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| THYBEDENN ➺ this is it, the apocalypse. | |
| Auteur | Message |
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Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: THYBEDENN ➺ this is it, the apocalypse. Mar 25 Déc - 19:37 | |
| Hedenn & Thybalt WELCOME TO THE NEW AGE Ҩ I'm waking up to ash and dust, I wipe my brow and I sweat my rust. I'm breathing in the chemicals, I'm breaking in, shaping up, then checking out on the prison bus ; This is it, the apocalypse. I raise my flags, don my clothes; It's a revolution, I suppose, we'll paint it red to fit right in ... I'm waking up, I feel it in my bones, enough to make my systems blow, welcome to the new age, to the new age, I'm radioactive, radioactive.
gifs © unknown & moonlight-dream • codage © yumita • musique radioactive, by imagine dragons Dans le fond que foutait-il ici ? C'était la question que s'était déjà posté plusieurs fois Thybalt depuis qu'il avait mis les pieds dans le district huit trois jours auparavant. C'était la toute première fois qu'il quittait le district cinq où il vivait depuis aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir … Enfin, presque la première fois, si l'on comptait les quelques escapades rapides dans les marécages entre son district et le quatrième pour y récupérer des plantes utiles à son métier mais terriblement difficiles à trouver au cinq là où les sols n'étaient pas assez humides. Mais c'était en tous les cas la première fois qu'il avait l'occasion de voir où et comment vivaient les habitants d'un autre district que celui où il vivait, et ce qu'il en retenait c'était en gros qu'il était bien mieux chez lui qu'ailleurs … Mais ça il s'en doutait déjà bien avant d'avoir décidé de venir. Pourquoi s'être engagé dans cette histoire dans ce cas là me direz-vous … Et bien lui-même ne savait pas vraiment, mais disons que de façon instinctive lorsqu'il avait entendu parler de ce rassemblement de rebelles au huit il avait décidé d'en être pour une fois, et de faire un peu honneur au titre de chef rebelle que son père lui avait légué à sa mort mais dont soyons honnête il ne méritait pas et ne rendait pas du tout justice jusqu'à présent. « Y'a que les imbéciles qui changent pas d'avis non ? J'en avais assez de passer pour un imbécile. » avait donc simplement répondu Thybalt lorsqu'on lui avait posé la question, autour du feu de camp tenu par lui et trois autres rebelles en partance pour le huit. Mais la vérité était ailleurs pourtant … La vérité c'était que c'était le monde dans lequel ils vivaient qui était en train de changer, c'était le fait que même au cinq on n'était plus tranquille simplement parce que l'on n'avait rien à se reprocher, que les pacificateurs ne fermaient plus les yeux sous seul prétexte que l'on ne faisait pas parler de soi. Il avait renoncé à continuer de voir Heidi pour être certain qu'on allait lui foutre la paix, qu'elle ne risquait plus rien simplement parce qu'il avait eut le malheur de s'attacher à elle … de trop s'y attacher. Mais cela n'avait pas suffit, et surtout ce n'était pas juste. Et à chaque fois qu'il imaginait la jeune femme enfermée seule chez elle, ne trouvant parfois même pas la force de se lever ou de se faire à manger, restant des heures assises dans son fauteuil à contempler la photo jaunie d'un bonheur que Panem lui avait retiré il y a longtemps, d'un mari mort parce qu'il croyait à la liberté et d'une enfant morte parce que le hasard de la moisson l'avait décidé, il avait envie de crier à quel point cette injustice ne devrait pas être. Ce n'était pas juste, et c'était parce que la chose lui devenait peu à peu de moins en moins supportable qu'il était sortit de sa torpeur et décidé que rester en retrait n'était peut-être plus la solution.
Novembre venait d'entamer son septième jour, le rassemblement dans un sous-sol de l'usine avait lieu le neuf mais beaucoup comme Thybalt étaient déjà arrivés, ayant pris de l'avance par peur de ce qu'ils pourraient rencontrer sur la route. Alors en attendant la date fatidique on tentait de s'occuper comme on pouvait, certains groupes de rebelles continuaient de dormir à la belle étoile dans les bois autour des barbelés, d'autres avaient eut la chance de trouver hospitalités chez certains sympathisants du huit, Thybalt quant à lui passait le plus clair de son temps au campement rebelle où un hôpital avait vu le jour et se remplissait à mesure que les pacificateurs tentaient de contenir la révolte qui grondait aux frontières de son district … Le onze et le douze étaient tombés voilà un moment désormais, ce n'était plus simplement l'espoir fou d'un illuminé ou bien la rumeur d'une vérité qu'on ne pouvait pas confirmer. Il n'y avait bien qu'ici qu'il se sentait de toute façon utile, qu'il pouvait exercer son métier presque comme s'il était chez lui … Il se sentait de toute façon plus utile qu'en écoutant certains se plaindre de devoir attendre un rassemblement, des ordres ou une marche à suivre. A les entendre il il n'y avait pas grand chose qui les retienne d'aller se jeter dans la gueule du loup, et aux yeux de Thybalt difficile de savoir s'il s'agissait de rouler des mécaniques ou bien si certains étaient sincèrement assez stupides pour gâcher leur vie de cette façon … Thybalt lui n'avait pas envie de mourir, il n'avait même pas honte de le dire, et si certains avaient envie de se faire canarder par des pacificateurs à la première occasion lui avait surtout envie de sauver sa peau et de rentrer chez lui dès que tout cela serait terminé. Il tenait à sa vie, était-ce véritablement un crime ? Bientôt le huitième district serait coupé en deux, avec d'un côté les sympathisant de Snow et de l'autre ceux de Coin – ou ceux qui étaient contre Snow, mais pas forcément pour Coin non plus, un peu comme Thybalt – et lorsque cela arriverait le jeune homme espérait bien avoir déjà déguerpi depuis un moment.
L'atmosphère était pesante, parce que la guerre était toute proche, pour ne pas dire déjà là, et que les gens qui arrivaient ici étaient rarement indemne, on ne prenait pas le temps de se répandre en paroles inutiles, encore moins en plaisanteries et discussions futiles ; Le jeune homme ne comptait plus le nombre de plaies qu'il avait désinfecté, de points de sutures qu'il avait posé. « Le fil se résorbera tout seul, revient après-demain faire changer ton pansement. » avait-il finalement dit d'une voix d'automate au type à qui il venait de recoudre une plaie à la main. Il ne devait pas avoir plus de dix-neuf ou vingt ans, il avait la tête du gamin qui ne faisait pas attention à ce qui pouvait lui arriver et qui pensait n'avoir rien à perdre … Peut-être était-ce le cas, même si aux yeux de Thybalt tant que l'on était en vie on avait toujours au moins ça à perdre. Acquiesçant d'un signe de tête le jeune homme s'était levé, et après avoir passé ses mains dans l'eau et les avoir essuyé rapidement Thybalt avait nettoyé l'aiguille et la paire de ciseaux qu'il avait utilisé et les avait passé minutieusement à la flamme de son briquet pour tenter de les stériliser un minimum malgré les conditions d'hygiène plus que douteuses dans lesquelles lui comme les autres volontaires travaillaient. Parce qu'il avait le dos tourné il n'avait pas entendu tout de suite les pas se dirigeant vers lui, et quand ce fut enfin le cas il crut d'abord à un nouvel éclopé, avant de réaliser en se retournant qu'il n'en était rien …
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| Sujet: Re: THYBEDENN ➺ this is it, the apocalypse. Ven 4 Jan - 23:39 | |
| La guerre. Tu ne sais pas encore ce que c'est, tant que tu n'y es pas. Tant que tu ne vis pas au quotidien, des jours durant, avec comme seul bruit de fond, celui de la nature brisé par les bombes et les tires à tout va. Tu ne réalises pas à quel point la vie y est courte, tant que tu n'auras pas vu de tes propres yeux des combattants tomber à terre, se faire tuer. Ou même de simples citoyens. Ca te bouleverse ton quotidien, ca te prend par les trippes, et soudain, tu te mets à avoir peur de tout ce qui t'entoure. C'est là, dans des moments comme ceux là, que tu t'dis, et si aujourd'hui, c'était mon tour ? Notre tour ? On aura beau tout faire pour se battre, parfois tu ne peux juste plus résister. C'est impossible, tu n'en as plus les moyens, ton corps, ton esprit, ils les ont totalement perdu. T'es désespéré, tu te laisses aller, et tu t'dis, tant pis, c'est la vie. Juste une fin pour un nouveau début. Quand je vois des soldats dans de piteux états, dans des états où même moi, j'en viens à me demander comment je vais bien pouvoir faire pour continuer de faire battre leur cœur de battre ? Je leur pose une question, simple, toute bête, et qui n'attend pas vraiment de réponse au final. Tu veux vivre ? Juste pour les motiver, pour qu'ils aient la niak de se défendre face à la mort qui plane au dessus de leur tête. Je ne donne jamais d'espoir, de phrase vague, je reste franche sur leur possibilité de survie. Mais il faut qu'ils aient le mental d'endurer les soins. Parce que parfois, certains préféreraient rester là où ils sont, et ne pas chercher plus loin...
Debout à opérer, je laissais mes pensées aller où bon leur semble. Ca devait faire environ trois heures que j'avais pas bouger de ma place, que j'avais pas quitté cette petite pièce. On avait arranger des blocs dans le bâtiment, en faisant en sorte qu'ils soient stériles au mieux. Ce qui avec les moyens qu'on possède, relève bien de l'impossible... Je finissais de refermer l'abdomen du jeune combattant du 13, et l'emmenait dans la zone soins intensifs. Ouais parce qu'ici, t'as pas vraiment de pièces. Juste différents grands espaces rassemblant de multiples service, répartis dans l'industrie qu'on occupe. On a essayé de bien organiser le tout, pour que se soit le plus silencieux au besoin, mais vous imaginez bien avec tout le monde qui circule, entre ceux qui hurlent de douleur, qui pleurent, qui crient, qui courent dans tous les sens, on est pas au top du top niveau calme.
Au loin, que je retournais aux admissions regroupant toutes les personnes en attente d'être soignées, en train de l'être, ou impatientes de sortir de leur lit, j'aperçus un homme qui semblait s'y connaître, vers l'entrée. Je me demandais qui il pouvait bien être, parce qu'en tout cas, il n'était pas memebre du staff de l'hôpital, que ce soit parmi les stagiaires, employé rebelles, ou renfort. Enfin, il me semblait pas, comme je ne pouvais voir que son visage. Je me dirigeais alors vers lui, de plus en plus certaine au vu de sa carrure qu'il m'était inconnu. On avait toujours besoin de petites mains pour soigner. Surtout qu'au vu des incompétents qu'on recueil ici et de leurs connaissances pitoyables dans le domaine, on est preneur du premier gars qui sait soigner correctement les plaies, faire quelques points, ou prescrire les doses correctes. Des éléments précieux qu'on ne lâche pas, ou du moins pas moi, quand ils nous tombent sous le nez. Le jeune homme dont il venait de s'occuper passa à coté de moi, me permettant d'alimenter ma curiosité. Je lui demandais de me montrer sa main, détacha légèrement le pansement, je pu constater des points de suture parfait. Le remerciant, j'allais vers l'inconnu qui finalement ne me l'était pas tant que ca. Quand il se retourna vers moi, je reconnu le dirigeant rebelle du district 4. Jamais parlé ou même simplement croisé, j'avais seulement appris en arrivant au D13 les têtes des chefs, leur nom, et leurs points importants au cas où je venais un jour à les croiser lors de mes trajets. Dommage pour moi, je ne pourrais pas l'enroler dans mes rangs...
Sans un mot, je lui adressais un sourire, lui serrais la main et me posa sur la table à coté de lui. « Thybalt, D4, c'est bien cela ? Bonjour, moi c'est Hedenn. Je gère ce grand bazar ! » ajoutais-je souriante. Je ne lui demandais pas la raison de sa présence au D8, j'avais eu vent de la réunion rebelle ouverte aux responsables. Si le temps me le permet, je m'y rendrais sûrement. Ca fait toujours bonne image d'être présent, et puis je serais informée des dernière nouvelles. « C'est drôle de te voir ici. En général les rebelles fuient plutôt ce lieu... Me semble que tu te connais un peu dans ce domaine ? » Trepensant deux secondes à la phrase que je venais de prononcer, je m'empressais de me rectifier, amusé. « Enfin, j'veux dire en médecine hein ! » Tout en lui adressant la parole, je fis signe à un patient de s'approcher pour voir ses légères blessures et le soigner.
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| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: THYBEDENN ➺ this is it, the apocalypse. Dim 27 Jan - 23:34 | |
| C'était presque un comble au fond, mais pour la première fois depuis que cette rébellion avait commencé, Thybalt se sentait réellement utile. A vrai dire jusqu'à présent il n'avait jamais particulièrement essayé de l'être, pas autrement qu'en exerçant son métier dans son propre district … En réalité, pour la première fois de sa vie il se sentait utile à la rébellion et non pas uniquement aux habitants de son district, et si il ne comptait certainement pas faire de la chose une habitude, il devait bien avouer que finalement, la chose lui plaisait plus qu'il ne l'aurait imaginé. N'avait-il pas tergiversé un long moment avant de se décider à venir au huit d'ailleurs ? Finalement il ne regrettait pas d'être là, c'était loin d'être le paradis, il avait l'impression d'être en exil dans un district bien moins confortable que le sien – et malgré tout il avait fini par s'y habituer, à son confort, à ne jamais sortir de chez lui – mais au moins il ne tournait plus en rond. Car il avait l'impression de ne faire que cela, tourner en rond, depuis qu'il avait été forcé d'abandonner la maison de son père au village des vainqueurs fin août, et de trimbaler ses affaires jusque dans une maison aussi éloignée que possible du centre-ville mais qu'il détestait. Pas parce qu'elle était plus petite, ou moins luxueuse que la maison de vainqueur dans laquelle il avait vécu jusqu'à présent ; à vrai dire cela faisait moins de ménage à faire, et il se sentait moins surveillé désormais, les villages de vainqueurs étant particulièrement surveillés. Mais il avait laissé la maison de son père au prochain vainqueur venu, voir même à la merci des pacificateurs qui n'avaient pas du se gêner pour fouiller l'endroit du sol au plafond dès son départ dans l'espoir de trouver quoi que ce soit d'incriminant (et heureusement pour lui Thybalt avait été assez consciencieux pour ne rien laisser de compromettant derrière lui), et ça, le simple fait de les imaginer retournant cette maison avant de la remettre en ordre de façon à ce qu'on puisse croire que jamais personne n'y avait vécu, que jamais personne n'avait travaillé dans la cuisine, dormi dans les draps, posé sa main sur la poignée de la porte ou entretenu le jardin potager à l'arrière de la bâtisse … c'était insupportable. Et cela ne donnait à Thybalt qu'une raison de plus de haïr l'endroit où il vivait actuellement, même si seul il n'avait pas besoin de plus. C'était peut-être aussi cela qui l'avait poussé à venir ici, pas seulement sa soudaine curiosité sur ce qui se disait et se préparait parmi les rebelles, même si le fait d'aller chercher l'information plutôt que d'attendre qu'elle vienne à lui pour une fois ne pourrait pas lui faire de mal le croyait-il encore, mais aussi pour fuir sa nouvelle solitude qui lui donnait envie de hurler, et dont il imputait la faute aux pacificateurs de son district qu'il ne haïssait alors qu'un peu plus encore. Son père ne reviendrait plus, il ne pouvait plus voir Heidi, avait pratiquement imploré Moonshine de ne plus venir au cinq avec ce qui se passait dans les districts … Il s'était coupé de tout ce qui rendait son existence moins misérable de solitude, et regrettait presque le temps où ces imbéciles du treize venaient squatter chez lui et prenaient sa maison pour un moulin ou un self-service. Mais le treize avait abandonné les districts du sud depuis un moment semblait-il, pas seulement le cinq mais aussi le six, le huit, ou le quatre ; Beaucoup de rebelles se sentaient abandonnés, ou mis de côtés, et c'était pour ça qu'ils étaient tous là, à attendre fébrilement la réunion pour laquelle ils s'étaient tous retrouvés ici. Et puis, ce n'était pas comme si de par son métier le jeune homme ne pouvait pas se rendre utile. A vrai dire c'était ce qui le sauvait, il en était certains ; Thybalt était un mauvais rebelle, beaucoup le pensaient, certains comme Pepper Heavensbee le lui avaient déjà dit en face, et Thybalt lui-même avait conscience de cette vérité. Il n'était pas de ces rebelles qui avaient des convictions inébranlables, il tenait toujours plus à sa propre vie qu'à cet idéal de rébellion qu'il trouvait encore parfois stupide parce qu'à ses yeux irréalisable ; Il n'était qu'un rebelle de pacotille, sans doute. Mais il était aussi médecin, et ça ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait lui enlever, il ne savait peut-être pas se servir d'une arme à feu, n'avait peut-être pas pour ambition de mourir en combattant fièrement pour la liberté d'autrui, mais il savait requinquer un homme et même le raccommoder. Et il n'avait pas moins sa place qu'un autre dans cet hôpital de fortune, dont la gestionnaire semblait de toute façon bien trop débordée pour se permettre le luxe de refuser des volontaires. « Thybalt, D4, c'est bien cela ? Bonjour, moi c'est Hedenn. Je gère ce grand bazar ! » Bazar, c'était le mot le plus approprié pour le capharnaüm ambiant qui régnait dans l'endroit, à mi-chemin entre le champ de bataille et le point de ravitaillement. Lui serrant la main d'un geste machinal le jeune homme n'avait pas tardé à répondre « District cinq, en fait. Mais enchanté, je suppose. » Parce qu'on ne pouvait pas non plus être spécialement enchanté de se rencontrer au milieu d'un endroit pareil, entre deux casse-cous qui se seraient tailladés une partie du corps par accident. « C'est drôle de te voir ici. En général les rebelles fuient plutôt ce lieu … Me semble que tu t'y connais un peu dans ce domaine ? » Ayant un instant d'hésitation quant au domaine dont elle parlait, Thybalt n'eut cependant pas l'occasion de poser la question ou de formuler une réponse que déjà elle précisait « Enfin, j'veux dire en médecine,hein ! » Ouais, ça l'aurait étonné aussi, qu'elle ait entendu dire de lui qu'il était un expert en rébellion. « J'me sens plus utile ici que là-bas au coin du feu, ou à jouer à qui pisse le plus loin avec les mêmes crétins qui ont failli se faire choper en venant. » Roulant des yeux à l'évocation même de ces trois crétins, du district trois d'après ce qu'il en avait compris. Bah, peu importait le district d'où il venait, cela ne les rendait pas moins stupides, ils auraient bien pu tous les faire tuer et foutre en l'air cette réunion, avec les risques qu'ils avaient pris. Là-bas, c'était en tout cas la façon dont il avait désigné le campement de fortune installé par les rebelles non loin des frontières barbelées du district huit. Aucun rebelle ne parlais jamais avec un autre de son emplacement véritable ; Si l'on ne savait pas où il se trouvait c'était que l'on avait rien à y faire, et comme les espions pouvaient être partout, d'un côté comme de l'autre, il aurait fallut être fou pour ouvrir ainsi sa bouche sans réfléchir. Au moment où la jeune femme avait fait signe à un nouveau « candidat » aux soins de s’asseoir, un second avait à son tour fait irruption bien que ne présentant visiblement aucun signe de blessure apparente. Regardant à droite et à gauche d'un air dubitatif, il s'était adressé à Hedenn et Thybalt d'un ton désinvolte. « C'est vous les toubib' ? » Question de toute évidence purement rhétorique, puisqu'il n'avait pas attendu la réponse pour faire quelques pas dans leur direction et de se planter devant Thybalt « J'ai la migraine depuis trois jours, on m'a dit que vous auriez peut-être un truc pour moi. » Arquant un sourcil, se demandant l'espace d'un instant si le jeune homme était sérieux ou non, Thybalt avait fini par tourner la tête vers Hedenn et répété d'un ton cynique « Le pauvre chéri, il a la migraine. » Attrapant un minuscle sachet d'herbes dans le sac qu'il avait préparé avant de quitter le district cinq, il l'avait balancé à la volée vers le nouveau venu, qui l'attrapa de justesse « Prends ça avant de dormir. Et non ça ne se fume pas, ça infuse, comme le thé. Ça devrait soulager ce qui te sert de cervelle. » Ouvrant la bouche comme un poisson qu'on aurait sorti de l'eau, l'autre ne semblait pas comprendre ce qu'il avait fait de mal, ce qui ne fit qu'agacer un peu plus le guérisseur « Ici y'a des gens qui ont vraiment besoin d'un médecin, tu devrais toi-même te demander ce que tu fous là. » Sans un mot de plus, l'homme avait fait un pas en arrière, puis deux, et finalement leur avait tourné le dos pour s'en retourner d'où il venait sans demander son reste. Sentant le regard d'Hedenn sur lui, Thybalt avait à nouveau tourné la tête vers elle et fini par demander d'un ton un peu hésitant « J'y suis allé un peu fort ? Je crois que je manque de sommeil. » Mais pour autant il en aurait fallut bien plus pour qu'il ne se sente un tant soi peu coupable d'avoir été si abrupte, et presque aussitôt après il avait ajouté « Besoin d'aide ? »
- YOUPLA BOUM:
Désolée c'est un peu brouillon
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