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 Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed

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Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed Vide
MessageSujet: Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed   Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed Icon_minitimeVen 11 Jan - 11:35


Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed 15z118g Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed Tonkinphoebe004
Tu dirais quoi ?


Reed éteignit sa cigarette après avoir tiré une longue et dernière bouffée et se mit à réfléchir pendant un long moment. Il se trouvait dans une petite pièce, à peine éclairée par une ampoule vulgairement suspendue à deux fils électriques, et regardait vaguement de vieilles photos monochromes accrochées au mur décrépi et noir de crasse. Sa mère était si jeune en ce temps-là. Elle semblait si douce et innocente, différente de la personne qu’il avait connu. Ses traits étaient moins marqués par le poids de l’âge et le désespoir. Reed n’avait pas l’image de cette femme joyeuse et pétillante, non. Aussi loin que pouvait remonter ses souvenirs, sa mère avait toujours eu l’air triste et mélancolique. Comme si elle était sur le point de lâcher prise –elle avait lâché prise. Il aurait aimé la connaitre dans un autre contexte, dans d’autres circonstances. Les mêmes circonstances qui la faisaient sourire de cette façon sur ces vieux clichés, blottie amoureusement dans les bras de l’homme qui allait amorcer sa descente aux enfers. Reed était prêt à parier qu’elle était loin d’imaginer la vie qui l’attendait quelques années plus tard. Elle n’avait jamais du envisager un seul instant que son mari l’abandonnerait quelques jours après la naissance de leur enfant. Elle ne devait probablement pas savoir ce que c’était que d’élever un petit garçon, seule, dans un monde gangrené par la violence et la misère. Non, elle n’avait aucune idée de la difficulté de la lourde tâche qui l’attendait. Aucune idée des souffrances qu’elle allait subir, des sacrifices qu’elle allait faire. Reed s’était longtemps demandé si elle aurait accepté d’endurer toute cette souffrance si elle avait su. Il se demandait si elle aurait renoncé à l’avoir pour refaire sa vie avec un homme qui l’aimerait sincèrement et avec qui elle pourrait mener une existence douce et paisible, loin de toute cette misère et de cette violence. Il voulait lui poser la question, ne serait-ce qu’une fois, pour avoir le cœur net. Mais le sort en avait décidé autrement. Elle était morte. Elle s’était suicidée après qu’on lui ait pris son petit fils, son bébé. Elle était si fragile…

« Reed ! REED ! »

Le jeune homme sursauta. Egaré dans ses pensées, il n’avait prêté qu'une attention relative aux bruits aussi soudains que brefs qui avaient retenti à l’extérieur. Des aboiements, des bruits de pas, quelqu’un criant son nom puis le silence, lourd et pesant. Il ignorait qui –ou quoi- pouvait être à l’origine de tout ce vacarme et essayait de reprendre son calme lorsque quelque chose lui fit perdre le peu de sang froid qui lui restait. La voix qui l’avait appelé ne lui était absolument pas familière. Et si cette personne savait où il était planqué et comment il s’appelait, ce n’était pas bon signe. Plusieurs scénarios se bousculèrent dans l’esprit du jeune sergent. L’un de ses hommes avait peut-être été capturé. Il aurait alors tout raconté aux pacificateurs et ils étaient à sa recherche en ce moment-même. Si tel était le cas, il savait qu’il n’avait plus beaucoup de temps à perdre et se ressaisit immédiatement. Il prit son arme à feu et se mit à couvert derrière la table, scrutant le moindre geste suspect dans la pénombre. Les secondes lui semblèrent durer des minutes. Les minutes, des heures. Pendant un bref instant, il se demanda même si son esprit malade ne lui avait pas encore joué un mauvais tour. Mais à peine eut-il le temps de réfléchir à cette éventualité que la porte d’entrée s’ouvrit brusquement. Une demi-seconde plus tard, un homme massif et robuste s’engouffra dans la pièce, un dossier à la main, une arme dans l'autre, avant de s'effondrer par terre, à bout de souffle.

« Allardyce ! Merde, j’ai failli te tuer ! Qu’est-ce qui te prends de débouler comme ça en criant ?! Tu comprends ce que veut dire le mot discrétion ou faut que je te fasse un dessin ?! »

Le dénommé Allardyce leva péniblement la tête vers le grand blond et tenta d’articuler quelques mots : « Désolé s-sergent.. chien, c-courir.. failli.. mourir.. périmètre.. sécurisé. » Il avait encore du mal à parler après la course qu’il venait de faire, ce qui eut le don d'exaspérer aussitôt Reed. Il avait compris toutefois l’essentiel des paroles de son interlocuteurs et rangea son arme, rassuré ; Samuel Allardyce avait quelque chose comme vingt-cinq ans, peut-être vingt-six. C’était un ancien rebelle du district onze venu grossir les rangs du treize un an plus tôt. Il n’avait pas vraiment la tête du métier –il avait une tendance exacerbé à l’embonpoint- et n’était pas ce que l’on pourrait réellement appeler un vrai soldat tant il avait peur des armes et du sang, mais il était très doué pour récolter des informations en tout genre dans un laps de temps limité, ce qui pouvait s’avérer fort utile. Et surtout, il était doté d’un grand courage, ce que respectait énormément Reed. D’ailleurs, c’est Sam qui l’avait sauvé –involontairement- des mains des pacificateurs lors de l’attaque sur le treize, et il lui en était en quelque sorte reconnaissant.

« Tu as ce que je t’ai demandé ? » Samuel acquiesça, l’air sérieux. Il se releva péniblement et tendit le dossier à Reed. « Il y a très peu d'informations à son sujet. On dirait que quelqu’un couvre ses traces. Deux choses sont sûres : elle vit dans le village des vainqueurs et il se peut qu’elle soit étroitement surveillée pour je ne sais quelle raison. » Reed écoutait attentivement, tout en réfléchissant au meilleur moyen de parvenir à ses fins. La situation s’annonçait plutôt compliquée. « Et son frère ? » « Avery ? Selon les derniers échos, il serait à la tête des rebelles de ce district. Je ne sais rien de leur relation, la petite ne sort pas beaucoup de chez elle. Mais s’ils habitent ensemble, tu peux faire d’une pierre deux coups. » L’idée n’était pas stupide. S’il était là, c’était avant tout pour recruter des rebelles pour le compte du district treize. C’était la première mission qu’on lui confiait depuis le jour où ils l’avaient retrouvé, gisant sur le sol de l’arène, laissé pour mort. La première fois qu’on lui permettait de quitter les souterrains. Et il n’avait pas intérêt à se planter s’il voulait à nouveau respirer l’air frais. Il aurait pu choisir une mission qui, à défaut d’être plus dangereuse, serait moins éprouvante psychologiquement. Il aurait du. Il n’aurait alors jamais découvert que sa mère s’était suicidée deux mois après son départ. Il n’aurait jamais vu que la maison où il avait grandi était devenue un repère pour les toxicos des alentours. Mais il ne l’aurait jamais revu. Il n’aurait jamais pu lui dire qu’il était encore en vie. Qu’elle était son point d’ancrage, sa bouée de sauvetage. Savoir qu’il la reverrait un jour était tout ce qui le faisait tenir lorsqu’il était prêt à mettre fin à ses jours. Elle était sa bonne conscience, celle qui lui rappelait sans cesse qui il était, quelle personne intègre et généreuse il était. Elle était sa dernière part d’humanité. Une lueur d’espoir dans l’obscurité. « Je vais passer à l’action ce soir. Rassemble les autres et donne-leur les dernières instructions. Ils doivent se tenir prêts à partir en cas de problème, chacun connait son rôle. » « Oui sergent. » Il était impossible de discuter avec Reed lorsqu'il avait une idée en tête. Il sortit un briquet de sa poche gauche et brûla les pages concernant Alexiane Hawthorne avant de rendre le dossier contenant les informations restantes concernant les potentielles recrues à son équipier. Il ne devait laisser aucune trace de toute cette histoire, tout ceci ne faisait pas partie de son assignation. « Une dernière chose Allardyce. Si je suis pris, vous ne tentez rien. Vous rentrez et vous faites votre rapport. Suis-je bien clair ? » Sam déglutit avec difficulté et fit un léger signe de tête. Sans un regard derrière lui, il s'en alla.

[...]

Il faisait nuit noire lorsqu’une grande silhouette apparut brusquement dans la pénombre. Reed marchait d'un pas décidé, évitant habilement les rares faisceaux de lumières qui éclairaient les ruelles étroites du village des vainqueurs. L'endroit ne semblait pas gardé, mais il savait mieux que quiconque qu'il devait être prudent. Parce qu'un pacificateur ne prévient jamais lorsqu'il décide d'apparaître de nulle part. Et parce que lui-même était censé être mort depuis plusieurs années... Toutefois, le jeune homme savait exactement où il devait se rendre, ce qui lui facilitait grandement la tâche. Il avait mémorisé dans les moindres détails le plan et la photo de la maison d’Alex et il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour la retrouver, plongée dans le noir. Pas un bruit, pas une lumière. Elle devait probablement dormir. Ou bien elle n'était pas là. Cette deuxième pensée ne suffit pas à dissuader Reed de vérifier. Après une courte réflexion, il décida qu’il ne serait pas sage de frapper à la porte. Alex, comme tous les autres, le croyait mort. Plus important encore, il devait s'assurer qu'elle était seule. La moindre erreur pourrait compromettre sa mission. Ou lui coûter la vie. Il s'approcha donc discrètement de la demeure, et après en avoir fait le tour, trouva un point d'entrée : une fenêtre qui donnait sur le salon. Tant bien que mal, il se glissa à travers celle-ci en faisant le moins de bruit possible. Ses yeux avait du mal à se faire à l'obscurité. Il ne voyait rien devant lui à plus d'un mètre. Mais il entendit parfaitement le cliquetis de l'arme qui avait retenti derrière lui. Immobile, Reed leva les mains en l’air. « Ne tirez pas, je peux tout expliquer… »


Dernière édition par J. Reed Callahan le Mar 29 Jan - 18:42, édité 2 fois
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Alexiane R. Hawthorne
DISTRICT 11
Alexiane R. Hawthorne
△ correspondances : 11154
△ points : 75
△ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory)
△ à Panem depuis le : 08/05/2011
△ humeur : indifférente
△ âge du personnage : vingt-deux ans
△ occupation : mentor


can you save me?
statut: célibataire, coeur occupé par un revenant
relationships:


Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed Vide
MessageSujet: Re: Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed   Et si je n'étais jamais vraiment parti ? Alexeed Icon_minitimeDim 27 Jan - 21:50

Il devait neiger. À vrai dire, c’était plus une hypothèse qu’une certitude. Je n’avais pas pointé le nez dehors depuis … deux semaines ? Peut-être trois ? En réalité, j’avais arrêté de compter. Avery le faisait très bien pour moi. En temps normal, j’aurai bien été obligée de ressortir un jour ou l’autre pour la Tournée du Vainqueur. Serrer la main de Gemma, comme pour passer le flambeau. Mais en l’occurrence, avec la révolte, il y avait peu de chance que ce détail puisse avoir la moindre importance. Le Capitole se contenterait sûrement de l’exhiber quelques minutes histoire de dégouter les pauvres du district onze et se dépêcherait de repartir, afin que leur nouvelle marionnette ne se retrouve pas en danger. Puisque c’était bien ça le problème. Le danger était partout dans le district onze. Ce district qui, à l’époque, et malgré les conditions de vie plus que terrible, était ma maison et représentait tout pour moi. District qui est chaque jour un peu plus détruit par les combats. À moins qu’ils n’aient cessé. Il est vrai qu’il y avait moins de bruits dans les rues, mais était-ce vraiment un signe d’une tranquillité retrouvée ? Peut-être qu’en trois semaines, les Pacificateurs avaient repris le dessus. Ou au contraire, qu’ils avaient abandonnés. Mais pour le savoir, il aurait fallu sortir d’ici.

Avery était sorti. Sans même me prévenir, sans même laisser le moindre mot. C'était ainsi qu'il agissait depuis mon retour. Et j'étais particulièrement mal placée pour lui en vouloir. Je n'avais pas aidé à arranger les choses. Cela faisait des mois que j'avais mis une certaine distance entre nous deux. Parce que j'avais jugé cela préférable. Pour qui ? Je ne le savais pas encore. J'avais peur qu'il me questionne sur les Jeux, sur mon expérience, sur mes traumatismes. Je ne pouvais tout simplement pas en parler. Peut-être que j'avais voulu le protéger lui, aussi, d'une certaine façon. Nous n'avions jamais discuté des Jeux. Sans se concerter, nous avions tout de suite compris que c'était un sujet tabou qu'il ne faudrait jamais évoquer. Cela me convenait. Et cela devait lui convenir. Du moins je l'espérais. Je sais pertinemment que si nous en avions parlé, son regard sur moi aurait changé à jamais. Plus qu'il n'avait déjà changé. Et je n'étais pas sûre de le supporter. Peut-être était-ce la raison pour laquelle nos contacts étaient limités depuis notre retour. Je ne sortais que très peu de ma chambre quand il était dans le coin, peut-être pour ne pas à avoir à supporter son regard. Quoi qu'il en soit, j'avais entendu la porte claquer sans le moindre au revoir. Et je n'attendais qu'une chose, qu'il revienne le plus vite. Même si nous ne parlions que très peu, je n'aimais pas être seule dans cette maison.

J’étais censée dormir à cette heure-ci. Comme chaque soir. Mais comme chaque soir, le sommeil ne daignait pas vouloir me trouver. Raison pour laquelle j’errais dans cette maison bien trop grande et impersonnelle pour moi, à la recherche d’une occupation. Parait que les gagnants s’en trouvent une après leur victoire. Phoenix s’était reconverti en Pacificateur. La dernière gagnante en date semblait partir sur la voie de la danse. Quant à moi … je n’avais rien. Il y avait bien eu le dessin, à une époque. Lors de cauchemars trop fréquents, je posais les images sur papier avant de les faire brûler. Mais après avoir gribouillé sur des centaines et centaines de papier, j’avais vite arrêté. Ça ne changeait rien. Les cauchemars étaient toujours là. Avant les Jeux, je n’avais jamais eu un talent quelconque pour l’art. Ce n’est pas maintenant que ça allait changer, même si c’était la tradition. Que le Capitole aille se faire foutre avec ces traditions. De toute manière, je ne représentais plus rien pour eux. Leur nouveau jouet se prénommait Gemma, et à ma différence, elle se laissait manipuler comme une poupée de chiffon sans le moindre problème. Tant mieux. L’attention qu’il avait focalisée sur moi durant une année ne me manquait pas. Et de toute manière, dans quelques mois un nouveau jouet prendrait la place de Gemma. Et ainsi de suite. Les autres seraient relégués aux oubliettes et apprendraient à vivre avec leurs traumatismes. Comme je tentais de le faire actuellement. J’essayais bien de me persuader de trouver un carnet à croquis histoire de m’occuper les mains et les pensées quelques heures, mais impossible de mettre la main dessus. Probablement qu’il était déjà tous passé au feu quand j’en avais eu marre. Il y avait bien une autre activité qui m’occupait, mais l’heure n’était pas réellement propice pour celle-ci. Et puis Avery n’était pas là et de toute manière, je n’avais pas faim. J’avais assez crevé la dalle pour savoir que la nourriture ne se gaspille pas juste pour le plaisir, comme ils le font au Capitole. Apprendre à cuisiner s’était imposé à moi, ce n’était pas voulu. C’était un moyen de passer du temps avec Avery. On ne parlait pas forcément. Mais on était dans la même pièce. Et c’était déjà beaucoup. Avery … je me demandais bien où il était. Il ne s’en rendait probablement pas compte, mais je m’inquiétais pour lui. Il disparaissait sans rien dire, et ne revenait qu’au milieu de la nuit, voir dans la matinée. Peut-être avait-il une copine. Mouais … cela me semblait peu probable. J’aurai sûrement remarqué un changement dans son comportement. Mais rien. Il s’éclipsait simplement pour ne rentrer que quelques heures plus tard. Et comme je détestais sortir et affronter les regards, je ne pouvais pas le suivre. Il était tranquille. Quoi qu’il en soit, l’inquiétude ne m’aidait pas à trouver le calme. Et j’avais réellement besoin de sommeil. Cela ne pouvait plus durer. Alors comme à chaque fois que je ne trouvais plus le sommeil durant plusieurs jours, je prenais le chemin de la cuisine afin d’avaler un comprimé. Une dose qui pourrait assommer un cheval. Je connaissais les couloirs de la maison par cœur à forcer de les arpenter lors d’insomnies, raison pour laquelle je n’allumais pas la lumière. Les quelques reflets de la lune à l’extérieur suffisait amplement.

Je m'apprêtais à avaler le comprimé quand un bruit se fit entendre dans la pièce d'à côté. En temps normal, j'aurai pensé à une simple branche d'arbre qui claque contre la fenêtre, ou à une bûche dans la cheminée qui crépitait encore. Mais depuis que Phoenix avait défoncé ma porte quelques semaines auparavant, qu'il était muni de son pistolet et qu'il m'avait menacée, le moindre bruit me faisait sursauter. Pourtant, cela ne pouvait pas être Phoenix. Son entrée par infraction s'était terminée de façon dramatique... Je reposais le comprimé et le verre d'eau, saisit l'arme de Phoenix que j'avais gardée après les événements de la dernière fois, et me précipita au salon, allumant la lumière rapidement. Une silhouette se trouvait devant moi. Je ne devais pas paniquer. La dernière fois cela s'était terminé par la mort de Phoenix. Non, je ne devais pas paniquer... même si mon coeur se mettait soudainement à battre plus que de raison. Si cela se trouvait, ce n'était encore qu'une des nombreuses hallucinations qui me poursuivaient depuis mon retour des Jeux. Qui était-ce cette fois ? Zoé ? Catalina ? Skyler ? Qu'est-ce qu'ils me diraient cette fois-ci ? Comment me menaceraient-ils ? C'était ça. Qu'une putain d'hallucination d'un concourent que j'avais tué ou bien amoché. Comme d'habitude. Je clignais fortement des gens comme j'avais l'habitude de le faire pour les faire disparaitre. Sauf que cette fois ... la silhouette ne disparaissait pas. Je réessayais. Sans succès. La silhouette était bel et bien réelle. Quelqu'un se trouvait là, face à moi, après être entré par effraction. Il n'en fallait pas plus pour que la panique gagne la moindre parcelle de mon corps. Mon coeur se mit soudainement à battre plus fort que la normale, mes jambes à trembler et une chaleur étouffante semblait m'envelopper. Je voulais me réveiller. Que tout cela soit un mauvais cauchemar. Le pistolet bien en main, j'enlevais le cran de sécurité, prête à tirer. « Ne tirez pas, je peux tout expliquer... » J'eus un léger rire de nervosité. Tout expliquer ? Expliquer la façon dont il s'introduit chez moi pour je ne sais quelle raison ? « Je n'ai pas besoin de vos explications. » C'était évident qu'il s'attendait à ce que la maison soit vide ou que ses occupants dorment. En l'occurrence ce n'était pas le cas, et il devrait commettre son cambriolage ailleurs. « Dégagez tout de suite de chez moi. » Je lui donnais une chance, une unique chance de partir d'ici aussi vite qu'il y était entré. Tout ce que je voulais, c'était que ce type dégage le plus vite possible et ne revienne jamais.
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