévorer l’une de ses mains… » ou encore « Elle aurait été torturé à l’aide de rat affamé », en somme, des idées aussi absurdes que répugnantes mais qui avait tenue en haleine les capitoliens durant plusieurs jours. Gold était devenue le centre d’attention, on voulait l’interviewer, la mettre à la une des magasines comme étant la pauvre victime de la cruauté des rebelles, évidemment, elle avait refusé de se prêter à ce petit jeu, prétextant être encore trop fatigué pour ça, mais au fond, elle en était surtout encore profondément bouleversé. La jeune femme n’avait pourtant échangé que quelques paroles avec son ravisseur, avec Dorian, mais ça avait suffit à ébranler ses convictions ou en tout cas, à bouleverser l’équilibre qu’elle s’efforçait de maintenir depuis tant d’année. Ne se mêler de rien, s’en plaindre rarement, ne pas accepter en silence, aider un peu, un minimum, en surface uniquement et laisser faire les vrais héros, voilà ce qu’elle se contentait de faire depuis toujours, c’était le mieux pour elle, le mieux pour sa famille et pour les gens qu’elle aime. Toutefois, cet idiot avait tout chamboulé. Aujourd’hui, lorsqu’elle se regardait dans le miroir, ce n’est plus une jeune femme innocente et frêle qu’elle voyait, mais une lâche sans force.
Gold était resté plusieurs semaines cloitré chez elle, à dormir, à dessiner, à lire ou écrire pour essayer de faire fuir toutes ses pensées néfastes, sans réel succès. Elle ne voulait voir personne, pas même son frère ou sa sœur, elle voulait juste être seule, regarder l’horizon en se posant les bonnes et les mauvaises questions, celles qui font mal, mais auxquelles on ne peut échapper. Des larmes, des maux de ventre, des mal de crâne, elle en avait connus durant ses quelques mois, son corps laissant éclater toute cette colère et cette tristesse qui grandissaient au fond de son cœur meurtrie. De là où elle était la Flickerman savait ce qui se passait, elle entendait les nouvelles, elle entendait les capitoliens parler de cette rébellion, parler des districts qui étaient désormais aux mains des rebelles, elle pensait à toutes ses personnes sauvés mais aussi à toutes celles qui devaient forcément en souffrir. La guerre, c’est ainsi, il n’y a jamais vraiment de gagnant, simplement un camp qui s’en sort un peu mieux que l’autre, mais au final, les pertes sont aussi lourdes des deux côtés et ceux au milieu sont en général ceux qui en souffre le plus. Elle en avait assez, assez d’avoir peur, d’être aussi inactive, d’être aussi inutile et elle comptait bien changer cela, un minimum en tout cas. C’est pour cette raison qu’elle préparait des affaires, remplissant un grand sac sombre de nourriture et autre vêtements, évidemment, sa mère décida de faire son apparition à ce moment précis, s’interrogeant sur le changement de style de sa fille, qui à cet instant était habillé tel un simple habitant de district. « Qu’est-ce que tu fais Goldy ? » La belle ne releva même pas la tête, continuant de ranger ses quelques affaires. « Je vais au district 8... » « Tu te moque de moi? La dernière fois que tu es allé au district tu as faillit te faire tuer et avec tout ce qui s’y passe aujourd’hui ! Pas question! » Gold ferma son sac, le prenant entre ses mains après en avoir attrapé un plus petit qu’elle posa sur son épaule. « Tu as raison, mieux vaut que je reste ici… » Elle posa finalement ses sacs, résigné, soumise aux ordres de sa mère. « Tu peux aller me chercher des vêtements dans ma salle de bain, faut que je me change, je peux pas rester comme ça, le sombre n’est plus à la mode depuis au moins quinze ans… » « Enfin je retrouve notre Goldy! » Ni une ni deux, la matriarche des Flickerman alla dans la salle de bain récupèrer quelques affaires… Et là, Gold fit une chose qu’elle ne pensait pas faire un jour… Enfermer sa génitrice dans une pièce sans fenêtre. Brutal, certes, mais elle n’avait pas le choix. Les cris de madame Flickerman se faisaient entendre à travers tout l’appartement, heureusement, personne ne passerait par là avant plusieurs heures. La jeune femme prit ses affaires, laissa un mot à son frère ainsi qu'à sa sœur et quitta son appartement, direction la gare et ce, presque sans regret ni peur. Presque.
C’est en toute discrétion qu’elle était arrivé au huit, encapuchonné, se mêlant à la foule, évitant les affrontements, elle avait rejoint la demeure d’un ami qui l’avait accueillit plus d’une fois dans le passé. Elle resta plusieurs jours chez lui, des dizaines d'habitants blessés passant par cette maison qui était celle du médecin du district. C’est ainsi qu’elle l’avait rencontré, grâce à son métier, l’ayant aidé quelques fois à soigner ses patients. La belle faisait de même aujourd’hui, l’aidant, discrètement, rafistolant quelques blessures superficiels, désinfectant de petites plaies ou le secondant durant des interventions plus lourdes, elle n’était là que pour le soutenir, ce montrant aussi utile que possible, ou en tout cas, moins inutile qu'elle ne pouvait l'être d'habitude. Malheureusement, bien vite sa présence en ses lieux se fit savoir et alors que son quatrième jour au district commençait bien, des habitants en colère, des rebelles sans doute, firent leur intrusion dans la maison du docteur. Gold resta caché, dans une autre pièce, observant la scène à travers un petit trou dans le mur, restant silencieuse… Ils ne partiraient pas si facilement et ne serait surement pas aussi gentil que l’avait été Dorian si ils venaient à lui mettre la main dessus … C’est la pensée qui lui traversa l’esprit alors qu’elle s’apprêtait à saisir son petit sac doucement… Cependant, une espèce de petit vase vint s’écraser au sol juste au moment où la jeune femme serra sa main autour de la lanière de son sac, attirant bien sur l’attention de ses détracteurs. Tout se passa très vite, trop vite, en moins de temps qu’il en faut pour dire ouf Gold se retrouva à courir à travers les habitations du district huit, grimpant finalement sur un toit pour échapper plus facilement à ses poursuivants. Elle y était presque, elle semblait les avoirs semer, puis elle sentit son corps basculer en arrière et dans un cri de surprise notre aventurière du dimanche se retrouva au sol après avoir fait une chute de quelques petits mètres. Des égratignures, une bosse légèrement sanguinolente sur le front et une cheville foulée, voilà le bilan de cette maladresse et apparemment, ce n’était pas fini, le pire allait pointer le bout de son nez… En effet, alors qu’elle tentait de se relever, sans y parvenir, prise d’un léger vertige, la belle entendit des voix se rapprocher, des voix qui n’avaient rien d’amicale… Aucune fuite n’était possible, pas assez rapidement en tout cas... Alors, était-ce là, la fin de Gold Flickerman?…
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 4 Oct - 13:24
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
wonder why they don't
Cette révolution était à double tranchant. D'un côté elle révélait toute la générosité des gens vis à vis de leurs semblables, les poussaient à s'aider les uns les autres à se soutenir et à combattre ensemble; de l'autre, elle éveillait également les instincts les plus bas et les plus cruels envers l'ennemi. Etrangement, ceux qu'il trouvait les plus féroces n'étaient ni les rebelles ni les pacificateurs mais bel et bien les habitants qui cherchaient vengeance partout où ils le pouvaient. Les attaques avaient commencé il y a de cela deux mois. Une bonne partie des districts étaient tombés sous les attaques du 13; d'abord le 12, le 11 puis le 10, ce fut ensuite le tour du 9. Les dernières semaines avaient été mouvementées; suivant Hedenn dans les district touchés, il participait aux attaques quand elle restait en retrait pour soigner les blessés. Au fil des jours, la mort était presque devenue banale, quotidienne et la frénésie des débuts avait laissé place à une certaine lassitude. Lui qui était impatient de voir le 13 se soulever n'avait pas imaginé un tel scénario. En réalité, il ne pouvait pas tant se réjouir de la révolte en voyant les pertes qu'elle encourait. Les perdants dans cette révolte n'étaient pas le capitole mais bien ceux qui y avait tout perdu, leur famille, leur foyer… ceux qui n'avaient rien demandé de tout ça et en subissaient quand même les affres. C'était des "pertes nécessaires" comme on les appelait bien souvent; les deuils et la détresse étaient tôt ou tard soufflés par l'allégresse des victoires et on oubliait bien vite ceux qui y avait laissé la vie. Assit contre le mur froid d'un dispensaire improvisé à la va-vite dans ce qui semblait être une ancienne usine de teinture, il cherchait un sommeil qui ne venait pas. "Tu devrais manger ! Ca a une sale gueule mais c'est plutôt bon en fait !" annonça l'homme assit sur un lit d'appoint non loin de là, il lui tendit sa gamelle à moitié remplit d'une mixture visqueuse d'un marron douteux. Levant la main paume tendue vers l'homme en guise de refus, Dorian lui adressa un coup d'oeil rapide, grimaçant ce qui ressemblait le plus à un sourire selon lui.
Le district 8 ne tombait pas aussi facilement que tous les autres et en ce début de moi de novembre, l'hiver arrivait. La pluie et le froid rendait les attaques plus difficiles, plus exténuantes, achevant le moral de certains. Pour s'extirper de tout ça, n'arrivant pas à dormir, Dorian aidait les médecins du 13 quand il n'était pas au front, cherchant n'importe quel prétexte pour ne penser à rien. Cette révolution avait chamboulé ses plans, repoussant à plus tard - et peut-être à jamais - ses désirs de vengeance. Impossible de retrouver qui que ce soit dans cette cohue, et l'homme qu'il cherchait serait peut-être mort à la fin de cette guerre. Si le 13 remportait cette bataille aurait-il toujours besoin de le chercher ? ne devrait-il pas seulement se réjouir et passer à autre chose ? retrouver un semblant de vie normale et repartir de zéro. La vraie question était plutôt : en était-il toujours capable ?
Le jour suivant avait commencé avec la mise à mort publique d'un rebelle, tué en pleine place centrale. Un gars de son âge, peut-être même moins, qu'il n'avait jamais vu de sa vie. Tuer un jeune, quel meilleur moyen d'affaiblir même les plus braves ? de montrer la suprématie du capitôle ? d'étouffer dans l’œuf l'esprit rebelle des populations qui, trop effrayées de voir leurs fils, leurs filles ou leur maris à sa place, abandonnaient la bataille ? Pour les autres, ceux pour qui cet acte n'était que la preuve que le capitôle avait peur, les soulèvements avaient repris aussitôt, décuplés par ce sacrifice qui n'avait fait qu'échauffer les esprits. Le spectacle était effrayant. Se frayant un passage dans la foule hurlante, il évita de peu un projectile incendiaire qui alla s'écraser plus loin, réveillant en lui des souvenirs qu'il aurait préféré oublier. Il serra les dents, tentant de se calmer en vain. Préférant s'éloigner, il croisa la route d'une groupe de personnes poursuivant quelqu'un. "Elle est partie par là bas !" aboya l'un d'entre eux, désignant sa droite avant de se jeter dans cette même direction. Fronçant les sourcils, Dorian suivit le groupe de loin, persuadé d'avoir affaire à la traque d'un pacificateur isolé du troupeau. Peut-être leur viendrait-il l'idée d'en sacrifier un pour se venger du cirque de ce matin. Cavalant derrière eux, rasant les murs, son arme au poing, il s'arrêta lorsqu'il les vit tous rassemblés en cercle un peu plus loin autour de ce qui était sans doute leur victime. "On fait quoi, on l'embarque ? on la tue ?" résonna la voix d'un homme, laissant place à un brouhaha général quand tous voulurent donner leur avis. S'approchant sans bruit, il était certain qu'il ne s'agissait là que de civils quand il remarqua qu'aucun d'entre eux ne s'était aperçu de sa présence. Quand il intégra le groupe, s'avançant vers leur "proie", c'était en pensant voir une femme en uniforme blanc, quelle ne fut pas sa surprise quand il tomba nez à nez avec Gold.
Quatre mois étaient passés depuis qu'ils s'étaient quittés au 9. Il n'aurait jamais cru la revoir et sûrement pas ici. "C'est pas possible…" souffla-t-il entre ses lèvres, dépité. Qu'est-ce qu'elle faisait là au juste ! elle voulait mourir ? Qu'est-ce qui lui était passé par la tête encore ? Il fronça les sourcils, elle était blessée. Resserrant ses doigts sur son arme, il la retourna contre le groupe, les tenant en joug. "Arrêtez ça !" grogna-t-il entre ses dents, fulminant de rage, visant tout à tour plusieurs des bourreaux qui se figeaient à la vue du canon pointé sur eux. "Tu déconnes ?" répondit l'un d'eux, soutenu par une femme à l'apparence hargneuse, le visage déformé par la colère et la peur. "C'est une capitôlienne !". Il cru se voir, lui, enfin le "lui" d'il y a quelques mois, celui plein de haine contre tout, capable du pire. Avait-il changé depuis ? Est-ce qu'il était vraiment comme ces gens ? prêt à tuer de sang froid un blessé sans défenses ? "Vous fermez vos gueules et vous dégagez d'ici !" articula-t-il d'une voix rauque et pleine de rage. Leurs regards surpris étaient fixés sur lui, comme s'ils venaient de voir le messie ou quelque chose de hautement improbable. S'impatientant de ne pas les voir bouger, la colère le fit monter d'un cran alors qu'il assena un coup de crosse violent sur un des hommes face à lui. "Cassez-vous !!" cria-t-il, hors de lui. Quelques secondes d'hésitation plus tard, le groupe battit en retraite, les laissant seuls peut-être pas pour longtemps. Ils devaient partir d'ici au plus vite. "Gold…" s'accroupissant près d'elle, il constata l'ampleur de ses blessures; elle avait dû tomber de haut. "Ca va aller t'en fais pas." murmura-t-il l'air grave, passant un bras sous elle pour la soulever doucement, la gardant contre lui. Il pressa le pas en direction du dispensaire, priant pour qu'on accepte de la soigner là bas.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Ven 5 Oct - 5:10
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Ca y est, ils l’avaient trouvé, ils pointaient leurs armes sur elles et ils ne comptaient apparemment pas la laisser s’enfuir facilement. Gold était à moitié consciente, toujours un peu perturbé par sa petite chute et le coup à la tête qu’elle avait reçu, d’ici quelques minutes ça irait surement mieux, mais pour le moment elle ne captait que la moitié de ce qui se passait autour d'elle et pas la meilleure partie de toute évidence. Ses types étaient en face d’elle, à quelques petits mètres, parlant à haute voix de ce qu’ils allaient bien pouvoir faire de cette capitolienne, comme si ce n'était rien, comme si elle n'était rien. Ils étaient en colère, chacun pour des raisons différentes surement, mais ils avaient besoin de déverser cette colère sur quelque chose, sur quelqu’un qui représentait l’ennemie qu’ils combattaient aujourd'hui et malheureusement, Gold était parfaite dans le rôle du bouc-émissaire. Ils étaient les bourreaux et ils leur faillaient leur condamné. Elle n’était qu’à moitié là et malgré tout la belle ne put s’empêcher d’être étonné de la facilité avec laquelle ils parlaient de son sort, comme si sa vie ne valait rien, comme si tuer n’était pas vraiment important. Alors c’était ça la guerre ? Abattre des ennemies même lorsqu’ils sont au sol ? Discuter de la mort comme si il ne s’agissait que d’une liste de course ou du dernier bouquin qu’ils aient lu ? C’était donc ça « se battre » ? C’était perdre une partie de son humanité dans l’espoir de pouvoir être appelé « vainqueur » ? Si c’était ça changer le monde par la force, si c'était ça être un héros, la Flickerman ne voulait définitivement pas en être un , ni être mêlé à tout cela. Finalement, les rebelles étaient devenue ce contre qui ils se battaient depuis si longtemps et même si ils gagnaient, il y avait fort à parier que sur le long terme, ils deviendraient pire que le Capitole actuel. C’était donc officiel, Goldy voulait changer les choses, oui, mais pas de cette manière là, elle ignorait encore comment elle allait agir, ce qu'elle pouvait faire pour changer le monde à sa façon, toutefois, c'était ce qu'elle voulait au plus profond d'elle-même, c'était l'avenir qu'elle envisageait à cet instant. Cela dit, inutile vraiment de penser à son futur, étant donné que son heure était sans aucun doute bientôt venue, elle se mit d'ailleurs à prier un quelconque dieu de lui pardonner son inaction, de pardonner à ses personnes qui allaient l’abattre sans somation tel un animal, de pardonner à Dorian d’apparaitre comme ça, comme un cheveu sur la soupe, de pardo… attendez une minute… DORIAN ? En entendant cette voix familière la belle ouvrit les yeux d'un coup, toujours un peu vaseuse mais plus alerte que quelques minutes auparavant. Elle ne comprenait que la moitié de ce qu’il disait, mais de là où elle se trouvait, il semblait quand même être de son côté....
La preuve en fut le départ précipité de ses assaillants qui ne semblait pas vraiment ravis de se retournement de situation, sans parler du fait qu’ils allaient sans doute revenir, plus nombreux et cette fois-ci bien décidé à mettre un terme à sa vie et peut-être même à celle de l'homme qui venait de la sauver in-extremis. Que de réjouissance hein?… Heureusement qu’au moins une personne ici ne désirait pas la voir entre six planches… ou alors est-ce cinq planches ? Je ne sais plus et on s’en fout, le principal c’est que lui, il ne voulait pas la tuer… pour l’instant. « Dorian?… » Au moins, on sait qu’ils n’ont pas oublié leur prénom respectif… Sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit il décida de la porter à bout de bras afin de l’emmener au dispensaire le plus proche, s'inquiétant sans doute de sa santé, ce qui ne lui plaisait pas des masses, car son esprit devenait de plus en plus clair et l’idée de se retrouver entouré par des rebelles ne lui disait pas grand-chose… et même si il ne s'agissait pas de rebelles, elle ne voulait pas mettre en danger des civiles désireux d'aider une capitolienne, elle se doutait que les rebelles n'apprécieraient surement pas ce genre d'action, surtout pas au vu des temps qui cours... « Attends attend… Arrête-toi… J’ai pas besoin d’aller au dispensaire… » Sur ses mots elle se mit à gigoter dans tout les sens pour qu’il n’ait d’autre choix que de la poser au sol, elle se mit alors à sautiller à cloche pieds jusqu’au mur d’une habitation pour s’y appuyé. « J’ai rien, je suis pas tombé de haut… J’ai juste la cheville foulé, quelques égratignures et une petite bosse sur le front ! » Elle avait dit ça avec un sourire en touchant sa bosse, comme pour joindre le geste à la parole… Une bosse qui saignait, pas abondamment mais assez pour qu’elle se retrouve avec une tache plutôt impressionnante sur le bout des doigts… Alors oui, voir les autre saigner, ça passe, mais étrangement, quand c’était son propre sang…. « Ho, je saigne… » C’est avec une certaine candeur qu’elle avait dit ça et c’est avec tout autant de candeur qu’elle commença à tituber, se rattrapant au mur et surtout à Dorian en fait, tout en fermant les yeux, l’air pâteuse. « ça va ça va… j’ai juste un petit problème avec mon sang… Mais ça va, je me sens bien à part ça… » Ouais, à part ça… « Mieux vaux qu’on trouve un endroit au calme, le temps … le temps que je me reprenne… Mais pas le dispensaire… Je doute qu’on m’y accueille à bras ouverts et je ne crois pas qu’ils vont apprécier que tu ais braqué tes amis… » Même à moitié blessé, elle restait vachement bavarde la bougresse.... mais au fond, avait-elle vraiment tort?...
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Ven 5 Oct - 11:29
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
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"Arrête de…" elle se débattait comme un petit diable dans ses bras, lui faisant presque perdre l'équilibre précaire dans lequel il se trouvait. "Arrête tu vas te faire mal !" pesta-t-il en fronçant les sourcils, levant les yeux au ciel. Il se serait cru revenu en arrière quand Delilah et lui étaient encore enfants, quand il pouvait encore la gronder comme un grand frère inquiet, quand leurs vies étaient encore à peu près normales. Éloignant légèrement la jeune femme de lui, il la laissa redescendre avant qu'elle ne les fasse tomber tous les deux, la regardant boitiller jusqu'à un appui l'air sceptique. "Mais tu es blessé…" maugréa-t-il, fixant la jambe qu'elle ne pouvait poser au sol. Elle semblait vouloir faire la fière, pour prouver quoi ? bonne question, mais avec son front sanguinolent et sa démarche claudiquante elle pouvait prétendre aller bien autant qu'elle voulait qu'il ne la croirait pas. Quand elle manqua de tomber, il se précipita pour la retenir, inquiet. Et si elle avait un trauma ? quelque chose dont elle ne se rendait pas encore compte et qui menaçait de frapper plus tard quand elle ne s'y attendrait pas ? non vraiment il n'aimait pas l'idée qu'elle ne voit personne. Il ne se pardonnerait pas de la laisser sans soins. Pourtant elle n'avait pas tord, débarquer en étant blessée dans le camp ennemi n'était sans doute pas la meilleure solution, il était probable qu'on refuse de la soigner ou même pire, qu'on décide de la capturer. "Je les aurais obligé" grogna-t-il en baissant les yeux, passant rapidement en revue ce qu'il aurait fait : ramener Gold au dispensaire, trouver Hedenn - elle elle l'aurait aidé - et sinon un médecin qu'il aurait contraint par la force. Braquer une arme sur un soigneur… en voilà une bonne idée. Encore un plan digne de Dorian : précipité, violent, irréfléchi; le genre de projet qui aurait mal finit encore une fois. "Laisse moi le faire alors…" dit-il le plus sérieusement du monde. Il avait peut-être oublié tout ce qu'il avait appris en médecine avant les jeux, il avait quand même aidé au dispensaire ces dernières semaines, il pourrait se débrouiller ou même suivre ses instructions si elle lui disait quoi faire. "… t'examiner... d'accord ?" La prenant par les épaules pour planter son regard dans le siens, il accompagna son geste d'un léger mouvement de tête. "On va trouver un endroit tranquille; mais pas question que je te laisse y aller en marchant."
Une cabane vide, c'est ce qu'ils avaient trouvé après une vingtaine de minutes de recherches. Petite, elle abritait un lit superposé et un coin qu'il devina être la "salle à manger". L'endroit n'était pas vétuste, pas comme l'avait été la maison du 9; elle semblait juste vide depuis quelques temps, assez pour qu'une fine pellicule de poussière jonche les meubles. Sans doute la maison d'un habitant pris dans la révolte, il n'avait même pas eu le temps de fermer, pensa-t-il en passant la porte avec Gold. Posant doucement la jeune femme sur le lit - celui d'en dessous - il alla fermer derrière eux, poussant le verrou pour plus de sûreté, tirant les rideaux pour fuir les regards indiscrets, puis revint s'accroupir devant elle. Il n'avait pas l'air très enjoué de la voir, en fait, il était plutôt inquiet, sur les nerfs et énervé qu'elle ait pris autant de risque. N'avait-elle tiré aucune leçon de leur première rencontre pour retourner vagabonder dans les districts ainsi ? Si les rebelles devaient jusque là garder une certaine discrétion et évitaient de s'en prendre ouvertement aux capitoliens, la révolte avait balayé tout ça. Maintenant elle n'était en sécurité nulle part. "Qu'est-ce que tu fais ici Gold…" par "ici" il ne voulait pas dire "dans cette cabane avec moi" quoi que cette idée le laisse toujours un peu perplexe - après tout, ne l'avait-il pas séquestrée il y a de cela quatre mois ? à sa place il se méfierait - . Par "ici" il voulait dire au district 8, en fait il voulait dire "n'importe où sauf au Capitole". Frottant son visage d'une main, il tenta de masquer sa fatigue et sa anxiété non sans mal. "Tu n'aurais jamais dû venir ! tu te rends pas compte ils t'auraient tuée !! c'est dangereux pour…" pour quoi, un capitolien ? un ennemi du 13 ? ou même encore pire : une fille ? "… c'est dangereux pour quelqu'un comme toi." Pourquoi n'était-elle pas resté chez elle ? C'est vrai qu'elle était bizarre, que ses choix était souvent improbables mais là elle se mettait vraiment gratuitement en danger; en danger de mort ! ça n'avait rien à voir avec les petits services qu'elle pouvait rendre aux habitants du 9, on était en guerre !
Il fouilla dans son sac pour en sortir quelques bandes, de la ouat et une bouteille de liquide transparent, les posant à ses côtés. Ça n'était pas grand chose mais c'était bien tout ce qu'il avait, tout ce qu'il avait pu voler au dispensaire sans que ça ne se remarque en fait; "au cas où". Son larcin se révélait n'être pas une si mauvaise chose tout compte fait. Se redressant pour être à sa hauteur, imbibant le coton d'un peu de d'alcool, il le passa sur son front. "Désolé si ça fait mal." dit-il dans un grand sourire, ravi de pouvoir prendre sa petite revanche pour l'autre fois. Malgré tout il tenta d'être soigneux, essayant de ne pas aggraver l'état de sa "patiente". Cette idée lui arracha d'ailleurs un demi rire, au moins ils étaient quittes sur ce coup là. Elle saignait toujours un peu, il espérait seulement qu'elle n'ait pas besoin de points de suture parce qu'il n'était pas certain de savoir toujours comment faire. Dire que ces choses là lui étaient si familières autrefois, quand il travaillait encore dans les carrières, il s'énervait lui même d'avoir tout oublié. Des souvenirs qu'il avait réussi à récupérer de sa vie d'avant, ses connaissances en médecin n'en faisait pas partie. Dommage. "Garde-le pressé contre la plaie, je vais m'occuper de ta cheville pendant ce temps." Relevant son pantalon d'un revers, il la déchaussa , vérifiant que rien n'était cassé. Il se saisit ensuite de l'une des bandes, en déroulant une petite partie. "Cette fois j'ai pas de chemise à déchirer… je suppose qu'on va devoir se contenter de vrai bandages du coup." amusé, un sourire étira légèrement ses lèvres alors qu'il détournait son regard d'elle.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Dim 7 Oct - 0:23
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Malgré l’insistance de Dorian, Gold ne voulait pas aller dans ce fichu dispensaire, elle avait l’intuition que ça ne leur apporterais que des ennuies et pour une fois, la belle décida de suivre son instinct, obligeant son sauveur du jour à la poser par terre. « Je ne suis pas blessée, je suis à peine égratigné c’est tout… » C’est tout, c’est tout, elle manqua tout de même de s’évanouir en apercevant son sang sur sa main, une chose qui lui arrivait toujours en ce genre de circonstance, un peu allergique à la vue de son propre sang... Un jour elle s’était légèrement coupé le doigt en voulant manger une noix (quelle vie passionnante), hé bien elle s’est évanouis en quelques secondes seulement et autant vous dire que ça n’a pas été facile de l’empêcher de retomber dans les pommes à chaque fois qu’elle voyait sa petite plaie sanguinolente. Du coup, là, on pouvait considérer comme un miracle le fait qu’elle ne soit pas au sol à moitié consciente. Cela dit, si elle ne s’attachait pas à ses vieilles habitudes, Dorian, lui, était toujours aussi impulsif et accro à la violence gratuite… Oui, elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, mais la belle avait tout de même remarqué assez vite le problème qu’il avait dès qu’il tenait une arme entre les mains. Irréfléchis, il semblait tirer d’abord et poser les questions ensuite, la preuve en fut lorsqu’il annonça qu’il aurait aisément obligé les médecins à la soigner. Ça partait, certes, d’une bonne intention, mais le résultat rester là : Menacer un homme n’était pas franchement un acte de bienveillance reconnue. Gold se contenta de secouer la tête en laissant échapper un petit soupir, un peu désespéré du manque de retenue de son camarade. Toutefois, Dorian était tout de même quelqu’un de plutôt « bien » étant donné qu’il voulait sincèrement la soigner, ce qu’elle décida d’accepter malgré ses réticentes, considérant ne pas vraiment avoir besoin de soin, mais simplement de repos. Voilà qu’elle devenait aussi irrationnelle et orgueilleuse que sa grande sœur… « Ok, je te laisse m’examiner mais je t’assure… j’ai presque rien… » Gold acceptait, mais de bien mauvaise grâce, car si elle n’était pas d’un orgueil aussi démesuré que Silver, elle n’aimait pas particulièrement qu’on s’occupe d’elle d’une telle façon, non, elle s’était la fille qui s’occupait des autres mais dont personne ne s’occupe vraiment et ça lui allait parfaitement comme ça. Malheureusement, la belle sentait qu’elle n’avait pas le choix, elle se laissa donc faire, un peu bougon.
Il fallut une petite vingtaine de minute pour que notre duo trouve la maison idéale, une petite cabane bien moins vétuste que cette ancienne maison de 9 où ils avaient élu domicile quelque mois auparavant, cela dit, il n’y avait pas beaucoup de meuble et on voyait bien que personne n’était revenue par ici depuis plusieurs semaines. Le propriétaire des lieux était-il mort durant la révolte ou se battait-il encore aujourd’hui au point de laisser sa maison à l’abandon ? Tout était possible, c’est ce que pensa la Flickerman lorsqu’elle entra à l’intérieur, se retrouvant assise sur un petit lit, beaucoup plus confortable que la cave de leur première rencontre, comme quoi, il s’améliorait le petit. En parlant du « petit », Dorian ne semblait pas particulièrement ravis de la voir, en fait, il avait l’air presque agacé qu’elle soit ici, il ne souriait déjà pas beaucoup à la base, mais là, c’était encore pire. Elle comprit bien vite que sa « colère » venait du fait qu’elle soit là, dans les districts, malgré le danger. De l’inquiétude sommeillerait-il dans l’esprit torturé du rebelle ? Apparemment oui… "Qu'est-ce que tu fais ici Gold… [...] Tu n'aurais jamais dû venir ! tu te rends pas compte ils t'auraient tuée !! c'est dangereux pour…[...] … c'est dangereux pour quelqu'un comme toi." « Je sais pas pourquoi je suis venue… Je suis là, c’est tout… Et je savais exactement quel genre de danger je courais en venant dans les districts, mais je DEVAIS venir, il n’y pas d’explication rationnelle à tout ça, c’est juste comme ça… Je suis là et je compte pas m'en aller... » Ou comment lancer la réponse la moins explicative du monde. Cela étant, Gold avait dit tout cela avec une vraie sincérité dans la voix, oui, c’était fou mais elle ignorait les raisons qui l’avaient poussé à venir ici malgré les temps qui courent, elle s’était simplement sentit obligé de venir, comme si quelque chose de plus fort que sa raison la poussait vers ce district et ce peu importe les dangers, des dangers dont elle avait toujours eut conscience et au fond, peut-être désirait-elle les affronter, se faire capturer, voir se faire tuer... Était-elle suicidaire ? Qui peut savoir… au vu de la complexité de son esprit le doute était permis. Quoi qu’il en soit, elle ne regrettait en rien son geste, au contraire. « Et puis, c’est dangereux pour tout le monde, pas seulement pour une petite capitolienne … » Touché, coulé.
Rapidement Dorian commença à soigner la belle et soit-dit entre nous, elle se méfiait de ses talents de « guérisseurs » ou plutôt, elle redoutait le moment où il allait poser sur sa plaie ce morceau de coton imbibé d’alcool . Elle ne s’était jamais blessé ainsi, sa vie n’était après tout pas vraiment synonymes d’action quotidienne et hormis depuis quelques années, elle n’avait jamais quitté le capitole ni fait la moindre folie susceptible de la mener à un quelconque séjour en hôpital. Alors oui, Gold ne put retenir une grimace en anticipant la douleur, une grimace qui s’accentua lorsqu’il déposa le coton sur son front. « Aie… » Étonnement, son camarade avait l’air satisfait, surement parce qu’elle lui avait fait un peu la même chose quelques mois auparavant, ainsi, ils étaient quittes, ce qui la fit légèrement sourire. « Tu pourrais au moins essayer de cacher ce petit sourire satisfait… » une nouvelle fois un sourire s’était affiché sur le visage de la demoiselle, même si il fut vite déformé par une mimique de douleur. La vie était tout de même sacrément ironique… Il y a quelques mois il décidait de l’enlever, avec l’envie de la tuer et l’espoir de la vendre au district treize, puis finalement elle lui sauvait la vie, par deux fois, pour finalement être libéré après plusieurs jours de captivité. A présent, elle semblait être encore une fois sa prisonnière, sauf qu’aujourd’hui, c’était lui qui pansait ses plaies et elle qui gémissait de douleurs. Un retournement de situation inattendu et dont elle se serait bien passée. Obéissante, comme toujours, Gold hocha légèrement la tête face à son « ordre », tenant fermement le bout de coton contre sa plaie, non sans une certaine petite douleur mais elle savait que c’était nécessaire. "Cette fois j'ai pas de chemise à déchirer… je suppose qu'on va devoir se contenter de vrai bandages du coup."« Quel dommage, ça enlève le côté sauvage et original de la situation, mais tant pis… » Elle aussi eut un sourire amusé, tout en se rappelant d’un coup de ce qu’il avait fait pour elle… la sauver d’une mort certaine, un geste pour lequel elle ne l’avait pas encore dument remercier. « Au fait…. Merci pour tout à l’heure… » Si seulement elle s’était arrêté là… « Mais tu aurais pu faire preuve d’un peu plus de calme… Maintenant ils vont t’accuser de trahison ou un truc comme ça… Qu’est-ce que tu vas leur dire quand tu retourneras à leur côté ? Tu vas faire quoi maintenant?… Et puis qu'est-ce que tu vas leur dire??... » Que de question en si peu de temps, mais que voulez vous, la Flickerman s’inquiétait réellement du futur de Dorian, un futur à présent bien plus compliqué qu’il ne l’était déjà… tout ça à cause d’elle. Bravo ! En tout cas, en plus de répété plusieurs fois la même chose, la belle semblait prise dans une espèce de frénésie des mots, ne pouvant s'arrêter de parler, presque paniquer en imaginant le sort qu'on réserver à Dorian à cause d'elle... et vous savez à quel point son imagination est débordante....
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Dim 7 Oct - 22:56
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
wonder why they don't
Une moue sur les lèvres, il la regardait d'un air sévère. Venir ici dans les circonstances actuelles, alors que la révolte faisait rage, c'était comme si lui se promenait au capitole avec une cible accrochée dans le dos : du suicide pur et simple. Elle ne semblait pas comprendre ce fait, lui expliquant pourquoi elle s'était sentie obligée de venir; mais venir pour quoi au juste ? "Arrête, c'est des conneries tout ça !" maugréa-t-il d'un ton amer; sa voix lui apparue plus dure qu'il ne l'aurait cru. Tout ça n'était qu'un prétexte pour quitter le capitole une fois encore, pour fuir sa famille, sa vie, il en était certain. A quoi bon ? qu'espérait-elle faire ici, sauver des vies ? Elle risquait plutôt de perdre la sienne et pour preuve, elle avait faillit mourir aujourd'hui même ! Elle pensait pouvoir débarquer la bouche en cœur chez des gens ayant souffert pendant des dizaines d'années à cause des siens et changer le monde ? Complètement stupide, elle prenait des risques qui n'en valaient pas la peine; les habitants des districts ne voudraient probablement pas de son aide de toute manière. "Mais je m'en fout des autres !" fulmina-t-il. "Comment ils ont pu te laisser repartir du Capitole après ce qui s'est passé au..." Sa phrase resta en suspens, prenant conscience de la colère qui l'avait submergé sans raison. Ouvrant les lèvres comme pour répondre une nouvelle fois, il se renfrogni. C'était dangereux pour tout le monde, c'est vrai, il n'était d'ailleurs pas en colère de voir Hedenn offrir son aide pendant la révolte, alors pourquoi n'était-ce pas pareil pour elle ? Soupirant un peu comme pour se calmer, se radoucir même, il baissa les yeux; il était trop dur avec elle. "Excuse moi." murmura-t-il d'une voix penaude après quelques secondes d'un silence pesant. Elle ne méritait pas qu'il la traite ainsi, elle était grande et libre de faire ce qu'elle voulait, après tout, il n'avait rien à lui dire.
La soigner l'aidait à se calmer et à clarifier ses pensées, pressant doucement le coton sur son visage, c'était comme si sa colère s'était subitement évaporée. Ne restait en lui qu'une sensation amer, peut-être des remords, il n'en savait trop rien. Il repensait à Constance, au fait qu'il n'avait jamais cherché à la convaincre de ne pas le suivre malgré le danger, qu'elle était morte à cause de cela. Il l'avait perdue par négligence. Serait-elle toujours en vie s'il l'avait empêchée de venir avec lui s'il avait réussit à la protéger de tout ça ? Serait-elle toujours là s'il n'avait jamais cherché à la revoir ? Cette simple idée lui était insupportable. La plainte de Gold le tira de ses pensées et le ramena à la réalité. Par réflexe, il retira le morceau de coton de la plaie, reprenant ses esprits bien vite. Oh ironie, c'était à son tour maintenant de se plaindre de ses soins. "Quel sourire satisfait ? je ne vois pas du tout de quoi tu parles !" répondit-il d'un faux air outré, continuant – non sans un malin plaisir - à désinfecter la plaie. "Quelle chochotte je vous jure." dit-il dans un demi rire, un sourire doux étira ses lèvres alors qu'il la regardait les yeux piqués d'une lueur narquoise. Il démêla ensuite la bande, relevant le pantalon de la cheville de la jeune femme, vérifiant que rien n'était cassé. Concentré, il tenta d'improviser quelque chose de réussi, s'appliquant comme il pouvait, mais le résultat n'en fut pas bien glorieux. "Euh...", grimaçant devant le carnage, il contempla un instant l'enchevêtrement hasardeux des bandes. Ça n'était pas très probant. "Ça sera sans doute mieux réussi si tu le faisais toi, en fait." la moue sur ses lèvres se mua en un léger sourire gêné.
"De rien." souffla-t-il comme simple réponse, "je te devais bien ça de toute manière". Il avait payé une de ses dettes envers elle, en réalité il n'aurait jamais cru en avoir la possibilité un jour. Passant une main sur sa nuque, laissant aller sa tête en arrière comme pour se détendre enfin il fixa des yeux le plafond de la cabane, l'écoutant. Elle n'avait pas tord, c'est vrai qu'il ne l'avait pas joué très fine sur ce coup là, mais il n'avait pas vraiment pris le temps de réfléchir. Et si ils l'avaient tuée ? Si il n'était pas arrivé à temps ? Il ne préférait même pas y penser, en fait, il préférait mille fois passer pour un traître que d'imaginer un quelconque autre scénario où il aurait laissé Gold à ces enragés pour sauver sa propre peau. "J'ignore comment je dois le prendre venant d'une fille qui règle ses problèmes en assommant des pacificateurs." dit-il, reposant un regard moqueur sur elle, un sourire en coin de lèvres. Penchant la tête sur le côté, il l'observa, elle semblait agitée, il trouvait ça presque mignon. S'inquiétait-elle de ce qui pourrait lui arriver ? "T'inquiète pas pour ça" calme, il tenta de la rassurer, posant une main sur la sienne. "Ils ne diront rien du tout, enfin j'imagine... je suis près à parier et c'était des civils. Ils ne savaient probablement même pas qui tu étais en réalité, alors moi...". Le problème qu'ils allaient rencontrer sous peu était tout autre, à savoir : que faire de Gold : la renvoyer chez elle au risque qu'elle s'échappe à nouveau à la première occasion venue ? Qu'ils la cache ici en attendant de voir ce que le 8 allait devenir ? Chaque minutes qu'elle passait ici était un risque en plus de se faire alpaguer à nouveau par des habitants en colère, ou même par des rebelles. "C'est pour ça que c'est pas prudent pour les capitoliens d'être ici, même pour ceux qui sont avec nous." en attendant de trouver une solution, elle allait devoir rester cachée ici.
"Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, bonne question..." souffla-t-il, la fixant tout en réfléchissant. L'envoyer voir Hedenn pour qu'elle aide les médecins ? C'était une idée, une qui pouvait marcher même. Elle ne serait pas en plein milieu des affrontements mais pourraient se rendre utile malgré tout. Il pourrait garder un œil sur elle et elle ne risquerait presque rien, ou en tout cas bien moins qu'en restant ici. Le seul hic dans ce tableau parfait c'est qu'il ne savait pas du tout comment le prendrait Hedenn si il lui collait Gold dans les pattes. Probablement pas très bien. De toute façon le soir tombait déjà, il valait mieux attendre et trouver la meilleure solution possible, en évitant d'agir dans la précipitation pour changer. "Je propose déjà que tu passes la nuit ici, que tu te reposes, et on verra pour le reste demain."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 8 Oct - 18:11
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Oui, c’était peut-être vrai, peut-être que Gold n’était pas venue dans ce district par bonté d’âme, ou à cause d'un appel du destin, mais simplement pour échapper à une vie qui lui semble de plus en plus difficile à supporter, une vie dont elle n’avait pas choisit tous les aspects, une vie qu’elle subissait plus qu’elle ne la vivait réellement, toutefois c’était sa vie et elle ne pouvait rien y changer. C’est en tout cas ce qu’elle se répétait chaque jour, tout les matins avant de se lever pour être sur de ne pas sombrer dans une quelconque dépression et peut-être que ses mots ne suffisaient plus vraiment aujourd’hui, peut-être que oui, elle avait décidé de venir ici pour oublier tout ça, pour fuir, définitivement en perdant la vie... Car oui, soyons honnêtes, il est plus simple de recevoir une balle d’un ennemie que de s’en tirer une soi-même, peu importe son courage. Quoi qu’il en soit, même si c’était vrai, elle ne l’admettrait jamais, alors c’est surprise et étonné qu’elle encaissa les dires de son vis-à-vis, ne comprenant pas vraiment ce qu’il voulait sous-entendre avec son « c'est des conneries tout ça » qui semblait si lourd de sens pourtant. Gold ne répondit cela dit rien, détournant le regard en espérant qu’il ne cherche pas davantage de réponse, malheureusement il semblait s’emporter de plus en plus, colérique, amer, réellement médusé par l’attitude de la capitolienne. Au fond, qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire qu’elle se fasse tuer dans un district ? Se souciait-il vraiment de son existence comme il venait de le sous-entendre en affirmant se moquer du danger que couraient les autres ? Se mettre tant en colère à cause de la bêtise d’une presque inconnu, c’était plutôt surprenant et pour être en colère, le bougre l’était vraiment… Gold osait à peine répondre, entre-ouvrant la bouche comme pour rétorquer quelque chose mais sans qu’aucun son ne sorte vraiment, couper par l’élan de Dorian. Un silence presque pesant se fit rapidement sentir alors qu’il s’était tut d’un coup, aussi rapidement que son animosité avait grimpé en flèche. Elle ne comprenait pas une telle hargne, une telle agressivité… La belle savait qu’il était un peu du genre tout feu tout flamme, elle l’avait bien remarqué, cependant, ce qui la laissait perplexe c’était le pourquoi d’une telle agressivité. Elle n’était rien pour lui, hormis une ancienne captive… Alors oui, elle lui avait peut-être sauvé la vie, mais était-ce suffisant pour s’emporter autant?… "Excuse moi." De nouveau il se reprenait, si un jour il pouvait réfléchir posément avant de réagir, ça serait un grand pas pour l'humanité, un petit pas pour lui-même. « Non… C’est rien… » Que dire d’autre ? Elle ne lui en voulait pas après tout, elle restait simplement interrogative face à un tel coup de sang.
Heureusement, il ne faisait pas preuve d’une telle agitation en la soignant, il se montrait même plutôt avenant, pour ne pas dire tendre, même si quoi qu’il arrivait, la douleur restait présente, mais ça, ce n’était pas de sa faute, il pouvait même se permettre d’afficher ce sourire satisfait que Gold remarqua bien vite, laissant échapper un léger rire grimaçant face à sa réponse. "Quelle chochotte je vous jure."« Chochotte? Tu veux vraiment qu’on reparle du jour où je t’ai soigné et de tous les gémissements et autre grimace de douleur que tu as faite ? … » Menace amusé face à ce médecin du dimanche qui lui rendait l’appareille avec brio. Un médecin du dimanche qui portait bien son nom vu le carnage qui s’en suivit. Autant il avait sut plus ou moins s’occuper de la plaie au front de la belle, autant la, sa cheville, c’était un travail des plus bâclés alors que de prime à bord on pourrait croire qu’il s’agissait du plus simple. Ben oui, faut quand même sacrément le chercher pour ne pas réussir à enrouler une bande autour d’une cheville foulée. Cette vérité fit sourire la jeune femme alors qu’elle commençait à retirer le fiasco de son vis-à-vis, suivant son conseil avisé. « Oui, je pense que ça serait mieux effectivement ! » Doué avec son biiiiiiig gun (a) mais beaucoup moins avec une petite bandelette de rien du tout. Le mystère du talent des hommes.
Gold en avait eut enfin l’occasion, alors elle l’avait remercié, platement, consciente qu’il venait de lui sauver la vie… Toutefois, elle s’emporta bien vite dans une frénésie de discours incontrôlé, réellement inquiète face aux conséquences de cet acte. Il venait de sauver une capitolienne, qui sait ce que lui réserverait la résistance en apprenant ça… Serait-il exécuter ? Bannis ? Bannis ET exécuter ? Qui peut savoir… Quoi qu’il en soit, ça l’inquiétait réellement, incapable de supporter l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose par sa faute, ce n’était simplement pas un scénario envisageable à ses yeux. "J'ignore comment je dois le prendre venant d'une fille qui règle ses problèmes en assommant des pacificateurs." La bouche entre-ouverte, l’air faussement choqué, elle rétorqua. « Ça n’est arrivé qu’une seule fois ! UNE SEULE ! » Amusée, elle afficha de nouveau un sourire, avant de reprendre un sérieux somme toute relatif, écoutant la réponse peu satisfaisante de son vis-à-vis, qui minimisait grandement les risques, ou alors était-ce elle qui les exagérait ? "T'inquiète pas pour ça... [...] ... Ils ne diront rien du tout, enfin j'imagine... je suis près à parier et c'était des civils. Ils ne savaient probablement même pas qui tu étais en réalité, alors moi... [...] ... C'est pour ça que c'est pas prudent pour les capitoliens d'être ici, même pour ceux qui sont avec nous."« Peut-être, mais ça m’inquiète quand même, ils pourraient très bien aller tout raconter à tes supérieurs ou je sais pas comment sa marche chez vous, mais quoi qu’il en soit, ça pourrait devenir aussi dangereux pour toi que pour moi… » Malgré tout, elle souligna le « qui sont avec nous », même si elle ne dit rien. Elle était passée du rang de capitolienne captive à capitolienne rebelle, car si elle était avec eux, elle était forcément une rebelle… Ou alors parlait-il en général et pas particulièrement d’elle ? Peu importe, elle préférait le prendre personnellement, c’était plus gratifiant.
Tout en discutant la jeune femme avait presque terminé son bandage, n’oubliant pas d’écouter Dorian tout en terminant sa petite manipulation, serrant autant que possible la bande sans exagération. Affichant un sourire, Gold releva la tête face au propos de son vis-à-vis, se demandant elle aussi ce qu’ils allaient bien pouvoir faire, ou plutôt ce qu’ELLE allait bien pouvoir faire maintenant. S’enfuir ? Trop risqué… Se battre ? BEAUCOUP trop risqué. Se cacher ? Bonne idée et apparemment le Rebelle avait eut la même, comme quoi il n’était pas si stupide finalement. « Oui, c’est le mieux à faire mais… » Elle marqua une petite pause avant de reprendre. « … Tu vas rester hein ? Je veux dire, je n’ai aucune envie de rester ici toute seule, c’est glauque et je n’aurais aucuns moyens de me protéger si quelqu’un venait à entrer… et puis, comme ça… tu pourra m’apprendre à me servir… de ça… Ça me serait utile... » En disant ça elle désigna avec un sourire faussement innocent l’arme qu’il avait autour de lui . Ben oui, si elle voulait se défendre autant qu’elle apprenne à se servir d’une arme et lui, semblait plutôt adepte de ce genre de joujou, il devrait donc être un bon professeur… en théorie.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Lun 8 Oct - 23:16
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
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On vivait dans un monde où certains devaient se battre chaque jour pour survivre quand d'autres envisageait d'écourter leur vies trop "aisées". C'était du gâchis pur et simple, c'était comme rire au nez de tous ceux qui n'avaient pas eu l'aubaine de naître à sa place. Ceux qui en avait chié toute leur vie. Gold n'avait pas le droit d'avoir envie de mourir, pas selon lui en tout cas. Elle ne mesurait pas sa chance, elle n'avait jamais eu rien d'autre à craindre que le mépris de ses parents au fond. Qu'aurait-elle pu redouter d'autre si elle avait une seule fois tenue tête à sa famille : mourir ? tu parles, elle se serait pris une baigne tout au plus. Peut-être était-ce là un genre d'infortune dont devaient souffrir les capitoliens, ils ne savaient plus se battre, pour rien. Alors oui, elle avait le droit de détester sa vie comme tout les autres, elle avait le droit de vouloir tout arrêter mais mourir bêtement, non. Elle n'avait qu'à rejoindre la résistance si c'est ce à quoi elle aspirait. Quitte à disparaître aux yeux de sa famille, autant que ce soit en restant utile et en vie. Alors il était énervé, oui, sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs. Il était énervé parce qu'elle avait faillit mourir et qu'elle prenait ça à la légère, n'était-ce pas là une raison suffisante ? Probablement pas, en tout cas pas sans passer pour un fou colérique. Mais il avait le droit d'être complètement dingue, il avait déjà connu la mort lui ! il avait déjà beaucoup perdu là dedans, il n'avait pas envie d'ajouter un nouveau nom à cette longue liste, même si Gold n'était qu'une fille qu'il avait vaguement croisée il y de ça quelques mois, même si il n'était pas parmi les mieux placés pour lui faire la morale. Il avait eu peur pour elle, voilà tout.
"Pfeuh, y'avait aucune comparaison entre ce que j'ai reçu et ton petit bobo de rien du tout !" il n'était pas mesquin, mais il prenait un malin plaisir à la taquiner comme elle avait pu le faire elle aussi autrefois. Et puis l'humour détendait un peu l’atmosphère et le calmait lui aussi; il n'avait pas eu souvent l'occasion de rire ces derniers temps, autant dire que ça lui avait manqué. Suite à son fiasco total en matière de bandage, il la laissa simplement faire, ne cherchant pas à empirer les choses - choses qui étaient tout à fait possible le connaissant -. Il devait se faire à l'idée qu'il avait tout perdu de ses capacité en même temps qu'il avait perdu la mémoire. Lui qui avait passé des années à apprendre comment soigner les gens n'était à présent plus doué que pour tuer. L'observant faire d'un œil distrait, il abandonna l'idée de réapprendre les gestes aussi simplement, c'était peine perdue. "Il suffit d'une fois ! t'es du côté des méchants maintenant." façon de parler, c'était assez difficile de déterminer qui était les gentils de l'histoire, il n'aurait pas parié sur son camp à elle en réalité. "T'es tout aussi brutale que moi en fait, une vraie barbare !" étirant ses épaules, il s'assit plus confortablement sur le sol grinçant du cabanon, observant un peu autour avant de reposer son regard sur elle. Ils pourraient aller tout raconter, oui. En fait il n'en savait rien et il ne préférait pas y penser. A quoi ça l'avancerait ? à rien, et puis ces hommes là pourraient tout au plus décrire son physique banal de jeune homme brun, autant dire monsieur tout le monde. Il ne s'inquiétait pas trop à ce niveau là. Il pourrait toujours prétendre avoir sauvé la mise à une capitolienne rebelle si la situation venait à s'envenimer. En réalité il ne cherchait pas à voir aussi loin, la situation actuelle, la rébellion massive, avait comme heureux effet de tout chambouler. Les yeux rivés sur les affrontement, le district 13 ne prenait pas la peine de s'occuper de ce genre de broutilles. "Tant qu'on restera discrets il n'arrivera rien, crois moi." il préféra imaginer au mieux, pour une fois, quitte à improviser en cas de complications.
"Oh que non ! je te laisserais jamais t'en servir !" un long sourire caustique étirait ses lèvres alors qu'il la fixait d'un œil narquois. "Quand je vois ce que t'arrive à faire avec une bûche en bois je me méfie, tu pourrais tous nous tuer !" elle n'était pas prête à avoir une telle chose entre les mains, et je parle bien du fusil qu'il tenait, bande de pervers ! "Tu veux que je reste ?" dit-il, une grimace traversant son visage, en réalité il était un peu surpris. Pourtant c'était plutôt logique en fait, c'était évident qu'elle n'aurait pas envie de passer la nuit seule ici, cette cabane n'était pas vraiment le genre d'endroit qu'on pouvait qualifier de rassurant. "Hm... ok, convainc-moi alors !" croisant les bras, il la jaugea un instant d'un regard plein de défi. De toute façon c'était certain qu'il ne la laisserait pas seule, c'était un peu trop risqué, et puis il aurait bien besoin de sommeil lui aussi. Il n'avait pas connu le confort d'un lit depuis longtemps ! Dans un soupire résigné agrémenté d'un sourire, il hocha légèrement du chef, poursuivant. "D'accord d'accord... t'as gagné." souffla-t-il, un peu embarrassé. Il irait trouver Hedenn demain matin, ça n'était pas vraiment une question de minutes de toute façon. "Repose toi alors, on a une grosse journée demain."
Quelques heures étaient passées quand il ré-ouvrit un œil. Un faisceau de lumière venait de balayer de plafond. Se relevant d'un bond, tournant la tête vers les carreaux sales de la fenêtre, on pouvait voir des lueurs vacillantes au loin, elles approchaient. "Merde !" grogna-t-il, sauta de son perchoir pour voir par lui même, son souffle format une petite tache de buée sur la vitre crasseuse. Des gens venaient par ici. "Gold debout !" Attrapant Gold toujours allongée à sa place, il la tira par le bras d'un geste vif pour l’entraîner sous le lit, les cachant tous les deux. Il tentait de calmer sa respiration, essayant de la rendre la plus sourde possible. Coincé dans leur cache à peine assez large, Gold contre lui, son arme dans sa main libre restait pointée vers l'extérieure, prête à faire feu. "Reste calme d'accord ?" susurra-t-il, resserrant son étreinte sur elle. Au loin, les pas des intrus résonnaient, plus audibles chaque secondes passant. "C'est là ! la vieille a dit que y'avait eu du bruit..." résonna une première voix, vite suivie par une seconde "chez Walter ? mais il est... - c'est justement ce qui est bizarre, idiote". Les pas crissèrent jusque devant la porte, on pouvait voir l'ombre de leur pieds se refléter sur le parquet de bois, ils étaient trois. La respiration coupée, il tourna son visage vers Gold à moitié sur lui, s'assurant qu'elle restait calme. "C'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une nuit de rêve, hein ?" articula-t-il presque sans bruit dans un demi rire, priant qu'ils soient invisibles ainsi cachés dans la pénombre. Un rayon de lumière balaya la pièce en totalité. "Je vois rien", grogna la première voix, visiblement mécontente, "ça devait être des bestioles..."
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Mar 9 Oct - 14:01
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"Pfeuh, y'avait aucune comparaison entre ce que j'ai reçu et ton petit bobo de rien du tout !"« Au contraire, moi, j’ai reçu un coup à la tête, je pourrais très bien avoir des séquelles permanentes, alors que toi, c’était juste une petite plaie de rien du tout ! » Ou comment minimiser le malheur des autres et exagérer les siens. Un art dans lequel la plupart des Capitoliens exceller, c'était même une espèce de sport national pour eux. Il plaisantait, elle souriait, et mine de rien ça lui faisait beaucoup de bien, lui permettant d’oublier le fait qu’elle ait échappé à la mort, quitté sa famille sans raison apparente et accessoirement enfermé sa mère dans sa salle de bain, ce qui lui vaudrait sans aucun doute la correction de sa vie quand elle rentrerait, tout du moins SI elle rentrait. Car oui, plus elle discutait avec ce petit idiot, plus Gold s’imaginait plutôt bien au sein des Rebelles, tout du moins si elle restait constamment avec Dorian… Non pas qu’elle ait une quelconque affection particulière pour lui, non, il est trop mal propre pour ça et c'est un peu un rustre quand même, mais voilà, il réussissait à la faire sourire et ça, c’était plutôt une bonne chose…. "Il suffit d'une fois ! t'es du côté des méchants maintenant… […] …T'es tout aussi brutale que moi en fait, une vraie barbare !"« C’est totalement faux ! Je suis plus douce qu’un agneau ! Puis … J’ai pas fait exprès de le frapper ce type de toute façon… » Ben voyons, la buche était arrivé sans explication entre tes mains et miraculeusement elle était tombé avec brutalité sur le crane de ce pacificateur… on y croit tous. Malgré la légèreté de leur paroles la belle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour l’avenir de Dorian et apparemment, des deux, elle était la seule à se sentir concerné par ce détail. Lui, il avait l’air de ne pas se soucier de ce qui se passerait demain, comme si ça n’avait pas d’importance. Il était donc bel et bien un type irréfléchi et bien trop spontané qui pense uniquement à l’instant présent plutôt qu’aux conséquences de ses actes sur le futur. Insupportable pour une fille aussi maniaque que Gold, car oui, elle aimait savoir ce qui allait se passer demain, elle aimait connaitre la fin de l’histoire avant de commencer un bouquin, elle aimait les spoilers et pour être honnête, à cet instant précis elle aurait bien aimé qu’une quelconque entité cosmique lève le voile sur ce qui allait se passer pour Dorian plus tard, ça lui aurait enlevé un poids sur les épaules. Malheureusement, ne connaissant pas personnellement dieu ou autre, elle décida de suivre les conseils de son vis-à-vis et de hocher la tête positivement en se demandant s’ils arriveraient vraiment à rester discrets très longtemps…
"Oh que non ! je te laisserais jamais t'en servir ! […] Quand je vois ce que t'arrive à faire avec une bûche en bois je me méfie, tu pourrais tous nous tuer !" « Mais heu! Je suis sur que je pourrais être utile si je savais manier ce genre de truc ! On aurait plus de chance de s’en sortir ! Allez, s’il te plait ! » Oui, c’était peut-être surprenant mais Gold voulait vraiment apprendre à manier une arme à feu, surement parce qu’elle se sentait terriblement vulnérable pour le moment et qu’elle s’imaginait qu’avoir une arme changerait la donne … "Tu veux que je reste ? [...] Hm... ok, convainc-moi alors !" Il voulait qu’elle le convainque ? Elle allait devoir utiliser son super pouvoir alors… Ni une ni deux elle fit une moue triste, presque boudeuse, comme une petite fille qui aurait eut une action man à la place de sa Barbie princesse passion, tout ça pour attendrir son ex-ravisseur. Oui, c’était ça son super pouvoir, être capable d’être super cute. « S’il te plaiiiit ! » Apparemment son pouvoir magique fonctionnait même sur les rebelles casse-cou (pour ne pas dire casse-coui***... (a) ) puisque finalement Dorian céda, décidant de rester avec qu’elle dans cette petite maison des plus glauques, au moins, il se reposerait, car de prime à bord il ne semblait pas vraiment tout frais, surement avait-il passé plusieurs jours à combattre … Quoi qu’il en soit, la belle était ravis de ne pas se retrouver seule ici et puis en un sens, elle se sentait plus en sécurité, après tout c’était lui qui avait un flingue, alors forcément, tout de suite, ça rassure. Souriante, elle hocha une nouvelle fois la tête avant de se poser sur son lit, pensant à cette journée si étrange, à cette finalité, pour finalement bien vite sombrer dans les bras de Morphée, et en plus, je fais des rimes.
Elle rêvait de licorne, d’amour, de prince charmant… Bref, malgré la situation Gold restait fidèle à elle-même, perdu dans un monde onirique dont elle seule avait la clé, un monde auquel plus personne ne croit hormis cette petite boule d’énergie capitolienne utopiste dans l'âme et rêveuse à temps plein. Oui, ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour rêver du prince charmant mais tant pis, elle ne pouvait s’en empêcher et elle affichait même un petit sourire sur son visage, les yeux clos, profondément endormis, tout du moins jusqu’à ce que Dorian l’attrape par le bras pour la trainer sous le lit. La pauvre ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait, se retrouvant d’un coup collé à son ancien ravisseur, caché sous un lit alors que quelques secondes auparavant elle virevoltait à travers des nuages fait en barbe-à-papa… Il lui fallut une petite minute pour réaliser le problème. Des gens étaient près de leur petite maison abandonné, ils avaient apparemment entendu du bruit ou quelque chose comme ça, de là où elle était Gold ne comprenait que la moitié de leur parole, en tout cas, ils jetèrent un coup d'oeil à l’intérieur, laissant leur torche virevolter à travers la fenêtre. Calme, elle l’était plus au moins, s’étant presque arrêté de respirer de peur qu’on l’entende, rassuré, elle l’était moins, terrorisée à l’idée qu’ils rentrent en trombe dans la pièce. Que feraient-ils si ça arrivait ? Est-ce que Dorian pourrait vraiment tuer trois hommes ? En aurait-il seulement le temps ? C’était peu probable, mieux valait donc qu’ils s’en aillent au plus vite. En tout cas, malgré la situation, le rebelle, lui, restait plutôt joviale, ce qui fit sourire notre capitolienne. "C'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une nuit de rêve, hein ?" « Ca avait pourtant si bien commencé… » Rétorqua-t-elle avec une pointe d’ironie. Les lumières virevoltèrent à travers les vitres durant plusieurs minutes, de longues minutes passés collé à Dorian, ce qui étrangement la gênait moins qu’elle ne l’aurait pensé, elle qui de coutume ne se sentait pas forcément à l’aise auprès des hommes. Peut-être qu’il n’était pas assez viril pour l’impressionner ? Ouais, c’était surement ça. Cette pensée lui arracha un petit rire étouffé avant qu’elle ne chuchote. « Finalement, t’es beaucoup moins impressionnant de très près… T'a pas de muscle, t'es pas grand non plus... T'es un p'tit bonhomme armé en fait... » PAN PAN PAN, dans les dents. C’est sur ses mots réconfortants que les voix commencèrent à s’éloigner, on put distinguer un « y’a personne, on se casse » des plus brutal avant que les lumières ne disparaissent, laissant nos deux « tourtereaux » (notez les guillemets) dans la pénombre de leur demeure du jour. « Ils s’en vont… non? … On peut sortir ? » C’était lui le chef des opérations, alors mieux valait être sur, sait-on jamais, son instinct de tueur sanguinaire lui disait peut-être de rester encore cacher…
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Mar 9 Oct - 21:12
Gold&Dorian
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Devant l'insistance dont elle faisait preuve pour qu'il accepte de l'initier aux maniement des armes, il réfléchi un instant. Avait-elle vraiment besoin d'apprendre à se défendre si elle voulait retourner chez elle au Capitole ? Ou étaient-ce là les premiers indices de son désir de rejoindre le camp adverse ? Il l'ignorait, il ne voulait même pas y penser, il était de toute façon hors de question qu'elle se batte avec eux. C'était bien trop risqué. Et alors ? et alors il était hors de question qu'il commette la même erreur qu'il avait fait autrefois : entraîner une fille avec lui et que tout ça se termine mal. Il avait déjà commis suffisamment de fautes qu'il ne se pardonnerait jamais, Gold n'en serait pas une nouvelle. "Et tu voudrais être utile à qui au juste avec ce genre d'arme entre les mains ?" sa voix trahissait clairement sa réprobation alors que, l'air sérieux, il replaça correctement son arme sur ses épaules. Il la fixa sans détour, cherchant à lire en elle pour comprendre ses motivations. Il était certains qu'elle ne pourrait jamais se retourner contre les siens, pas physiquement tout du moins. A quoi lui servirait une arme capable de tuer si elle ne pouvait pas en faire usage ? Mieux valait qu'elle aide de la manière qui lui semblait la plus naturelle, soigner les victimes par exemple. Frottant son visage de ses mains, il n'arriva pas à chasser une idée de son esprit, une idée qui s'insinuait lentement et qu'il avait de plus en plus de mal à faire taire. Si la même scène qu'aujourd'hui venait à se reproduire, comment pourrait-elle se défendre ? il devait se faire à l'idée qu'il ne pourrait pas toujours être là s'il arrivait malheur. Soupirant face à cette réalité implacable, il se frotta la nuque d'une main, bougonnant un "bon on verra…" résigné.
Allongé sur le dos à même le sol, il tenait fermement la jeune femme contre lui. A peine assez grande pour qu'ils y tiennent tous les deux, leur cache n'était pas idéale, mais c'était la seule qu'il avait pu trouver ici. Il gardait son calme, réfléchissant à comment s'en sortir si la situation s'envenimait. A par la force il ne voyait pas, et leur position actuelle rendait la tâche difficile. Le silence régnait, seuls les bruits des pas des vadrouilleurs résonnaient autour d'eux. Ils inspectaient par les fenêtres la preuve quelconque d'une intrusion en ces lieux, mais la pénombre masquait la plupart des traces qu'ils avaient laissées sur le sol. Leur torches zébrèrent le sol un moment avant que l'un d'eux ne tente d'ouvrir la porte. Son sang ne fit qu'un tour, retenant sa respiration, il passa son bras autour de la jeune femme la serrant un peu plus. L'adrénaline le submergeait en entier. "Allez vous en…" suppliait-il en silence, fermant les yeux pour retrouver un rythme cardiaque normal. S'ils entraient, ils étaient fichu. L'homme força pendant de longue secondes sur la porte, mais elle ne bougea pas. "Bon laissez tombé c'est fermé de toute manière." signifia-t-il d'un ton râleur. Poussant un léger soupire, Dorian tenta de regarder vers l'extérieure mais il ne voyait presque rien de là où il était, à ce qu'il entendait, nos baroudeurs nocturnes semblaient lentement se décourager. C'est à cet instant précis, quand la tension semblait retomber enfin, que Gold pris la parole tout bas. "Ben voyons." susurra-t-il, de marbre, levant les yeux au ciel dans un rire discret. Elle cherchait à faire quoi là, le vexer ? C'était bien le moment et l'endroit idéal pour se lancer ce genre de gentillesse; mais peut-être était-ce là sa manière - plutôt saugrenue - de garder la tête froide. Quelle jeune fille charmante en tout cas. Se tournant vers elle, il ne pouvait distinguer que son regard tant ils étaient proches l'un de l'autre, une lueur amusée éclaira ses yeux qu'il posa dans les siens. "Le petit bonhomme armé pas très impressionnant pourrait bien avoir l'envie subite de s'en aller en te laissant ici…" répliqua-t-il, à la fois railleur et on ne peut plus sérieux en même temps. Un sourire en coin de lèvres, il approcha ses lèvres du creux de son oreille pour susurrer d'un ton arrogant "… toute seule". Qu'elle ne le provoque pas trop où elle finirait par s'en mordre les doigts. Bref, se concentrant un peu sur nos zouaves un peu plus loin, les bruits de pas semblaient indiquer qu'ils faisaient marche arrière, ils étaient sorti d'affaire. "Attends un peu qu'ils soient loin." Dans un soupire rassuré, il lâcha Gold, s'écartant d'elle pour vérifier qu'il n'y avait vraiment plus personne et qu'il ne s'agissait pas là que d'une grossière ruse. Il fini par sortir le premier, laissant Gold derrière lui, prenant bien soin de ne pas faire de bruit. Les environs semblaient on ne peut plus déserts. "Super, ils sont parti." murmura-t-il, retirant la poussière ramassée sous le lit qui avait envahit ses vêtements, ses cheveux et son visage. Il se tourna ensuite vers Gold qui n'avait pas meilleure allure que lui, s'approchant d'elle. "Quelle jeune fille négligée…" argua-t-il, caustique, retirant d'une geste de main une toile d'araignée impressionnante de la chevelure de la brune.
"Bon... et bien maintenant avec tout ça j'imagine que j'ai payé mes dettes ?" la lorgnant de bas en haut, un sourire étira ses lèvres alors qu'il relevait un regard narquois sur elle. Il devait avouer que même pleine de crasse, dépeignée et si on ne tenait pas compte de son sale caractère elle était plutôt mignonne. Pas vraiment son style, lui avait toujours eu un petit faible pour les blondes; mais elle était jolie quand même. "Parfait ! plus rien ne me retiens ici alors." Restant en face d'elle, tous proches, il semblait la narguer ouvertement, penchant légèrement la tête sur le côté pour lui adresser un grand sourire. Il n'attendit pas plus longtemps pour aller chercher son sac encore caché sous le lit, l'enfournant sur son épaule après l'avoir un peu secoué. La dépassant sans lui accorder plus d'attention, il enjamba les quelques pas qui le séparait de la porte, ouvrant le verrou qui la retenait fermée. Une fois dehors, il huma l'air frais, bien plus agréable que l'odeur acre de moisi de la cabane. Se retournant, il se tourna vers elle, s'impatientant. "Tu vas rester plantée là longtemps ou tu viens ? on peut pas rester là." haussant un sourcil, un sourire satisfait étira ses lèvres. "A moins que tu veuilles que je te porte ?" mais bon elle n'allait évidemment pas accepter l'aide d'un petit gars chétif tel que lui n'est-ce pas ? roulant des yeux, il l'aida à sortir, refermant la porte doucement derrière eux, sans bruit. Ils n'avaient pas fait deux pas dehors que les crissement de pas d'un nouvel intrus résonnèrent. Merde, pas moyen d'être tranquilles décidément ! Plaquant la jeune femme contre le mur pour les cacher dans l'ombre, il leva le nez, une expression quasi réjouit parcouru son visage. Décidément cette soirée était placée sous le thème de la promiscuité, il retint un rire. "Je te jure que j'en profite presque pas." murmura-il l'air le plus sincère possible, levant ses mains en signe de bonne fois. D'accord, il en profitait quand même pas mal, mais c'était trop tentant avouons-le. Calme tes ardeurs Dorian. "Ahahaha les jeunes" retentit la voix du promeneur à quelques mètres de là, continuant sa route sans s'attarder bien longtemps. Au moins, la tactique semblait fonctionner.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 11 Oct - 6:16
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"Et tu voudrais être utile à qui au juste avec ce genre d'arme entre les mains ?" « Utile à moi-même. » C’était clair, net et concis, si il ne comprenait pas c'est qu'il avait une case en moins. Oui, elle voulait surtout se protéger elle-même au fond, être capable de se débrouiller seule au moins une fois dans sa vie car elle le remarquait de plus en plus ses temps-ci, depuis toujours elle était dépendante des autres, dépendante de sa famille, dépendante de ses amis, elle ne faisait jamais rien par elle-même hormis peut-être tout ce qui concerne la mode et son job. C’est surement pour ça qu’elle faisait preuve d’une telle assurance lorsqu’elle travaillait, elle sait qu’elle est douée et capable de faire de grande chose dans son domaine, alors que dans la vie de tout les jours la belle est effacé, mal dans sa peau et rarement celle qui prend la parole en publique avec plaisir et décontraction. Un paradoxe qu’elle n’avait jamais vraiment remarqué avant sa rencontre avec Dorian. Il ne s’était que peu parlé, mais il avait soulevé les bonnes questions, des questions qui avaient remis en cause toute sa vie… Avait-elle fait les bons choix ? Devait-elle changer ? Devait-elle grandir ? Avait-elle réellement le courage de le faire ? Sa vie lui convenait-elle vraiment? Tout un tas de questions qui l’avait mené ici, dans le district 8, proche de la mort et désormais sous la protection d’un Rebelle, une protection dont elle ne voulait plus vraiment, peu désireuse de le voir tout perdre par sa faute. Elle devait donc se défendre seule ou en tout cas essayer autant que faire ce peut. Enfin, elle avait réussit à le convaincre et il s’était résigné à réfléchir à sa demande, peut-être réussirait-il à faire d’elle une warrior ? C'est optimiste je sais, mais après tout, tout est possible si on y croit non? Ok ok, c'est un peu trop fleur bleu, même pour Gold...
A présent nos deux rebelles du dimanche étaient cachés sous un lit, collé l’un à l’autre, essayant par tout les moyens de se faire le plus discret possible. Parfois, Gold sentait son cœur s’arrêter de battre, sa respiration se stopper et son regard fixer un point invisible devant elle comme si le fait de regarder ailleurs la rendait invisible aux yeux de ses poursuivants, ce qui était stupide. Franchement, petite parenthèse, pourquoi les gens s'imaginent que regarder à gauche alors qu'un tueur est à droite peut, d'une quelconque façon, les rendre invisibles à ses yeux? C'est fou quand même une telle stupidité... Enfin passons. Elle avait peur, oui, mais en même temps, elle était rassuré de vivre cette situation avec un homme armé, même si elle aurait préféré qu’il soit un peu plus costaud que Dorian, du genre Samwell ou Astaroth, eux, ils avaient de la prestance physique et Gold ne tarda pas à le souligner avec un air taquin. "Le petit bonhomme armé pas très impressionnant pourrait bien avoir l'envie subite de s'en aller en te laissant ici… […] toute seule". Quelle cruauté ! La laisserait-il vraiment toute seule ? Comme ça ? C’était possible vu son caractère mais cette réplique la fit tout de même sourire. « Ok ok, excuse moi grand monsieur armé et très impressionnant… » Ben quoi ? C’était un compliment mine de rien. Mais peu importe, la situation tournait enfin à leur avantage et le groupe de résistants décida de faire demi-tour, ne remarquant rien de vraiment suspect dans l’abri de fortune de nos deux survivants. Suivant le conseil de son vis-à-vis, Goldy resta encore un petit moment caché, sortant uniquement après qu’on lui ait donné le feu vert. Ouf ! C’est le mot qui lui traversa l’esprit alors qu’elle se relevait difficilement, jonglant de nouveau sur un pied, car oui, sa cheville ne s’était pas guérit entre temps, nous ne sommes pas dans les Sims… Et c’est bien malheureux, car dans les SIMS elle n’aurait jamais eut une espèce de toile d’araignée dans les cheveux... elle aimait l’aventure, mais ça, NON ! Malgré le fait que Dorian lui ait retiré cette immondice, la belle ne put s’empêcher de secouer ses cheveux énergiquement et de frissonner en imaginant une quelconque bestiole sur elle, heureusement, ça ne semblait pas être le cas. Une chose était certaine, FINIS les cachette de ce genre… La prochaine fois, il se mettra sur elle et non l’inverse, le risque de se retrouver avec ça dans les cheveux sera moins grand au moins et ne voyez aucune allusion sexuels dans cette phrase….
En parlant de sexualité, si à cet instant une quelconque pulsion sexuel était présente entre eux (et ceci n’est que pure hypothèse) , elle venait de retomber brutalement face au propos de cet idiot. Il avait payé sa dette et il voulait simplement s’en aller… En l’entendant la jeune femme lâcha un simple « Qu… Quoi ? » surpris, l’observant récupérer ses affaires et se diriger vers la porte comme si de rien n'était, bien décidé à l’abandonner à son sort … Décidément, soit ce type s’inquiétait trop pour elle, soit il l’ignorait totalement, c’était tout blanc ou tout noir avec lui, pas de demi-mesure… Choqué, elle resta statique un moment, le laissant quitter la maison sans un mot, imaginant réellement qu’il allait la laisser ici, seule, livré à elle-même, sans arme et sans aucun moyen de se défendre… Pour être honnête, la capitolienne commençait réellement à avoir peur et surtout, à être en colère voir vexé, heureusement, alors qu’elle allait lui lancer un objet prit au hasard à la tronche (une espèce de petit vase en bois), le rebelle se retourna avec un sourire satisfait, lui faisant comprendre qu’il l’attendait. Quel mauvais blagueur. Gold fit mine de poser l’objet délicatement, faisant mine de le dépoussiérer, comme si elle n’allait pas le jeter, avant de lui offrir un sourire narquois. "A moins que tu veuilles que je te porte ?"« J’arrive … Et évidemment que non je ne veux pas que tu me porte, je voudrais pas que tu te casse quelque chose… » Pire que Tom et Jerry ses deux là. Bref, notre damoiselle attrapa son sac pour finalement rejoindre Dorian en clopinant, elle aurait préféré avoir une canne ou une quelconque chaise roulante , mais ma foi, elle se contenterait de la bonne vieille méthode… Manque de chance, il ne fallut pas longtemps pour qu’un intrus face de nouveau son apparition et une nouvelle fois la pauvre se retrouva dans une position des plus surprenante sans même avoir eut le temps de dire « Kawabunga » . Ce soir, ils étaient faits pour se rapprocher et pour être honnête, ce n’était pas si déplaisant que cela. Elle-même retint un rire face au propos de Dorian, amusée, et elle décida, pour une fois, d'en faire de même… L’homme qui était passé prés d’eux était dorénavant hors de porté de vue et pourtant, d’un coup, elle lâcha un « Attention! Quelqu'un arrive! » attrapant alors le visage de Dorian pour l’embrasser subitement, laissant leur lèvre se toucher et bien plus encore… Ben quoi ? Autant en profiter non ? Cela dit, elle ne mentait pas, quelqu'un était réellement en train de passer non loin d‘eux, derrière Dorian, il leur jeta d'ailleurs le même sourire amusé que le promeneur qui l‘avait précédé, avant de disparaitre au détour d‘une ruelle… Malgré le fait qu‘il ait disparut de son champs de vision Gold prolongea un peu le baiser avant de le stopper plutôt soudainement, affichant un sourire malicieux. « C‘est bon, il est partie… Et je t’assure que j’en ai presque pas profité… » Dit-elle en levant à son tour ses mains en guise de bonne foi.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Jeu 11 Oct - 19:11
Gold&Dorian
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Mais quelle idiote, songea-t-il alors qu'il passait la porte, la laissant là, plantée en plein milieu de la pièce. Elle le fixait les yeux ronds, bouche bée, choquée de le voir si soudainement changer d'attitude envers elle. Avouons-le, il prenait un malin plaisir à se moquer un peu d'elle - pour une fois - mais elle n'avait pas l'air de comprendre. Il attendait quelle percute, qu'elle se rende compte que tout ça était grotesque, qu'il ne l'abandonnerait pas là bêtement après tout ce qu'ils avaient risqué ensemble; mais ce moment ne vint pas. Quelle jeune fille crédule... "Mais évidemment que j'allais pas te laisser, idiote" souffla-t-il en se tournant vers elle, remarquant alors qu'elle reposait négligemment un objet, faisant mine de l'épousseter. "Je rêve ou t'allais me jeter ce truc ?" fixant un instant l'objet, il releva un regard dépité sur elle, passant une main sur son visage. Complètement folle. Bref il l'invite à le rejoindre, lui propose avec sarcasme de la porter même si il était évident qu'elle ne pourrait pas aller bien loin en boitillant de la sorte. "évidemment que non je ne veux pas que tu me porte, je voudrais pas que tu te casse quelque chose…" bim ! cette fois tu l'as bien mérité Dorian. Il grommelle, décidément cette jeune femme semble mettre un point d'honneur à vouloir le faire passer pour un faiblard. Il se demande d'où lui vient cette lubie avant de rapidement renoncer à la comprendre car c'était perdu d'avance. De toute façon il n'avait jamais vraiment rien pigé aux femmes. "Oh allons... quoi que tu penses tu n'es pas si énorme je te jure..."
Il faisait nuit noir, la fraîcheur hivernale de ce mois de novembre muait leur souffles en légères volute de fumée blanche. Il porta ses mains à ses lèvres pour les réchauffer, attendant que la jeune femme le rejoigne pour refermer la cabane définitivement derrière eux. Dommage, la cachette était bonne, il aurait aimé y rester un peu plus pour s'y reposer. Mais rester ici était trop dangereux, ils n'étaient pas à l'abri d'une autre visite surprise de villageois curieux et ne pourraient pas se cacher à chaque fois. Ils n'avaient plus qu'à rejoindre le dispensaire à présent, ou passe la nuit dehors à mourir de froid: le choix était vite fait. "En route." murmura-t-il vers elle, il était temps de filer d'ici. Malheureusement madame karma en avait décidé autrement, semant quelques embûches sur leur route. Un nouvel intrus venait fourrer son nez dans leur affaire, passant non loin d'eux. Il l'avait plaquée contre le mur, pensant qu'ils pourraient ainsi se cacher dans l'ombre, mais non seulement d'être à moitié efficace ce reflex passa plutôt pour un geste tendre. Ils en rirent tous les deux, amusés de cette situation ambiguës qui ne sembla pas leur déplaire. Était-ce du flirt ? peut-être, sans doute même, inutile de dire que le naturel de la situation le surpris quelque peu. Il n'avait jamais cherché personne, ici. La climat de guerre à Panem ne laissait de toute manière pas de place aux sentiments ni à la séduction. Il avait passé ces dix derniers mois à se reconstruire et à s’entraîner, délaissant de ce fait les femmes. Pourtant tout cela lui semblait maintenant bien naturel. Etait-il légèrement inquiet de se retrouver obnubilé par une fille qu’il ne connaissait finalement qu'à peine ? alors que certaines qu’il voyait depuis son arrivée au 13, n’avaient pas le quart de cette importance à ses yeux ? Sans aucun doute. "C'est bon il est parti ?" susurra-t-il en tournant la tête, ne voyant rien de ce qui se passait derrière lui. Comme seule réponse, Gold l'alerta de la venu d'une énième personne avant de l'embrasser subitement. Les yeux écarquillés, quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne réalise ce qui se passait. Passant ses bras autour de la jeune femme, il n'avait pas cherché à retenir l'élan d'ardeur qui l'avait attiré vers elle. Il s'était laissé porté par cet instinct primaire qu'il croyait définitivement mort chez lui. Souriant entre ses lèvres, le départ de l’intrus ne sembla pas les arrêter. "Si tu le dis Gold.... si tu le dis..." souffla-t-il dans un sourire alors qu'il relevait ses yeux sur elle avant de secouer légèrement la tête comme pour éclaircir ses pensées.
"Il faut qu'on y aille allez." il était temps de filer avant qu'ils n'aient à nouveau des ennuis. Encore un peu troublé, il se frotta les yeux, tentant de garder l'esprit clair avant de se tourner vers elle, cherchant du regard la direction à prendre. "Le dispensaire est à une bonne vingtaine de minutes de marche alors je vais te porter. Et tu n'as pas le choix." Il posa son sac au sol à ses pieds, retirant sa veste pour la poser sur les épaules de la jeune femme. "Et voilà" d'une pichenette sur le bout de son nez, il lui ébouriffa un peu les cheveux d'un geste tendre. "Avec ça tu ressembles à une vraie petite sauvageonne rebelle, l'illusion est parfaite." Il espérait que personne au dispensaire ne se poserait de question mais il était évident que tout le monde serait endormit à leur arrivée. Autrement il pourrait aisément la faire passer pour une rebelle égarée, après tout il y avait peu de chance qu'on la reconnaisse ainsi déguisée. Dans un rire, il la fit monter sur ses épaules avant de récupérer son arme et son sac et de prendre la route. "Accroche toi bien." La route fut longue et éreintante, en particulier parce qu'ils furent pris sous une pluie battante à mi chemin. Arrivant enfin au dispensaire, complètement trempés, ils passèrent par derrière, retrouvant un genre de camp improvisé de quelques lits de camp occupés par des blessés, et des couchettes à même le sol. "Désolé mais on n'a que ça" dit-il en désignant l'une de ces dernières avant de reposer la jeune femme au sol, passant une main dans ses cheveux pour les essorer.
Dernière édition par Dorian de Massari le Ven 12 Oct - 9:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Ven 12 Oct - 0:14
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
"Je rêve ou t'allais me jeter ce truc ?" « Quoi? Alors là, pas du tout. » Et mon cul c’est du poulet? Elle avait affirmé son innocence avec presque un certain aplomb, mais étonnement on sentait dans le ton de sa voix que chaque mot prononcé était un odieux mensonge, d’autant plus lorsqu’elle exagéra son « dépoussiérèrent imaginaire ». Enfin, le principal est que sa petite blagounette soit finis et qu’il n’est finalement pas décidé de l’abandonner à son sort, c’était une bonne chose pour elle, mais surtout pour lui, après tout, cet objet aurait très bien pu lui fracasser le crâne et le tuer… Assassiner par un vase en bois, rond qui plus est… Il n’aurait pas eut de quoi ce vanter au paradis. Après quelques pics bien sentit de la part de nos protagonistes, pics pour lesquels Gold décida de répondre par un simple « tirage de langue » moqueur, la belle fut prise dans une situation tout aussi surprenante que quelques minutes auparavant, se retrouvant bien vite de nouveau coller au rebelle et cette fois-ci c'est elle qui prit une initiative des plus inattendus. Oui, je l’avoue, c’était avant tout par envie qu’elle avait fait ça, mais en même temps, une personne était vraiment passer non loin d’eux, il fallait donc faire diversion et quoi de mieux qu’un baiser langoureux échangé par un jeune couple pour cacher le fait qu’ils étaient en quelques sortes « en fuite » ? C’était la couverture parfaite et apparemment, Dorian en profitait presque autant qu’elle malgré leur dire respectif. Pourquoi l’avait-elle embrassé avec une telle envie? C’est une bonne question… Au fond, elle l’appréciait vraiment, il lui avait sauvé la vie, mais il avait aussi changé beaucoup de chose dans cette dernière… Cela dit, il n’était pas franchement le genre de prince charmant dont elle rêvait… Il était brusque, irréfléchis, impétueux … brun en plus… Alors qu’on le sait bien, tout bon prince charmant ce doit d’avoir une magnifique crinière blonde… Enfin, il avait quand même du charme… Un peu… Mais pourquoi je parle de tout ça? Il ne s’est passé qu’un faux baiser entre eux! Cessons de polémiquer sur qui n’est pas et ne sera peut-être jamais!
"Il faut qu'on y aille allez." Cette phrase la fit sortir de ses stupides rêveries. « Oui .... faut qu’on.... y aille... » La belle semblait un peu troublé mais elle se reprit bien vite, continuant de sourire face aux propos de Dorian, qui essayait de jouer de son autorité, ce qui était plutôt amusant à voir. "Le dispensaire est à une bonne vingtaine de minutes de marche alors je vais te porter. Et tu n'as pas le choix."« Puisque j’ai pas le choix… » Son air voulait clairement sous-entendre qu’elle le faisait parce qu’elle avait envie et non parce qu’il ne lui laissait pas le choix, ou alors faisait-elle semblant de faire semblant de donner l’impression de résister? Houlà, même moi je me suis perdu en cours de route, alors revenons au sujet principal. Encore une fois Dorian surprit Gold par ses actes puisqu’il déposa ses affaires à ses pieds pour finalement donner sa veste à la jeune femme, avant de lui donner une petite pichenette sur le nez et de lui ébouriffer un peu les cheveux, des gestes des plus… romantiques… Quoi ? Ne nous voilons pas la face, dans les films ça commencent toujours comme ça les grandes histoires d’amour ou par une connerie, du genre un enlèvement qui finalement rapproche les deux héros, assez pour développer des sentiments. Heureusement, nous ne sommes pas dans un film hein. En tout cas, il était plus musclé qu'il en avait l'air en t-shirt... « Je peux pas me balader décoiffer comme ça… » Dit-elle en souriant et en se recoiffant un peu. « Mais j’aime bien ce look quand même! Je suis une vrai rebelle maintenant! » Elle se mit presque à poser tel un top modèle, les poings serrés, comme si elle s’apprêtait à frapper quelqu’un tout en riant. Ni une ni deux elle se retrouva sur le dos de Dorian, une position qui la faisait grandement sourire, lui rappelant bon nombre de livre à l'eau de rose qu’elle avait lu et qui parlait de jeune couple amoureux et des filles qui grimpaient sur le dos de leur prince charmant pour aller on ne sait où. Le côté rêveur de Goldy fit des émules durant tout le trajet et pour être honnête, elle fut tellement dans son petit monde qu’elle ne remarqua qu’après quelques minutes la pluie battante qui s’abattait sur eux.
Il fallut une bonne vingtaine de minutes pour arriver au dispensaire, tout le monde était profondément endormis, voir drogué par différent médicament pour certains blessés, au moins, ils allaient pouvoir passer incognito, c’était le principal. "Désolé mais on n'a que ça" Il avait dit cela avant de la déposer au sol et pour être honnête Gold fut un peu surprise. Non pas qu’elle allait jouer les princesses pour qui ce décore spartiate n’allait pas, non, mais disons que de prime à bord… il n’y avait qu’un seul lit de camps et même si les maths n’ont jamais été sont fort elle était presque certaine que un + un = deux non un. « Non c’est parfait! » Dit-elle en secouant un peu ses cheveux et retirant sa veste trempé. Tout en sortant une espèce de bandage de son sac dont elle se servit comme serviette pour éponger son visage et certaines parties de son corps mouillé (vive le double sens hein (a)), elle reprit. « Mais… Tu compte dormir où exactement? Parce que là, y’a qu’un lit… » Perspicace la demoiselle. Tout en disant ses mots elle lui tendit tout naturellement son petit bout de tissu histoire qu’il se sèche un peu lui aussi… Tient, vu de l’extérieur ils ressemblaient presque à un … Non, je ne dirais rien, mon imagination me joue sans doute des tours.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Ven 12 Oct - 17:25
Gold&Dorian
don't wonder why people go crazy
wonder why they don't
Parce que Gold pensait pouvoir prétendre à un titre de princesse ? plutôt rêver, une vraie dragonne oui ! et pour preuve quelques minutes auparavant elle était prête à l'assommer à coup de pot dans la tronche. Sans oublié qu'elle avait fugué de chez elle, matraqué avec une buche un représentant de l'ordre et sauté d'un toit. Autant dire qu'on était bien loin du portrait d'une gentille et délicate demoiselle pleine de finesse ! Et puis elle non plus n'était pas blonde que je sache ! elle avait des cheveux touts courts et d'un brun aussi banal que ceux de Dorian alors elle pouvait parler. De toute façon il était près à parier qu'elle n'irait pas du tout avec le portrait de prince charmant ultra-gay qu'elle se faisait dans sa petite caboche de jeune vierge plein d'illusion. "Hm hm… une vraie rebelle." rétorque-t-il, une pointe de sarcasme dans la voix, la regardant minauder avec amusement. En toute franchise, c'est vrai que le look baroudeur lui allait bien. Elle semblait d'ailleurs ravie d'endosser le rôle d'une révolutionnaire égarée, il se dit que la cacher serait sans doute moins compliqué qu'il ne l'aurait cru, à condition que personne ne la lance sur le sujet "mode et fanfreluches"… mouais les chances étaient quand même minimes. Quand il la fit monter sur ses épaules c'était d'avantage pour une question de pratique que pour jouer le prince charmant sur son cheval blanc; parce que non seulement au rythme ou elle allait ils seraient toujours en chemin demain mais que en plus elle risquait de se ruiner définitivement la cheville. Heureusement la mode au capitole était les poids plumes, elle était à peine plus lourde que les sac à dos qu'il était habitué à porter. Récupérant son arme qu'il garda entre ses mains - juste au cas où et parce qu'il n'était toujours pas décidé à la confier à la jeune femme - il pris la route. Cette fois rien ne vint interrompre leur cavale, hormis une bonne pluie froide qui arriva à point nommé pour les tremper jusqu'au os. Marcher l'empêchait d'être transit de froid, mais la fatigue s'insinuait lentement en lui, le faisant trainer des pieds et fléchir un peu plus à chaque pas. Heureusement la silhouette massive de l'usine se dessina au loin, mettant fin à leur exode harassante.
Autant dire qu'il tenait à peine debout quand ils arrivèrent enfin; la déposant sur le sol, il secoua un peu ses cheveux pour en faire partir l'eau, constatant qu'il était trempé de la tête au pied si bien que ses vêtements glacés collaient à sa peau. Côté Gold le résultat n'était pas mieux, ils faisaient peine à voir tous les deux; s'il restaient comme ça, c'était certain qu'ils seraient transformés en MrFreeze avant le levé du soleil. Retirant son tee-shirt pour l'essorer, il récupéra la veste dégoulinante qu'elle lui tendit avant d'aller fouiller dans un sac non loin pour en sortir son uniforme du 13, le tendant à la jeune femme en murmurant. "Tiens, ça risque d'être un peu grand mais c'est toujours mieux que de rester trempée." Quelle bonne âme ce Dorian… sauf que maintenant c'est lui qui allait devoir trouver de quoi se changer s'il ne voulait pas mourir de froid cette nuit. Posant une main sur son épaule alors qu'elle fouillait dans son sac, il susurra, "je reviens, toi tu bouges pas." avant de s'éloigner, happé par l'obscurité des lieux. Après quelques minutes de recherches, il finit enfin par trouver une table où était entreposées les affaires des patients hospitalisés ici dont quelques sacs qu'il fouilla sans vergogne. Il y trouva un pantalon de sa taille et une veste qu'il déroba sans honte, après tout c'était peu cher payé pour les soins et la protection qu'ils leur étaient offerts. Se changeant sur place, il grimaça en constatant que la fermeture du blouson était cassée - fantastique - et revint vers la jeune femme après quelques longues minutes d'absences. La lorgnant de bas et haut, il se racla doucement la gorge pour lui annoncer son arrivée; elle se séchait toujours avec les restes de bandages, sans grand succès visiblement. "Tu t'es pas changée ?" Attrapant les bandages qu'elle lui tendait, il ne savait pas trop quoi en faire, surtout que leur capacités absorbantes semblaient laisser un peu à désirer. Tout aurait été parfait dans le meilleur des monde si ce geste de sa part n'avait pas été accompagné de paroles.
"Mais… Tu compte dormir où exactement? Parce que là, y’a qu’un lit…" Il se tu, la fixant un instant, interdit. Ah d'accord, message reçu 5 sur 5, prend toi ça dans les dents jeune homme. Au moins c'était clair, enfin en tout cas pour lui. Dans un toussotement gêné, il passa une main sur sa nuque, penaud, observant la couchette frugale, il arbora une mine désolée. Il n'avait pas vraiment pensé à ça en fait, en même temps étant donné qu'ils avaient passé 6 jours ensembles dans une cave et une partie de la nuit sous un lit, il n'aurait pas cru qu'elle s'étonne de devoir partager une couverture au sol, mais soit. "Ben… c'est à dire que j'ai que ça moi…" répondit-il, une moue ennuyée sur les lèvres, cherchant rapidement du regard si par miracle l'une des autres couchettes semblaient vides - même si c'était difficile de parler de miracle étant donné que cela impliquerait la forte probabilité qu'un de ses collègues ne soit plus en vie -. En même temps c'était plutôt évident qu'il n'aurait pas une suite nuptiale à sa disposition, les lits de camps étant déjà occupés par les blessés, il pouvait déjà s'estimer heureux d'avoir droit à une couchette ici parce qu'il accompagnait un des médecins, beaucoup de rebelles devaient tenir avec bien moins de confort - si on pouvait appeler ça du "confort", passez moi l'expression - . La fatigue commençait à sérieusement se faire sentir, il alla s'asseoir contre le mur voisin de la couchette, étirant ses muscles endoloris par les effort et le froid. "Mais vas-y repose toi ! je vais me débrouiller t'inquiète", dans un petit sourire pas très convaincu, il hocha légèrement la tête comme pour la rassurer. De toute façon il se savait présentement capable de s'endormir sur à peu près n'importe quoi.
"Je vais parler à Hedenn demain." fixant le plafond, la pluie martelait les tôles du toit, résonnant à travers tout l'entrepôt, il se tourna vers elle, la fixant un instant. "Voir si elle veut bien te prendre avec elle… pour quelques temps." connaissant encore mal Hedenn malgré les nombreux mois qu'ils avaient passé ensembles, il redoutait un peu sa réaction. Elle était du genre irascible, et il n'était vraiment pas certain qu'elle aime qu'on lui colle une petite capitolienne dans les pattes, soigneuse ou pas. Il allait devoir la jouer fine, malheureusement vous l'aurez compris ça n'était pas vraiment son point fort. "Elle vient du Capitole elle aussi, vous allez bien vous entendre" murmura-t-il dans un demi rire, pas vraiment convaincu de ce qu'il disait lui même. De toute façon, cette situation n'était que temporaire ou en tout cas c'est ce qu'il s'efforçait de se dire, sans doute histoire de s'en persuader lui même.
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself. Sam 13 Oct - 14:53
« I just want to change things in my own way... I just want to change myself... »
Ils étaient arrivés au dispensaire sans encombre et à présent ils se retrouvaient entourés par des blessés, des médecins mais aussi et surtout des rebelles, ce qui était plutôt ironique quand on y pense étant donné que depuis le début de tout cela ils avaient évités scrupuleusement tout être vivants, se cachant presque à la vu d’une grand-mère estropié ou d’un chien trop curieux. Pourtant, à cet instant, ils étaient cernés par leur pires ennemies en un sens, mais ça n’avait pas vraiment d’importance, il y avait peu de chance qu’on reconnaisse Gold et puis, ils avaient besoin de repos, autant l’un que l’autre, peu importe le côté spartiate de leur couche. En parlant de spartiate, Dorian, lui, décida de ne pas en adopter l’attitude, puisqu’il prit l'initiative de donner une combinaison de district à sa camarade, histoire qu’elle soit au sec… Mais avant cela, il retira son haut, l‘air de rien, comme si tout était normal… A croire que dans les districts c‘était habituelle voir une tradition de se mettre à poil les uns devant les autres, mais pour elle, ça ne l‘était pas car elle n‘était pas une habitante des districts. Alors oui, sur le coup elle fut un peu embarrassé, détournant le regard en faisant mine de chercher un truc dans son sac avant de finalement attraper la combinaison que lui tendait le rebelle. « Ho… Merci… » Oui, elle était aussi un peu surprise de ce geste, mais dans le bon sens. C’est vrai qu’ils s’étaient rapprochés et qu’il était gentil avec elle depuis un certain temps maintenant, malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher d’être étonné de ses marques d’affections, le voir si adorable, c’était tout de même grisant…. Après tout, ils s’étaient rencontrés dans des circonstances particulièrement néfastes et qui il y a plusieurs mois de cela aurait dit qu’un jour, Dorian irait offrir son aide avec tant de douceur à la belle capitolienne ? Personne, encore moins elle ou lui. Finalement, il avait presque des manières de prince charmant le bougre… Depuis toujours Gold idéalisait l‘homme idéal -logique-, toutefois, à cet instant, et durant quelques courtes minutes, la jeune femme se demanda si depuis toujours elle ne se trompait pas, si finalement, le prince charmant n‘était pas un type dans le genre de Dorian… Des questions qui la laissèrent pensive, perdu dans les méandres de son esprit jusqu‘à que la voix rauque de son camarade ne la sorte de ses rêveries. "je reviens, toi tu bouges pas."« Heu… Oui, ok » Elle lui offrit un petit sourire, l’observant s’en aller tout en se séchant, elle se pencha d’ailleurs tellement pour le regarder qu’elle manqua de tomber. Gold dans toute sa splendeur.
Cette dernière se mit à réfléchir pas mal à toutes les interrogations qu’elle se posait à propos du « prince charmant » ou en tout cas, au sujet de l’image si idéalisé qu’elle avait d’un homme bien et si Dorian n’avait prit la parole, elle serait resté là, les yeux dans le vide, à réfléchir en se séchant encore et encore la même partie du corps avec les bandes, à savoir son ventre, ayant relevé légèrement son haut pour cette tache, elle le laissa d’ailleurs retombé d’un coup en sortant de ses pensées. "Tu t'es pas changée ?"« Si si… Enfin, non bien sur que non… Mais je vais me changé tout de suite… » Un sourire gêné s’afficha sur son visage, un sourire qui laissa bien vite place à une question des plus existentielle, une question dont elle n’imaginait pas la porter, la posant avec une certaine innocence. Ben oui, Gold avait un peu de mal à les imaginer dormir l’un à côté de l’autre, elle, ça ne la gênait pas, mais elle ne pouvait croire si naturellement que lui, ça ne lui faisait rien. Toutefois, elle vu bien qu’elle l’avait presque vexé en posant la question ou en tout cas, gêné. "Ben… c'est à dire que j'ai que ça moi…" « Ho… » C’est tout ce qu’elle parvint à dire, se rendant compte de la stupidité de sa question et de la réalité des choses. Malheureusement le mal était fait et Dorian décida de jouer les gars qui s’en fiche, allant s’adosser à un mur en faisant comme si ça ne le gênait pas du tout, un sourire faussement convaincu sur le visage. "Mais vas-y repose toi ! je vais me débrouiller t'inquiète" « Dit pas de bêtise… On peut très bien dormir… tout les deux là-dessus… Alors vas y, allonge toi, moi je vais me changer ! » Sur ses mots elle se glissa derrière le mur, histoire d’être à l’abri des regards, puis elle commença à se changer tout en écoutant les paroles de Dorian.
Donc, il voulait la refourguer à la première venue. Ça fait plaisir comme dirait l'autre. En constatant cela Gold resta bouche bée pendant quelques secondes, totalement abasourdis par ses dires, comme si elle avait envie de suivre une femme (ou même un mec, avec ce nom qui peut savoir…) qu’elle ne connaissait pas le moins du monde ! Apparemment c’était bel et bien une femme et elle venait du Capitole, cela dit, ça ne changeait rien à tout ça, la Flickerman ne voulait pas aller avec cette bonne femme, peu importe que ce soit la vierge marie en personne. Déjà qu'elle avait du mal à parler librement avec Dorian, alors côtoyer une personne dont elle ignore tout et la suivre comme un petit toutou, c'était tout bonnement hors de question. Désormais habillé de la combinaison trop grande de Dorian, Gold sortit de derrière son petit mur, l’air totalement outré. « Ca va pas non ! » Elle avait dit ça un peu trop fort, heureusement, elle s’en rendit compte bien vite, se posant à côté de son acolyte avant de se mettre à chuchoter, l’air déterminé. « Il est hors de question que j’aille avec une inconnue… Soit je reste avec toi, soit je pars de mon côté et je m’arrange pour avoir un flingue, je suis sur qu’ils ne rechigneront pas à m’en donner un si je dis que je fais partie des rebelles… Je n’irais pas avec cette fille, en tout cas. » La belle était déterminé, plus qu’on ne pouvait l’imaginer quand on la voyait si frêle et innocente… La question était ; Était-ce le fait de suivre une inconnue qui la dérangeait ou celui de devoir quitter Dorian?…
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Sujet: Re: DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself.
DORIAN&GOLD | I just want to change things in my own way, I just want to change myself.